contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Sam 9 Sep - 20:56
born to run
avec diantha | hiver 1917
(côte ouest de la norvège)
pendant que les hommes, au loin, mènent des guerres auxquelles je ne comprends rien on a eu vent d’une évadée d’archaïe une biche aux souliers de fer qui serait venue se perdre en ces contrées gelées je connais peu ce climat et l’apprécie sans m’y habituer je suis bien loin des rivages de java, ça ne fait rien je suis bien à la maison la maison c’est aussi là où l’on a chaud le soir en léchant le sang qui coule au-dessus du feu et en s’emmitouflant dans les peaux que l’on s’imagine encore tièdes.
nous sommes à la maison, donc, et nous chassons bien loin des terres de l’hydre ou du dragon bien loin des fureurs de l’empouse ou de la mère du néant nous chassons une évadée —elle a fait la fille de l’air, comme on dit on croit t’avoir vue dans une harde enneigée et nous venons te chasser — encore.
nous perdons de vue la harde la harde s’enfuit mes sœurs à leur poursuite — à ta poursuite, elles pensent mais moi, je sais je sais le vent et les odeurs et je sais aussi qu’un monstre n’est pas un animal, quoi qu’il en dise tu n’aurais pas suivi la harde si longtemps, car là n’est pas ta maison où est ta maison, biche ?
je m’éloigne des miennes, je les retrouverai bien (je retrouve toujours ma maison) je me retrouve à contourner une longue prairie toute blanche de neige à en faire le tour comme s’il s’agissait d’un cirque équestre dans la neige je vois non pas des traces mais comme le souvenir lointain du reflet de ton passage ça ne veut rien dire (c’est l’instinct) ça ne veut rien dire
et finalement quelque chose une vision qui ne veut rien dire non plus tu n’es pas biche
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Dim 10 Sep - 21:51
Elle y aurait eu son royaume, parmi la neige et le blanc de l'immense pureté, pour toute une vie (voire une centaine, encore). Et la Biche avait fui ; quand elle ne courrait plus elle s'épuisait en foulées et si encore on la suivait, alors elle disparaissait tout simplement. Hors d'atteinte puis hors d'étreinte. On lui avait dit, il y a peu, qu'on voyait le ciel briller et verdir dans ces pays-là, ceux-là où il y faisait froid. Et celle qui devenait Diantha crut un morceau d'instant à ses fabulations de ceux qui rêvent (ceux qui crèvent) et elle s'était échaudée le coeur pour s'y rendre et n'y craindre que ses propres ardeurs. Là-bas, lui avait-on dit et l'avait-elle bêtement acquis, on y verrait les Pléiades. Renégate qu'on avait emprisonnée à son boulet de solitude, elle avait traîné sa carcasse originale et à jamais neuve. Se laissa aller à ses fantasmes de les revoir, encore, toujours, éternellement.
Le premier soir, elle ne les trouva pas ; le second ce fut elle que l'on trouva.
Tous les membres de son corps s'agitèrent d'un sanglot qu'elle ne maîtrisa pas et pour lutter ce mal placide elle reprit son corps — cette prison si injustement attribuée qu'elle reprenait à convenance, se couvrir d'une fourrure qu'elle avait douloureusement fait sienne et de sabots qu'elle quittera après le gel. Elle regretta tout : la chaleur de La Havane, les percussions qui rythmaient dès lors les battements de son myocarde et les distorsions de ses poumons. Elle regretta tout mais n'y fit rien. Et la biche reprit enfin son châtiment, elle galopa, essaya de fuir en vain ceux qui cherchaient à l'attraper sans gain. Papa porterait le monde : Diantha portera la peur. Elle se camoufla parmi ces autres cerfs qui lui servirait de déguisement, se mêla avec les biches sans jamais devenir l'une d'elle (elle en mourrait)
Quand elle eut cru les semer elle se changea pour s'en cacher — fut perçue au loin par cette entité-là. N'approche pas ! Ne viens pas ! Si tu fais un pas de plus je te tue ! Elle voulut pleurer mais ses eaux finiraient gelées sur son visage. Elle s'agita brutalement dans tous les sens et vint disparaître de devant la chasseresse pour se poster derrière elle, les mains serrant le plus fort possible son attirail.
C'est moi que tu cherches, c'est toujours moi que l'on cherche, c'est toujours moi que l'on chasse. Je t'en supplie, toi, ne me chasse pas, pourquoi tu le voudrais ? Ses supplices teintés d'une crainte familière et de revendications inédites. Elle relâcha sa prise ridicule sur les armes de celle qu'elle avait cru menacer. Toi tu es une femme, ou tu y ressembles. Tu ne me veux pas de mal, tu n'as rien à me prendre que je ne pourrais te donner. S'il-te-plaît, écoute moi. Ta maîtresse, c'est un bourreau. Elle est comme eux, elle ... Son regard se perdit sur l'horizon, partout et nulle part à la fois. Il n'y avait que Diantha et la chasseresse dans cette plaine-là ; elle lui semblait si peuplée pourtant.
Il faut que tu m'entendes. Et quand tu m'entendras tu me laisseras partir. Elle réapparut devant elle et Diantha était superbe. Et malgré la magnificence splendide d'une terre drapée d'une neige nacrée, elle ne valait rien face à celle qui se créait ce nouveau soi, Diantha.
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Dim 17 Sep - 19:12
born to run
avec diantha | hiver 1917
a
h ! tu parles une langue ancienne que je comprends sans la parler je ne te parle pas d’anglais ou même de grec ancien je ne te parle pas de ça je te parle de la langue des proies la langue des implorations de la fuite la langue des lapins que je chasse ou bien des loups oui voilà la langue des loups qui se savent traqués, mortels, déjà morts tu parles tu implores et c’est en cela que je sais que oui, tu es celle que je cherche.
alors je m’approche je fais un pas un pas dans la neige c’est beaucoup, cela laisse une empreinte impardonnable qui a le bruit d’un drame je me penche vers toi et soudain tu n’es plus là
« hé ! »
comme souvent les proies dans la neige tu disparais pourtant j’aurais juré que ni ton pelage ni ta chevelure ne se fondraient ici comme jamais les proies dans la neige tu réapparais derrière moi pourtant j’aurais juré que rien n’aurait dû être différent cette fois-ci.
tu saisis mon attirail mon carquois mes flèches et c’est là tout mon monde à ta merci dans tes mains et c’est en cela que tu es la fille de ton père
je me débats un peu à peine je suis fascinée je dois le dire j’aime les proies qui se font prédatrices pour un instant car vous n’avez pas conscience que c’est désespéré, et c’est si joli !
« arrête ça »
je ne sais pas si je parle de ce que tu fais ou de ce que tu dis dans tous les cas arrête ça arrête ça ça m’agace j’aime les plaintes mais pas les tergiversations les animaux ont ça de mieux que vous autres monstres c’est qu’ils n’essaient pas de penser au-delà du prochain coucher de soleil du prochain repas du prochain coït
« je le veux parce que les choses sont comme ça »
je me retourne vers toi j’attrape ton visage de mes yeux à défaut de le faire de mes doigts
« je ne veux rien de toi je veux ta mort car elle fait la joie de ma marraine »
tu as dit maîtresse tu ne comprends pas elle est ma maîtresse, et tant d’autres choses
« en tous cas c’est ce qu’on m’a dit »
elle fera la joie de ma marraine et ma gloire encore ma gloire toujours ma gloire je vis de gloire moi vois-tu
et alors que je me tourne enfin que je tends la main la main comme une arme la main comme un rapt pour t’attraper à la gorge tu disparais à nouveau et tu réapparais devant moi, belle comme la mort.
« je n’aime pas le jeu que tu joues : sois proie ou prédatrice, mais pas les deux ! d’ailleurs, tu ne devrais pas parler de ma marraine, elle est bonne. ça n’est pas de sa faute si tu es proie et moi prédatrice. »
il faut que les choses soient claires (mais le sont-elles vraiment pour moi qui fait mal et souffre à la fois ?)
« d’ailleurs que fais-tu dans ce corps, est-ce-que c’est vraiment le tien ? »
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Ven 22 Sep - 23:43
Taygète de toujours avait été sotte. Elle ne comprenait pas le monde parce qu'il ne lui apportait rien — ne s'intéressait à rien car elle avait déjà tout. La biche, elle, n'était qu'observatrice. Condamnée à cet aspect de bête, elle ne pouvait pas parler, ne pouvait réellement penser ; ne savait que fuir (ou pleurer) Quant à la nouvelle entité, Diantha, elle, voulait apprendre. Avait soif de ce que Taygète répudiait : la vengeance. Taygète ne savait que danser mais Diantha, elle — et peu importe qui elle était réellement, voulait sa part du monde qu'on lui avait injustement volé.
Elle vit une fissure et s'y engouffra sans même un pas d'hésitation. Et sinon quoi ? Vous êtes vous arrêtées quand je vous l'ai supplié ? Quand je vous l'ai imploré, nue, désarmée et vaincue ? Qui s'est arrêté quand j'étais à bout de souffle et que je demandais pitié ? PERSONNE, TU M'ENTENDS ? Elle hurle et si elle le pouvait, la nymphe dénaturée aurait fait fondre toute la neige autour d'elle. Elle aurait craché le feu, inondé la plaine et foudroyé les blés givrés en cette saison. Personne ne s'arrête jamais quand je le demande ! Et moi, MOI, moi je devrais m'arrêter ?! Elle se fâche mais il y a quelque chose de beau dans sa colère : c'est tout nouveau pour elle. Diantha sait danser, sait chanter, sait jouer mais ne savait jusqu'alors crier ou s'énerver. Elle ne savait pas le mal de celui qui souffre, ignorait tout de celui à qui tout a été volé, arraché, brutalisé. Elle connaissait, maintenant. Elle découvrait et apprenait même. Bien sûr, elle n'aimait en rien ce qu'elle vivait ; mais il a des extases dans les sanglots et de la force dans la colère Non, ce n'est pas mon corps ! Ce corps est petit, tassé et humain. J'étais si grande, avant, si belle ... Regarde moi et dis moi que je suis belle. Je veux te l'entendre dire. Et si la chasseresse n'oserait pas le dire alors Diantha lui ôtera ces mots-là par magie.
On ne tue pas les belles choses : on les chérit. On en prend soin. Mais ta marraine ne le voit pas. Et son père ne le sait pas. Et c'est moi qu'on a puni parce que j'ai demandé de l'aide. Toi, ne me punis pas. On m'a trop punie déjà. Tu sais, je suis Taygète, enfin, non- j'étais Taygète. La plus petite des Pléaides. Mais Zeus nous a fait fuir, comme les animaux que tu chasses pour ton plaisir dégoûtant. Et j'ai demandé à ta marraine, mon bourreau, de me sauver. Elle m'a changé en l'animal et elle a voulu me dompter. Et quand je n'ai fait que demander ma liberté elle m'a coincée dans ce corps de Biche. C'est ça, toute l'histoire. Ta marraine n'est pas juste et c'est moi qui doit payer pour tous les pots cassés. Je suis souffrante et en colère : j'ai le droit d'être proie et prédatrice si je veux ! Cette fois-ci les larmes coulent sur les joues échaudées de Diantha. Mais ce ne sont pas de vrais larmes qui coulent : c'est toutes les émotions de la Biche qui suintent à travers cette paire d'yeux. Ce sont des années d'exil, de terreur et de colère mélangé à la rancune et la colère rance qui chancissent depuis toujours . Elle s'approche doucement d'elle comme une bête apeurée et tend vers elle une main fébrile mais osée
Le bonheur de ta marraine est-il plus précieux que celui d'une amie ? Soyons amies. Entre amies on ne se chasse pas. Je t'apprendrai mes danses et mes poèmes. Je te conterai même les jeux que je connaissais. Et toi tu me protègeras. Je t'apprendrai qui je suis et toi tu ne voudras même plus me tuer, je le sais.
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Sam 7 Oct - 19:21
born to run
avec diantha | hiver 1917
tu cries tu cries beaucoup ça me fait grimacer
décidément certains monstres sont plus ennuyeux que les bêtes, et de loin tu ne cries pas pour annoncer une charge ni pour te donner du courage ça n’est même pas un cri avant la mort un dernier souffle le chant du cygne ici ce serait le chant du cerf mais non ça a peut-être tout d’un brâme en tout cas d’un drame mis à nu d’un manque que tu me jettes au visage je n’ai que faire de ton drame personnel qu’as-tu à me parler comme une humaine à une autre ni toi ni moi ne le sommes même si je le prétends parfois, par plaisir, par joie, par envie toi tu ne devrais pas avoir le droit tu ne devrais pas avoir le droit de te plaindre
« tu ne devrais pas parler ainsi, autant ! »
tu t’exposes devant moi bras ballants mains vides avec ta colère en offrande qu’as-tu à faire ainsi l’humaine qu’as-tu à me rendre humaine à nouveau lorsque j’ai le droit le devoir de ne plus l’être
c’est idiot de te regarder ainsi de faire mine que je ne vois que ta peau cuivrée que tes cheveux cascadant que tes yeux oh sont-ils gris gris comme les miens ? faire mine de ne pas voir dans tes gestes dans ta façon de te tenir dans ta gracilité tout ce qui est biche ? et toi de faire mine de ne voir que mes cheveux noirs que ma tenue de fourrure que le rouge de mes joues ? faire mine de ne pas voir dans mon dos mon carquois dans ma bouche les dents carnassières ? c’est idiot mais je le fais je préfèrerais que tu fuies tout cela me perturbe
« tu es très jolie oui ton corps est joli et très humain »
je ne dis pas belle il n’y a de beau que ce qui est vrai et toi ton corps n’est pas vrai et toi toi tu dis n’importe quoi
« pourquoi mens-tu ?! »
ça n’est vrai ma marraine est bonne ma marraine libère et honore par ses dons
« elle t’a offert la vie éternelle et la liberté de te fondre partout sur terre pour te sauver ! et tu la remercies ainsi ! en refusant de mourir quelques fois qu’est-ce-que c’est pour toi mourir alors que tu es devenue monstre ? »
je secoue la tête non non non tu ne peux pas dire des choses comme ça
« je n’ai d’amis que les humains tu ne peux pas être mon amie, je ne suis pas amie avec les proies »
je veux te dire que j’ai déjà des amis beaucoup d’amis c’est vrai tous les mortels de cette terre sont mes amis mes sœurs ne sont pas mes amies car elles sont mes sœurs dans la chasse et qu’elles ne meurent que par accident les monstres ne sont pas mes amis car je ne peux pas les aider car je leur ressemble trop et que —en fait ne peuvent pas être mes amis ceux avec qui je vivrai toujours.
« mais c’est vrai… c’est vrai que c’est ma marraine qui t’a faite. dois-je chercher à te tuer ? ou faut-il que tu vives pour porter partout la force de son mythe ? »
c’est que je me méfie depuis longtemps des animaux consacrés la dernière fois la dernière fois oh je sais ce qu’il s’est passé — on m’a rendue plus vivante que jamais et cette fois… je ne sais pas.
je regarde ta main je déteste ne pas y voir un sabot d’airain pourquoi faut-il que tu sois compliquée
« pourquoi veux-tu être mon amie, à part pour que je t’épargne ? tu détestes celle que j’aime. je ne peux pas te rendre service, comme je rends service aux mortels. tu devrais retrouver tes sœurs. »
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Sam 14 Oct - 13:29
C’est qu’il ne semblait jamais finir de l’offense. Diantha voudrait alors voir le monde à ses talons. Et elle piétinerait de ses sabots tous les impies et les traîtres à ses aspirations ; la liberté aura le prix du sang et Diantha en sera riche. Elle n’avait jamais rien gagné à fuir — peut-être devrait elle enfin affronter ses peurs, faire tourner la table : elle se battra, un jour, c’est certain Je ne mens pas ! Jamais je n’ai menti ! Et je ne suis pas un monstre, je suis Taygète. La colère est rouge, le ciel est bleu : Diantha lui arrachera les yeux.
Elle entendait par là les paroles traîtres d’Artémis. Sous ses yeux c’est son paradis de nymphe qui se gèle pour devenir glace norvégienne. Les flèches de la chasseresse deviennent poignards et couteaux qu’elle lui plantera dans le dos. Diantha connaissait cette histoire et voyait en flash-forward lui parvenir les écueils de leur rencontre. Encore une âme, une immortelle, une femme, lui renierait son présage — on entendait ses mots mais on refusait d’écouter ses vérités. Diantha, victime, deviendrait encore celle que l’on croit farouche. Ses sauvageries auraient fait d’elle la cible à abattre ; on ne questionne jamais l’instigateur de l’offense (toujours la victime)
Tu es comme elle, non- tu es pire qu’elle ! Tu ne réfléchis plus, tu ne fais qu’avaler ce qu’elle t’a prémâchée ! Tu étais femme, tu étais humaine ! J’ai toujours été nymphe, elle ne m’a offert que des sabots et des cornes que je n’ai jamais voulu ! Tu étais victime avant d’être chasseuse : pourquoi ne veux tu pas ouvrir les yeux ?! Elle se retrouva dans l’immédiateté après juste à côté et lui sauta dessus. Diantha hurla et Taygète souffre.
Moi je les ouvrirai, tes yeux ! Elle essaie de lui tirer les paupières, de lui forcer à garder les yeux ouverts. Je ne suis pas un monstre ! C’est toi, c’est vous, c’est vous tous les monstres ! Moi je suis moi et toi tu es monstre ! Elle appose ses poings sur ses bras, essaie de briser un mur qu’elle s’imagine. Ce n’est pas Dow qu’elle heurte : c’est le monde qui l’a renié. Ne parle jamais de mes soeurs. Tu as aidé à les tuer. Elles étaient au ciel, maintenant. Diantha avait son ancre enterrée sous terre.
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Ven 10 Nov - 11:51
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avec diantha | hiver 1917
froid il fait froid la nuit tombe, je crois et tes mots sont autant de lances gelées quand, il y a un instant, il faisait à peine plus chaud je n’avais pas peur de tes mots, car ils fondaient devant moi, ne parvenaient pas à mettre en péril mon feu tout au plus ils s’évaporaient devant moi, créant un écran de fumée dont je pouvais douter mais désormais, il fait de plus en plus froid et tes mots ne cessent de pleuvoir.
tu me sautes dessus essaie de m’arracher les paupières tu entraves mes mouvements si lourds, si peu lestes dans cette tenue, dans ce froid froid il fait froid, et tu ne cesses de crier
« je suis pas un monstre ! je suis bénie ! »
c’est vrai ! alors si l’on me retrouve le soir, le visage tranché par la lumière du feu et la nuit, avec un peu de sang au coin de la bouche comme le versant d’une montagne brille de mille feux et laisse fondre ses glaciers, tandis que l’autre reste trempé d’ombre froide alors il ne faut rien dire, car les miracles ont leurs secrets.
« je ne tue pas les sœurs ! »
c’est idiot comme réponse
pour moi ça veut tout dire
je ne tue pas celles qu’on dit femmes je ne tue pas celles qui s’aiment (c’est plus juste, comme appellation) je ne tue pas celles qui sont comme nous, comme moi et elles, comme moi et les miennes
pour toi ça devrait tout éclairer
je ne tue que celles et ceux qui n’ont rien qu’eux-mêmes, qui ont tout oublié du groupe je ne tue que ceux qui sortent de la norme, et par leur solitude hargneuse menacent ceux qui se sont trouvés, ceux qui se sont aimés je ne tue que celles et ceux qui n’ont jamais rien eu et ont toujours tout pris !!! — toi toi tu as eu et tu l’as perdu ! c’est terrible…
« je leur ai rien fait ! »
froid il fait froid quand on bascule dans la neige, que je sens les fourrures se tremper il me faut résister à tes coups qui ne sont rien mais à tes mots qui me prennent aux joues au cou on m’assassine de mots injustes car s’ils étaient justes de combien d’années et de quelle somme d’amour devrais-je ainsi faire le deuil ? ça n’est pas possible ça n’est pas possible car la lumière de la lune m’a prise dans ces bras et m’a sauvée des hommes dont le regard se portait aux mauvais endroits d’une femme un peu trop grande, une déesse dont la colère s’est depuis gravée dans chacun de mes actes. ça n’est pas possible tu dois mentir il te faut mourir.
« dégage ! »
nous sommes tombées dans la neige, tu n’as de cesse de me frapper de vouloir me mêler à la boue de tes mensonges il faut que je me défende il faut que la seule chose qui salisse cette neige couleur de lune soit ton sang le rouge de ma révérence le rouge de ton silence temporaire.
je sors une flèche de mon carquois tu en profites pour me décocher des coups tes coups ne sont rien quand je n’y réponds pas d’un coup je te renverse enfin ! et ainsi le monde retrouve tout son sens il fait moins froid, et la vérité triomphe je brandis ma flèche comme un poignard
« tais-toi ! tais-toi et meurs ! »
pourtant pourtant j’hésite
et je reste là portant au-dessus de ma tête la preuve de mon allégeance à la lune sans l’asséner dans ton cœur.
pourra-t-on me reprocher, d’avoir une fois une seule fois douté ?
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Jeu 30 Nov - 12:07
Diantha aurait repeint l'hiver de noir et de rouge si ses maigres bras l'en autorisaient. Elle se serait vengée — contre la mauvaise personne, peut-être, mais elle aurait pu dire à son bourreau : regarde, moi aussi, je frappe. Pourtant, ses petites émotions s'entrechoquent et Diantha, parmi les poussières de neige et les avalanches de gestes, demeure immobile et interdite, juste un instant ; Dow n'a rien fait. Dow aussi, est prisonnière de la déesse-chasseuse. Elles sont toutes les deux victimes d'un mal commun ; d'une trahison en argent massif — d'une hypocrite apocryphe. Mais bénie par quoi ? Par un monstre ? Ça ne fait pas de toi un ange ! Juste une I-DI-OTE ! Elle aimerait lui asséner encore le poids de son deuil et de son courroux mais c'était une lutte insensée puisqu'inégale
Diantha, renversée, tristement et pathétiquement vaincue, a le regard aussi givré que la toundra qui les entoure. Elle ne pleure plus, ses iris ne sont plus injectées de haine et de violence ; il n'en demeure qu'un animal apeuré — une biche aux traits humanoïdes, les sabots brisés et l'orgueil enseveli sous les flocons moites d'un passé refroidi. Elle regarde la flèche mais ne craint plus pour sa vie car Diantha, malgré la vanité superficielle de ses coups, brisait en réalité un lac gelé : celui du doute. Elle avait planté en Dow le sépulcre d'une idolâtrie aveugle Tu ne me tueras pas car Elle t'en interdis, n'est-ce pas ? Ou peut-être ne veux tu pas me tuer car tu veux m'écouter ? Regarde moi, je ne mens pas : je suis Biche de Cérynie peut-être, mais c'est une femme que tu as, vulnérable, sous toi. Elle s'appelle Diantha et tu la menaces : tu tues une soeur.
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Lun 12 Fév - 19:10
born to run
avec diantha | hiver 1917
je ne sais pas.
je lève les yeux, comme pour chercher une réponse dans la neige qui lentement bleuit enfin non ça n’est pas vrai je lève les yeux je lève les yeux car fixer les tiens ne me plaît pas tes yeux sont ceux d’un animal qu’on a déjà tué c’est-à-dire une erreur de la nature les animaux les animaux ne meurent qu’une fois, et craignent ce qu’ils ne connaissent pas toi toi tu ne crains pas
et de nous deux c’est moi qui ne sait pas je ne sais pas c’est agaçant c’est irritant c’est — c’est très humain je suis humaine et toi peut-être peut-être es-tu divine viscéralement divine ! — tu n’en as pas l’air, là.
je jette un oeil aux alentours j’observe et je sais que c’est ce que j’y vois ou plutôt ce que je n’y vois pas qui influence ma décision : ainsi, je ne vois que neige et silence alors, je t’épargne ; car ce silence ressemble à celui de ma maîtresse. (il aurait suffi : d’un peu de peau, d’une lance, celles d’une soeur, et je t’aurais tuée — je n’aurais pas pu perdre la face ainsi, quitte à perdre la vie juste après) mais là la neige, comme la lune, me semble un signe.
je te mords le nez fort ! il me semble l’entendre craquer ! et il craque en moi je me brise le nez (c'est une image, et c'est pire, car je n'ai aucune raison d'avoir mal autre que mon impatience méchante) car il faut que tu payes ta divinité, ta sororité, le silence de ma marraine, et moi, mon indécision.
tu ne saignes pas tant mieux j’aurais pu apprécier, que tu saignes.
je me redresse, m’éloigne de toi il faut que je m’éloigne, et que je me persuade de t’avoir traquée, tuée, dévorée, que je me persuade d’avoir su te répondre quand il le fallait que je me persuade de ne pas avoir douté.
« la prochaine fois que nous nous verrons, j’en aurai appris plus. sans doute que je te tuerai, ou bien je mourrai moi. »
il faudra vraiment que je questionne ma déesse à ton sujet. sans doute je n’oserai pas le faire. il faudra que je questionne mes sœurs.
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(fb hiver 1917) born to run — diantha Jeu 15 Fév - 11:47
Il y a des craquelures dans les peaux de verre de Dow. La traque s'est renversée car Diantha est attrapée mais elle court derrière le doute. Elle le rattrape, elle l'enserre et le fait sien : Diantha est souple, agile et gracile — la biche, elle, est insaisissable. Si elle ne bouge plus, si on l'attrape, c'est qu'elle ne court plus ; elle fait face.
Elle allait rétorquer encore, enfoncer ce pieu qu'elle taillait de ses cornes d'or et qu'elle affutait de son airain ; son nez craque et elle hurle. Les larmes lui montent mais c'est la seule eau qui semble s'échapper de sa constitution. Diantha est éternelle, après deux millénaires de chasse, peut-elle seulement encore saigner ? Elle aimerait parler une dernière fois, faire que sa voix soit un écho pour la chasseresse — la traque est finie. Elle aimerait dire au monde qu'elle ne se cache plus, qu'elle arrive pour eux tous, mais Diantha doit changer encore, pour devenir prédatrice. Elle doit se faire plus mal encore, une violence plus grande : si les biches n'attaquent jamais, c'est qu'elle doit devenir une entité autre.
Elle s'allonge dans la neige encore et regarde la chasseresse disparaître. Elle ne bouge pas, attend d'être vraiment seule puis, se relève sans grand bruit. Elle regarde ses doigts, ses cuisses et tout son corps. Petit à petit, il se recouvre d'un duvet léger, et de sa tête pousse deux bois dorés.
Puis, elle disparaît. L'hiver ici est rude et puisque le monde sait qu'elle est revenue, autant se faire oublier à La Havane.