Bon. Le premier coup retentit, la porte se referme, bruit sourd coordonné C'est bon ? Un doute, silence avant la tempête, deuxième coup. Bon…c'est bon.? Le dernier coup retentit. Pour être sûr... Soufflé à ellui-même Au travail maintenant.


Mars avait attendu, longtemps un peu trop longtemps même, mais c'est la curiosité qui l'anime. Sa place au Danaé a été supprimée depuis des années maintenant, continue tout de même de s'y balader le sourire étiqueté au coin des lèvres. Sorte de vieille silhouette éclipsée par son adelphe, mais Henriette reste toujours l’excuse de ses visites. Puis personne ne vérifie ses poches quand iel passe par l'entrée du personnel, dommage que Jasmin n'a jamais eu l'occasion d'empêcher la duplication des badges. Iel se déplace dans les couloirs de velours comme si jamais iel ne les avait quitté, aisance indécente malgré le déclique métallique de ses pas, aisance amusée face au quasi-meurtre en trois coups.

Le silence éclate dans le bruit sourd du plomb une fois la porte refermée derrière ellui, se rapproche, s'assure la tranquillité face au corps, garde le pistolet serré au creux de ses doigts. Le corps reste vivant, troué mais loin des points vitaux. Ah, iel est bien piètre tireur.

N’offre pas un regard de marbre à Frei, est trop curieux pour se parfaire d’un masque, satisfait aussi, d’enfin pouvoir observer la créature sensée sans mort. Sensé, en soit iel ne sait rien d'exact, on vend l’immortalité sans en définir les limites exactes ou peut-être qu’iel n’a pas pris la peine de les écouter. Ne peut qu'espérer le meilleur, de ne pas être déçu, de voir la vie revenir plus forte sur le corps. Sinon Frei mourra, et ce sera une affreuse perte de temps.