contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
Il se sent un peu plus étranger à Nausikaa et ses quartiers - à chaque pas, à chaque intersection manquée. En plus de ça, il y a la ruine à chaque croisement, il ne peut pas y échapper. L'atmosphère ici est particulière - précisément pesante. Au point qu'il s'imagine difficilement le quotidien de son frère aîné qui a compté le plus d'années en ces lieux. Ce n'est pas sans difficulté qu'il est parvenu jusqu'à lui aujourd'hui. Et sans mentir son retard vient s'ajouter à ses préoccupations. Depuis qu'il a reçu son message, il s'est fait prisonnier d'une certaine anticipation. Il ne sait pas trop pourquoi ils doivent parler, ni vraiment de quoi.
Une chose reste sûre, ce sont les torts de Jun qui lui pèsent actuellement. Un passé divisé, des derniers mots échangés qui l'empêchent d'avancer sereinement. Il n'a aucune idée de ce qui l'attend et le problème se situe bien là. Partagé entre ses doutes, une pointe de culpabilité - bien qu'il ne puisse pas dire qu'il regrette quoique ce soit. C'est une gêne convenue, qui s'impose comme cette réunion de famille prévue. Maintenant qu'il l'a en face de lui, il n'y a pas de retour en arrière possible.
« Excuse moi du retard, Stian. Ça faisait longtemps. »
Autant commencer par le plus simple. Sa voix se tord, son regard est fuyant - il y a eu trop peu d'échanges en beaucoup de temps.
« Tu as quelque chose à me dire ? »
Autant entrer dans le vif du sujet. Des retrouvailles dépourvues des habituelles questions, sans marquer toute son attention sur les jours qu'ils n'ont pas passés ensemble - le fait de changer, tout en laissant la porte ouverte aux souvenirs partagés.
Invité
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old/style (stian) Mar 18 Avr - 1:09
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T'es un mauvais frère, tu le sais. Tu tournes le dos à tes adelphes sans prévenir, enfin, plutôt, tu t'emportes et les ignores pendant un temps, le temps de te calmer. Le temps de passer au dessus de tes émotions volatiles. Et des fois ça prends des années. Aussi, tu n'aimes pas être oublié. Ou qu'on oublie l'état dans lequel tu vis. Celui des tes compagnons aussi. C'est pour ça que tu lui avais donné rendez-vous ici. Tu ne l'avoueras cependant jamais, mais tes adelphes compte plus pour toi que tu ne devrais te le permettre. Alors après ta dernière conversation avec Arden, tu décide de laisser de l'eau couler sous les ponts. Certes, tu ne comprends pas la décision d'abandonner complètement Nausikaa. Mais tu es capable de comprendre cette soif de liberté que certains ont. Car elle t'anime aussi, te fait vibrer au quotidien.
Alors tu lui ouvre la porte, l'invitant dans ta demeure nouvellement agencée, plutôt en bon état comparé au reste, grâce à ta position haut placée.
"Jun ! T'inquiètes pas, c'est difficile de naviguer l'Atè la première fois, je comprends."
Tu te souviens de la première fois où tu y avais mit les pieds, avait découvert, enfin, des personnes avec des idées et des pouvoirs similaires au tient. Car ta maîtrise de la brume t'avais toujours fait sentir étrangé parmi les tiens. Et ici, tu avais trouvé ta place. Ici, tu t'étais enfin senti chez toi. Au diable ta mauvaise réputation, elles étaient florissante à l'Atè. Tu n'étais plus qu'un visage familier parmi tes amis, tes adelphes par proxi.
Tu lui proposes de s'installer sur le canapé, haussant un sourcil vers lui, vos visages remplis de la malice de votre père, si similaire et pourtant si différent, te rappelant la raison de sa visite.
"J'suis pas un très bon hôte, mais tu veux quelque chose à boire ? A grignoter peut-être ?"
Puis tu t'assoies face à lui, de l'autre côté de la table une fois servi, un air embarrassé prenant place sur ta mimique habituellement rieuse.
"Déjà, j'voulais dire désolé. De t'avoir fait venir ici mais aussi de t'avoir ignoré ces dernières années."
Tu hausses les épaules.
"Je sais qu'il est un peu tard pour réparer les pots cassés mais... T'es mon adelphe-" tu te reprends. "Non, c'est pas seulement la raison, on a grandi ensemble dans la cabine d'Hermès, tu comptes pour moi et moi, j'fais tout foirer comme d'habitude, alors désolé."
Un regard emplie d'une compassion certaine, comme lors des années au bungalow.
"Tu vas bien ? La vie à l'extérieur c'est sympa non ?"
Tu fais des aller retour entre ses yeux et ta tasse d'infusion, cadeau d'Emon, ton ancre dans le district.
"Je fais pas mal d'allers et venus avec mon taff et je t'avoues que c'est tentant parfois, de tout plaquer et vivre à NYC."
Fidèle à son attitude joviale qui restait dans les souvenirs de Jun. Et ce malgré des moments houleux qu'il tente d'ignorer pour le mieux. Il faut croire que les enfants d'Hermès s'échangent ces sourires si facilement, une certaine sincérité qui s'ajoute et le met un peu plus en confiance. Il entre, s'assied sans trop réfléchir ni rien attendre de son aîné. Ça fait bien trop longtemps qu'il n'ont pas échangé mais il s'attendait à la courtoisie - suivi d'un faible merci de sa part, sa gorge nouée dans le doute.
Au-delà de quelques politesses échangées, il ne sait vraiment pas sur quel pied danser. Dans un souffle, il s'abandonne au hasard sans anticiper la surprise des prochains mots qu'il n'aurait pu ni prédire ni espérer. À vrai dire, il ne peut réduire sa réaction à une seule émotion. C'est beaucoup et d'un coup, un véritable mélange de tout mais surtout une confusion qui se change en silence.
« pourquoi tu t'excuse enfin- » il le sait déjà mais « c'est moi qui suis désolé. »
Une hésitation à peine masquée dans son regard qui cherche une issue. « c'est moi qui suis parti. Je ne t'en veux pas de plus m'avoir parlé. Même si… »
Une courte pause marquée par la gêne.
« ça m'a un peu manqué. Alors merci. »
Sachant qu'il n'aurait jamais fait le premier pas, il le pense vraiment. Il croit sincèrement en l'importance de ce moment, la volonté de reléguer certains événements au passé - sans les oublier - mais il faut bien passer à autre chose. Et bien qu'il ignore ce qui motive son aîné à faire un pas vers lui ; de son côté c'est la nostalgie qui s'installe petit à petit, au fil de ses pensées tournées vers leur adelphité. Chaque instant qu'ils ont passé dans l'absence de l'autre n'a pas disparu. Alors aujourd'hui, autant rattraper le temps perdu.
« je vais pas nier que j'aime bien New York tu sais. Mais toi aller là bas, vraiment ? »
Accentué d'un léger rire qui lui a échappé. Cerner les autres, ce n'est pas son fort - surtout lorsque la distance domine entre eux.
« moi ça va, mais toi alors ? c'est le poids de tes responsabilités où l'atmosphère… d'ici… qui ne te plaît pas trop ? » sans le nommer directement, Jun ne peut pas affirmer que l'até est un lieu qui respire la joie de vivre - du moins de ce qu'il en voit brièvement, pour une fois. Bien évidemment biaisé par ses préférences pour la capitale - cependant, ça ne change rien aux déclarations de Stian pour le moins soudaines.
« ne me dis pas… que tu veux de mes conseils pour une nouvelle vie…? » ce n'est quand même pas pour ça qu'il est là - si ? Passant la main dans sa nuque, son coude légèrement appuyé sur la table - il arrive au terme de ses spéculations. Intrigue et inquiétude envers son demi-frère, il lui doit bien ça.
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