contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson

contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

staff
@sweety - présente
@nagi - présente
@otahri - présente
@nahi - présente

navigation

top partenaires


derniers sujets

les petites annonces

  • design actionnez le switch pour actualiser le design.
  • mise à jour le forum accueille plein de nouveautés.
  • lore nouvelle particularité : les incarnés.
  • groupes chute des olympiens : place aux grands, païens et exilés.
  • staff lucius part à la retraite, arrivée de dionne.
  • lore possibilité de jouer des legs.
  • event 3 invasion de nausikaa, capture de l'hydre et du lion.
  • ouverture le forum est né ! (il y a très longtemps)
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Nausikaa :: New York :: Manhattan :: Habitations Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey
Farrow Hamilton
Clan Sparte
Clan Sparte
Farrow Hamilton
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Lun 21 Aoû - 23:54

To have and to hold

La lumière de l’appartement, blafarde, avait giclé sur les meubles et surlignait l’intérieur de l’appartement. Cela sentait Aubrey, et en même temps pas vraiment ; c’était plutôt que les odeurs, les couleurs, les bruits parasites formaient ensemble un conglomérat souillé qui devait appartenir, ressembler à Aubrey. Farrow observait l’intérieur avec une curiosité morbide, au sens premier du terme, c’est-à-dire qu’il voyait les angles selon lesquels on avait posé les lampes et l’amoncellement de mégots dans le cendrier comme on regarde sous les ongles d’un mort.
Il savait avant même de passer la porte qu’il n’avait jamais été indispensable qu’il monte. Son travail s’arrêtait à une frontière simple de sécurité, qui devait spontanément être le seuil du logement d’Aubrey ; mais Farrow pouvait prétexter maintenant croire qu’Aubrey ne logeait véritablement nulle part, que ce chez soi était une illusion, et qu’il fallait donc le protéger jusqu’au tombeau, puisqu’il semblait que c’était là seulement qu’Aubrey trouverait le repos. Cette pensée le fit sourire imperceptiblement, sans que cela ne soit vu, puisqu’il était en train de lui tourner le dos pour accrocher la veste qu’Aubrey avait ôtée.

Lui demeurait sur le seuil du salon, chaussures aux pieds, inconfortable dans ce costume choisi pour lui. Farrow n’osait entrer plus loin, incertain qu’Aubrey l’autorise à marcher chaussé ici, où à y marcher tout court, d’ailleurs ; il ne sortait pas non plus, car on ne le lui avait pas demandé. Il demeurait sagement dans l’entrée, joignant les mains devant lui, il se sentait calme, assuré par la mort clinique de l’endroit, autoprononcée. On aurait dit qu’il n’avait rien à faire là, et Farrow trouvait la même chose d’Aubrey ; il était conforté par le sentiment inné de leur étrangeté mutuelle, qui rendait la scène presque comique, dans le registre du pitoyable.
Il finit par demander Est-ce que tu veux que je m’en aille ? et l’acoustique de sa voix entre les murs de l’entrée lui parut, elle aussi, dissonante, presque fabriquée. C’était comme si sa voix ne lui appartenait pas, ou qu’il déclamait un texte : il apprenait peut-être tacitement qu’ici aussi, Aubrey était sur scène. Il baissa les yeux, décrivant autour d’Aubrey une cartographie grossière de l’appartement, comme s’il allait bientôt brûler.
https://nausikaa.forumactif.com/t1230-cien-anos-de-soledad https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1278-617316 https://www.pinterest.fr/nationofulysses/farrow/
Aubrey Moldovan
Un parmi les Autres
Un parmi les Autres
Aubrey Moldovan
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Mar 22 Aoû - 1:54
sex with a ghost
I'm getting hickeys from my bed bugs I'm getting busy with a bad perfume I'm sticking kisses to a pen drug I'm making friction with a sad vacuum
Aux alentours d’une heure du matin, de retour d’une soirée avortée étrangement tôt : invité à l’un des clubs les plus côtoyés du quartier, il ne s’était pas gêné pour arroser les platines de sa bière au bout de quelques insupportables dizaines de minutes d’écoute. Bien évidemment qu’il n’avait pas été exempté des conséquences de cette énième manifestation de son mépris, et c’est après une courte bagarre avec le DJ qu’il fut gentiment raccompagné vers l’extérieur (et banni à jamais des lieux).
Mix de merde, samples de merde, drops de merde, arrangements de merde,
il avait vraiment été payé pour ça? Se réveillait-il réellement le matin en ayant conscience de produire de la merde? Est-ce qu’il le savait, même?
 Heureusement que lui, Aubrey, de toute sa gentillesse, n’avait pas manqué de le lui faire remarquer, doing God’s work, once again! Sans surprise, ça n’avait pas été des mieux reçus,
puisqu’on ne lui avait rien demandé de toute façon.
À peine de retour à l’appartement qu’il balance sa veste dans la direction de son bien gentil accompagnateur trop peu payé pour supporter les caprices désinvoltes et trop récurrents des impitoyables divas,
 sans aucunes excuses ni remises en question, jamais,
peine perdue.

De retour à la piaule : il balance ses bottes à l’entrée en s’engouffrant en ses lieux pour rapidement récupérer une cannette de son réfrigérateur : de la bière. Aubrey s’affale à son canapé, on entend le « pshit » de l’ouverture de la cannette dans le rare silence des lieux jusqu'à ce que Farrow parle (ça lui arrivait). Il se redresse afin de le voir par dessus le canapé, il n’avait pas bougé de l’entrée, « Hein? Ah, bah non vas-y, reste boire un coup. » ce n’était même pas particulièrement de la politesse, mais si y’avait moyen (sans trop d’espoir) de rattraper cette soirée de merde. « T’en veux une? » qu’il propose : il lui avait à peine adresser un mot depuis le début de son service. Ce n’était même pas par aversion, plus proche de l’inconsidération : c’était Farrow quoi, il était là et c’est tout. Mais de temps à autre, l'employeur montre d’une rare amabilité : une bière est offerte en plus du misérable salaire, c’était une offre en or, cet emploi.
Toujours pas un mot sur les derniers évènements, étrangement, lui qui adorait se plaindre dans le vide pour le plus grand plaisir des oreilles de Farrow.
 Personne ne comprenait vraiment pourquoi est-ce qu’il était encore là. Surement pas lui même. 

Comme tout ce qui orbite autour d’Aubrey. C’était juste là,
et si ça part, c’est que ça devait partir et qu’ça méritait pas d’rester là, 
il n’en sera jamais responsable.

@Farrow Hamilton

 
made by minnie of ooc
https://nausikaa.forumactif.com/t959-but-don-t-you-see-my-dear-i-am-your-doppelganger-aubrey https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1240-infernovan https://nausikaa.forumactif.com/
Farrow Hamilton
Clan Sparte
Clan Sparte
Farrow Hamilton
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Mer 6 Sep - 23:41

To have and to hold

Le salon a ce parfum caractéristiquement vicié. Sur la surface poussiéreuse des meubles demeure l’odeur imperceptible de cendre tiédie, du sucre fondu de bière fade, d’une forme bourgeonnante de solitude qui s’accroche à des branches rouges de colère, de ces colères qu’on porte sur soi et qui blesse tout le monde. Farrow s’était assis avec pudeur, embaumé de ce parfum comme on peut en mettre dans le cercueil de morts chéris. Elle ne lui allait pas, mais il vouait une tendresse particulière et dévouée à la sentir ici. Il allait refuser la bière, mais cette odeur pitoyable l’avait distrait et il avait tourné légèrement la tête, humant l’air sans respirer, et voyant en même temps toutes les traces indélébiles qui sèment ce bouquet flottant, indélébile : le désordre dans les affaires d’Aubrey, dont Farrow énumérait silencieusement les couleurs, la vaisselle dérangée, la marque des emballages vides, essaimés sur le comptoir. Il savait qu’Aubrey ne tenait à aucune de ces choses, et cela lui donna envie de boire. Il existait un lien logique, ferme, entre ces deux états de faits, qui était inaliénable et sans compassion.
Farrow avait laissé flotter un silence inconfortable lorsqu’il reposa, au coin de ses yeux, un regard plein sur Aubrey. La lumière blanche du plafonnier jetait sur son visage des ombres grises, crues et inutiles, qui lui assombrissaient les yeux et lui remplissaient le visage. Je veux bien. Merci. Il le remercia encore en attrapant la cannette, d’une parole superflue qui se perdait dans l’épaisseur de l’air.

La condensation mouillait le bout de ses doigts, il avait desserré sa cravate et la bière laissait sur ses lèvres un goût pénible, comme le sont toutes les choses inabouties ; il passa sa langue dessus pour tenter de résoudre, sans y parvenir, la fadeur de l’alcool dilué. Farrow n’avait rien à faire là, bien sûr ; il était grotesque dans la densité de l’appartement, grotesque à côté de cette forme monstrueuse de rancoeur, de rancoeur conçue, qu’Aubrey couvait, grotesque dans la, et en même temps il en faisait jaillir une tiédeur clinique et ordinaire. Il ternissait l’appartement en y éteignant la flamme de cette vie préconçue, et a fortiori en accentuait plutôt une structure pudique et détachée, presque initiale, par sa gaucherie consciente et déplacée, il soulignait : c’est un appartement, et tout le monde loue ou achète pour y dormir, y chier et s’y sentir seul. Il avait l’arrogance, d’ailleurs, de ne pas savoir, ou feindre d’ignorer, qu’il ressemblait tout à fait à cette forme générique de solitude. Derrière Farrow se dessinait un gigantesque rectangle de nuit, où brillaient des dizaines de fenêtre blanches et fades comme celles-ci. Son silence, prolongé comme un bruit blanc, était une sentence finale, dont l’aggravation était superflue et inutile.

Je n’écoute jamais ta musique il finit enfin par déclarer, et il n’avait reposé les yeux sur Aubrey que lorsqu’il s’était mis à parler ; il le considérait avec une innocence mentie, qui ne se cachait pas de dissimuler l’intérêt, précis, mais abscons, qu’il avait à lui faire cette déclaration. Il avait bu sa bière à la moitié, il était encore très sobre, mais tu y mets beaucoup d’effort.
La cannette fit un bruit métallique, creux, lorsqu’il la posa sur la table basse. Son compliment, générique, soulignait la pleine vacuité de cette passion, puisque voilà ce qu’elle laissait : le salon blafard, les vêtements, les emballages, et lui, c’est-à-dire, la brillance d’une star aussi pétulante, qui n’a rien de mieux à faire, ni à aimer, que de boire une bière avec son garde du corps. Rien d’autre et la frustration palpable, énorme de l’insatisfaction qu’Aubrey ne digèrerait jamais. Farrow la regardait droit dans les yeux. Il n’en pensait rien. Il n’avait pas d’estime pour aucun des deux. Tu ne m’invites pas à boire pour que je parle avec toi. Et il ne s’intéressait à aucun de ces caprices, il ne les trouvait ni pitoyables ni excusables, Farrow les éliminait tout à fait — car il ne subsistait que l’essence purement futile de ce qui constituait cet instant, où ils n’avaient l’un pour l’autre aucune forme d’affection, et cette lacune dévoilait tout le reste avec une facilité rassurante. Il s’était assis à côté d’Aubrey, et sur aucune des autres places disponibles.
https://nausikaa.forumactif.com/t1230-cien-anos-de-soledad https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1278-617316 https://www.pinterest.fr/nationofulysses/farrow/
Aubrey Moldovan
Un parmi les Autres
Un parmi les Autres
Aubrey Moldovan
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Sam 9 Sep - 23:04
SEX WITH A GHOST

I'M GETTING HICKEYS FROM MY BED BUGS I'M GETTING BUSY WITH A BAD PERFUME I'M STICKING KISSES TO A PEN DRUG I'M MAKING FRICTION WITH A SAD VACUUM


‘Faisait chaud, en plus de ça, l’immonde moiteur des soirées d’été. C’est à peine si on avait le droit au répit de la nuit, bien au contraire,
ça jette du bois aux braises, ça souffle même dedans, et ça attend,
ça attend; même pas que ça s’éteigne, au contraire.
Ça s’assure qu’ça prenne bien, qu’ça prenne et qu’ça déflagre,
c’est que comme ça qu’on les connait et qu’on les aime, les nuits d’été en fin de compte,
puisque tout avait commencé par ça, y’a pas d’raison pour qu’ça continue pas d’la même manière.



En face de son frigo’ bien vide habité par quelques bières et autres conneries dans l’genre, il lui balance alors la cannette qu’il rattrape sans trop de difficultés, « ‘fait gaffe en l’ouvrant, » s’il pouvait éviter d’avoir un sol collant à nettoyer à cette heure-ci, même s’il lui aurait bien entendu fait nettoyer si ça arrivait,
loin d’être le meilleur hôte.
Quand bien même il était initialement son invité, ça sonnait bizarre tout ça, même pas faux ou dissonant,
c’était même pas la bonne gamme à ce stade : ça n’avait rien à faire là. C’était p’t’être même la raison pour laquelle la porte lui a été ouverte,
c’était juste ici, là, juste comme ça.


La porte du réfrigérateur claque, c’est la moitié de la cannette qu’Audrey descend d’un geste, la boisson n’était pas là pour être appréciée.
Le canapé est rapidement rejoint, affalé puisqu’il avait eu une si dure soirée. Il tend le bras vers sa table basse pour en choper son paquet de cigarettes, puisque la bière était toujours meilleure avec sa super copine, il fallait faire honneur au superbe décor qui les entourait : à l’image des lieux,
à la sienne.
Et là comme ça, avec Farrow dans le décor,
encore et toujours plus : rien n’va et c’est justement parce que rien n’va que ça recommence, ce genre de scène désaxée.

Il aurait presque sursauté à la soudaine prise de parole, prononcé en aveux à l’idole face à lui, ça lui avoue en plus qu’ça n’avait jamais pris le temps d’écouter son art si prisé. Et ça l’regarde en plus de ça, peut-être par provocation ou confession.
Il eut à nouveau un silence, ponctué par un drôle de compliment, peut-être dans le but d’édulcorer ce qu’on venait de lui annoncer.
Y’en avait pas besoin, pourtant, si c’était le but : ça le fait rire, en tirant sur sa cigarette. « Ah? Okay. J’t’avoue que j’en ai pas grand chose à foutre. J’te paye pas pour ça. C’est même mieux comme ça. » en soit, c’était le cas. Ce n’était même pas répondu par mécontentement ou quoi.
C’était pas nécessaire, quand bien même ça aurait pu être de bonne volonté - ça ne coûtait rien en soit d’l’écouter,
c’était mieux ainsi. Il préférait comme ça.  
Farrow était en première ligne pour assister, peut-être ce qu’il observait silencieusement, à ses heures passées à écrire,
composer, écrire, arranger, produire.

L’une des rares activités qui avait un certain sens, qui l’rendait un minimum concret dans le chaos de son existence (qui devenait celui des autres), 
et il était le seul spectateur de cette partie d’Aubrey dont on s’doute pas vraiment, à ce spectacle qui affichait autre chose que sa pénibilité (de toute façon, celle que l’on voyait en général  ne donnait pas tant envie de découvrir les autres).

Par « passion » - si on peut qualifier ça de passion, dans toute la nuance qu’elle implique,
il dira toujours qu’elle est envers le succès.
Pourtant, des centaines, et des centaines de pistes inachevées existent aujourd’hui sur tous ses appareils, des partitions réécrites encore et encore, dans toutes les gammes possibles, dans toutes les tonalités possibles, rangées dans des gros classeurs : pour trouver c’qui est le mieux,
encore mieux que c’qui existe déjà, que c’qu’il a déjà fait exister, même. 
Mieux que sonner, ‘faut qu’ça cogne, que ça le fasse cogner.
Tout ça était bien ridicule en réalité, à l’écouter,
alors c’était pas très utile qu’il écoute sa musique.


La cigarette corrodée en cendres retombe sur lui-même, on l’entend grommeler. Les yeux clairs roulent dans sa direction, ça affiche une moue pas des plus enthousiastes et puisque ça l’regarde droit dans les yeux  : « C’est sur que c’est pas toi que j’aurai invité si j’voulais parler. » Aucunement dans le but d’être désagréable, c’était un simple fait que Farrow approuverait surement lui même,
ouais non, c’était pas pour parler. 
Toujours affalé, il se permet de s’allonger dans la longueur du canapé et d’installer confortablement ses jambes sur les genoux de celui-ci,
loin d’être de manière affectueuse, plus proche de l’objectification qu’autre chose : puisqu’il était là en ses lieux,
au milieu d’ses meubles, et qu’c’est pas là pour parler,
qu’est-ce qui le différencie du reste? « Tu me fais rire, Farrow. J’arrive jamais à comprendre c’qui se passe là dedans. Je pense surtout que c’est parce qu’il s’passe rien. » Ressentir Farrow, c’était semblable à un bruit blanc, à l’image d’une radio grésillante ponctuée de quelques larsens; il l’aurait décrit comme ça, c’était pas très agréable d’ailleurs, il évitait en général d’utiliser sa faculté sur lui. 
C’était cependant pour ça qu’il l’avait employé.
Très peu de définition, jusqu’aux tripes,
y’en avait pas besoin autour de lui : « Ça t’soule d’être là? » encore une fois, nullement posé en provocation : que la question soit prise comme il le voulait. 
Il aurait pu rentrer chez lui et refuser, il avait pourtant accepté. Curiosité de sa part? La suite était toute tracée comme toutes les autres fois,
pourtant il était là, assis sur son canapé, les jambes aux siennes.
made by minnie of ooc
https://nausikaa.forumactif.com/t959-but-don-t-you-see-my-dear-i-am-your-doppelganger-aubrey https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1240-infernovan https://nausikaa.forumactif.com/
Farrow Hamilton
Clan Sparte
Clan Sparte
Farrow Hamilton
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Jeu 14 Sep - 18:27

To have and to hold

Il était perplexe, mais pas surpris sous le coup de ce geste vulgaire. Farrow recueillit et rassembla sur lui, sans s'en étonner, les jambes d'Aubrey, comme un fagot de petit bois, qu'il protégeait de la pluie par la largeur de ses épaules. Il n'était pas secoué par la vulgarité crasse qu'Aubrey lui jetait à la gueule ; d'ailleurs, comme il avait le menton légèrement tourné, et que ses yeux narguaient le contour de la fenêtre, Farrow paraissait aussi bien ne pas écouter. Dès qu'il détachait les yeux d'Aubrey, il paraissait soudain soustrait de la scène, découpé dans une sorte de félicité idiote et suspendue qu'Aubrey admirait railleusement. Cela le fit sourire ; enfin, il crut sourire mais il savait en même temps que son visage reposait dans une mollesse absente de marbre qui le contentait. Il était exaucé, ravi par la bêtise qu'on lui consacrait, et mieux encore qu'Aubrey le guide, le suive, l'accompagne avec une telle chaleur dans son rôle muet et secondaire d'imbécile. Il vouait à l'égard de cette crédulité, crédulité par ailleurs uniquement nourrie par des vers d'indifférence, une profonde reconnaissance.
Un bombyx s'écrasait bruyamment contre la vitre noire, attiré désespérément par l'éclat blanc de la lumière du salon. Il répandait autour de sa quête idiote une poudre blanche qui collait au carreau. Contemplant silencieusement sa lutte, Farrow fit le voeu silencieux de ne pas tomber dans l'hybris. Il devait rester sobre et humble dans le vice total de ce moment.

Si ça me saoulait, je n'aurais pas accepté de rester. Il reprenait prudemment ses mots, on sentait qu'il n'était pas habitué à tourner des mots familiers dans sa bouche, ou en vérité il prenait un plaisir certain à caractériser ainsi son personnage car tous les mots lui étaient étrangers ; en tous les cas, il lui avait répondu avec cette espèce de ton vallonné qui veut dire : tu me connais mal. En même temps il avait fait tourner vers Aubrey ses yeux. Il le découvrait misérable et répandu sur le canapé, la poitrine ouverte, ses cheveux roux ternes n'incendiant rien d'autre que cette tête éperdue de porcelaine. Farrow ne l'adorait pas ; il conservait dans ses mains, religieusement, les jambes d'Aubrey, éprouvant sous le tissu leur sécheresse blanche, et l'immobilité de Farrow, par-dessus, par-dessous, autour d'elles, était empreinte à la fois de clairvoyance et d'un manque admis de compassion.

Il lâcha ses jambes pour remonter ses mains le long de ses cuisses, de ses hanches, jusqu'au creux de sa taille, qui était petite, osseuse, méprisable, comme un autel de campagne où l'on dépose des baisers entre les papillons mort, cela va de soi. Il était penché au-dessus d'Aubrey ; mais avec un degré inférieur, légèrement courbé en inverse, pour que Farrow recueille sur lui cet éclat laiteux qui lui donnerait l'accent gentil de servilité qu'Aubrey attendait d'un autre homme. Il le savait instinctivement, sinon, tout cela le vexerait, l'effraierait, ne l'intéresserait pas. Farrow, lui, était quelque part séduit par l'idée de soumettre cette figure d'ennui qu'il découvrait éclatée par sa propre passion, mais il n'y parviendrait pas par les armes habituelles. C'était une guerre qu'il menait d'en bas. Tous les rôles lui plaisaient dans cette mission.

Enfin, des adultes capricieux comme celui-ci aiment être bousculés pour croire qu'on leur donne les armes. Il connaissait son cantique. Sous cette religion, il pouvait adorer chez Aubrey toute sa faiblesse, la pourriture brûlante sous sa peau, son goût de figue.
Tu vas faire quelque chose, alors, ou tu attends que je te supplie ? A genoux, de préférence, c'est l'iconographie habituelle.
https://nausikaa.forumactif.com/t1230-cien-anos-de-soledad https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1278-617316 https://www.pinterest.fr/nationofulysses/farrow/
Aubrey Moldovan
Un parmi les Autres
Un parmi les Autres
Aubrey Moldovan
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Mer 27 Sep - 22:48
SEX WITH A GHOST

I'M GETTING HICKEYS FROM MY BED BUGS I'M GETTING BUSY WITH A BAD PERFUME I'M STICKING KISSES TO A PEN DRUG I'M MAKING FRICTION WITH A SAD VACUUM


Il n’y avait aucune réponse particulièrement attendue. Posée en simple décoration d’une de leurs nouvelles scènes de genre, des paroles sans substance si ce n’est de la légère provocation, peut-être. T’es là, et tu sais très bien pourquoi, et c’est tout. Ça ne se préoccupait pas du fond, du reste du vrai du faux, on n’était pas là pour ça. Qui étaient-ils même, pour qu’on puisse poser la question de la sincérité?  Celle-ci n’avait aucun sens entre ces quatre murs, des gens du monde et même moins que ça, encore moins que ça, 
des demi-dieux; par accident seulement si l’on y trouvait quelconque grandeur. Même pas des hommes, à peine des dieux, alors quoi? Des débris du Ciel envoyés paître, bétail de chimères attendant qu’elles les broient. C’était peut-être qu’ainsi qu’il voyait la condition mi-divine en ce siècle bien pathétique, en tant que soi. Preuve vivante, il n’y avait rien de particulièrement héroïque dans cette scène-là, à la hauteur du divin ou peut-être justement, à son image, dans sa petitesse et toute sa vanité. Peu importe en qui on pouvait croire, qui est-ce que l’on priait, Aubrey en avait toujours tiré la même conclusion. 

Et puisqu’il faut en être digne, de cette image construite sur fond vil, la Grandeur d’Hestia avachie inspirait tout ce qui faisait d’Elle la déesse du foyer : de l’air sec jusque’à la discordance des comédiens, quand bien même la pièce eut déjà plusieurs représentations. On ne comptait plus,
ça ne sonnait pas faux, pas particulièrement, mais ça ne se faisait pas aux lieux, toujours pas.
Ce n’était pas tant essentiel. Et si l’on parle d’essence, c’était peut-être même celle du spectacle.

Ça ne rit pas à sa réplique, ça ne répond pas, mais ça remarque que ça sonne curieusement et ça l’amuse. Quand Farrow parle, c’est très clair, ça perd de son sens, ça anesthésie chacune des syllabes. Et parfois ça surprend, ça a plus de poids et l’appui sur les consonnes intensifie le sens, du moins, lui en donne un. 
Ça ne rit pas mais ça le fixe d’un certain dédain dans un sourire rogue. « Tu n'm’as jamais insulté. » qu’il se fait la remarque.
En invitation.
Il aimait bien, comment ça sonnait à sa bouche.

Aux actes, à présent : invasion sans tendresse, le terrain est familier et si ses mots n’ont pas de sens, Aubrey en trouve bien rapidement à la chaleur de ses mains, à ses doigts qui redonnaient la familiarité poisseuse à la pièce. C’est là que l’on se rappelle de pourquoi c’est là, pourquoi ça se passe  et qu’ça se cherche, ses propres doigts attrapent sa cravate à son cou et l’hésitation plane, tirer le noeud ou le pan : il vint tirer celle-ci enroulée d’un tour à ses doigts.
Puisque lui-même s’adonne en aumône, sa bonté est trop grande pour refuser. D’ailleurs, c’est à se demander d’où elle venait,
sa bonté,
« T’es dans ça? » dans toute sa Grâce, « vas-y, j’t’écoute! » naissant dans l’iris rien de bien juste,
à l’image de ceux qui l’ont engendré, puisqu’Ils n’existent qu’ainsi, s’il en est accident. En raffermissant sa poigne sur le tissu à son cou,  « J’crois même que ça t’irait bien, » la bouche suivra toujours ce que les yeux donnent, « j’écoute. »

made by minnie of ooc
https://nausikaa.forumactif.com/t959-but-don-t-you-see-my-dear-i-am-your-doppelganger-aubrey https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1240-infernovan https://nausikaa.forumactif.com/
Farrow Hamilton
Clan Sparte
Clan Sparte
Farrow Hamilton
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Ven 29 Sep - 12:39

To have and to hold

Farrow s’étonnait de trouver cette divinité bafouée chez Aubrey ; non qu’il doutât que ce dernier méprise le ciel mais qu’il en fasse la communion avec si peu de dignité était hors de son personnage. Il s’attendait plutôt à une exigence assez ordinaire et éculée de soumission, et cet éclat inverse de dégoût de soi, en surprenant Farrow, le repoussa un peu. Il avait le pouvoir, maintenant, de mépriser Aubrey, et il le prenait assez chastement mais sans détour ; il s’était légèrement soulevé sur ses bras et, éloignant son visage, tournant légèrement le menton vers l’est, Farrow couvrait Aubrey d’une œillade rocheuse de gargouille, dont le jugement, oblique et glauque, est total.

Ce n’était pas un sous-genre du mépris qui annulait la proximité dangereuse des hommes, cependant. C’était au contraire un faisceau d’accord tacite qui les lie et les rapproche, cette proximité était même permise par lui, là où elle serait autrement niée avec violence par n’importe quelle variation de circonstances. Farrow enveloppait Aubrey dans une ombre crue, d’un noir d’olive ; mais c’était Aubrey lui-même qui en le tenant par le col imposait cette éclipse et par là, son propre sort. Ce marché indigne était à leur image : elle était triste, raide et froide, dans le salon étrangement illuminé de blanc.
Tu penses que j’ai des raisons de le faire ? Les lèvres de Farrow traçaient sans baiser la démarcation rousse aux tempes d’Aubrey, aussi sa voix tombait en pluie près de son oreille. Il se figurait qu'elle suivait d'elle-même un cours d'eau froide, qui trouvait son chemin de malheur dans l'obscurité. Ses mains, larges et douces, semblaient chercher à faire le niveau sur le torse d'Aubrey, pour y aplanir toutes les abrasions vulgaires de sa déraison, ni tout à fait dans une caresse, ni vraiment d'un geste docte, mais d'un mouvement ambigu, dont la réprobation était organisée et tendre. C'est parce que je n'ai pas le droit de t'insulter.

Insulter Aubrey était avilissant pour lui aussi. Farrow résistait à l'idée de jurer, et cette disposition était une inflexion morale étrange puisqu'il ne se considérait sinon souillé par aucune des dégradations dont il s'octroyait seul l'autorité ; pourtant, il se sentait amusé de jouer ce soir de ce droit, dont il était privé par nature, à la profanation. Ce devoir de vérité, assez inédit pour lui, était exercé en miroir conscient de la laideur qu'ils voulaient exiger l'un de l'autre, et cette possibilité contentait grandement Farrow.

Il fit le choix de s'abstenir de la décence discrète : cette bonté qu'Aubrey croyait offrir était en vérité un dû exigé de lui ; et cette grâce, une expiation égoïste. En appuyant sa bouche contre l'oreille d'Aubrey, Farrow descendit sa main entre ses cuisses, où il appuyait sans chaleur. Il y avait de la cruauté moqueuse dans la douceur avec laquelle il le contentait. Ça t'excite que je te traite de salope ? Il avait les yeux fermés de moitié ; cela le traduisait dans une expression accidentelle de compassion mariale, retirée et pleine de sagesse, dont la beauté était pleine et extérieure. Il sourit ; comme il était sur son côté, Aubrey ne pouvait pas le voir. Ce sourire était pour tous les yeux qui composaient le vide. Tu voudrais que je sache ça de toi. Il le déclarait comme un constat lointain et naturel ; la plénitude de ses lèvres s'entrouvrit pour déposer sous son oreille un baiser où étaient cachées des ronces. Il soufflait, pour Aubrey, et pour le ciel qui était témoin implacable de leur horreur : Les stars sont toutes les mêmes.
https://nausikaa.forumactif.com/t1230-cien-anos-de-soledad https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1278-617316 https://www.pinterest.fr/nationofulysses/farrow/
Aubrey Moldovan
Un parmi les Autres
Un parmi les Autres
Aubrey Moldovan
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Mar 14 Nov - 2:25
SEX WITH A GHOST

I'M GETTING HICKEYS FROM MY BED BUGS I'M GETTING BUSY WITH A BAD PERFUME I'M STICKING KISSES TO A PEN DRUG I'M MAKING FRICTION WITH A SAD VACUUM

La cravate toujours entre ses doigts, le pan avait été décidé dans l’alignement logique des choses car Aubrey est réaction, contrôle et provocation,
s’il est braises qui refusent de s’éteindre, Farrow est présenté en combustible?
Aubrey le souhaiterait bien. Les incendies n’ont que peu d’intérêt sans victime (?)
Mais ce serait une perte de temps que d’accorder une certaine valeur esthète à de la débauche pure et simple. 


Oh les raisons de l’insulter : il n’y en a que trop,
ça sous-paye, ça parle mal,
ça râle et c’est jamais à l’heure.
Ça agace et ça grouille comme la vermine : et lui est encore là,
et il n’a pas le droit de l’insulter.

Les lèvres chauffent aux siennes sans tendresse contre sa tempe, laisse un soupir à la question retombée près de sa nuque : les doigts pleines de bague s’emparent de la sienne dans une embrassade possessive, et sans se gêner glissentdans l’ébène de ses cheveux juste là, derrière l’oreille, 
se voulant doux, se montrant abrasif. 

Il rit, quand il lui dit qu’il n’en a pas le droit.
Moins à ses gestes suivants : Farrow le tenait. La raideur était immédiate et le souffle presque en supplication, loin d’être timide.
Il n’y avait pas de ça, chez Aubrey, pas de pudeur ou de fierté retenant les mots de moitié,
c’était l’indécence en trophée, les envies crachées.
Sa jambe vint se plier contre lui dans la recherche de friction, contre sa nuque ça l’avait agrippé légèrement et le regard fixait Là-Haut sans réserve; sous Ses yeux, si possible, toujours en blasphème.

Il rit à nouveau en mimant ridiculement un gémissement, « Mmh! Farrow! Dis-moi que je suis ta chienne! » le rire en cogne les murs et c’est vaporeux qu’il expire à chaque parcelles de son cou adorées par ses lèvres, sans aucune honte.
La cravate tombe enfin dans un geste précis et les boutons de sa chemise glissent bien rapidement entre ses doigts, sans même regarder,
« Aaah, j’vois l’genre, j’vois l’genre, » ces stars à l’image immaculée à la reverse putride,
mais il n’en faisait pas partie. « Ouais, p’t’être bien que j’veux que tu l’saches. Tout le monde devrait le savoir, d’ailleurs! » le regard était dans le sien cette fois-ci, trop près,
abrasif, l’expression folle, « Aubrey Moldovan, rockstar internationale, adore être baisé comme une pute par son garde-du-corps! Ça sonne comment? »
Bien,
désastreusement bien.
made by minnie of ooc
https://nausikaa.forumactif.com/t959-but-don-t-you-see-my-dear-i-am-your-doppelganger-aubrey https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1240-infernovan https://nausikaa.forumactif.com/
Farrow Hamilton
Clan Sparte
Clan Sparte
Farrow Hamilton
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Lun 20 Nov - 22:33

To have and to hold

Dans le cendrier, les mégots dégageaient une odeur capiteuse de tombeau. Et n’était-ce pas l’encens de cette pathétique mise à mort : rien ne brûlait, ici, et il n’y avait plus qu’eux. Les baisers que Farrow laissaient avaient le goût de la cendre. La beauté d’Aubrey, sous lui, était brûlée aux coins et sans mémoire ; et lui-même, il s’en doutait, devait avoir cette splendeur hantée et vert d’eau qu’ont les souvenirs vagues. Ses yeux, des maisons vides, ne faisaient même pas mine de chercher le chemin du foyer. Il le touchait, il le touchait bien, comme une pute, comme un corps. Ils faisaient très bien ce dernier sacrement pour eux-mêmes. On ne prierait pas pour eux.

Il n’avait pas pitié de l’expiation qu’Aubrey avait conjuré et il n’emporterait pas ces souvenirs dans ses rêves. Il ne le trouvait pas plus beau couché à côté de lui ; ou plutôt, Farrow trouvait chez Aubrey, accompli, une satisfaction égoïste du devoir bien fait. La soumission brisée de ce corps encore très chaud dans l’appartement, blanc et froid, ne nourrissait pas son ego par là où les hommes font fleurir leur pulsion de la domination, mais plutôt car il était toujours content d’opérer comme révélateur. Sur son dos et au coin de ses lèvres il voyait comme du chlorure ; il passa le bout de ses doigts sur le front d’Aubrey, sans le regarder, pour essuyer le filet de sueur, comme on nettoie les miettes de sa table, ou comme on administre l’extrême-onction, et il ne commenta pas en lui-même ce geste de tendresse accidentelle, si ce n'est en toc. La lumière froide coupait en travers de son torse, jusqu’à son ventre et la naissance de son pubis comme une très longue lame. Il était disséqué par elle, et il s’en gardait bien ; il se redressait avec nonchalance pour chercher sa chemise, ses sous-vêtements.

Il s’assit au bord du canapé. Le froissement du tissu, et la dissipation de leurs respirations, lui apportaient un sentiment de paix absolu et temporaire. La ventilation de l’immeuble remplissait le vide de bruit blanc. Est-ce que je peux utiliser ta douche ? Farrow le regardait encore ; il lui tournait le dos et son visage, seul, était tourné vers Aubrey, dans un trois-quart plongeant coupé en monochrome. Il tenait les boutons de sa chemise encore ouverte entre ses doigts, il s’était ravisé, il s’était suspendu. Le regard très vaste, très lent, avec lequel il découvrait Aubrey nu était distant et sans dégoût, il le survolait comme le trésor d’un autre, il le couvrait comme d'un linceul de premier prix. C’était la première parole qu’il lui adressait, avec la même voix, et cette même indolence, avec laquelle il l’avait tant affligé quelques instants auparavant. Il supportait mal sa propre sueur : il lui demandait comme il l’avait piétiné. C’était le même genre de service qu’il exigeait d’Aubrey. Sa propre peau était marquée par lui, et il n’en ressentait aucune douleur qui soit réelle, mais c’était la sueur, surtout, qui commençait à l’obséder ; et de la voir sur Aubrey, séchant doucement, il sentait déjà cette courte félicité lui échapper. Il ne lui demanderait pas s’il allait bien, car Aubrey ne lui demanderait pas non plus, ça l’indifférait.
https://nausikaa.forumactif.com/t1230-cien-anos-de-soledad https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1278-617316 https://www.pinterest.fr/nationofulysses/farrow/
Aubrey Moldovan
Un parmi les Autres
Un parmi les Autres
Aubrey Moldovan
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
Messages : 50
Drachmes : 144
Avatar : Rinne Amagi (Ensemble Stars)
Age : 26 ans
Statut : demi-dieu
Parent divin : Hestia
Défaut fatal : la vanité
Pouvoirs : barrière mentale (a), pyrokynésie (b), empathie (c)
Poste et/ou Métier : rockstar
Particularité : punaise de lit
Notes : merci infiniment Rhys pour l'avatar du fils maudit :'( ❤️
Inventaire : -
En couple avec : ta mère
Autres comptes : Iskander Hatami
Discord : _t0mbi
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey 36159ab07d143b4273c30b96e4104536f12f60a5
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Mer 22 Nov - 20:41
SEX WITH A GHOST

I'M GETTING HICKEYS FROM MY BED BUGS I'M GETTING BUSY WITH A BAD PERFUME I'M STICKING KISSES TO A PEN DRUG I'M MAKING FRICTION WITH A SAD VACUUM

La scène est blafarde et malade, suppurait en indigne et indécente dans son insuffisance et son ridicule. À peine assez pour être mauvaise, bien loin d’être exemplaire, retenue. A l’air moite, de poussière et de hontes proférés en son sein, au contenu flou rendant sa perception bien difficile : pas assez pour être qualifiée.
Alors dans son ridicule elle persiste, son étoile montante se délecte de son ambiguïté macabre dans un souffle qui n’a d’ardent que la forme, seulement la forme, 
contre la tempe puis le cou jusqu’aux clavicules et pourvu entre ses murs, étouffe ce vide constant. 


Dans sa grande bonté, toujours, il accordera ce qu’on ne demande même pas, il réalisera tout et plus encore, sauvera des pleurs silencieux et des solitudes inavouées; lui dans sa grande bondé, s’adonne en trésor tant convoité, en dorure falsifiée qu’on parcoure du bout des lèvres pour en discerner les reliefs, en médaille accordée pour satisfaire ou ne pas peinée  : jamais pour lui, jamais! Dans sa Grande bonté.
Il plisse de l’œil aux attentions accordées, attentif, curieux, et surtout silencieux. Rien de ce qui lui va, rien de ce qui puisse faire de lui ce qu’il est, alors il se tait en attendant qu’il revienne. Il se tait presque solennelle puisque la scène n’a pas de sens, il n’a pas à en avoir non plus; son script est au feu.
Dans ces états languissants, sur le même ton qu’il se retrouve seul acteur de la comédie d’un mouvement de recul, toujours dans le silence.


Il y a un froissement, le blanc du monde, le pli du canapé sous son poids, le froid de la pièce contre sa nuque,
il y a vrombissement sourd; celui de l’immeuble ou au sein de sa substance bien curieuse,
il n’y a d’un coup plus rien. 
Un regard à peine et quelques mots, 
dans la confusion palpable les traits se tordent et se fendent dans la lourdeur de sa voix : il se marre.
Il se marre à s’en tenir le front qu’il colore la scène, troque le blanc mais pour rien de bien mieux, il se marre à s’en tordre et à s’en tenir les viscères, 
il s’marre et on sait même pas pourquoi, avant de se taire soudainement. 
« Non », en mauvaise blague qui n’en était pas une, « dégage de chez moi ». En sourire larmoyant et au souffle encore trop court.
made by minnie of ooc
https://nausikaa.forumactif.com/t959-but-don-t-you-see-my-dear-i-am-your-doppelganger-aubrey https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1240-infernovan https://nausikaa.forumactif.com/
Farrow Hamilton
Clan Sparte
Clan Sparte
Farrow Hamilton
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
Messages : 75
Drachmes : 288
Avatar : Yoo Joonghyuk (Omniscient Reader's Viewpoint)
Age : 28 ans
Statut : Demi-dieu
Parent divin : Arès
Défaut fatal : L’injustice
Pouvoirs : Dolokinésie (A), odikinesis (B), capacités physiques renforcées (B)
Poste et/ou Métier : Garde du corps
Particularité : -
Notes : Merci Dionne, Dante et Moon-Lee pour les avatars ♥ / crédits img : cyclic_abelian, tadarii, resembleegg, kartonidze
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Dana, Lulu
Discord : -
Gif : (terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Adea4a49cd49ff9402123d5c96bc123831d25c46
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey Jeu 7 Déc - 17:23

To have and to hold

Il le trouvait laid quand il riait ; et il s’étonnait toujours de renouveler cette observation. Farrow connaissait mal la laideur, ou il savait toujours la déguiser d’une obscénité qui lui convenait assez, mais Aubrey riait comme un tableau naturaliste : il se tordait en arrière, bombant ses viscères vers le plafond, et ce rire prodigieux, interminable, lui écartelait le gosier pour lui découvrir les dents, les gencives ; tout ce surplus de chair s’accordait mal à la rousseur de ces cheveux et en rendait de lui un portrait gaillard et immonde, taché de vin, qui en chassait toute la beauté. Ce rire l’édentait, et explosait, bruyant, à un sommet trop bas, sans imagination, avec des cadences railleuses et minables de coup de feu. Farrow le contemplait depuis le bord du canapé, avec un ennui dilué par une surprise claire de sa découverte, qui le faisait contempler Aubrey comme une épreuve ratée de marbre. Il peina même à entendre la froideur, et la violence nue, avec laquelle Aubrey le rejetait ensuite, si bien qu’il réagit avec un léger temps de retard, revenu d’un horizon lointain, céleste, où il n’avait plus envie de lui.

D’accord. Il se leva sans broncher, et remit ses sous-vêtements, reboutonna sa chemise. Il était incommodé encore par la moiteur de son dos, mais absorbé par cette image achevée de rieur écartelé, mort, éclaté au sommet de lui-même, qui ne le hantait plus. Il lui tournait le dos ; il projetait sur le canapé une ombre carrée et grise, qui n’obstruait rien. Il remit ses chaussettes, son pantalon, sa veste, recoiffa vaguement ses cheveux ; il ramassa sa cravate et, puisqu’il n’avait plus besoin maintenant de sa formalité, il l’enroula sur elle-même et fonça dans l’une de ses poches. Il se permit de visiter la cuisine, sans gêne — l’impolitesse d’Aubrey, gratuite, lui octroyait ce droit, et dorénavant Farrow évoluait avec une légèreté flottante comme s’il ne le voyait même plus, sinon guère mieux qu’un objet d’or et de cuivre posé là, sur le canapé — il arracha plusieurs feuilles de sopalin pour s’éponger et s’essuyer, avant de les jeter et de se laver les mains. L’écho métallique de sa machination demeurait en un long suspend, en écho dans les hauteurs de l’appartement, avant de mourir avec ennui. Il reparut dans le salon, posa le rouleau devant Aubrey, et ce geste de politesse, étrange, et jamais sollicité, accompagnait le tintement pénible du métal qui ne s’était pas encore tout à fait évanoui. Il le balaya d’un regard bref, encore, comme on revoit une dernière fois quelque chose qu’on a voulu posséder, puis qu’on a remis sur l’étalage, sans cruauté, sans convoitise, sans vengeance, et sans désir. Il ne croisait pas son regard. A la semaine prochaine. Il mit sa veste, ses chaussures, il sortit. Dans l’appartement, un vide, gris et délayé, le précédait, le même que lorsqu’il était encore là.
https://nausikaa.forumactif.com/t1230-cien-anos-de-soledad https://nausikaa.forumactif.com/ https://nausikaa.forumactif.com/t1278-617316 https://www.pinterest.fr/nationofulysses/farrow/
Contenu sponsorisé
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey
(terminé) (tw érotisme) Music for the masses, Aubrey
Page 1 sur 1

Sauter vers: