contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
(flashback 2021) Essuyer tes larmes sur ma manche • Seren Dim 21 Mai - 17:28
j'essuierai tes larmes sur ma manche et réchaufferai ta main blanche
On prête bien des facultés aux heures nocturnes : porteuses de conseils, tisseuses de rêves, meneuses des pensées les plus intimes, les plus secrètes et les plus sombres. Les enfants d'Hécate, qui y sont naturellement sensibles, en voient leur capacités décuplées. Il n'était donc pas rare qu'à la nuit tombée on trouve dans le dix-septième bungalow autant d'âmes éveillées qu'endormies.
Veselin faisait partie de ces dernières, ce soir-là, et aucun de ses adelphes ne s'inquiétait de lui tant il semblait sommeiller profondément – jusqu'à ce que soudainement, un sursaut unanime secoue la fratrie au son inattendu d'une vive inspiration et d'un mouvement de draps particulièrement brusque. Par réflexe, les têtes se tournent vers lui, mais la situation n'a rien d'extraordinaire : chacun sait que des visions peuvent lui parvenir à travers ses rêves, ce qui résulte généralement en un réveil abrupt.
On l'interroge alors, que ce soit par habitude ou par réelle sollicitude ; on lui demande si tout va bien, s'il souhaite parler de ce dont il a été témoin. Il décline poliment malgré son air secoué, et se recouche aussitôt en tournant le dos au reste de la pièce. De toute le reste de la nuit, il ne parviendra pas à se rendormir.
Lendemain matin, il se réveille sans réelle difficulté, porté par l'habitude des nuits perturbées. Si l'on posait la question à ses adelphes, toutefois, ils affirmeraient tou·te·s le trouver plus silencieux que d'ordinaire, visiblement songeur, sûrement encore atteint par sa dernière vision. Et ils auraient raison. Rien ne sert de l'obliger à partager ses prémonitions tant qu'il n'est pas prêt à le faire, chacun le sait, aussi le sujet est-il soigneusement évité tandis que comme toujours, on l'aide à corriger quelques détails sur sa tenue avant qu'il ne quitte le bungalow – un lacet mal noué, un col de chemise mal placé. En dépit de son trouble évident, il remercie aussi chaleureusement qu'il l'a toujours fait, en s'engouffre enfin dans la froideur de ce matin d'octobre, son sac sur l'épaule.
Les forges n'ont pas l'habitude de recevoir la visite d'un piètre combattant tel que lui, mais il y est néanmoins aussi bien accueilli que n'importe qui, et l'on accède à sa requête bien spécifique avec obligeance. Après tout, rien n'est impossible pour les enfants d'Héphaïstos. Après quelques heures d'attente, on lui remet l'objet de sa demande, d'autant plus simple à réaliser qu'il n'a nécessité aucun métal divin ni aucun enchantement. Là encore, il exprime son entière reconnaissance avant de s'en aller reprendre la navette afin de retourner au camp.
De retour là-bas, ses recherches commencent, avec comme toujours cette sensation d'être sur la trace d'un chat sauvage particulièrement ingénieux dans le choix de se cachettes. Il se dirige en premier vers le bungalow des enfants d'Aphrodite, qui lui indiquent assez étonnamment les alentours du camp. Son pari ce serait porté sur les plaines, mais ainsi soit-il. Pendant un temps qu'il ne saurait mesurer, il erre dans les environs des bungalows, lançant quelquefois ton prénom dans l'espoir de t'entendre répondre, et questionnant les sang-mêlés qu'il croise à mesure de ses pérégrinations. On finit par lui suggérer un endroit quelque peu à l'écart des lieux de vie commune, sans pour autant descendre dans les plaines.
Il s'y aventure alors avec l'espoir de toucher au but. Sa canne blanche, rendue silencieuse par le sol herbeux, lui évite plus d'une fois de se heurter à un arbre. Lorsqu'il estime être suffisamment éloigné des autres, il se remet à hasarder ton prénom au gré du vent, cette fois plus confiant en ses chances d'obtenir une réponse.
Seren !
Silence. Il ne se décourage pas, et continue d'avancer.
Seren, qu'il répète, c'est Veselin.
Toujours rien.
Je suis sûr que tu es quelque part par là.
Il s'entête à progresser dans cet endroit qui semble pourtant vide, en espérant que sa voix finisse par te parvenir d'une manière ou d'une autre.
Seren ! Tout va bien, je te veux rien de mal. Tu veux bien te montrer, s'il te plaît ?
S'il te plaît – par pitié, même : ne le laisse pas seul avec ce que le destin lui a confié. Il a besoin de toi.
Messages : 181 Drachmes : 615 Avatar : angel devil (chainsaw man) Age : 22 ans Statut : demi-dieu Parent divin : aphrodite Défaut fatal : anhédonie Pouvoirs : phéromones vocales (s), lecture d’émotion (a), peau de cristal (c) Poste et/ou Métier : apiculteur Particularité : incarnation d'orphée Notes : avatar par jun, kastiel & lys Inventaire : - En couple avec : - Autres comptes : eshal Discord : onewingedangel
(flashback 2021) Essuyer tes larmes sur ma manche • Seren Ven 26 Mai - 1:38
With my tears you washed away the mud stuck on my hands All the things you're trying to do make me a better man Now I remember the joy and the taste of candy cane The innocence of youth and the sound of major scales.
essuyer tes larmes sur ma manche
et c’est quand il ne s’offre pas à la mer qu’il s’essaye aux hauteurs, à l’heure où le soleil blanchit les cieux et fend les rameaux pour flatter ses joues de baisers silencieux. perché en haut d’un arbre, il a fui l’agitation matinale du bungalow des enfants de l’amour pour ne pas à avoir à les croiser, eux et leurs formalités, s’est esquivé également du réfectoire où il a chapardé quelques fruits, sans oublier les grenades, pour les manger sur sa branche, caché derrières les épais feuillages. un rituel dont il ne se lasse pas et répète tous les jours ; fuir, voler et se faire tout un paradis dans l’ombre avant d’y somnoler pour dissiper l’attente qu’on daigne à le trouver. et comme souvent, c’est toi le premier à le déceler malgré ta cécité dissimulée sous la soie d’ébène et l’innovation constante de ses cachettes. chaque fois tu l’impressionnes, devenu un jeu dont tu ne connais l’existence, duquel il varie l’intensité parce qu’il sait que tu finiras toujours par venir. et puis si ce n’est pas toi, alors ça sera Jun et c’est tout aussi bien.
ce matin, comme beaucoup d’autres, c’est ta voix qui le tire de sa sieste et les commissures de ses lèvres se relèvent avant ses paupières. c’est la silhouette des songes qui est descendue des cieux pour venir le chercher, éveillant les désirs candides dans son cœur tiède et des fragments de sourires enfin tangibles pour que tu puisses les deviner si ça te chante ; car il semble que face à toi il ne rechigne pas, tu as ouvert des portes que les autres ne soupçonnaient pas.
le front brûlant d’avoir été béni des rayons, il se redresse pour t’observer. sans répondre, car ça l’amuse d’entendre son prénom de ta bouche. chaud, froid, tu te rapproches puis t’éloigne, et danse sous ses yeux qui jamais ne te quittent, pas même lorsqu’il se pend du bout des doigts, les jambes dans le vide. il reste suspendu quelques secondes avant de se laisser tomber accroupi derrière toi. lentement ensuite il redresse l’échine, s’avance à toi. Veselin, la voix douce comme du miel, il t’appelle, même s’il sait que tu l’as deviné juste à sa façon de marcher, un peu chaloupé de marcher sur la pointe des pieds. ses lèvres se taisent mais son âme chuchote, invite la tienne tout comme ses mains qui trouvent tes poignets pour que son index signe ta paume. je suis là en caractères maladroits sur ta peau ; même après avoir retrouvé sa voix, il n’a jamais cessé de communiquer ainsi avec toi. par des gravures insonores qui se passent de mot, des floraisons de cristal en braille sur l’avant-bras ou juste par de longs silences car il est devenu facile de deviner, l’un comme pour l’autre, à quoi vous pensez, pour seuls témoins les antiques forêts et l’échos plaintif de la mer.