Cette sensation d'acceptation et de validation, c'est indescriptible. À cela s'ajoute une vague de désir - mû par le bout de ses doigts massant ton crâne. Tu n'arrives pas à lutter, inconscient de la violence qui se cache dans sa douceur. Tu n'es pas lucide, Ezra, hypnotisé par sa bénédiction. Tu sais que tu as fauté, alors, son pardon est une délivrance à tous les chagrins accumulés.

Je comprends que tu sois fâché. J'ai merdé. Mais je suis désolé ok ? Je suis désolé.

Chaque caresse sur sa peau structurée sonne interdite. Tu crains de laisser ton pouvoir agir de nouveau. À y penser trop fort tu sens s'insinuer sous tes pores.

Pas une surprise. Un cadeau. Je sais pas faire les surprises.

Tu constates que l'endroit est peut-être désert, la porte est quand même cassée. Pas sûr de vouloir t'improviser chef des bêtises et franchir une ligne déjà largement dépassée.

Mais je peux te montrer. Un peu. Faudra t'en contenter.

Ton assurance est factice mais si ça lui suffit alors t'es comblé.