contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson

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Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

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narcisses ▬ ft. alejandro
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narcisses ▬ ft. alejandro Lun 31 Juil - 16:42
narcisses ▬ ft. alejandro

Tu étais arrivé devant la porte de chez toi sans un bruit, sans prendre la peine de regarder ton rainphone, sans même songer un seul instant à répondre. Allumant les lumières de toutes les pièces sans les éteindre après ton passage, tu craignais l'obscurité plus que jamais, tu aurais aimé avoir des ampoules suffisamment fortes pour chasser toutes les zones un peu ombragées mais à la place il te fallait les ignorer et accélérer le pas pour les passer au plus vite.

Tu sentais ton corps épuisé, s'épuiser d'avantage à chaque pas, à chaque pensées il  te suppliait de lui donner un repos que tu refusais de lui donner, bien trop conscient de ce qui t'attendais lorsque tes paupières se fermeraient enfin.

Tu t'étais retrouvé face au miroir de ta salle de bain et tes yeux marqués par la fatigue, gonflés par les larmes, se portaient sur ton t-shirt aux couleurs du groupe, tes quelques bracelets qui ornaient tes poignets.

La respiration qui s'accélère, la panique qui t'envahit.
Tu retires le t-shirt le balance sur le sol, tente d'arracher tes bracelets qui étaient fermement accrochés à ton poignet, ignorant la douleur causée par tes mouvements brusques.
« Tu es en vie.
Tu es sur l'île
Tu es en sécurité.
Ils ne sont pas là.
Ils ne sont pas là. »

Tu répètes inlassablement les même paroles comme pour tenter de t'ancrer à la réalité.
La tête sous la douche,
l'eau la plus froide que tu pouvais obtenir se déversant sur ta tête,
tu répétais les même choses encore et encore jusqu'à ce que ta respiration se calme, jusqu'à ce que ton propre cœur ne cesse de t'étouffer.

L'air de ton appartement t'étouffais, tu ne t'y sentais plus chez toi, tu ne t'y sentais pas en sécurité. Il te fallait de l'air, de l'air frais, tu avais attrapé le premier vêtement qui passait sous ta main et sans prendre le temps d'égoutter tes cheveux tu étais sorti de chez toi, laissant les lumières allumées, tes affaires jonchant le sol de ta salle de bain.

Sans même réaliser, tes pas t'avaient mener à son temple. Tu étais resté quelques instants devant avant d'y penetrer et de te diriger naturellement dans la partie où les fleurs étaient fanées, t'asseyant sur le sol, le dos appuyé contre une colonne, tu contemplais les fleurs en te répétant les mots pour t'ancrer à la réalité, les mêlant à ceux qu'Elle t'avait adressé.

Le bout des doigts effleurant les pétales morts tu redonnais leur vitalité à certaines sans véritablement réaliser, ton regard s'était perdu dans le vide avant qu'un bruit ne te sorte de tes pensées. Un bond pour te redresser, tu tatais tes poches en panique en quête de ton opinel habituel. Il n'était pas là, tu l'avais retiré pour le festival, tu avais oublié de le reprendre et peu importe le nombre de fois où tu semblait tapoter tes poches il n'était pas là, il ne revenait pas. Il te fallut de nombreuses secondes avant de finalement remarquer qu'il n'y avait rien à craindre. Dans un soupir soulagé, tu te relâches, venant de nouveau reposer ton dos contre la colonne.

« Pardon...j'étais ailleurs. »

Pas de bonsoir, à peine un regard adressé, tu te disais que si tu ne disais rien de plus, il n'y aurait pas de suite. Tu te disais qu'Alejandro ferait ses affaires et repartirait sans plus de questions. Tu l'espérais vainement.

  
bettyleg

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narcisses ▬ ft. alejandro Mar 26 Sep - 17:58


Narcisses
Comme d’habitude, il est venu pour en découdre, Alejandro. Le fils haineux ne présente pas ses hommages, jamais. Cela impliquerait de l’aimer et de la respecter, cette génitrice incapable et à laquelle on ne peut pas se fier. Certains jours, il semble au fils de Perséphone n’être fait que de rancœur, d’amertume et de désillusions. Il ne peut plus se le voir, ce temple : son affreux jardin, ses fleurs, et sa statue. Pourtant, il y revient toujours. Comme s’il espérait encore quelque chose : rien qu’un signe pour lui dire qu’on l’entend. Même un murmure, il s’en contenterait… Aujourd'hui n'est qu'un énième jour de faiblesse.

Le poison au bord des lèvres, Alejandro fait une entrée bruyante, presque fracassante. Impossible de ne pas entendre sa colère dans ses pas lourds et décidés. Et découvrir Rowan pathétiquement affalé contre une colonne ridiculement luxueuse pour un jardin, ça ne l’apaise en rien. L’aîné croise les bras, observe l’autre dans un silence pesant, comme s’il lui accordait quelques secondes de répit avant d’ouvrir des hostilités auxquelles il ne semble pas s'attendre. Encore quelques mètres. Il s’arrête. La distance qu’il laisse entre eux est respectable.

« Tellement ailleurs que tu n’as pas jugé bon de prévenir plus que ça ta fratrie de ton état. »

Le regard du thanatopracteur balaie ce lieu apparemment si sacre, se pose sur cette statue qu’il aimerait voir s’effondrer sous le poids du jugement de son fils.

« Explique-moi, Rowan, car je ne sais pas comment je dois le prendre… Tu es venu te cacher dans l’antre d’une divinité qui nous a faits pour mieux nous oublier ? Si c’est du réconfort que tu cherches dans ce lieu, j’suis désolé de t’informer que tu te plantes : t’en trouveras pas. Pas venant d’elle. »

Pourtant, il a essayé, Alejandro. Pendant des années, il a appelé. Puis un jour, il a commencé à hurler : des provocations, des injures, et des menaces.

« Y a jamais eu que du silence, ici. »


narcisses ▬ ft. alejandro
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