Tu étais dans cette voiture, la raison pour laquelle tu étais dans celle ci, c'était ce que tu avais à tes pieds. Ces quelques sacs remplie de cadeau de luxe était là pour une raison, Beau. Ce n'était pas vraiment quelqu'un que tu appréciais tant que ça, il avait pas mal de défauts, mais il possédait quelque chose qui pouvait effacer sans aucun soucis, tout ses défauts, l'argent. Il était très riche et les cadeaux à tes pieds en étaient la preuve simple. Et toi l'argent tu aimais ça, tu aimais vraiment ça. Alors ça ne te dérangeais pas de passer du temps avec lui et de lui servir de bijoux à afficher auprès de tous si toi aussi tu avais le droit à de beaux bijoux.

- Oh pas de soucis. C'était sympa comme endroit. Même si je trouve ça plus agréable une fois dehors.

Tu laissa échapper un petit rire qui se voulait mignon alors que tu fixais la personne à ta gauche délicatement. Cela t'avais aussi permit de sortir une de tes plus belles robes et tes plus beaux bijoux. Tu n'avais pas l'argent de tout les gens à cette fête mais ce qui était sûr c'est que tu avais réussit à rendre jalouse une bonne partie d'entre eux car malgré tout, tu étais d'un niveau bien supérieur. Beau devrais aussi être content d'avoir eu l'occasion de venir avec la fille la plus belle de la soirée, enfin c'est ce que tu te disais.

- Oh et bien oui, je peux t'aider si tu as besoin. Il faudrait juste que tu me dise ce que tu recherche en particulier, j'ai toutes les infos que tu veux.

Tu lui fit un léger clin d'œil en croisant les bras, après tout il avait déjà payé avec ce que tu avais à tes pieds.

- Non ce n'est pas ce que j'ai dit, je disais simplement que je préférais ta compagnie solitaire qu'un regroupement familial

Tu jouais avec les mots, essayant de te dégager de n'importe qu'elle petite situation avec la simple force de tes mots. C'est comme ça que tu fonctionnais, et jusqu'ici, ça fonctionnait relativement bien. Tu ne t'étais attiré la foudre de personne jusque là et c'était déjà vraiment pas mal.

- Et bien, j'ai été prise de cours, moi qui pensait à un simple buffet en l'honneur de la milice, j'ai eu le droit à un bain de sang. J'étais sous le choc, je n'avais pas réussit à réagir à ce moment là. J'étais paralysé par le corps sans vie que je voyais devant moi tout simplement. Et puis j'ai eu peur, j'essayais de comprendre ce qu'il se passait et puis ce fut au tour du second de perdre la vie. C'était effroyable, le sang, les cris, les rires, la peur. Je ne sais plus ce qu'il s'est passé ensuite. J'ai juste fuis.

Mensonge sur mensonge,  tu avais ri, ça t'avais amusé, tu en avais profité pour te moquer de cette brute d'Orion. Mais en aucun cas tu avais été horrifié ou à un quelconque moment effrayée. Un mensonge de plus dans celui qu'était ta vie.