contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
Elle relis ses notes, assisse directement sur son bureau, les jambes croisées avec élégance. Seren Celes Lorenz, il a tragiquement perdu son aimé lors du festival. C'est étrange, pleurer un être qui n'est plus là. Un être que Seren ne verra plus jamais, ou du moins, plus jamais en tant qu'être vivant. Ne serait-ce pas un acte de pitié que de l'envoyer aux côtés d'un défunt amour ?
Fort heureusement, elle a d'autres projets pour ce petit homme.
- Ah, te voilà Seren. Je t'en prie, installe-toi. Sourire affable, elle pose ses notes derrière elle.
Instinctivement, elle active son pouvoir d'hypnose. Pauvre Seren, ignorant qu'un monstre se dresse devant lui. Pauvre Seren, ignorant qu'elle est indirectement responsable de la mort de son aimé. Elle doit tout de même avouer que le mérite revient à Ange, son frère versatile et quelque peu...Dérangé.
- Bien, la dernière fois tu me parlais de tes idées noires concernant Elinor, Haïssam et...? Pourrais-tu être un bon garçon et me rafraichir la mémoire, hm ?
Le Sphinx le contrôle déjà, lui et ses pensées. Il ne peut pas fuir. Seulement succomber.
Messages : 178 Drachmes : 605 Avatar : angel devil (chainsaw man) Age : 22 ans Statut : demi-dieu Parent divin : aphrodite Défaut fatal : anhédonie Pouvoirs : phéromones vocales (s), lecture d’émotion (a), peau de cristal (c) Poste et/ou Métier : apiculteur Particularité : incarnation d'orphée Notes : avatar par jun, kastiel & lys Inventaire : - En couple avec : - Autres comptes : eshal Discord : onewingedangel
I made myself at home, in the cobwebs and the lies (seren) Mar 17 Oct - 18:02
I tried to be the lover to your nightmare Look what you made of me Now I'm the heavy burden that you can't bear
i made myself at home, in the cobwebs and the lies ✺
c’est sur les mots de Saturne qu’il s’est retrouvé là, dans ce bureau trop propre, trop ordonné, avec cette psy trop tiré à quatre épingles, où tout est… trop. ça pue l’aseptisant et les effluves mêlées au manque de couleur lui fait penser à une chambre d’hôpital, à l’exception peut-être du parquet dont le bois grince sinistrement sous ses pieds. il a trouvé ça bête, qu’un humain puisse venir en aide à un dieu. ne sommes-nous pas un peu divins ? à moitié du ciel ou de la mer, mais tu sais seren, ça m’a fait quelque chose. quelque chose. ni bien, ni mauvais, juste quelque chose. et c’est vrai que face à cette dame et cette grosse horloge au bruit régulier tic tic tic, ça lui fait quelque chose. une drôle de chose. et même après plusieurs séances, il ne s’y fait pas à ce— tic tic tic.
c’est pas vraiment que…fin-je pense pas avoir d’idées noires les concernant ? si ? c’est ce qu’il a dit la dernière fois ? il ne sait plus. en a-t’il déjà eu ? ce besoin maladif de s’immiscer dans la peau de Haïssam, sous les draps de Elinor, n’a jamais été teinté que de gris. mais qui est-il, face à Sophia de Gemines ? a-t-il toujours eu cette noirceur sur laquelle elle tente de poser le doigt ? le doute qu’elle lui glisse l’agite sur son siège dans lequel il enfonce ses ongles dans les accoudoirs. je ne sais toujours pas où j’en suis. en réalité, il n’a jamais bougé. dans son esprit, il est toujours aux pieds de la scène ; ça fait quelques mois qu’on l’a laissé tout seul là-bas. j’ai l’impression que c’est vain, tout ça. il appuie un peu plus sur les deux derniers mots qu’il accompagne d’un regard fatigué qui longe les murs. ses mains fines se posent contre le chêne du bureau pour s’y appuyer avant de se lever. même debout, il paraît étrangement plus petit que toi ; c’est comme si tes pourtours enveloppaient les siens pour mieux le consumer. en fait, j’étais venu pour vous dire que c’est peut-être mieux qu’on arrête.
il peine à comprendre pourquoi son cœur s’emballe entre ses côtes atrophiées où tu y implanté ta graine ; ces paroles, il y a pensé toute la semaine, les a révisées dans sa tête pour qu’elles soient le plus lisse possible au moment crucial. ses doigts quittent la surface brunie pour venir s’accrocher aux bords de son t-shirt qu’il froisse nerveusement. la vérité est toute autre, Sophia, tu sais. il a étrangement envie d’y rester, dans ce bureau (juste là, sous la caresse de ton regard), c’est juste qu’il voit bien que ça ne va pas mieux. mais c’est vrai ça lui fait quelque chose.
Seren ne peut mentir, elle connaît toutes les habitudes de son patient. Elle sait son adresse, l'heure à laquelle il dort, à laquelle il se réveille, les endroits préférés et les mets dont il raffole. Le Sphinx observe dans l'ombre, prend des notes et retient méticuleusement les informations. Seren n'est pas un inconnu, elle sait tout.
Et le voilà, misérable Seren implorant du regard que les séances s'arrêtent. Non, Seren. Sophia s'est donnée le rôle du docteur Frankenstein et toi, ô toi Seren, tu as le potentiel d'être un monstre merveilleux. Tu as le potentiel d'être sa plus belle créature, ne le vois-tu pas ? Ne sois pas égoïste, Seren. Accepte ton destin.
- Oh, Seren... Un soupir s'échappe de ses lèvres, avec douceur les doigts lèvent le menton de son patient.
Le regard fixé dans le sien, mélange d'autorité, de bienveillance et de... Sensualité ?
- Tu ne réalises pas les progrès que tu accomplis, n'est-ce pas..? Assieds-toi, Seren, je pense que tu as besoin de boire quelque chose.
Le rictus se veut amical, alors qu'elle lui tourne le dos pour aller ouvrir une des étagères dans la pièce. Elle sort deux verres, lui offrant de l'eau tout simplement. Ensuite, toujours en souriant, elle s'agenouille devant lui, le verre juste en face des lèvres du patient.
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I made myself at home, in the cobwebs and the lies (seren) Jeu 19 Oct - 10:40
I tried to be the lover to your nightmare Look what you made of me Now I'm the heavy burden that you can't bear
i made myself at home, in the cobwebs and the lies ✺
ton doigt sous son menton a l’effet de braise contre sa peau, prémisse de l’Enfer que tu lui dessines en secret ; le seul qui saura faire pâlir son front. déjà les brèches s’ouvrent sous ses pieds et il ignore le gouffre dans lequel il se précipite, tout comme il ignore que tu es celle qui s’est dressée à lui dans le fort sous forme forme de monstre ; celle-là même qui l’a fait se traîner sur ses genoux sanglants, dans un mélange de boue et de cruor. Sophia, as-tu trouvé ça plaisant ? quand tu as rempli ce cirque de sang et de douleurs humaines ? la peur dans ses yeux est-elle toujours la même ?
oui… il souffle sur le verre, s’assoit docile comme l’agneau voué au sacrifice (on l'a réservé pour la bouche des Dieux et des monstres !), les flancs déjà ouverts. d’accord. il bêle encore, ses mains se lient à ses genoux, blêmes et cagneuses, et ses lèvres se baptisent dans la coupe d’eau maudite. te voir agenouillée face à lui l’étoffe d’un courage bien vain puisqu’il se noie un peu plus à chaque gorgée, manquant de s’étouffer dans son propre naufrage. Seren recule la tête, étouffe sa toux comme il peut, les yeux luisants. vous trouvez..? que j’ai progressé ? maintenant que tu as commencé, il va bien falloir finir. toi aussi tu as dû la voir, l’étrange lueur au fond du regard en écho à ta flatterie ; ce serait mal le connaître que de penser qu’il y serait insensible ; mais à toi on ne t’apprend rien, tu le connais déjà par cœur.
L'agneau accepte le dernier repas avant le sacrifice, docile créature se laissant tomber avec grâce dans le gouffre infernal. Flatterie mortelle, elle la voit, cette lueur dans le regard du sacrifié. Elle la dévore avec appétit, avec une curiosité morbide. Oh Seren, merveille du monde, bientôt sa plus belle création.
Sa plus belle expérience en ces temps, sa plus incroyable trouvaille.
La main gauche caresse avec une douceur étrange la jambe du patient, remontant doucement au niveau du torse pour finalement se loger contre la joue de Seren. Sophia sait comment le rendre faible, comment accélérer les battements de son petit cœur meurtri. Elle sait tout.
- Bien sûr, tu es trop dur avec toi-même, mon doux Seren. Le sourire est triste, l'empathie se peint sur son visage monstrueux.
Elle se redresse légèrement, approchant ses lèvres du creux de l'oreille de son expérimentation. Le sent-il ? Le souffle chaud de la Mort contre son cou, la fin qui l'attend ?
- Laisse-moi te dire un petit secret... Chuchoté contre l'oreille, une parole que seul lui peut entendre, petit homme privilégié. je suis si fière de toi, Seren... Elle s'imprègne de son odeur, de cette chair qu'elle ne goûterait pour rien au monde et pourtant si tentante.
Sophia recule, le visage se trouvant maintenant juste en face de son cobaye.
- Je pense que tu mérites une récompense... Que penses-tu d'un dîner ?
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I made myself at home, in the cobwebs and the lies (seren) Ven 20 Oct - 11:37
I tried to be the lover to your nightmare Look what you made of me Now I'm the heavy burden that you can't bear
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son corps lui dit de fuir mais son esprit est ailleurs ; celui-ci est déjà dans la gueule du loup vêtu de sa peau d’homme. son épiderme se pare de gemme sous la paume qui sillonne son torse et chaque caresse éveille une brûlure ancienne. il lui semble que jamais les cristaux n’ont été aussi gros qu’à cet instant et leur présence emporte son battant entre ses côtes dans un chant funeste à deux temps que l’on réserve normalement pour les grandes obsèques (lui n’a rien de grand et d’ailleurs il aimerait que ça soit la mer qui chantonne un hymne à l’amour). et peut-être, peut-être ! que s’il avait fait appel à ses dons divins à cet instant précis, alors il se serait évité bien des ennuis. mais tu vois, Sophia, toi (rien que toi), il a envie de te croire, ce même petit roi qui a fait bien des abus de pouvoir. n’est-ce pas pour ça qu’il est venu jusqu’ici ?
alors quand tu dis que tu es fière, il sursaute contre le coussin du fauteuil ; il ne voit pas que l’étau autour de sa nuque se resserre, là où ton souffle s’échoue, et il expire au nœud qui glisse à sa gorge plutôt que de se débattre. n’es-tu pas fatiguée d’entendre ce petit cœur s’emballer dans cette langueur mortelle, ivre et tendre sous ta dent ? les monstres ne se repaissent pas simplement que d’agonie. et à lui, tes mots ne lui suffisent plus maintenant qu’il y a gouté ; tu es fière, fière fière fière comme personne ne l’a été, comme personne ne lui a jamais dit et rien que pour ça il courbera l’échine sous la Croix dont tu l’accables.
vraiment..? il est le condamné sur sa chaise et c’est chacun de tes mots qui l’électrise et le sacre à une fin terrible dont il ignore encore les tournants. on a le droit ? il y a quelque chose dans sa voix, entre désir et désespoir. ça serait mal de refuser… et à toi il ne te refusera rien.
Seren ploie l'échine face à ses compliments, bois ses paroles jusqu'à l'ivresse. Sophia se complaît dans ce rôle, trouve cette expérience intéressante et ne ressent point de remords en vivant cette mise en scène. Elle sait que la morale n'est pas de son côté - elle s'en moque.
Il pose la question avant d'y réponse avec une rapidité fascinante, l'hypnose lui permet d'accomplir bien des merveilles lorsque l'esprit des victimes cédent avec une telle aisance. Seren ne lui refuse rien, il se prosternerait devant elle, lui baiserait les pieds et la coifferait d'un diadème si elle lui demandait.
Seren manque d'amour - incapable de faire la différence entre réalité et fantasme rêvé. Sophia est là pour combler ce vide, pour l'exploiter à son paroxysme. Non, elle ne regrette pas. Elle n'est pas humaine - mais rejette une partie de son héritage monstrueux. Le Sphinx est un électron libre, virevoltant au gré de sa curiosité et de sa logique froide.
- Tu ne me refuses rien, Seren. Elle lui sourit encore, usant d'un mouchoir en soie pour nettoyer les quelques gouttes d'eau coulant sur son menton.
Elle tourne le dos à Seren, passant du côté de son bureau pour chercher dans l'un de ses tiroirs un bout de papier qu'elle lui tend ensuite. L'adresse du restaurant est marqué dessus, après tout, autant lui offrir une belle soirée.
- Voici le lieu où je t'invite, mon adorable Seren. Peut-être devrais je passer te prendre, j'ai ma propre voiture si jamais.
Elle lui suggère l'idée - en sachant très bien qu'il ne dirait non pour rien au monde.
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I made myself at home, in the cobwebs and the lies (seren) Lun 13 Nov - 16:30
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il boit ce que tu lui offres ; l’eau, ton reflet et surtout tes paroles ! les caresses sur sa poitrine qui le décollent de sa chaise et la calice pleine de promesses qui pend à tes lèvres. et si lui s’est fait roi alors toi Sophia tu es sa reine, n’obéira qu’à toi et tout roseau qu’il est s'inclinera sans fléchir pour te faire un trône de chair. la coupe à ses lippes signe la fin de la première messe ; et ce n’est pas le vin consacré que tu lui as fait avaler mais celui des sacrifices ; c’est le cru qu’on sert habituellement au grand banquet des monstres. lui n’a rien vu, n’a rien senti ; l’hypnose a empoisonné ses sens et multiplié les battements du cœur comme du mercure.
il a presque les mains qui tremblent lorsqu’il se saisit de la carte, plus vite qu’il ne l’aurait vraiment voulu d'ailleurs mais il devient difficile de faire semblant. et quand il relève les yeux vers toi, tout bas tout petit sous les tiens, il a la gueule larmoyante d’un chien qui supplie et la voix plaintive. quand ça ? dis lui n’importe quel jour ; même occupé il sera toujours libre pour toi. lui rêve déjà que tu lui répondes ce soir, demain au plus tard ; l’attente n’a pas commencé qu’il se décompose déjà sur place à l’idée de compter les heures. je serai libre, dans tous les cas.car sans vous, je ne fais rien, je ne suis rien. comme ça tu sais que pour toi il ferait déjà n’importe quoi, tu n'as juste qu'à lui dire quoi.
Le regard larmoyant d'un chien docile, n'attendant que les ordres de son maître, Seren tremble en recevant les éloges et les propositions de sa déesse. Le Sphinx laisse un sourire étirer ses lèvres, l'Homme est si facile à manipuler. Elle a vite comprise les failles de Seren, jouant avec ses faiblesses pour l'attendrir et maintenant, il lui mange dans la main.
Il sera libre pour elle, Sophia le sait bien. Seren a besoin d'elle, de son attention et de ses compliments. Il boit ses paroles, avec une ferveur d'amoureux transi, du disciple fanatique qui ne peut prendre de décision sans consulter le gourou. Alors, elle le laisse patienter. Impatient sans doute, Sophia s'amuse de cela.
- Demain soir, est-ce que cela t'irait ? La voix suggère une question et pourtant, elle n'est pas dupe.
Seren n'a pas le choix, Seren doit suivre les commandes de sa maîtresse. Sophia tire les ficelles dans son esprit, venant caresser avec une cruelle douceur la joue de son agneau. Plongeant son regard dans le sien, voit-il à quel point elle l'aime (d'un sentiment malsain) ? Voit-il à quel point il peut avoir confiance en elle ? (à quel point elle va le détruire pour son propre intérêt scientifique).
- Tu mérites de passer du temps avec moi, Seren; tu es mon favori.
Sophia lui avoue cette confession, oubliant par inadvertance de préciser qu'elle a des desseins différents pour lui.
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I made myself at home, in the cobwebs and the lies (seren) Mer 29 Nov - 16:44
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enfoncé dans le large fauteuil, il n’est pas mieux qu’une vermine ; qu’un tout petit insecte pris au piège dans ta toile superbe, heureux même d’y avoir perdu les ailes. et pour toi, il pourrait bien ramper ! c’est qu’il s’offre à toi volontiers, n’a rien de mieux à t’offrir puisqu’il ne possède rien. la seule chose qu’il lui reste, c’est d’ailleurs toi Sophia. est-ce que ce cadeau te plaît, tout emballé de sourires et de promesses ? et puisqu’il ne sait pas encore ce que tu aimes, ne t’en fais pas ; pour toi il deviendra n’importe quoi ! pour l’heure, il est tout tremblant sous tes caresses, se retient de capturer ta main de ses doigts noueux pour y déposer ses lèvres. il est fils d’Aphrodite, amoureux transi, pantelant et incliné sous sa belle ; beauté meurtrière, viens-tu du ciel cobalt ou des abîmes profondes ?
demain. demain c’est très bien, et il semble déjà se détendre sur sa chaise, rassuré à l’idée de te revoir et de n’avoir qu’une nuit à survivre à l’attente qui lui ronge le ventre. il aurait été fou de partir… Seren se demande ce qui lui a pris. c’est vrai ça, d’ailleurs. qu’est-ce qui m’a pris ? la foudre éclate au-dessus de sa tête, des sueurs froides le long de son dos. pourquoi a t-il voulu partir et la seconde d’après, baiser tes mains et tes pieds ? il n’a pa le temps de s’interroger davantage, tu renforces la prise autour de son cou, retire une autre flèche en plein cœur. son favori ! voilà pourquoi il ne peut pas partir. tu l’aimes et il t’aime, c’est aussi simple que ça, une adoration partagée et vouée à de grands desseins.
je suis très libre, vous savez. du temps, on pourrait en passer beaucoup, ensemble… c’est une supplication sous couvert de proposition et il bat des cils un instant, ses genoux cagneux pressés l’un contre l’autre. je n’ai qu’une psy alors c’est facile à dire, mais vous êtes ma favorite aussi…. il cache ses mains sous ses cuisses, les yeux rivés sur ses chaussures, la confession toute rouge sur le haut des joues et le cœur gonflé de tendresses communes.