La jeune femme était assise alors sur un banc, jambe croisée et le regard analysant simplement les lieux. Il lui fallut quelques secondes avant d'entendre la voix de cette ancienne connaissance qui était désormais un ennemis.

- Et bien. Cela fait longtemps mon cher. A ce que je vois le temps ne t'as pas appris à être agréable. Et il ne t'as pas retiré ta misogynie. Tu pourrais au moins faire semblant d’être content de me voir non ?

Elle connaissait un peu la personne en face de lui et savait très bien que ce n’était pas le genre de personne chez qui elle pourrait trouver de la gentillesse. Mais bon, dans ce bas monde bien horrible, ce n’était pas ce qui l’importait.

Ce qu’elle faisait dans l’Agon ? Même elle, ne le savait pas, la seule chose qu’elle se disait, c’est que cela devrait probablement être divertissant d’y aller. Et face à tout cela, elle n’eut pas complètement tort étant donné la rencontre qu’elle venait de faire à l’instant.

- Et sinon que deviens tu dans ton clan de barbare ?

Un sourire aux lèvres, comme toujours, mais cette fois bien plus amusées.

Que de parole, des paroles qui pouvaient paraitre convaincante pour pas mal, mais qui sonnait creux dans les oreilles de la jeune femme. Elle ne portait pas le moindre attachement pour son groupe actuel, alors peut importe d'à qu'el point il pouvait se vanter de son groupe et parler mal du sien. Après tout, tout cela n'était que des soucis pour les gens qui confondaient leurs égo et celui de leur chef.

- Un beau parleur en tout cas. Je me fous pas mal de ce que pense les gens dans la rue, c'est pas eux qui ont fait que je suis ici désormais. Tout ce qui m'importe c'est que ma fratrie aille pour le mieux. Et si faire partie des olympiens en est le prix, c'est une bonne chose non ?

Encore un mensonge, que de mensonge, tout ce qu'elle avait forgé et qui l'avait amené ici, étaient des mensonges, rien de plus qu'un nuage de malhonneteté, aussi simplement que cela. Ces mensonges avaient tellement pris part d'elle, qu'elle ne savait même plus ce qui en était ou pas du tout.

- Tu parles beaucoup pour un membres des spartes. J'imagine que vous avez oublié ce que vous avez fait aux égarés ? Ou bien tout d'un coup vous devenez les vrai sauveur du peuple face aux méchants olympiens. C'est ridicule, vous êtes ridicule. Jouez de vos muscles et de votre charisme si ça vous chante. Je pourrais vaincre n'importe lequel d'entre vous dans une arêne, mais bon, je vais t'epargner le fait de perdre contre une femme.

- Il est facile de parler de la sorte, de juger et de me dire qie je ne pourrais mêmepas porter une épée,  mais je ne suis pas née guerrière.  Et aucune effortne pourra compenser la différence que c'est que de naitre d'une déesse telle que la mienne. J'utilise des sorts et des ruses, certes, mais ce sont les armes que le monde m'a donné.

Son sourire ne la quittait pas vraiment, alors qu'elle continuait la discussion avec cette personne toute particulière.

- Votre épée ne défend que vos propres intérêts.  Les votres et surtout ceux de votre chef.

Elle croisa les bras en le fixant un moment, c'était un homme redoutable en tout cas, et il méritait bien sa place au sein de ce clan.

- Je ne suis pas une égarée pour autant que je sache. De la même sorte que tu n'es plus un olympien, ton orgueil te perdra mon cher.  Tu n'es pas le héros que tu pense être.  Et encore moins le méchant de cette histoire.  Tu n'es que le pantin des idéaux de ton chef.

Elle n'avait aucun problème à se moquer de lui ou parler mal de son rôle, après tout, c'était son ennemi et zn plus de ça, ce n'était pas quelqu'un de particulièrement cordial.

Elle écoutait calmement ses paroles, a vrai dire, elle se fichait pas mal de tout ça, toute ses paroles avaient simplement pour but de s'amuser à parler mal de tout cela. Mais dans le fond, que ce soit les olympiens ou les spartes, ses mains n'iraient que servir les gagnants. Et pour le moment, elle n'avait aucune raison de changer de camp.

Sa main fit apparaitre un peu de brume, empechant completement de voir sa main.

- Quand on née avec ce genre de chose, il est plus simple d'apprendre à s'en servir plutôt que de commencer à utiliser une épée. Je pense que tu n'es pas assez stupide pour croire que la vie ne se regle qu'avec une épée à la main. Certes cela semble bien moins valereux mais écoute, dans une guerre, les gens se foutent pas mal des valeurs et de l'éthique. J'ai choisit de devenir la meilleure dans ce que la vie m'a offert.

La vie ne lui ayant pas offert grand chose, c'était tout simplement ainsi qu'elle avait décidé de gagner en puissance. C'est en partie grace à ses pouvoirs qu'elle avait un siège parmis les olympiens, par rapport à la gamine pauvre qu'elle était, avoir un toit, de l'argent et la puissance d'être dans un des plus grand groupe de cette île, c'était bien. Qu'importe ce que pourrais penser la personne en face.

- Et bien. J'ai hâte de voir ce que tu comptefaire par la suite en tout cas.

- Cette maitrise est surement ce qui me sauvra. Savoir manier une épée me ferait quand même mourrir dans un combat contre un enfant d'Ares. Inutile de se battre sur un terraint conquis.

Angela fit disparaitre la brume qui avait recouvert sa main quelques secondes plus tôt.

- Je déplore votre humanite, morte depuis trop longemps, vos valeurs datant de l'antiquité. Vous avez oublié la valeur d'une vie et avez tout placé dans votre muscle plutot que dans votre coeur. C'est aussi triste que déplorable. Ares serait heureux de cette situation, ça c'est sûr. Mais franchements, si le seul objectif de votre vie est le pouvoir, la gloire et le respect de dieu qui ne s'interesse à vous que lorsque votre tête aura quitté vos épaules, c'est pitorable.

Elle le fixait, venant alors se lever, considérant qu'elle arrivait à la fin de leur discussion.

- J'espère que tu te rendras compte que tout cela est ridicule avant que ton corps soit jeté dans un fossé.

Quoi qu'il arrive, elle trouverait un moyen de s'en sortir. de survivre, elle n'avait pas peur, et si ls spartes devant prendre le pouvoir, soit elle les rejoindrait, soit une place sera toujours sienne quelque part dans le monde, voir même parmis les égarés.