contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
et l’enfant hurle et se dit il est temps temps d’en finir il est égoïste et toi tu es effrayé
entre les plaies tu peux contenir ta droiture mais ce soir, juste ce soir sous la lumière divine te voilà simple mendiant tu rampes et rampes en cherchant, toujours plus de vie pas chez les autres mais entre ta cage thoracique, entre les os, sous les tissus humides et les muscles gorgés de sang.
trois coups virulents à la porte de celui qui, tu le sais, est l’amant des vivants —Soigneur. SOIGNEUR.
le hurlement te fais mal et tu te dis ainsi je peux me souvenir ainsi je peux vivre, oui
Soigneur. Tel est le nom qu'on lui donne, tel est le nom qu'il sait qu'on lui associe. Il ne s'est jamais vu comme un tel, il ne s'est vu que rien de plus qu'un immortel parmi les héros. Héros qui frappent à sa porte alors que minuit est depuis longtemps passé.
Que se passe-t-il ?
Il est presque dénudé, ses épaules couvertes d'une chemise légère, translucide, un bas de lin couvrant son intimité alors qu'il accueille, vient saisir sous les coudes le pauvre malheureux qu'il incite à venir à l'intérieur de son appartement que la verdure rend accueillant même la nuit.
Michał, c'est cela? Que se passe-t-il, décris moi ta peine et laisse moi t'en soulager.
Et d'un geste ferme, il le fait asseoir sur sa table, guettant les plaies, les blessures éventuelles.
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*after hours .pepsi Mer 3 Mai - 13:25
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Soulevé ainsi pour être posé sur la table comme un père le ferait à son enfant trop agité. alors le gosse est heureux il pourrait presque battre des pieds mais toi t’as l’âme en peine t’as l’âme blessée et mourante
—ne le vois-tu pas ?!
il y a tellement de désespoir dans le fond de ta voix, tu aimerais qu’on te regarde
—je suis mort mais pas tout à fait.. c’est à cause d’elle, oui c’est à cause d’elle.. et de lui, c’est de leur faute, je n’aurai jamais du perdre la vie, maintenant je suis là .. je suis là ! mais vide.
Le regard qui se plante dans le sien, la main qui se lève pour aider ses paupières à rester soulevées, il l'observe, se retient de soupirer. La nature offrait tant de bienfaits, mais comme toute chose équilibrée, il fallait qu'elle soit responsable de tout autant de maux.
Qu'avez vous consommé ?
Il cherche, les traces d'injection, l'éventuelle poudre au coin des narines, la possible odeur de fumée, mais rien ne semble l'aiguiller. Sans savoir il ne peut agir-il n'existe pas de remède universel après tout.
Je suis là, Michał, et je te vois, tu es entier, tu es vivant, tu es avec moi. Mais il faut que tu me dises ce que tu as ingéré, sinon je ne pourrais te venir en aide.
Il n'y a pas de précipitation, pas de désespoir dans sa voix, seulement un calme olympien et une patience infiniment bonne.
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*after hours .pepsi Mer 3 Mai - 17:36
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ft pepsi
—Je n’ai rien… je n’ai rien avalé, arrête de me prendre pour un fou. Je ne le suis pas, je suis simplement mort, mort, tu entends ? mort, crevé, un putain de cadavre et j’ai tout le temps mal je brûle de l’intérieur, je brûle je brûle je brûle et tu devrais m’ouvrir, oui, oui tu devrais m’ouvrir et observer, dis moi je t’en supplie si je ne suis pas que moisissure, je ne veux pas me décomposer, j’ai peur de la mort, j’ai peur j’ai tellement peur
tremblement certain dans ton corps il semble se fracturer et se briser mais en réalité il n’en fait rien, tu es juste à observer le pseudo soigneur qui te demandes encore et encore si tu n’as pas avalé de la mort liquide un non de la tête non pour nier la vérité non pour renier le mensonge
—tu es supposé m’aider, me sauver, alors pourquoi. pourquoi tu ne commences pas ?
La douceur des mains qui lentement défont le haut, mettent à nu la peau, viennent se poser là, où bat le cœur.
Doucement. Je vais agir, d'accord ?
Un craquement se fait entendre et une branche apparaît près de lui, lui apportant un onguent - et lorsqu'il le saisit, la branche s'effrite et s'effondre, disparaissant. Les longs doigts du médecin s'enfoncent dans la pomade verte, viennent la déposer au creux du diaphragme du délirant.
Vous allez sentir un peu de chaleur.
Une pâte detoxifiante, dont les spores se nourrissent de ce que le corps rejette, et qui changent leur couleur en fonction de ce qui a été ingéré. Avec un peu de chance, il saurait bien vite quel mal avait pris le jeune homme.
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*after hours .pepsi Jeu 4 Mai - 19:38
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mais rien ne brille rien ne se montre alors tu paniques plus encore, le mourant tu viens attraper ses mains
—déchire ! fissure la peau ! tu pourras voir .. tu pourras voir. montre-le moi.. j’ai besoin de le voir battre, je suis mort je suis mort je suis..
tu fermes un instant les yeux pour mieux te faire engloutir par tout ça par l’incendie qui se répand dans tes entrailles
en cendre péremption proche t’as déjà clamsé, chien galeux tu devrais pas pouvoir marcher
—laisse moi faire- tu es inutile, soigneur
la main levé, le couteau le plus proche se lève et vient épouser tes doigts dressé contre ton ventre lame qui vient embrasser la peau sans rien faire pour l’heure tu lances un regard indécis mais pourtant si sûr de toi
Impossible à savoir ce que le corps cache lorsque rien n'est offert comme réponse - et il réalise que si le mal n'est pas à l'intérieur du corps, alors il est à l'intérieur de l'esprit. Il n'est pas surpris lorsqu'il saisit le couteau, se recule légèrement avant d'avancer à nouveau. Sa main vient se poser sur la sienne alors qu'il recule la lame.
Laisse moi faire mon travail. Les choses ne peuvent être précipitées.
Le couteau est retiré de ses mains et la dryade vient l'appuyer contre son plexus - une perle de sang apparaissant sous la lame.
C'est ton cœur que tu veux voir, c'est ça
Une très légère entaille apparaît alors qu'il se penche sur lui.
À voir le sang, ton corps a bien un cœur sinon il ne coulerait pas.
Ses yeux clairs cherchent ceux du héros, attentifs.
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*after hours .pepsi Jeu 4 Mai - 22:58
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sang pour les adorateurs de la violence facile un coup de poing sur un autre pour en faire une montagne et toi, au sommet à fixer les coupables
—écarte les os, je veux le voir.
comme un animal mourant, tu as besoin d’une preuve solide, entre tes doigts, le sentir frétiller, l’odieux criminel. alors ton regard il se plonge dans celui de la fée et tu ne veux qu’une chose; que la lame trace son chemin et ouvert sur la table d’opération, que tu réalises pour de bon mort alors tu le resteras en vie et tu cesseras de craindre le tout
—ça fait mal
la mâchoire se serre, fortement, comme pour essayer de prouver le contraire non tu n’as pas mal tu prétends parce qu’il n’y a que les vivants qui souffrent
—connais-tu mon mal ? as-tu déjà vu des gens comme moi ? je brûle, merde, merde, je brûle de l’intérieur et tout à l’heure je me sentais complètement germer, comme un vieux légume oublié, comme un cadavre dans le fond d’une forêt, pourrir, oui, tout ça à la fois
La dryade l'observe, secoue la tête, lui offre un sourire doux mais un regard ferme.
Tu ne veux pas voir ton cœur battre. Tu veux le voir mourir.
Le couteau est soulevé, comme s'il allait le poignarder, mais loin de là, c'est dans la table qu'il finit fiché alors que le médecin s'écarte, récupère une gaze, l'ouvre et la pose contre la ligne rouge qui s'étend sur le torse.
Je sais ton mal, oui. Je sais ce que c'est de se penser mort, moisi, putréfaction ambulante qui aurait dû rester enterrée au fond des bois. Mais laisse moi te dire une chose, Michał.
La main libre, aux doigts légèrement tâchés de sang, vient saisir fermement le menton du jeune homme alors qu'il plante son regard dans le sien - non plus un vivant, mais un survivant, comme lui et différemment à la fois.
Tu as eu un cadeau, un splendide présent. Je peux te citer des dizaines, que dis-je, des centaines de gens qui n'ont pas eu cette opportunité. Qui aujourd'hui ne sont plus là pour conter leurs histoires. Il est dur d'être un chanceux qui ne croit pas mériter sa chance, mais crois-moi, il est plus dur encore être le survivant qui a enterré tous les autres.
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*after hours .pepsi Ven 5 Mai - 12:14
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—Non ! l’éclat dans ta voix ne peut être que vrai, car tu sais, tu sais parfaitement que tu hésites Non, au contraire, je l’ignore.
il fait effacer les plaies, le sang, et attrape ton visage et tu ne sais plus quoi faire plus quoi dire c’est comme observer le monde à l’envers accroché à la branche d’un arbre comme les enfants le font si souvent le sang monte monte monte à la tête et tu sembles tanguer vers le précipice
—un cadeau.. un cadeau..
un petit non de la tête il est si loin de la vérité l’affreuse l’odieuse l’unique
—fais-moi dormir.. je suis exténué mais mon corps me l’empêche, s’il te plaît, fais-moi dormir
Tout ce qu'il se permet, c'est un soupir. Un long soupir d'un homme qui a tout vu déjà, qui a tout entendu et tout soigné. Les maux d'aujourd'hui semblaient au moins quelque peu moins sanglants.
Je peux te faire dormir mais pas te faire oublier.
À cela, il n'avait aucun remède, aucune drogue, aucun moyen de soulager les peines qui affligeaient la mémoire et rognaient l'esprit. Un pansement vient maintenir la gaze en place et il s'écarte, s'éloigne un instant, récupère des feuilles de mélisse à même la plante et les laisse tomber dans un mortier avec quelques baies et quelques gouttes de mélanine pure.
Il faut se méfier de ton esprit, Michał. Il t'en veux. Ne le laisse pas te vaincre.
Un sourire encourageant alors que la mixture est versée dans une tasse, diluée et apportée au jeune homme.
Bois cul sec. Tu dormiras bien assez tôt ce soir.
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*after hours .pepsi Ven 5 Mai - 15:00
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la boisson entre les mains si seulement tu pouvais t’y noyer dans ce sommeil liquide et oublier les pansements, les plaies tu y es habitué gladiateur sans peur
—merci. la voix est comme éteinte et le regard s’autorise au chagrin. tu viens avaler sans rechigner ce qui porte le goût du fer et de l’acidité.
les jambes qui se balancent dans le vide l’arrière goût échoué sur la langue et te voilà bien bête vidé de tes forces en face d’un homme qui n’attends plus rien plus aucunes réponses plus aucunes questions
—je ne veux pas avoir à me réveiller.
lentement tu te redresses, soldat du parfait, de l’idéale tes boucles blondes qui s’enroules autour de tes doigts et le regard jeté par dessus ton épaule
—J’aimerais te dire à bientôt mais la vérité c’est que je ne veux pas te revoir, tu portes l’odeur de mon mal maintenant et je préfère le fuir que l’aimer.
Et il secoue la tête, le médecin, il sourit, effleure la joue, contemple dans le plus profond des yeux.
Moi aussi, parfois, j'aimerais ne pas avoir à me réveiller. J'aimerais ne pas avoir à subir un autre jour pareil. Je suis fatigué, Michał, tu n'imagines pas comme je suis fatigué. Mais il faut continuer. Pour soi. Pour les autres. Trouve toi un objectif et les lendemains seront plus aisés, je te le promets.
La tête qui se secoue de nouveau, cette fois-ci accompagnée d'un claquement de langue désapprobateur - et il le prend par la main, le jeune héros, comme un père ou un amant, il le prend par la main et s'avance dans l'appartement jusqu'à une chambre doucement éclairée, où les plantes envahissent toutes les surfaces excepté pour le lit.
Tu dors ici ce soir - de toute manière tu ne vas pas tarder à tomber. Tu n'auras pas le temps de revenir à ton bungalow, ou où que ce soit que tu dors. Vaux mieux ici que dans la rue.
Et il l'invite d'un geste à s'installer dans les moelleux duvets, sans l'ombre d'une hésitation, le regard ferme l'incitant à essayer de protester.
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*after hours .pepsi Dim 7 Mai - 0:11
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La fatigue comme de la molasse qui glisse le long de la gorge du désespéré du fou et du damné tu te laisses traîner sans geindre, tu éteins le verbe cinglant et tu te fais patte blanche une fois dans la chambre ton iris embrumé roule sur les détails mémoire parfaite mémoire sans failles
—merci. tu t’installes, las, étire tes jambes et ôte les vêtements qui sentent l’amertume d’une âme en peine, d’une âme qui se cache dans les bras des arbres plutôt que l’alcool des perdants
—ta cicatrice.. d’où vient-elle ? tu attends, sage, comme un enfant, sur les draps tu attends qu’il vienne cela semble logique il partage le lit d’un mourant pour vérifier que les battements de ton coeur soient toujours présent
Les médecins apprécient que les patients ne soient pas entêtés, qu'ils respectent l'avis médical et se plient aux recommandations. Le doux sourire satisfait sur les lèvres de la dryade n'est qu'une preuve qu'il n'est pas si différent que ça de tous les humains qui lui ont appris son art.
Si tu as besoin de moi je serais à ta portée après que tu te seras endormi.
Deviner les besoins et les attentes est tout aussi naturel pour lui, et il vient s'asseoir à côté du jeune homme, lève la main à son visage et passe les doigts le long de la trace déchirée.
La première fois que je me suis offert en protecteur. Que j'ai sauvé une vie.
Un bon souvenir à en croire le sourire sur ses lèvres, et la tendresse avec laquelle ses doigts palpent le rebord de la chair.
As-tu des cicatrices qui te rappellent pourquoi tu existes ?
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*after hours .pepsi Dim 7 Mai - 15:44
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Il écoute sage comme une image il sent le sommeil l’arracher des mortels et il se dit que tout serait bien plus simple ainsi
mais alors tu reprends l’ordre des choses
—j’ai des cicatrices et je n’en suis pas fier, elles sont là pour me rappeler l’échec, mais celles-ci, c’est différent tu ôtes le tissu, torse nu, parfaitement conscient; l’image est simple et sur le torses les branches roses et têtues qui embrassent la poitrine sont comme une couronne volée aux dieux
—ça, j’ai pas perdu
le rire est presque candide sous la masse qui se tasse, de douleur, de fatigue, de lassitude le regard est détourné et la lèvre se trouve mordue
—dors avec moi, dans mes bras, prétends me protéger, s’il te plaît
Une victoire, fièrement affichée - une réussite, qui pour tant est insurmontable, qu'il admire un instant, avant d'hocher la tête, admettre que c'est beau d'être aussi fier de cette réussite. Il devrait l'être et heureusement qu'il l'est.
C'est un beau souvenir.
Le combat était toujours dur, il le savait, il aidait, ouvrait les portes et les esprits, parfois même c'est de sous son bistouri que ces cicatrices là naissaient. Parfois, le combat échouait, parfois, les murs étaient trop durs, trop fermés, trop impassables et inimaginables. Parfois, il les contemplait souffrir jusqu'à en mourir - et ça aussi, ça le détruisait. Alors il était heureux de voir un combat vaincu avec tant de panache et de gloire - heureux de savoir qu'il y en avait au moins un qui avait réussi à s'arracher aux mains sombres de Thanatos. Mais même les vainqueurs avaient parfois peur.
D'accord.
Et il se glisse contre lui, lui offre ses bras, sa chaleur, son odeur boisée, l'invitant à s'installer confortablement.
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*after hours .pepsi Dim 7 Mai - 20:52
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alors presque timide presque maladroit tu viens te blottir contre lui, les yeux clos il n’est rien rien qu’un oublié, un soigneur à l’apparence terne, il n’est rien mais là, contre toi, il pourrait bien être roi ta main vient se poser sur son torse et tu serres si fort comme si tu allais te faire avaler par la nuit
sait-il ? que tu penses tant à lui sait-il ? que tu viens de poser dans ses bras tant de choses sûrement pas et c’est mieux ainsi
le chien errant vient tristement de trouver une porte vers laquelle gratter chouiner supplier pour des soins pour essuyer le sang du pelage, pour calmer les maux