yong-nam n'entend pas quand quelqu’un toque. ou peut-être qu’il ignore. préférant jouer les morts dans les appartements qu’on pense abandonnées.
mais il existe des exceptions. parfois, sa mère oublie simplement les clés, et il suffit d’élever un peu la voix que celle-ci transperce les murs trop fins. d’autre fois, ce sont les plus insistants, qui reste plus de cinq minutes à toquer comme s’il existait des urgences. puis ça arrive, qu’on ne toque plus mais que le portable s’allume à la place, prévenir une présence derrière la porte.
observant la notification, il a cette petite hésitation qui monte doucement. il hésite quelques secondes - assez de secondes pour mourir derrière l’écran - puis retire son casque, quittant les mondes virtuels.
de sa chambre, au couloir, jusqu’à la porte, il a eu le temps de réfléchir à ta venue. à essayer, lui aussi, d’anticiper les discussions et les bêtises. il pense même à la dernière fois, et que tu n’étais pas revenu depuis.

derrière, les plusieurs verrous résonnent, il retire même la chaînette parce que ce n’est que toi, puis enfin, de l’espace à peine entrouvert, on distingue sa silhouette. un simple plaid par-dessus les épaules, le courant d’air froid lui hérisse les poils, il frissonne.
les yeux se baissent sur le sac, qu’il attrape pour en regarder le contenu, reconnaît les différentes boîtes, écoutant tes mots d’une oreille, à moitié concentré sur l’importance de ceux ci-
il ricane sèchement.
“hah- sérieusement ?” il relève son regard vers toi, cherchant sur ton visage, ces signes de ta stupidité habituelle dont il aime tant se moquer. mais tout de suite, il comprend que toi, tu n’es pas là pour ces visites habituelles. le sourire s’efface, serrant ses doigts autour des lanières.
angel ne l’avait pas anticipé. pas du tout.
parce que la dernière fois, vous étiez encore potes- c’est même toi qui l’a dit.

il ne sait pas comment réagir, ni quoi dire. en fait, il ne sait surtout pas quoi te dire de gentil. il n’arrive pas à savoir exactement ce qu’il ressent, mais la colère lui brûle toujours bien les poumons. “... tu pouvais pas me ghoster comme tout le monde ?” ça aurait été plus simple, que vous vous oubliez mutuellement “tu t’es rendu compte que j’étais une horrible personne du coup fallait absolument venir me le dire en face, c’est ça ?” il tend le bras, “avec une excuse bidon en plus-” laissant tomber le sac à tes pieds “j’en veux pas de tes tupp’. elle en a déjà racheté à force.” ça l'énerve- et il voudrait te pousser, fort, que tu en tombes. il voudrait te hurler au visage, à quel point ça l’agace- il le ressent, toujours coincé au niveau du torse, ça ne sort jamais. alors au lieu de ça, ses mains se plaquent contre la moitié de son visage, les doigts faisant guise de masque qu’il, d’ailleurs ne portait pas, parce que ce n’est que toi “j’me sens tellement con de m’être habitué.” et d’avoir oser croire que quelqu’un l’appréciait- rien qu’un peu- juste assez pour venir lui rendre visite de temps en temps-
mais c’est vrai qu’on ne se connaît pas dans le fond. c’est ça le plus absurde.

tw : self-harm et mention suicide

dans son monde, rien ne faisait sens.
parce que c’est vrai, ta présence agace. mais ta présence est aussi, étrangement, la bienvenue. tu viens sans invitation, il râle, mais ne te chasse pas- du moins il n'en a pas souvenir.
toi, t’avais l’air de t'amuser même s’il ne le comprenait pas. lui, se moquait, sans savoir si c’était par méchanceté ou taquinerie, mais il pouvait en rire.
mais c’est pas vraiment ça- tout est abstrait et si la base n’avait rien de solide- pourquoi s’énerver ?
il aurait pu te claquer la porte au nez- et il le fera surement à un moment- en fait il en sait trop rien.
angel n’a pas anticipé, ni imaginé.
et ce genre d'imprévus, ça rend malade.
ça anime les braises de son cœur, et elles comburent dès que ses tristesses l’atteignent - puis explose de colère, crachant ces flammes de cruauté qui ne font que blesser les autres : autant qu’on pleure ensemble.

voulant éviter ton stupide visage, ses yeux restent baissés, mais il ne regarde nulle part “c’est juste à cause de la dernière fois ?” finalement, on était déjà plus vraiment amis dans ce cas “... ahah.” les rires sans joie, qui ont ce goût amer en bouche "j’avais dit quoi déjà- que j’allais me suicider ? non-” et ça le dégoûte, tu le dégoûte “non c’était que j’allais m’ouvrir les veines je crois” il se dégoûte. parce que peut-être il te dégoûte, donc t’utilise des mots cruels : yong-nam ne compte plus pour toi.
“mais c’était pas vrai” et le sentiment de frustration ne fait qu’augmenter “je te l’avais dit” alors ses ongles crèvent doucement la surface de ses joues “et juste ça-” en suivant ses doigts, des traits fin s’habillent de ces petites perles écarlate, sans qu’elles se mettent à ruisseler - ses coupures sont trop maigres pour imiter des larmes ensanglantées.
“c’est injuste.” tout bêtement : il n’a pas d’argument clair et c’est plus un caprice d’enfant - je veux que tu restes, même si on se déteste, j’ai l’impression que ce serait moins pénible que de se retrouver seul, encore.

en réponse à tes gestes vifs, angel s’est braqué.
il ne se défend pas et ne cherche pas non plus à se débattre - parce qu’il a appris à faire le mort, plutôt que d’espérer s’en sortir par la force. et c’est par ces mauvaises habitudes qu'il anticipe les violences. cela commence souvent par l’immobiliser - on lui attrape fermement les poignets, pour ne jamais frapper en retour. et s’il ose se servir de ses pieds, on le lui rendra plus fort !
alors, lâche, il ne fait rien. des vieux réflexes, sorte de semi-carapace, il garde sa tête baissé, observant ses chaussettes sûrement noircit par le paillasson sous ses pieds- et il attend.

il attend qu’un coup parte - même si ce n’est que toi - il attend, mais tu ne fais rien non plus !
au lieu de ça, ta voix à cette teinte de terreur - celle qui hésite, sans trop savoir ce qu’elle raconte clairement, presque incohérente pour les plus sensibles aux frayeurs.
et angel n’est pas bien sûr de comprendre. ni aux mots que tu déferles, ni aux absences de brutalités. puis essayant de prendre en compte la rupture, et ses émotions - tout se mélange qu’il en a mal au crâne.

“qui ça- alexander ?” pour lui, enfant d’hébé ne pouvait se résumer qu’à une personne “mais de quoi tu parles je lui ai rien dit” rien de spécial ou de mémorable : il lui dit beaucoup de choses, c’est compliqué de filtrer “c’est quoi le rapport même- je comprends rien” sourcils froncés, ses paupières se ferment un instant, vertigineux par la situation “je vois pas pourquoi à cause de lui tu devrais-” courte hésitation sur le choix des mots. il a l’impression que ça va lui arracher la bouche. il en sert fort les poings (et les paumes de mains picotent légèrement). “... tu devrais m’abandonner.” presque murmuré honteusement “ça reste injuste.” si tu lui tournes le dos, angel trouvera toujours une raison, même ridicule, pour te haïr.
c'est d'une simple rancune passionnée.

tw : self-harm et mention suicide

c’est injuste - ça tourne en boucle dans sa tête.
il a l’impression que rien ne justifie ton départ, mais que rien ne justifie non plus l’inverse. sans doute qu’il aurait été plus simple d’accepter sans comprendre : il aurait dû récupérer les boîtes, te laisser partir sans rien dire de plus, avant de retourner s’enfermer comme si de rien ne s’était passé - que rien n'a d'importance.

libéré de tes doigts, ses mains reviennent doucement à son visage - cherchant perpétuellement à se cacher, haïssant sa propre existence et de ses états déplorables - tirant sur sa propre chevelure, décoiffant davantage ses mèches grisâtre des liens divins. il se sent étouffé par sa colère qui ne cesse de croître. il pense bientôt couler de ces tristesses qui le répugne. et sa frustration se retourne ridiculement envers sa propre personne. angel soupire - il râle.
il râle comme toutes les autres fois. il râle, exaspéré de ne jamais savoir quoi dire face à tes conneries. il râle, démuni de tes actions qu’il n’arrive jamais à suivre. il râle - mais pascal !

mais pascal, c’est injuste ! c’est cruel, et tu ne comprends rien !
sauf qu’angel ne saurait pas s’expliquer. ni s’excuser, que ce soit à son nom ou celui de cette présence dans ton dos suivant ton ombre. simplement parce qu’il ne peut concevoir tes terreurs nocturnes. il se demande même, pourquoi est-ce que ses lamentations ne te font rien - tu me déteste tant que ça ?

il se tourmente en silence, le temps de quelques secondes qui lui paraissent pourtant interminables. et comme si on lui avait frappé les intestins, il s’était retrouvé presque recroquevillé en deux - il se serait bientôt perdu, coulant entre les vagues d’émotions corrosives. mais enfin, il se redresse - dans le mouvement, le plaid glisse de son épaule droite “... c’est mort j’imagine du coup.” quoi qu’il dise ou qu’il fasse, tu tournera les talons d’ici quelques temps “donc tu t’en fous si j’fais ça” reculant d’un pas, il se tourne légèrement pour que ses poignets te sont plus dur à atteindre - et il gratte son avant bras aux décorations morbides. ses ongles arrachent les peaux, ouvrant les plaies les plus fraîches, ou celles qui ont encore du mal à se réparer - il ne fait qu'entacher de rouge ses propres dessins. et comme ça il pourra dire, c’est de ta faute ! regarde bien, et encre mon sang dans ton esprit- ne m’oublie pas, jamais !

“t’imagine-” un éclat de rire, sonnant tordu par désespoir “t’imagine si j’me tue là” et la voix légèrement plus élevé que d’habitude, elle se met à trembloter sur ses fin de phrases “je pourrais même pas revenir parce que le suicide c’est mal vu chez ces connards de dieux” angel s’esclaffe, et c’est marrant comme ses rires ressemblent parfois à des larmes “mais c’est pas grave si on est plus amis- tu t’en fous.” il t’invente des mots dans ce besoin viscéral de t’incriminer- de trouver une raison pour que vous puissiez vous détester pour de vrai : tu n’est pas prêt à supporter angel et ses loisirs à la dégradation des corps - t’as sans doute raison, c’est pas fait pour toi cette relation.

tw : selfharm

encore aveuglé de sa propre souffrance, il lui faut un temps pour quitter ses états de folie fiévreuse. alors lui non plus ne conscientise pas vraiment tes doigts cherchant désespérément à limiter les massacres. encore moins la douleur qui lui ronge les cellules, détruisant et marquant à jamais sa peau par les lignes du chaos. pourtant il arrive à deviner les chemins écarlate qui coulent le long de son bras, qui vient s’écraser entre tes paumes, se glissant entre tes phalanges - quelques gouttes se sont même perdues au sol entre vos pieds.
il n’est qu’à peine plus calme, sa nervosité encore présente dans les tremblements jusqu'à son souffle - tout lui semble si intense et flou à la fois.

angel démontre des volontés qu’il nie seulement par une violence qu’il impose aux autres.
il aimerait pouvoir imiter l’indifférence, mais il agonise de ses colères : le cœur bat vite, parce qu’il s’anime d’une adrénaline explosive. car c’est seulement lorsqu’il se retrouve couvert de rouge - lorsqu’il joue avec la mort -  qu’il arrive à se dire, il n’a pas tant envie de mourir.
il ne veut plus aller en enfer quand il peut voir ces visages inquiets. quand il peut sentir ces mains qui le retiennent- lui qui a tant l’habitude qu’on le pousse. quand simplement on lui donne raison, qu’on s’excuse et qu’on se met à genoux, suppliant d’arrêter les sacrifices - priant l’ange.
il doit toujours se morfondre pour reconnaître une satisfaction.
toujours se tuer pour se sentir vivant.

de sa main assassine, il profite de la proximité pour s'agripper à ta veste - sans douceur - il encre le tissu des teintes brunes. “tu restes ?” avec moi, en tant qu’ami “j’arrête si tu restes” de loin, on pourrait même croire qu’on s’enlace, à se saisir l’un et l’autre - toi pour arrêter les saignement, lui pour retenir ton départ - peut-être après on pourra sécher nos larmes, et faire semblant de se réconforter.

tu restes.
tu l’as annoncé dans l'urgence, mais tu restes.
ça n’a rien d’une promesse, pourtant il l’entend comme tel, continuant à modeler tes paroles comme il le souhaite - la réalité est moins pénible lorsqu’elle est déformée.
alors enfin, angel se calme. reprenant tout doucement son souffle, il aère son esprit des brumes viscérales obstruant le peu de raison qu’il lui reste. et il n’est pas bien sûr de ta demande, mais puisque tu restes, il relâche ta veste, laissant glisser sa main jusqu’à son poignet qui commence à lui brûler. et dans la précipitation, tu n’auras sûrement pas remarqué son rapide hochement de tête, car tu t’enfuis dans la salle de bain, le laissant seul.

et la douleur le ronge d’un coup, grimaçant à la vue de sa propre bêtise. il se disait qu’il ne savait plus quand était la dernière fois qu’il s'était infligé des blessures aussi violentes par contrariété. angel s’était en réalité tellement habitué à se trancher pour ces regards virtuels qu’il en avait oublié cette horrible sensation au cœur qui l’accompagne en ce moment.
finalement, il se rend peu à peu compte de la scène qu’il a infligé et se sent ridicule pour ses caprices insensés. il a ri de sa propre absurdité - sa logique et ses besoins s'entrechoquent sans cesse avec brutalité qu’il ne sait jamais comment les contenir, devenant imprévisible autant pour lui que pour les autres.
et pour d’ailleurs rester dans les absurdités, de son téléphone il immortalise l’état de son bras - qui sait ce qu’il en fera.

voilà un moment que tu as disparu. yong-nam a eu le temps de ranger les boîtes à l’entrée, retirer ses chaussettes noirci des poussières extérieures, nettoyer ses plaies ainsi que les quelques gouttes au parquet. et par le silence qui émane de la pièce où tu t’es enfermé, il a fini par deviner que tu n’étais pas juste allé aux toilettes - les murs sont de papier ici.
sans se gêner parce qu’il est chez lui, il se permet d’entrer sans toquer. avançant sur la pointe des pieds pour éviter le carrelage trop froid, il vient s’accroupir face à toi, et il t’observe. “... j’me sens crasseux. j’aimerais bien prendre une douche.” il t’observe et se dit, que tu n’avais pas du tout ton air stupide qu’il connaît. il n’arrive toujours pas à imaginer tes angoisses mais il les constate. “tu m’en veux ?” tu as l'air si chamboulé “mais tu sais, t’es mon seul ami.” comme ça, il peut justifier ses bêtises, sans t’en montrer le ridicule qu’il vient de comprendre.

le silence plane dans l'appartement - on pourrait se dire que rien ne s’était passé, que personne n’a crié ou pleuré, que le sang n’a jamais coulé - comme d’habitude, les présences sont juste fantomatiques, on les ressent à peine et les drames passent invisibles.
et c’était comme si, toi aussi, tu savais ajuster ton vivant pour suivre ces tranquillités pesantes - d’imiter les espaces hantés des mauvaises forces.

le cœur s’alourdit, prenant le risque de poser ces questions contrariantes. peu importe ta réponse il se serait sans doute énervé. il ne fera non plus jamais confiance en tes paroles - sincères ou fausses - il trouvera toujours un moyen pour t’accuser à tort.
mais puisque votre amitié semble vaine, et que tu as déjà fait l’effort de sauver son inexistence, angel t’épargnera. il gardera sa rancune, et ira la faire exploser en sang ailleurs.
tu restes - donc il arrête.
juste le temps que tu sois là.

il n’y avait, sois disant, plus d’inquiétudes à avoir alors il se montre moins insistant. il finit par te lâcher du regard par soulagement mensonger et ne répond même pas pour te laisser reprendre ton souffle. ses doigts tapotent doucement ses chevilles nues qui se refroidissent par le carrelage de la salle de bain. et yong-nam ne réagit presque pas à ta demande - restant accroupi sans bouger ni parler - les épaules se sont à peine tendues.
il hésite.
déjà parce qu’il se sent crade.
mais surtout parce que ça le stresse- car se déchirer la peau lui a toujours paru moins impactant que des accolades.

et après ces longues secondes de vide, il se redresse sur ses genoux - profite de cette hauteur un instant pour te toiser un instant “après ça si tu reviens plus me voir, je te pardonnerais jamais pascal.” sans cœur, angel annonce les suppositions - seulement si - il trouvera un moyen de te tuer dans son esprit à sa manière. et c’est sur ces paroles que ses bras s’enroulent autour de tes épaules, de ta nuque - il retient son souffle, et ose à peine te frôler - son étreinte est juste terriblement froide.

c’est inconfortable pour lui aussi.
pourtant il ne pourrait pas dire haïr complètement les étreintes. celles d’alexander sont supportables - presque agréable - il y a un côté de protection, quelque chose fait qu’il s’autorise à fondre entre ses bras.
mais il ne retrouve pas du tout cette sensation avec toi.
il a du mal à oser prendre appuie. il n’aime pas non plus sentir ton souffle. et déteste encore plus entendre les battements de ton cœur.
et cette chaleur, ta chaleur, ça l'écoeure un peu - ça lui prend aux tripes - le sentiment d’amertume ne fait qu'accroître et il sent bien que ça ne change rien aux ambiances pesantes.
ces quelques secondes lui semble insoutenable - prêt à mourir d’asphyxie.

heureusement tu finis par t'extirper. même que tu proposes enfin de lui laisser la salle de bain, puisqu'il était venu pour ça à l’origine. il ne s’attendait juste pas à te voir en difficulté, ni même à te faire un câlin. et ce serait de la pure méchanceté de t’avouer qu’il se sent encore plus sale après t’avoir enlacer - mais c’est ta veste surtout, tu ne l’a pas retiré alors qu’elle a été dehors il ne sait où - il a l’impression que les microbes lui rongent la surface.

angel reste assis, t’observant par-dessus son épaule ta silhouette peu assurée. “ça m’a épuisé. je pense dormir après.” à son tour, il se redresse, mais ne s’approche pas, ne te regarde plus d'ailleurs “... tu peux rentrer du coup.” il repense à son caprice insensé et ça le dérange un peu de continuer à imiter les amitiés pour aujourd’hui : la scène est encore trop récente pour qu’il s’en détache un minimum - mais promis la prochaine fois, ce sera plus simple d’ignorer ce drame, et il arrivera à se moquer comme il se moque toujours.