contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson

contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

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(flashback juillet 64) Fire in the disco, Nana
Lulu
Païen·e
Païen·e
Lulu
Messages : 6
Drachmes : 23
Avatar : Oswald (Knights-Errant)
Age : 2828
Statut : Nymphe (Hespéride)
Parent divin : -
Défaut fatal : La persistance
Pouvoirs : Aptitudes de combat (S), force accrue (B), phéromones vocales (B)
Poste et/ou Métier : Aucun
Particularité : Spiritueux (hanté par Hybris)
Notes : -
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : Abel, Swan, Farrow, Dana
Discord : -
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(flashback juillet 64) Fire in the disco, Nana Mar 23 Jan - 17:08

Don’t you wanna know
how we keep
starting fires?
It’s my desire


L’incendie partait du cirque et avait déjà tué plusieurs chevaux. Leur chair brûlée répandait dans les ruelles leur odeur sucrée de mort. Les hommes ne brûlaient pas avec tant de tendresse ; ils n’avaient pas l’innocence des chevaux encore harnachés aux chars, effarés dans l’indignité de leur servitude. Les hommes se contentaient de mourir, ou d’y échapper.
L’incendie courait de rue en rue avec une joie folle, nourri par la promiscuité des habitations de bois et le bonheur qu’avaient les habitant·es à tendre, entre leurs toits, des étoffes et des balcons de chêne. Et sinon, le feu trouvait les huiles de leurs marchés et les fagots de leurs braseros, asséché par la légèreté de l’été. Le feu trouvait, de porte en porte, des hôtes hospitaliers qui lui faisaient un lit de tendresse. Lulu talonnait l’incendie. C’était son page, ça visitait les cendres des planchers et sifflait une prière acide, puis ça visitait la maison suivante. Quelques fois Lulu sauvait quelqu’un des flammes et leur imposait le baptême d’une vie de gratitude et de ressentiment ; mais l’incendie, qui était un roi zélé, le dépassait et lui enseignait des choses importantes sur l’impossible. Et Lulu, lassé de ses leçons, arpentait le quartier du théâtre, où les bordels se déversaient en hurlant, et où le feu jouait une musique entêtante de feu de joie.

C’est un désastre, bien sûr. La chaux du théâtre de Marcellus se gonfle de chaleur et tombe sur le pavé avec une immense pitié. L’été et le feu couvrent le front de Nana d’un voile de perles blanches où miroite le pur effarement du malheur. Lulu chasse les mains qu’on tend vers cette tragédienne que la chaleur ne trouve pas encore ; iel donne dans les paumes éperdues de ses admirateurs éplorés des petits coups de compassion irritée. Il y a du sang sur ses avant-bras, il n’est pas blessé.
— Qui appelles-tu ? Il prend ses mains et en embrasse le lit, marbré, où les lignes sont froides. Les lèvres de Lulu, brûlantes, ont déjà fait leur œuvre : l’incendie cherche un empereur que ça a désavoué et maintenant iels sont seul·es. La ville a le temps de mourir. Les dieux sont appelés à trop de malheurs pour les voir. Plus rien ne porte de nom. Les champs des plaines alentour apportent avec le vent l’odeur chaude du blé fauché. Nana, éternelle, est un tribut superbe au plus haut de la saison.
— Viens avec moi. Rien ne nous retient. C'est un malheur imminent qui veille sur elleux.
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Nana
Païenne
Païenne
Nana
Messages : 12
Drachmes : 36
Avatar : yukako yamagishi (jjba)
Age : millénaire (2828 ans)
Statut : nymphe (ménade)
Parent divin : née humaine
Défaut fatal : la lâcheté
Pouvoirs : vampirisme (s), alcokinésie (b), transformation (b)
Poste et/ou Métier : actrice à l'amphithéâtre
Particularité : spiritueuse (hantée par Éléos)
Notes : avatars par mishka et abel <3
Inventaire : -
En couple avec : -
Autres comptes : arden, don, henriette, (rithy), mahaut, hector, yury
Discord : 2ja
Gif : (flashback juillet 64) Fire in the disco, Nana Tumblr_ohd5plCBvz1sfay15o3_500
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(flashback juillet 64) Fire in the disco, Nana Mer 31 Jan - 11:57

En ce temps-là, nous avions déjà perdu la pureté primitive du millepertuis qui pousse à même la pente des monts de Bactriane : la ligne des crêtes n’était plus bleue que le matin, au point du jour, et l’on avait vu pousser partout la race des hommes. Toutes les villes étaient un berceau, le leur, et nous avions déjà passé l’âge de la jeunesse — les plaines se chargeaient d’empires que nous verrions naître et tomber, et les têtes des rois s'égrèneront comme des grains les blés se détachent des épis à l’automne. C’est là le cours du monde qui s’écoule comme un ruisseau, dont toi et moi regardons les flots incessants gonflés par la pluie. Je n’ai jamais pris le goût de cette attente, et je sais que toi non plus — c’est pour cela que nous devons fuir chaque matin, en sens inverse du levant, dans l’espoir de notre renouveau.

Elle avait senti l’incendie avant de le voir : l’air était devenu lourd d’une cendre noire qui se collait à la peau moite de ses bras et donnait à sa carnation le reflet gris de la pleine lune. Avant cela, même, elle avait pressenti dans la fébrilité de l’air l’annonce d’une chute et ce matin déjà, elle avait trouvé à la ville l’agitation propre aux ruches ou aux fourmilières qui discernent le désastre avant qu’il ne se produise — et cela n’avait pas manqué.
Les flammes léchaient les rues et engloutissaient les maisons comme des vagues immenses et rouges dont l’écume était un halo bleu. Le vent d’été attisait le brasier que l’on verrait encore brûler ce soir, éclairant une nuit vive comme le plein jour. Nana, sur les marches du théâtre, regardait les hommes mourir. La chaleur du feu  – ou peut-être était-ce l’été – avait coloré ses joues en rose, et elle pleurait, animée de cette beauté propre aux tragédies dont l’histoire se souviendrait. Elle voulait en être le cœur.

Elle n’attendait pas un homme — ils n’étaient bon qu’à mourir à ses pieds. Lulu viendrait.
Iel traçait de ses paumes le sillage des grands désastres et lui offrait en cadeau l’éternité de leur souvenir. Dans la foule amollie par le jour brûlant, ce n’est pas humain ; ça vient dos au soleil coucher sa dévotion au plus profond de ses mains, là où les lignes tracent encore le lit du fleuve auprès duquel elle était née. Par un baiser, Lulu prend pour lui les restes de sa naissance : ses lèvres tracent une empreinte brûlante dans la vallée de ses paumes. Je n’appelle personne. Je t’attendais. Nana prend son visage dans ses mains qui forment un calice pour accueillir son menton et la ligne de sa mâchoire — elle se baisse, elle veut voir ses yeux bruns qui brillent encore de la lueur des premières flammes. Il plane, sur les marches du théâtre, la menace sourde d’un baiser qui ne s’abat jamais.
Nana se redresse pour regarder d’en haut la chair tendre qui s’agite à leurs pieds, livrés à cette mort dérisoire qui touche les fils des hommes comme une gangrène. De leurs visages, déformés dans des prières sans réponses, il ne restera rien — quand le feu viendra et prendra son offrande, sans cruauté ni allégresse, il ne restera rien. Elle avait cette compassion que n’ont pas les dieux et que l’imminence du drame avivait toujours ; une indolence larmoyante qu’elle se permettait sans rien sacrifier d’elle.

Qu’est-ce qu’il adviendra d’eux ?
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(flashback juillet 64) Fire in the disco, Nana
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