Les pas se font rapides dans les couloir de la clinique. Comme beaucoup de médecins, tu avais été appelée en renforts suite au drame qui s'était passé lors de ce concert. Tu t'en voulais un peu de ne pas avoir été sur place à ce moment là pour aider tes collègues, tes adelphes et n'importe qui avait besoin de toi. Soigner ceux qui en avaient besoin était un moyen pour toi de te faire pardonner auprès d'eux, même de ceux qui ne te connaissait pas.

Mais si tes pas se font si rapides, ce n'était pas parce que tu étais pressé et que tu passais de chambre en chambre, non. C'était pour en rejoindre une en particulier. Un nom, sur la liste des admissions avait attiré ton attention. Celui de la personne que tu considérais comme ta petite soeur depuis des années : Sinistra. Heureusement, ses jours n'étaient pas en danger. Tu t'en serais voulu à vie sinon. Toi qui était la reine pour te pardonner, tu ne te serais jamais excusée toi-même si la jeune femme avait été entre la vie et la mort ou pire encore...

Aussi, tu déboules dans la chambre en ouvrant presque la porte à la volée, essoufflée d'avoir presque couru dans les couloirs. Tu t'approches du lit où reposait la jeune femme et t'empresse de la prendre dans tes bras, caressant ses longs cheveux. Ton coeur battait la chamade. Trop d'émotions d'un coup.

Les Dieux soient loués, tu n'as rien...

Tu te recules d'un coup, te souvenant de pourquoi elle avait été admise. Mince. Et si tu lui avais fait mal ? Tu te masses un peu la nuque. Encore une fois, tu avais été emportée par un torrent d'émotions. Tu t'empresses de rajouter.

Enfin... rien... Je me comprends.

Tu t'assois sur le bord de son lit, la regardant avec un air inquiet.

Comment tu vas...?