C'est à lui qu'il faudrait poser la question plutôt je suis pas secrétaire moi et bonjour non. Un ton sec. J'ai une tête à devenir l'intermédiaire de votre vie de famille ? si c'est tellement bizarre faut parler en face c'est pas comme si les monstres étaient timide maintenant.. Reste droit au contact, s'amuse presque dans cette apparence de faux couple, glissant ses doigts dans les cheveux de l'ange. On fait une image terrible..et si quelqu'un me reconnaît, ou l'inverse, si on te reconnaît, t'imagine la chaîne infinie, que toi aussi on t'observe et si tes mots sont vrais on vient ensuite s'étonner à mes côtés de ta faim abandonnée, qu'on t'observe aussi. Finit par faire descendre sa main jusqu'à la sienne, garde ses douleurs pour ellui-même, n'en donnera pas la satisfaction de cri, douleur réprimable. Le minimum serait de se présenter, c'est égoïste sinon, on donne rien aux inconnus, normalement on leur parle pas, mais je parle beaucoup, mais je peux parler de tout et de rien et tu n'y gagneras rien.

Mars n'est jamais d'une discrétion totale, sait qu'il n'y a que peu d'élément de l'instance en ellui-même. Ne respecte alors qu'une discrétion relative à l'instar de Nausikaa, de Solan, de ses adelphes. Serait prêt à tout sauf à les perdre eux, là-bas se cache, du monde au labo, de ses créations trop propres dans son appartement. Alors New York ne compte pas, hors limites en tout point, l'endroit voit ses crasses, rigole de ses chairs que l'on a broyées, des os que l'on a cassés et toujours l'oblige à revenir à elle pour vivre.

Et lui, lui qui est-ce cette fois, sait monstre mais rien de plus car jamais iel n'a pris la peine de les apprendre, de les connaître. Pas même son corps sous l'électricité ne lui indique son identité, qu'en ferait-iel même, rire de son nom, qu'importe, iel saura poser un nom sur l'adelphe le redire à Cerbère. Garde ses airs, n'a pas de mal à offrir un sourire, ne se débat que contre cette main qui continue de l'anesthésier, le réveiller, sensation électrique en tout son corps rappelant les échecs de ses premiers essais, des courts-circuits absorbés par son propre corps.

Ange…C'est presque trop simple comme nom. Comme dessus, triste de la révélation, laisse les mots se tirer tandis qu'iel reprend son souffle libéré des statiques. Surement, mais si je parle de rien tu n'auras pas ta réponse, ça ira nulle part, si je parle de tout au contraire ça prendra trop de temps et même toi tu n’as pas le temps du tout, d'une pauvre enfance à pleurer à notre rencontre. Du tac au tac, les mains enfoncées dans ses poches, accepte son sort, d'une attente qui ne nécessite pas l'offensive. Si on t'observe tu n'es pas très discret, comme Cerbère quoi. Un haussement d'épaules, ne comprends pas les rires, on le libère et iel ne se tourne pas, avance mais voilà qu’ont lae tire, vole son regard. Je regarde que toi, Ange, il n'y a que toi, je vois, que, toi. Mars, je suis Mars et en soi on me dit Tellez de nom de famille mais je sais pas si c'est si vrai que ça, enfant d'héphaïstos et il me manque une jambe, la droite, justement, Cerbère à mangé ma jambe droite déjà, j'en voulais plus trop aussi, c'était bien pratique, ça laisse la place pour y mettre une cafetière et si ton cœur bas c'est que tu m'aimes, ou que tu as peur, mais je pense pas que tu as peur, peut-être que je t'attire juste aussi, la dernière personne avec qui j'étais à finit dans le Léthé et je suis mort devant mon frère, je pense pas que tu devrais m'aimer Ange.

Mars n'a de force dans son esprit pour personne, ne connaît les monstres que par la violence sanguine de Cerbère, ne se doute de rien d'autre ou a simplement supprimé l'information car jugé inutile. Du genre à prendre trop de place et lae voilà poupée de chiffon pour Ange. L'Ange qui l'appel, et pourtant celui-là est si différent, que ceux que sa mère dessinait en promettant qu'ils veilleront sur ellui et ses adelphes. Peut-être que maman mettait, aucun ange n'a veillé sur ellui et peut-être que ses adelphes ne sont plus. Soit, est ce que c'est vraiment ça un Ange ?

Iel semble se fondre pour lui, iel ne regarde que lui et lui dit tout même ce qui n'est pas nécessaire, aurait surement d'autres choses à dire encore mais ses mots finissent dans une sorte de rire, réalisation soudaine de ses mots absurdes. De son corps que l'on ne peut aimer, même corps qu'iel détruit délibérément. Se libère d'une peur, d'un doute, d'un jugement qui suivrait en exécution non, Ange peut tout savoir, devrait peut-être même tout savoir, est-ce que comme ça il serait satisfait ? Mars ne peut voir que lui, la chaleur de ses mains, de son front  et de son corps qu'il permet d'un simple pas, et ange ne peut pas le contredire, ange et monstre alors quelle honte y-a-t-il dans ses actions identiques et ses pauvres histoires de cœur ?