contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson

contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill
Lazare O'Mara
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Lazare O'Mara
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Inventaire : une hallebarde en bronze céleste (changée en stylo caran d’ache), un stylet de procuste
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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill Dim 26 Mar - 19:30


ici, c’est un paysage de cliché où tous les points de fuite se rencontrent : ici le ciel se tient pile à la frontière des falaises, son bleu tout près du bord ses nuages étourdis par l’iode. partout le zéphyr file des coups de fouets à la plaine, et les chiendents en bataille ressemblent à des crins décoiffés. le sol est d’un vert tendre, piqué de fleurs sauvages. en fin d’après-midi c’est ici que le soleil vient, aussi, pour une dernière balade jusqu’à ce qu’il atteigne l’azur ; ici, alors, le ciel donne sa main au soleil et, leur zénith achevé les deux s’offrent tranquillement au vide.
enfin. ce n’est pas une heure de suicide - ni du soleil ni du ciel - encore si tôt par ici qu’il y a un concert de cigales. par ci par là elles chantent, paisibles, forment une symphonie de nature avec le froissement des prairies. il fait bon - très - et l’air sent la pâture crâmée, ce parfum des ivraies trop éclaboussées de cagnard.
en somme ça sent l’été. le brûlé l’insouciance.

toutes ces fragrances jolies qu’il inspire dessus les chemins.
au loin des voix l’appellent - lui disent de revenir sur ses pas - ignorées désinvolte il leur tourne sciemment le dos : Lazare, empressé, remonte les sentiers à la diable. il a dix-sept printemps. des cristaux de sel à sa peau rendue fauve à force de vacances. sa chemise dégouline des vagues - dont il émane - et ses cheveux trempés il y a peu sèchent déjà tant il se dépêche. à nouveau les voix s’impatientent, allez là - il nous fait quoi lui putain ? reviens Lazare sérieux ça bouge à la plage tu vois bien ! bah bougez ! qu’il leur crie sans se retourner, bougez-y je vous rejoins ! gueulez pas genre je suis votre mère ! tout en marchant essoufflé s’éparpille ses éclats de rire.

presqu’au phare à présent, son allure en decrescendo
il bifurque avant la grand tour et passe dessous l’ombre de l’arbre - un tamaris, au feuillage en duvet florissant des camaïeux roses - de cliché tout autant mais l’image ne le dérange pas. en fait c’est tout l’inverse parce que c’est ici qu’il te trouve.
et il s’arrête, te revoit sûrement qui lisait, et c’est un cliché qu’il aggrave lorsqu’il joue l’invité surprise : se laisse tomber à ta droite le dos contre le tronc comme toi. Neill, dix-sept printemps ravis te sourient contents d’être assis - hors d’haleine à cause des montées - je vais crever… toi tu viens pas ? avec les autres là, aux calanques. il te les désigne au lointain. le groupe d’adolescents divins se résume à des petits points, visibles en contrebas, des garçons et des filles portant des serviettes à l’épaule. il les fixe une seconde - capte qu’il a zappé ses affaires - tant pis. posé désormais il s’affale. c’est tout sauf obligé - perso’ j’ai la flemme pour l’instant. ça sent l’été. le brûlé l’insouciance. il se sent de fermer les yeux, il pense - les fait survoler ton bouquin, d’abord - tu lis quoi ?
si c’est intéressant Lazare oubliera les ami.es ;
(et même si ça ne l’est pas au fond
c’est ici qu’il préfère).
[ neill — nausikaa — plein cœur d'été 2015 ]
cactus

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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill Mar 28 Mar - 17:16

setting fire to our insides for fun
THÈME – Le soleil à son zénith, bénédiction d'Apollon et d’Hélios à n’en point douter, les prunelles s’y accroche bien qu’elles puissent finir brûlées telles les ailes d’Icare dans ce mythe ô combien réel maintenant qu’il côtoie ce monde étrange, où tout semble ne plus avoir aucun sens. La surface de ses doigts frôle la partie droite de son visage, camouflée par une jeune prothèse à laquelle il ne s’habitue toujours pas ; pourtant, c’est le regard des gens à son égard qui lui fout d’autant plus le cafard. La blessure en elle-même est secondaire. Nuque en arrière, mèches collées au front, suintant à cause de la chaleur ; c’est avec lenteur qu’il dégoupille le bouchon de sa bouteille d’eau, la descendant comme un assoiffé qui boirait à la gloire de Dionysos. Un écouteur trône fièrement dans son oreille droite, alors que la gauche le berce par l’harmonie du bruissement des vagues, l’écho des rires en contrebas lui donnant des élans de confiance, pour finalement ne pas oser amorcer le pas. Même s’il se veut solaire, bienveillant et confiant, il y a ce visage, ce masque arboré fièrement pour ne pas faire culpabiliser Neala, mais la réalité est tout autre, le déni est sous-jacent, bien présent. Il aimerait que l’on oublie cette partie de lui, qui lui ronge la peau en continu tout comme son échine.

Ne pas flancher, ne pas faillir
Rester droit sans tressaillir
S’habituer à être épié, juger
Condamné sans n’avoir rien demandé

Comment en vouloir à autruis? La discrimination a toujours réconforté les gens ; se mettre sur un piédestal pour oublier la vie misérable. Se comparer à d’autres pour se sentir exister et les rabaisser pour mieux accepter de courber la nuque devant l’adversité. Neill n’a jamais compris cette façon de faire et aujourd’hui encore, il en est amer. Ses yeux scrutent les pages, son esprit en dessine certaines images ; les mots s’imbriquent, mais leur saveur est autre. Les années passent et malgré le changement de ses traits, il y a cette candeur qui jamais ne disparaît ; ce n’est plus un enfant, c’est un adolescent qui est sur la route pour devenir adulte. Courbatures enracinées dans ses muscles, il reste là, assis à l’ombre, laissant les feuilles d’un arbre filtrer les U.V émanant du soleil, maigre barrière, mais il ne saurait lui en vouloir. Il aime cette chaleur, il aime la sensation de respirer un air chaud, humide ; et encore plus la brise marine qui vient le conforter en ce sens. Les pages tournent, défilent, il n’en perd aucune miettes ; c’est une histoire triste, dramatique, qui décuple peut-être un peu plus son sentiment d’empathie. Cependant, vu l’atmosphère et l’effervescence qui plane dans l’air, ce n’est clairement pas le genre d'œuvres qui colle au parfait tableau.

Roméo et Juliette, un amour maudit
Une histoire tragique, arborant l’interdit

La musique le berce encore un peu plus, mais c’est en relevant le nez de son bouquin pour se réveiller, qu’il croise ton regard et ta silhouette trempée. Boum. Il y a quelque chose qui s’envole, ou qui dégringole dans sa caboche cabossée, il ne saurait le dire ; mais Neill reste circonspect, un brin décontenancé et captivé. Tu avais ce don d’accaparer son attention, de le rendre enclin à l’admiration. Tu suscitais en somme chez lui quelque chose qui n’avait pas encore de nom. Les paupières battent à foison alors que tu t’installes à ses côtés sous le vieil arbre, lâchant son prénom avec un sourire qu’il ne saurait imiter. Pourtant, ses lippes s’étirent sans qu’il ne puisse les réfréner. Lazare. Assis en tailleur, le vent faisant tourner lentement certaines pages, le jeune homme te scrute légèrement, avant de fermer les yeux ; son côté gauche brûlait désormais de ta simple présence. J’ai hésité à les rejoindre, mais les aprioris ont la vie dure. Sonate d’un rire qui s’étouffe dans sa gorge, alors que sa main droite vient se plaquer sur le sommet de son crâne pour ébouriffer sa propre tignasse. Je galère toujours, avec le regard des gens, je ne m’y habitue pas.

Et dans le fond, je pense que je m’y habituerais jamais.

Un soupir bref s’échappe de ses narines, le calme olympien reprenant possession de sa carcasse, son dos s'enfonçant un peu plus dans l’écorce de l’arbre, douleur lancinante pour lui faire garder les pieds sur terre. Il s’écharpe pour contenir la fièvre. Mais bon, on garde le sourire en toute circonstance. Un rire cristallin, les mains jointes désormais devant lui, décontractant les muscles le plus possible. C’est un coude posé sur son genou, la joue droite au creux de sa paume, qu’il t’interroge du regard sans le vouloir. T’as la flemme ? C’est vrai ce mensonge ? L’index vient claquer sur ta joue avec douceur, comme une légère remontrance, faisant tinter son rire encore un peu plus fort. Dis plutôt que tu préfères passer ton temps avec moi, ça pourrait booster mon égo inexistant. Nouveau rire, qui se tari bien vite à l’entente de ceux qui résonnent des autres adolescents plus bas. Il n’est qu’une esquisse, un papier froissé qui ne sait plus comment agir.

Il aimerait tant retrouver celui qu’il était quand il était encore enfant.
Devenir adulte, avoir des responsabilités, prendre conscience de la vie, de l’empathie, de la culpabilité…
Il aurait préféré rester ignorant.

Roméo & Juliette, autant te dire que j'ai eu meilleure lecture. L'histoire colle pas du tout à l'ambiance. Genre, j'aurais dû prendre un bouquin léger, qui m'aurait suscité des rires et non pas des envies de chialer. Haussement d'épaules léger, le voilà qui quitte le tronc pour s'allonger pleinement sur le sol. Le genre de bouquin qui te fait cogiter et réfléchir sur les sentiments et tout ce qu'ils engendrent, tout ce qui va avec. Nouveau soufflement de nez, les mains jointes derrière la nuque, il termine. Ouais, ça colle pas avec le tableau que dépeint la journée, tu trouves pas ?

Il aime ce calme, même s'il est souvent annonciateur d'une tempête à venir ; à tes côtés, il n'a point peur de se mouiller, ni d'être blessé.

// fraté, jtm, trop heureuse de te retrouver ;w; ♡
@AZRIA
Lazare O'Mara
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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill Sam 1 Avr - 22:38
la première minute est une toile, ombreuse, où pleuvait le soleil au travers les bras du grand arbre. vous étiez lovés en leur creux, aviez des pléiades à vos joues - la lumière tache - à chaque frisson des branchages se changeaient en étoiles filantes. à sa tempe tournée côté toi Lazare entendait l’acouphène, léger et toujours, comme un aigu feutré ; et puis il y a ta voix, le bruissement des pages, aussi le son de l’herbe qui mimait celui du ressac ; tout un bruit de nature. à ce moment-là, l’été s’incarnait en un être : un garçon blond du nom de Neill se croyant délaissé des cieux.

les siens sont d’un bleu-vert.
ses yeux, sur toi, s’amusent de ton hésitation - un éclat narquois au cœur d’eux - tu devrais pas. t’inquiéter tant d’un œil. ils t’ont déjà dit des trucs, les autres ? qu’il demande en les indiquant, là-bas qui s’éloignent : les autres de votre âge - il ne les pointe pas de l’index, uniquement du menton, les rumeurs de son crâne décollant à peine de leur place - très nonchalant, s’ils te regardent bizarre c’est parce que tu les troubles, dis-toi, dis-toi que tu le troubles lui parfois et quand même il revient te voir, t’as qu’à le prendre comme un compliment.
de sa part c’en est un discret.
la mauvaise foi de Lazare également elle est un éloge - paresseux, soi-disant - tiens c’est vrai qu’il t’avait menti ? qui sait… seul au courant il se tait, hausse les épaules - c’est son droit - te sent lui filer une pichenette et, comme s’il porte un masque en cristal l’impact le lui lézarde un peu : perce une fossette ... qui sait, vire au sourire, peut-être ! il t’écoute qui riait alors, l’accord carillon de jardin. te l’admire en contre-plongée même tellement il est avachi - se prélasse dans ta joie, presque - déplore qu’elle te soit passagère, égorgée par les ricanements.

un silence.

oublie les idiots à la plage, va. ils iront dedans les roulis et ceux-là se vengeront pour toi - leur feront boire la tasse - oublie ! raconte-lui les histoires, plutôt - des histoires à sanglots, tu dis, et lui se marre. t’as pris du Shakespeare, t’es sérieux ? il te toise ton bouquin comme s’il n’a rien à faire ici - pareil qu’un parapluie - inutile vu le temps, donne-moi ça c’est trop grave. il te le prend des mains, son pouce entre deux pages pour ne pas t’égarer la tienne ; de toute façon tu t’allonges. lui est encore assis. s’écoulent quelques secondes, mutiques - il lit. ah ! je voudrais rester dans les convenances ; je voudrais, je voudrais nier ce que j'ai dit. mais adieu, les cérémonies ! m'aimes-tu ? je sais que tu vas dire oui, et je te croirai sur parole. ne le jure pas : tu pourrais trahir ton serment : les parjures des amoureux font, dit-on, rire Jupiter... dixit Juliette. complètement hors-sujet, ouais.
il écorne soigneux le feuillet avant de refermer l’ouvrage. ils meurent à la fin, tu sais ? ah mais pardon, risette, t’as pas terminé, je te spoile… enfin, abandonne le livre dans les brins, tu le sais maintenant. pas besoin de le rouvrir, du coup. adieu les tragédies ! qu’elles sommeillent sagement au gazon.

il fait beau, trop pour elles. l’atmosphère a un goût d’écume qui réveille l’envie de soda - avec ça l’envie de fumer - il réalise. au fond de sa poche de chemise il a ses cigarettes en vrac - entretemps s’est baigné - et la peau rhabillée plus tôt tandis qu’elle ruisselait la mer lui avait imbibé ses fringues ; sûrement jusqu’au tabac. il se redresse, commence à piocher toutes ses clopes, humides et une à une, les dispose devant lui où comme dit pleuvait le soleil : alignées pour qu’elles sèchent. il est appliqué à son œuvre lorsqu’il se remet à parler, je déconne vraiment pas par contre, tu sais, quand je dis que tu devrais pas. sans t’avoir précisé de quoi mais il se complète à présent. stresser des regards - tu devrais pas - ça t’empêche de rien, tu t’en fous. plus facile à te dire qu’à faire, il en a conscience et s’en fiche. finit d’ordonner les cibiches - malgré tout s’obstine à pencher - ses doigts, depuis, dépiquent distraitement la prairie. il ne te dévisage pas si ce n’est à la dérobée parce qu’en tout cas moi je m’en fous, se feint d’un rictus éthéré, sans méchanceté, tu le sais après tout : ça m’empêche pas de te trouver joli. espiègle il parait déconner ; comme à chaque fois. quelque part c’est certain Jupiter se moque de Lazare.
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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill Mer 5 Avr - 16:42

setting fire to our insides for fun
THÈME –  Se complaire dans les méandres de sa paranoïa factice, lire au travers des regards et des œillades malhabiles, les ressenties faces aux sévices. Il aimerait dire Neill, qu’il se trompe, mais les traumatismes du passé ont démontré maintes fois qu’il n’y avait pas de quoi se leurrer. Son côté droit horripile, dégoûte ; et pour les plus malchanceux qui ont pu voir l’ampleur des dommages ; provoque la nausée. C’est un fait. Et c’est quelque chose qui est resté ancré ; auquel il n’a pas pu échapper. L’écho des rires, les halos que provoquent leurs sourires ; jamais il n’aura ce profil si resplendissant, bien qu’il y mette toute la bonne volonté du monde. Alors il se contente d’être bienveillant, de faire naître des rictus pour faire comprendre à la vie et à ses tourments, qu’il y avait du positif à extraire là-dedans. Sa main vient frôler sa joue, toucher du bout des doigts sa prothèse et c’est dans un soupir que Neill te répond, Lazare, toi qui cherches toujours à le comprendre, à lui poser les questions comme elles te viennent. Je dois t’avouer que d’ici, je ne discerne pas bien les visages. Une vision baissée du côté droit auquel il tente de pallier avec une lentille de correction de vue, mais même ainsi, c’est trop loin. Mais… Ouais, c’est déjà arrivé. Et j’ai la fâcheuse tendance à… Enfin, tu vois le genre.

Il aimerait pouvoir tout te dire, se confier sans aucune crainte, mais malgré la confiance de Neill, inébranlable te concernant, il ne peut s’empêcher d’avoir peur. Peur du jugement, du rejet, des remontrances… C’est ce qu’il admire chez toi, en somme, cette confiance solaire qui détonne avec la sienne. Il aimerait prendre exemple sur toi, mais au contraire, il se retrouve incapable de bouger, subissant les palpitations de son myocarde, subjugué et en émoi. Un soupir s’échappe de ses lèvres, bien plus sonore qu’il ne l’aurait souhaité ; son regard d’un bleu perçant toujours vissé sur ceux qu’il ne peut pas voir de sa hauteur. Difficile de prendre ça comme un compliment quand je vois ma jumelle culpabiliser encore aujourd’hui. La gorge se serre, le rictus tressaute pour fatalement disparaître. Je préférerais qu’on ne me repère pas, que j’me fonde dans la masse, que je ne sois pas… Reconnu pour ça. Secouant la tête, Neill cherche encore et toujours à s’échapper de cette finalité qui le ronge, d’échapper à ce déni qui lui tend les bras et qu’il enserre à son tour. Je ne trouble personne Lazare, j’suis juste une bête de foire.

Et c’est un rire qui éclate aux lieux de sanglots qui se carapatent.

Souffler longuement, expulsant son mal-être comme il pourrait expulser la fumée d’une cigarette, le jeune adolescent reste là, les jambes détendues, se rallongeant après avoir assez épié les autres adolescents ; le cœur un peu plus en paix. Et du coup, j’ai ma réponse. Des paupières closes, des bras croisés derrière la tête ; les palpitations de son organe dansent avec les astres, joyeux lurons comme le soleil. Il lui fallait seulement quelques mots de toi, pour que tout s’éclaire. Et je rêve où tu juges mes lectures là ?! Se redressant aussitôt, cherchant à reprendre le bouquin de tes mains avant que tu ne te permettes de le juger, Neill lutte pour la forme, mais ne tente pas réellement de le subtiliser. Il écoute après avoir littéralement abandonné. T’es le pire Lazare, vraiment. Des amants maudits, une tragédie ; c’est clair qu’il n’avait pas besoin de lire une œuvre pareille ; il avait déjà à faire avec sa propre vie niveau quota de larmes et de drames. C’est un classique, j’étais curieux… Mais vu ce que tu m’en dis ; ouais non, très peu pour moi. Sa main vient farfouiller dans son sac pour ranger le bouquin et en sortir son paquet de cigarettes avant de se rendre compte que les tiennes étaient toutes trempées.

C’est avec lenteur que le jeune adolescent se redresse ; en nichant une entre ses lèvres, en faisant de même avec les tiennes ; pour finalement dans un silence solennel, attraper ta nuque pour allumer vos deux cancerettes de concert. Tu mérites pas une clope pour m’avoir spoiler pourtant, j’suis trop généreux. Les oiseaux brisent cet instant, lançant une mélodie alors que le vent lui fait danser l’herbe chatoyante, l’univers semble vouloir rendre plus belle encore, cette journée ; son cœur lui virevolte et ballote au gré des alizés. Puis lorsqu’il entend encore ta voix fendre le silence, ses prunelles s’écarquillent et ses lèvres s’entrouvrent un peu trop ; qu’il en ferait presque tomber, Neill, sa cigarette. La rattrapant in extremis et la plaçant de nouveau entre ses lippes, c’est le regard fuyant et les joues un peu rougies par tes confidences qu’il se recroqueville. Lazare, te moque pas de moi, c’est pas sympa. La fumée s’échappe de ses narines, ses prunelles cherchent un nouveau point d’ancrage, mais se retrouvent fatalement happé par les tiennes. Tu t’en fous vraiment ?

Comment tu fais ? J’aimerais vraiment être comme toi ; pouvoir m’en foutre, passer à autre chose, ne pas m’en faire. J’aimerais qu’il me voit tous comme toi tu me vois ; même si je sais pas totalement ce que tu… Penses de moi. Sa main vient ébouriffer sa tignasse pour calmer son esprit qui commence déjà à s’échauffer ; puis c’est avec une moue légère et un sourire en coin qu’il vient en faire de même avec la tienne. Joli, non mais j’t’en donnerai moi du “joli” ! Les rires s’envolent, le cœur se décroche, les pensées néfastes s’estompent et c’est la chaleur d’un corps qui le ramène à la raison ; la réalité de la surface de ta peau, de la douceur de tes cheveux. Mais merci, de t’en foutre, de m’accepter comme je suis. J’aimerai être comme toi parfois Lazare ; vraiment, tu me fascines.

// fraté, aled j'vais décéder de ce rp et ça fait que deux posts pourtant ♡
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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill Sam 8 Avr - 1:40


avant les boniments il y avait eu un temps calme, gonflé d’une gloire adolescente, où les jeunes moitiés démiurges savouraient doucement leur offense.
Lazare, en silence, se sent paisible et assouvi d’avoir bien moqué les chefs-d’œuvre, ricané presqu’aux nez des Roméos et Juliettes, tous ces tourtereaux tristes qui crevaient d’amour sur la terre. aussi de s’être amusé des semblables, ses ami.es sacro-saint.es, les privant de lui à la plage.

il est heureux lorsqu’il t’entend l’appeler le pire, le si peu méritoire, et quand même de se voir loué. ici c’est alors une pyrée profane où tu fais des petites offrandes, à lui, comme s’il était un fétiche puéril et de pacotille ; une idole malgré tout. bouche habillée du filtre. à lui survoler ses vertèbres tes doigts touchent quasi-son squelette, les os saillant sous sa peau tandis qu’il se penche volontiers : vient, sans un mot, calciner le mal en miroir. le silex crisse, et vos deux cigarettes brasillent. il reste, s’éternise une seconde afin de s’empirer la braise tant que le briquet brille toujours - semble inspirer l’étincelle - et puis, considérant la scène suffisamment odieuse, retourne s’adosser à votre arbre. expire, dragon. les joues dédiées au là-haut comme pour dessiner des nuages ; d’autres, moins blanc propre aux grands ciels.

ça sent l’été, encore. le brûlé l’insouciance.

des frégates fendent le baldaquin, la nuée d’oiseaux voletant - jacassent, tellement qu’on se croit aux îles Loyauté - il ne les admire pas, te détaillait en biais. finit d’esquisser son sourire, comme au feutre après le crayon. railleur, tu crois qu’il l’est ? il te dément pourtant, t’affirme droit dans ton âme : vraiment, oui.
je m’en tape à un point, c’est pur.
cruel à peu de choses près.
c’est enjamber les ronces pour aller recueillir les fleurs, toutes les fleurs, celles aux charmes chiffonnés comprises, nasardant quelque part qu’on les ait piétiné un jour. la preuve :
tu froissais tout à l’heure, lui confiais les chagrins : parfois des airs jumeaux se froncent amèrement à ta vue - ta sœur peinée coupable - et des traits de votre âge se déforment souvent en grimaces, hilares, se marrent à la folie comme on fait les enfants au cirque - toi sur la piste - le plus scandaleux là-dedans étant qu’au moins, les freaks, donnés en spectacle on les paye.
à l’inverse, toi, tu payes chaque minute en public.
et lui ? au mépris du tragi-comique lui te vient sans cesse indolent - idem aujourd’hui - aggravé d’ailleurs puisque, plus qu’un admirateur il te jette des bouquets d’encens :
te connait la tourmente, la trouvait esthétique.
d'une manière atypique, tu lui plais déchirant.

tu t’insurges - pour de faux - refiles du désordre aux cheveux et quoi, c’est pas le bon terme ? moi je pensais. au passé soi-disant. à présent il le pense pareil. et tu voudrais ? savoir ce qu’il songe à ton nom. je pense qu’il est drôle ce garçon à porter les drames à la mer, un double-suicide dans son sac - trop marrant d’après moi que tu te trimballes du Shakespeare - avec Poe c’est le dernier mec que j’aurais emmené en vacances. quand tu me dis merci, je pense que tu me tires au cœur - comme ça que je le sens du moins - l’impression ridicule de t’avoir cédé les merveilles, t’en parles comme si c’était un miracle, ses yeux symétriques à tes yeux, alors que c’est normal, juste ça.
juste un drôle de garçon, Lazare,
juste comme toi.

il s’alanguit ensuite sans plus se sentir fascinant - des frissonnements inaudibles, survivant à ses côtes - un écho des batailles livrées au sommet de sa tête. tendres. au creux des mèches ambrées, elles ont laissé du bazar.

à nouveau, il pense - à haute voix pour cette fois -
je crois qu’ils s’oublient légèrement, tous,
à force de parader ici.


c’est qu’il se rappelle tu comprends de ta réplique en amont - plutôt qu’un drôle de garçon, juste une bête de foire - ici la foire donc ; et quelle foire ! ici tout est trop beau, partout, tout le temps. il te décrit par ici comme s’il t’y guidait en touriste, et pendant la visite s’allonge en flâneur sur le dos, ici, tu te réveilles le matin premier truc que tu vois c’est du marbre, des tentures et des fresques. tu sors, et peu importe où tu vas l’herbe y sera verte et grasse et même, même si tu zappes le camp, sa nature, ses jardins stylés comme l’Eden - regarde rien que la ville : jusqu’au quartier d’Atè tu peux tomber sur des temples ! et pas des ridicules - des immenses, déglingués mais sublimes. si c’est une foire ici c’en est une pompeuse au possible, en trésors monstrueux. et toi, différent délicat, forcément tu jures à côté.
tout est toujours trop beau, ici ;
les gens sont pourris-gâtés de l’œil.


un soupçon d’acariâtre. taiseux, il toise l’Élysée dessus vous - hachuré des feuillages - remet le poison à ses lèvres il se cendre vite fait sa chemise. en haussant les épaules il chasse toute la poussière grise. soupire des nébuleuses. on serait ailleurs, l’ailleurs des hommes par exemple, les gens te materaient moins bizarre, je suis sûr. imagine à New York. milieu de la Cinquième Avenue, tu ne choquerais aucun des passants. il le pense si fort tout de suite qu’il déporte la tête aussitôt, ses pupilles déchues, te fixe toi - dedans l’éclat qui joue mais en dessous il est franc - aberrant, il t’invite, t’as qu’à venir voir ailleurs avec moi. et là, peut-être, quand il te retrouvera joli. tu verras que je te mens pas.
[ neill — nausikaa — plein cœur d'été 2015 ]
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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill Dim 9 Avr - 16:13

setting fire to our insides for fun
THÈME – Il n’y a qu’avec toi Lazare, que Neill se sent aussi bien ; car tu normalises avec aisance ce que d’autres chez lui trouve d’abject ou de différent. Combien de coups à-t-il reçu par discrimination ? Il a arrêté de compter et par la même occasion, il a arrêté de quémander d’être accepté. Sa bienveillance n’a d’égal désormais que son indifférence, mais il sait également de source sûre, qu’il est dans un déni dantesque et que chaque sévice subit s’ajoute à la fresque. Les cicatrices sont là pour lui rappeler à quel point le monde est laid, cruel ; mais lui ne peut se résoudre à ne pas le trouver beau. Il fout le feu joyeux à ses boniments, continue d’avancer le cœur léger malgré la lourdeur de son passé, qu’il traîne chaque soir devant le miroir comme un boulet. Mais à tes côtés, il oublie, tout, tout le temps. Avec toi, il ne se trouve pas différent, il reprend confiance et c’est vrai, que sous tes yeux, sous l’intensité de ton regard par moment ; il pourrait se trouver fabuleux, d’une beauté à s’en damner comme un bienheureux. Les rougeurs de ses joues sont dissimulées par la longueur de sa chevelure dorée, le regard très vite détourné en cherchant un moyen d’éviter qu’il ne soit démasqué. Neill sent dans sa caboche cabossé, que t’as cette faculté pour le faire chavirer. Il ne sait pas ce que c’est, il tente tout bonnement de ne pas se questionner ; mais c’est bien un brasier innommable qui s’est embrasé.

Tu as la capacité de t’en battre royalement, ce qui n’est pas son cas ; le regard des autres à son poids de conséquences, son lot de labeur, son quota de malheur. Pourtant, à ton contact, la chaleur de tes mots trouve grâce à ses yeux, accentuant cette constriction autour de son thorax ; tes paroles ont leurs charges, mais ce n’est pas de la lourdeur, c’est plus bénéfique que ça. Le sourire dépeint sur ses lèvres perdurent alors que l’humidité dans ses yeux se meurt, paupières closes, il s’empêche Neill, de pleurer. Tu soulages toujours tout Lazare, tu évapores par ta simple présence son humeur de cafard, tu mets le bazar dans ses sentiments en proie aux traquenards, tu insuffles de la vie en lui en un regard. Tu gravites autour de lui, prend une place plus importante qu’aucun autre à ce jour n’a eu ; si ce n’est Neala. Repenser à elle lui donne légèrement le tournis, la fumée de sa cigarette lui piquant aussitôt le nez. Tout cela serait différent, si elle n’était pas rongée par la culpabilité. Tout ce que sa jumelle ressent, l’adolescent en est impacté d’une quelconque manière. Et il a beau faire semblant, il ne pourra pas continuer comme ça éternellement. La confronter, quel qu'en soit le prix… Mais il y avait tant à perdre et si peu à gagner.

C’est pourquoi il est là aujourd’hui, à contempler les sourires innocents quand les siens ne sont que mensonges par omission, en se donnant l'illusion d’aller de l’avant. Retrouver le calme, la légèreté, oublier la ronde des sentiments, les enfumer. Une bouffée de plus, avant de laisser s’échapper dans un soupir opaque. Non, c’est pas le bon terme, essaye encore mon “joli.” Virilité ? Non. Il cherche juste encore une fois, comme avec Winnie, à contrôler la situation, à la renverser sans s’en rendre réellement compte ; modifier le cours des choses, syndrome de l’imposteur qui finira par l’étrangler. Il a besoin d’entendre des choses, pour se conforter dans l’idée ; qu’il n’est pas de trop sur cette terre ; qu’il a le droit d’exister ((de perdurer.)) La sonate de son rire traverse la barrière de ses lèvres, s’élève dans les airs et caresse le chant du bruissement du vent dans les branches du vieux chêne ; rire de tout, pour alléger le poids, pour oublier les tracas du quotidien. Et j’te confirme qu’à mes yeux, t’es un petit miracle. Tu me jettes pas des pierres et tu m’tires pas les cheveux quand j’passe à côté de toi ; c’est ton comportement qui devrait être normal. Le rire disparaît, mais son ton enjoué subsiste. Mais ça ne l’est pas.

Les gens et leurs hypocrisies
Les gens et leurs non-dits
Les gens et leurs jugements hâtifs
Les gens et leurs coups de griffes

Les yeux scrutent l’horizon, encore et toujours, sa main caressant la surface de sa peau, là où une de ses cicatrices demeure, dessinant des arabesques au niveau de son coude, tout en continuant de s’intoxiquer les poumons ; cigarette demeurant entre ses lippes. J’oublie pas, je vie avec, mais depuis peu, le poids est moins lourd. Quoi qu’c’est peut-être mon déni qui s’exprime. Sa main se niche sur sa nuque, geste indicateur de sa gêne ; il s’agaçait tout seul, parlait pour dissiper son mal-être, mais le faisait perdurer sans s’en rendre réellement compte. Passer à autre chose était vital, oublier le traumatisme, le cacher sous une prothèse et vivre sa vie. Et à l’écoute de ta tirade, Neill se redresse, les yeux écarquillés de surprise. Ce n’est pas quelque chose à laquelle il est habitué ; cette vision de toi qui lâche ça, sans arrière pensée. Les paupières papillonnent, son cœur danse et s’emballe ; ça le surprend autant que ça le laisse sur le carreau. D’accord sans pour autant l’avouer, Neill le sait, le remarque. Fasciné par la beauté du monde, la beauté des gens ; oui, tout est bien trop beau ici ; mais lui se rappelle de la maladie, la misère ambiante et l’odeur de la rue. Il connaît les affres de la laideur, les poids d’un malheur. Tu trouves vraiment que tout est beau ici ? Pour moi, pas vraiment. Y’a de la laideur cachée, on te colle juste une belle peinture pour oublier ; mais les souvenirs sont ancrés. La tête est secouée de gauche à droite légèrement, espérant effacer dans ce geste malencontreux, ce qu’il vient de vendre.

Sa vie passée, il n’en parle pas. Et c’est très bien comme ça.

Tes mots font sens Lazare et y’a de la vérité là-dedans. J’peux pas te contredire. Et l’épée de Damoclès s’abat à l’arrière de son crâne lorsque tu finis ta tirade, le faisant tressaillir un peu. Encore une fois, les paupières s’emballent, comme sous un stroboscope bien trop rapide et aveuglant. Attend, quoi… ? Il ne comprend pas tout ; il ne comprend pas ta proposition, il essaye d’analyser, mais ne sait pas s’il doit déceler un sous-texte que tu souhaites laisser cacher. Il a l’impression Neill, d’extrapoler, d’être exalter, alors qu’il n’y a pas de quoi s'enthousiasmer. Il est juste perdu. Et pourtant, c’est en s’allongeant, qu’il vient poser sa tête au creux de ton épaule, pour cacher ses émotions qui le ronge. Voir ailleurs, si c’est avec toi, j’peux pas dire non. Même si j’comprend pas ce que tu veux dire par-là. Sa main se glisse sous sa joue pour être mieux calé, prenant ses aises comme s’il allait s’endormir de bien être ; la cigarette éteinte entre ses doigts. Si être ailleurs et avec toi, c’est mieux qu’ici et quasi seul ; j’suis du voyage… C’est en se tournant, que son regard vient contempler les nuages à travers les feuilles de l’arbre ; le coeur encore plus léger, son âme dansant au-dessus de sa tête. Tu vois l’ailleurs comment ? Si tu devais imaginer le voyage et le raconter ? D’habitude, c’est lui qui palabre, qui met en scène ses scénarios, qui conte les histoires. Mais aujourd’hui, il inversait les rôles. Et j’crois en toi, donc ouais me ment pas, la chute serait trop fatale pour moi.

Et si toi, tu me mens, alors je m’en relèverai pas.

// j'ai mon coeur qui a arrêté de battre durant cette réponse salut ♡
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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill Jeu 13 Avr - 19:11


à s’étendre dessous lui comme un môme frôlant la narcose, Lazare se sent l’enfant du Phébus en lisière des siestes. il tombait des lambeaux de clarté via la canopée, de l’or sur son visage, chaud, comme si l’astre radieux lui faisait la bise et bonne nuit. l’instant est d’un tranquille, monstre, qui goûtait la pureté. ses paupières closes, il s’y repose. n’entend plus que les vagues et le vent qui roule dans l’herbe - fait penser aux jeunes chiens lorsqu’ils sont contents sans la laisse - exit toute la tristesse, la senteur de misère et le son du chagrin. exit les petites peines toujours au coin de la tête, le morose des candeurs : cette idée, souveraine, qu’on pourrit tous les âges tendres. le sien, le tien, et celui d’un millier d’autres. oublie les affamés, oublie les orphelins - la violence et le vide, l’abandon de partout - une seconde, échoué là, lui n’a plus tellement de rancœurs. va jusqu’à songer c’est tant mieux qu’on n’ait pas un seul parent sain. se ressent saint quand même.

rouvre les yeux. te revoit. tu lui rappelles justement qu’il y a de l’hideur sur cette île, très discrète mais tangible, sous le verni souvent c’est laid, oui. il acquiesce à cela - valable universel mais ici d’autant plus cruel - rien que le fait que certains crèveront pour les Cieux, moi je trouve ça très moche. tu te rends compte ? il y a des demi-déités qu’on grandit pour nourrir les bêtes ; le pire, d’après lui, étant qu’on les nomme des héros.

c’est moche. écœurant quelque part.
quand on y réfléchit la nature n’est plus innocente : ses arbres, ses fleurs, ses fruits, toute sa beauté vivante elle pousse au creux d’un charnier, s’est gorgée de l’ichor. chaque fois qu’on mord une grenade on boit le sang d’un.e adelphe. partant de là, ne doit-on pas s’aimer ? s’aduler entre soi du moment que les cœurs se battent. partant de là également son mépris pour tes harceleurs.euses. ce n’est pas toi la chimère et elleux n'y comprennent rien : s’iels veulent s’en prendre à quelqu’un iels devraient frapper leurs idoles : malmener pères et mères.

enfin, pour l’heure lâche l'affaire, va. viens t’allonger aussi, ta tempe presqu’au plexus - solaire, il y a des rayons soudain - lorsqu’il te porte à l’épaule l’été se glisse sous ses côtes. inspire, ose tout juste expirer. dix-sept printemps troublés d’être écouté si près. c’est amical ? il se demande ;
se distrait du dilemme en t’éclairant plutôt, toi, quant à sa promesse folle, voir ailleurs, ailleurs qu’ici je veux dire, tu es si près et donc lui s’oblige à faire doucement, lève son bras - son droit libre - te désigne la falaise, au-delà l’océan, genre, ailleurs là-bas tu sais, direction la brume environ... ailleurs, mais il voulait dire au-dehors.

un silence. transi des chants oiseaux - pluriels - célestes et viscéraux : son poitrail comme une cage il lui semble couver des mésanges, intenables et bruyantes. s’il te parle à nouveau c’est pour les couvrir un peu. mh… causons voyage, oui ! il sourit, moi je vois ça comme, une sorte de grand retour sur terre. parce qu’il l’avait prévu et parce que tu l’as souhaité : sache qu’il ne te ment pas et qu’il décrit sincèrement. le voyage, comme un rêve, il te le raconte alors : la terre des hommes en décor, on sera sonné sur le coup mais parce que c’est pas comme ici, là-bas : on peut pas tout y résoudre en priant les Dieux dans des temples ou, en sacrifiant des gamins… enfin. là-bas pour commencer, on pourra aller à New York - c’est plus près, aussi c’est là qu’il y a du monde - on n’ira pas plus loin que ça, tu vois, pour commencer pas besoin…
bien sûr la terre est immense, pleine de monts et merveilles - malgré tout Lazare croit qu’une métropole est assez - comme un premier chapitre, au suivant le deuxième. on s’y installera, en mode citadins lambdas. moi j’y gagnerai ma vie, et comme il faut je pense - je sais déjà comment - et toi, je sais pas… tu tiendras ta propre librairie ou quelque chose du genre. un truc qui te ressemble. tu pourras l’inventer.
il s’arrête, vite fait, pour remettre le filtre à ses lèvres - s’empoisonne mais prudent - tient son souffle à distance. chapitre trois maintenant : les week-ends seront en deux temps. le jour on jouera les flâneurs, on ira dans les belles brasseries ou les cafés de la haute : toi tu bouquineras, et moi aussi quand je serai pas distrait par la foule. les passants je t’en ferai la critique, comme, mais qu’est-ce qu’elle porte celle-là et son mec quelle horreur, juste atroce son costard. et puis on sortira le soir, à des fêtes d’ultrariches, on se fera des amis parmi les jolis socialites, et on rigolera trop fort et on dansera tout pareil.
ainsi ce sera tapageur mais surtout terriblement simple : si c’est une épopée retiens que c’en est une impie, à la liesse païenne - là-bas, pas de culte, ni d’offrandes aux autels - les bouquets d’azalée n’habilleront jamais une tombe, uniquement les mains ;
là-bas, les vôtres, ne tueront personne héroïques.

voilà. il soupire, c’est comme ça que je le vois, moi.
en fait c’est comme ça que je vais faire, tu sais,
sans t’avouer en regard puisque le sien suit le tien - contemple le bleu d’ici -  tu sauras désormais : le grand retour sur terre, je vais le faire pour de vrai, Neill. il ne fait plus un geste, ni n’ajoute plus un mot, mis à part tu viendras, toi, du coup ? et la réplique n’est pas neuve : c’est son invitation, seulement reformulée ;

avec lui tu ne peux pas dire non,
ce n’est pas vraiment lui dire oui.

c'est comme ça qu'il le voit et tu verras si tu veux.
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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill Mer 24 Mai - 8:19

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THÈME – Il y a dans cette étreinte quelque chose qui réchauffe, qui réconforte ; comme une tasse de chocolat chaud après une course effréné sous la pluie, devant un feu de cheminée ; comme ce genre de soirée devant la télé avec un plateau repas et un plaid. Avec toi Lazare, Neill ne se pose aucunes questions, il se sent juste bien, prévoit des plans sur la comète alors qu’il ne sait même pas de quoi sera fait demain. T’as ce pouvoir en toi, de capter l’attention de ton auditoire, de te faire roi dans l’espace et d’accaparer dans ton entre quiconque y pénètre. Neill s’est fait capturer, prisonnier et il ne demanderait à personne de venir le libérer. Fasciné par son geôlier. Et ça fait naître et battre encore un peu plus fort cet organe vital dans sa cage thoracique, bien plus puissant et plus erratique que le tien, sur lequel sa joue est posée. Il t’écoute parler et ta voix le berce, encore et encore. Tu le soulages de par ta simple présence, de par ta facilité à placer des mots justes alors que de son côté, il galère à se faire comprendre du commun des mortels. Peut-être que Neill use trop de belles phrases, de trop de verbes ; alors qu’il devrait faire comme toi, aller droit au but, advienne que pourra.

Tu as l’air de n’avoir peur de rien, alors que lui n’est qu’un traumatisé qui se demande encore comment il lui est possible de mettre le nez dehors. Il aimerait se faire fantôme et ne pas communiquer avec qui que ce soit, mais il meurt de ce manque de contact. Neill en a besoin, c’est devenu vital et malgré le rejet, malgré les jugements hâtifs, il tente encore, de se faire accepter par autrui. Parfois il se surprend à rêver qu’il n’y ai que des êtres comme toi Lazare, des gens un brin bizarre, qui s'assument et qui n’ont même pas besoin de mettre de l’eau dans leur vin tellement ils sont chill and relax. T’es peut-être trop bon pour ce monde, t’es un cas à part ; et tu suscites chez lui un sentiment sur lequel il ne faut pas mettre de nom ; car la descente aux enfers n’en serait que plus fatale. Il tairait Neill, cette émotion, cet amour étrange se mélangeant à de la dévotion et de l’adoration. Tu lui sauves la vie par ta simple présence et il aimerait t’apporter autant ; mais non. Neill n’est qu’un receveur, qu’un suiveur ; il est celui qu’on sauve et qu’on porte ; jamais il ne changera de place, bien qu’il en meurt d’envie.

T’écouter parler de tes projets de vie, par delà la brume, ça lui étire les lèvres. Et t’entendre l’inclure là-dedans, ça humidifie ses paupières closes. T’es doué pour parler, pour faire des plans, pour te projeter ; encore une fois, il est subjugué ; alors c’est avec lenteur qu’il pivote la tête en t’écoutant, menton sur ton torse, te contemplant dans un premier temps. Tu parles de New York, tu parles de soirées, tu parles d’avenir, de boulot. T’es jeune, mais déjà si mature, si adulte, quand lui se sent encore en proie à un sévère syndrome de Peter pan. Il n’accepte pas la mort de son père, il n’accepte pas les aspirations de Neala, il n’accepte pas les affres qui marquent son visage ; dans un sens, Neill n’avance pas, il stagne juste. Quand tu parles des sacrifiés, il ne peut s’empêcher de penser à sa jumelle et ça lui tord les boyaux avec puissance, avec véhémence. Il a peur pour elle, mais elle trace son chemin, sans regarder derrière elle, sans voir son aîné être à la traîne. Vous arrivez tous à avancer ; comment faites-vous ?

Le rire lui comprime la gorge, alors qu’il reprend place sur toi, sa nuque se posant cette fois-ci au creux de ton bras, comme si c’était le geste le plus naturel du monde ; alors que cette proximité, aux yeux des autres, ne doit pas réellement l’être. Seulement, en ta présence, il oublie un peu, les jugements, les regards ardents, accusateurs et dégoutants. T’arrives tellement à te projeter, j’suis admiratif. Un peu jaloux aussi. Il t’envie tellement Lazare, il aimerait avoir ta force de caractère. Je suis tellement pas comme toi, j’ai pas les épaules, j’sais même pas de quoi demain sera fait, si j’serai encore vivant ou non. Le fait d’avoir failli mourir si jeune, en être marqué à vie en se contemplant dans le miroir, ça n’aide pas, c’est certain. Un profond soupir, alors qu’il dégaine une nouvelle cigarette, la coinçant entre ses lèvres, scrutant à nouveau le ciel. J’ai parfois l’impression d’être un oiseau qu’on a mit en cage trop longtemps et qui, du coup, à oublier comment voler. C’est risible et un peu pitoyable aussi, mais la métaphore est là. Tu te rends pas compte je crois, à quel point ton histoire me fait envie ; à quel point j’aimerais m’enfuir avec toi. Voir tout ça. Le vivre.

Et tu t’en doutes Lazare, il y a un mais. Il y a toujours un hic, toujours un “mais” qui vient tout niquer ; qui vient mettre un taquet, un coup de réalité. Mais j’sais pas si j’vais avoir la force de recommencer. De réapprendre les codes, le contact des gens. J’ai des souvenirs de Brooklyn, de ma vie d’avant, d’enfant. Et j’ai cet peur que tout recommence. S’il meurt là-bas, ou ici, qu’est-ce que ça change ? Avoir peur de mourir… C’était un comble, une ironie étrange. J’ai à la fois peur de mourir et de ne pas avoir assez vécu. J’ai envie de venir, mais… J’ai peur ? Oui, Neill a peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur du changement, peur de vivre encore et encore les mêmes choses, les mêmes traumatismes, de ne jamais en sortir réellement. Genre, Lazare, sois honnête, si tu m’vois malheureux là-bas, alors que toi tu vie ta meilleure vie, tu ne me rejettera pas ? Avoir une poupée de chiffon comme comparse, un gars qui galère à s’faire accepter, qui se fait juger ou brimer, ça ne va pas te fatiguer à force ? Si je te suis et que tu constates l’enfer qu’est mon quotidien chaque jour… Un soupir, embrumé, opaque, la nicotine lui fait fermer les yeux, le cœur tambourine dans sa poitrine. Tu finiras par en avoir marre. Et j’veux pas que t’en ai marre de moi, Lazare.

// un jour je mettrais pas des mois à pondre des réponses, j'y crois jpp ♡
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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill Mer 7 Juin - 17:54
et tu t’y vois alors ? avec moi - nous ravis - ravissants va de soi ;

ce sera drôle, et joli comme tout ! nous dans la ville ; je nous raconte comme un film mais nous ai clairs à l’esprit - quasi-tangibles - mieux qu’en technicolor, nous trancherons franchement sur le gris citadin : chamarrés, polychromes, l’air tranquille olympien. nous prendons le taxi, le métro pour changer, nous vivrons quelque part peu m’importe le quartier - en hauteur, j’aimerais bien, mais si tu as le vertige je me contenterai de plus bas, du premier étage voire du rez-de-chaussée - tant que c’est une adresse, tant qu’il y a du courrier dans une boîte à nos noms. ça me va. ça m’allait sans personne avant d’aller avec toi, peut-être - avec toi me tente fort après nous avoir appris - je crois nous connaître un peu, assez pour affirmer : le grand saut m’effraie moins fabulé à nous deux. notre échappée plus belle.

terrifiante. c’est normal.

il voudrait te répondre forcément qu’elle affole - l’escapade aux ailleurs - forcément qu’il faudra découvrir un tas de choses. comment voler comme tu dis mais pas seulement, tu te doutes : comment jouer à l’adulte et tout ce qui s’ensuit, aussi : s’ouvrir un compte à la banque et puis payer les factures, se rappeler de manger, traverser au feu vert ; quoi d’autre ?
se méfier des impasses aux allures de coupe-gorge,
s’assurer les arrières et le moindre angle-mort… mais encore ?
à quoi tu penses, toi, quand tu t’inquiètes pour nous ?

et tu t’y vois alors, malheureux malgré vous.

Lazare t’y voyait si mal que cette image de toi, triste à crever, le trouble subitement. il vous revoit alors - rectifiés par tes soins - comme un film noir et blanc : toujours vous deux dans la ville mais il est seul à s’y plaire. il s’imagine le pire. toi qui déprimes en-dedans tandis qu’il sort la journée, également le soir jusque tard la nuit - lui qui rentre à pas d’heure et te retrouve indemne, comme à l’aube, c’est-à-dire abattu - en guise de routine ensemble : ta déprime invincible.

il voulait te répondre - ne sait plus vraiment quoi.
c’est qu’il a dix-sept ans et les termes lui manquent.

mutique, il s’obstine à mirer la voûte bleue dessus vous - se sent infime dessous elle, presqu’absurde à présent - ses doigts libres, il les porte à tes mèches, les égare à l’aveugle parmi le blé des cheveux. comme on fait les brins d’herbe en même temps qu’on médite ... tu cogites trop, Neill. tacitement tu psychotes. enfin - c’est pour ça que je t’aime bien - mais, ouais, pour le coup tu pars loin… tu complètes ses histoires à coup d’et si pessimistes, prévoyants mais lugubres - flaires la pluie tout de suite - toutefois qui te dit que ça se passera mal ? mal pour toi, et puis pour moi à force de te voir en bad - je sais pas - est-ce que j’ai déjà eu l’air d’en avoir ma claque de toi ? je crois pas - même les jours où t’es tout morose, tu m’as jamais dérangé ni tapé sur les nerfs - alors, alors ça lui serre le cœur de vous voir miséreux, déplorables par avance, et sinon de se voir sans toi pour voir avec lui ;
alors il inspire d’abord et ensuite il reprend, si tu veux voir tout ça, juste, viens. quand bien même c’est flippant ou, quand bien même tu te fais pas confiance. et si tu veux mais que tu te sens pas, vraiment pas de venir, c’est pas grave. si tu ne te sens de venir qu’au creux de son épaule, à l’ombre d’un tamaris - comme ici et maintenant - histoire de fumer paisible et lui brûler son béguin, je t’en voudrai pas, tu sais, sa prise s’adoucit fébrile sur les crins qu’il tenait, et s’il souffle rieur c’est pour camoufler sa gêne, je t’aime bien, encore une fois mais cette fois Lazare précise au cas où, sans déconner du tout.

silence.
sa cigarette, intouchée, s’est éteinte entretemps.
il en délaisse le filtre - te prend plutôt la tienne - justifie son motus en la portant à ses lèvres, voilà : s’il se tait désormais, c’est la faute au tabac.
[ neill — nausikaa — plein cœur d'été 2015 ]
cactus

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(fb 2015) so it’s summer, so it’s suicide ✵ neill
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