contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
Messages : 85 Drachmes : 20 Avatar : evelynn ( league of legends ) Age : 2492 ans Statut : nymphe ( ménade ) Parent divin : née humaine Défaut fatal : l'impatience Pouvoirs : transformation ( s ), vampirisme ( b ), alcokinésie ( b ) Poste et/ou Métier : actrice à l'amphithéâtre Particularité : - Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autres comptes : minseo ( aphrodite ), madeleine ( hébé ), eunice ( hypnos ) Discord : ladycremes
(end) amour est parti de son lit,, malice&eve Ven 21 Avr - 21:12
AMOUR EST PARTI DE SON LIT with Malice
à traîner les malheurs sur son dos, c'est sauver un autre qui lui apporte ses propres blessures. si les derniers événements ne suffisaient pas à la plonger dans une fatigue silencieuse, c'est l'inattention de certains demi-dieux qui la poussent à sortir de nouveau de ce semblant de confort pour lui éviter une première mort. d'un altruisme narcissique, elle pensait apaisé ses colères envers eux et développer une espèce d'empathie à les sortir ainsi des dangers, mais ça n'a que fait salir d'avantage son coeur en remarquant qu'on la regardait toujours de la même manière.
dans des rêves qu'elle garde au fond d'elle, la majorité était déjà mort de malheureuse aventure.
eve d'un pas lent, à le chemin bien décidé. sans prendre la peine de s'arrêter pour faire soigner ses blessures, c'est avec ses vêtements tâchés de carmins qu'elle se rend dans des lumières qui ne lui vont pas au teint. il était naturelle pour elle de se sentir hors de ce monde et Olympus soudainement, lui semble inexistant bien qu'elle y marche. c'est presque automatique, à déjà savoir où aller comme si rien d'autre importait. même si en vérité, rien du tout ne l'importe réellement.
devant une porte qui lui semble bien plus estimable qu'elle-même, sa main s'abat sans douceur. que ce soit fermé ou ouvert, jamais eve ne se permettrait d'entrer d'elle-même, pas ici. il y a des impolitesses qu'elle réserve au temple d'hades parce qu'ici, il y a plus précieux à honorer. eve ne vient pas chercher du réconfort, ne veut pas faire soigner ses blessures ou ses émotions. eve est venue comme une nécessité grandissante forgée sur le temps. malice a la place du coeur et malice reste dans la tête à ne même plus savoir comment c'est arrivé.
sa main retombe le long de son corps sans insister plus longtemps, et eve attend. elle ne compte pas les secondes et son regard se perd même ailleurs.
Ce sont les coups sur ta porte qui t’extirpent de ses songes. D’une soirée à rêvasser qui s’ancre soudainement dans le concret. Les pensées intangibles qui laissent leur place à une réalité palpable. C’est vêtu d’un costume carmin que tu viens lui ouvrir, ton regard croisant le sien.
La traqueuse, toujours d’humeur égale, dont les vêtements te laissent aisément deviner quelles aventures elle a vécues. Tu n’as, à la vue du sang, aucune peur ou mouvement de recul ; au contraire, c’est un regard fasciné, presque langoureux qui vient soudainement déformer un visage assommé par l’ennui. Elle ne pouvait pas mieux tomber.
— Tu pisses le sang sur mon palier.
Un rire amusé ; tu viens chercher sa main pour l’attirer vers toi, refermant la porte derrière elle. Eve ne demande pas de pitié, elle ne demande pas de tendresse. Elle ne vient pas chercher du réconfort, elle n’attend pas de toi que tu occupes d’elle ou que tu panses ses plaies. Eve ne veut pas réfléchir, elle ne veut pas ressentir, elle est là pour faire ce qu’elle fait de mieux : obéir.
— Assis-toi.
Tu pointes le canapé du doigt.
— Fais-moi voir.
Bien qu’elle n’attende pas de toi que tu la soignes, que tu la dorlotes ; il est hors de question qu’elle vienne souiller de carmin tout ton appartement. Tu attends sagement qu’elle te montre ses plaies, pendant que tu vas chercher de quoi nettoyer et éventuellement suturer. Dans le même temps, tu vas chercher une bouteille de vin et deux verres ; laissant la traqueuse prendre ses aises.
Une fois revenue vers elle, tu prends place à côté, observant ses blessures ; les joues légèrement rosées par la vue du carmin sur sa peau. Tu as toutes les peines du monde à dissimuler l’émoi que provoque en toi un tel spectacle… mais tu penses aussi que le moment est mal choisi pour dévoiler cette facette de toi.
— Je te manquais à ce point, que tu n’as même pas pris le temps de traiter tes blessures ? Où bien tu as deviné que… non, laisse tomber.
Tu sens ton corps soudainement frissonner, essayant de garder ton calme face à cette vision qui stimule tes sens.
— Je vais désinfecter d’abord. Ensuite on avisera. Reste immobile.
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(end) amour est parti de son lit,, malice&eve Jeu 27 Avr - 23:03
AMOUR EST PARTI DE SON LIT with Malice
et en effet, elle vient salir de sa présence aussi simple soit-elle mais à la remarque elle ne sourcille pas et ne pense même pas déranger. elle vient casser un ennui qui n’est même pas sien. ses yeux dérivent, s’obligent à quitter le visage de malice pour se reporter sur son propre massacre. mais rien ne sort, pas une excuse, parce qu’elle ne se sent pas plus embêtée que ça.
- ah.
eve se laisse traîner où bon elle le désire, ne rechigne pas et même entre ces quatre murs elle ne se sent pas reposée. la main dans la sienne, elle n’attend rien de malice et aurait très bien pu debout à imposer sa présence, et à simplement la regarder retourner à ses occupations. comme des mouvements mécaniques, elle n’attend que les mots qui sortent d’entre ses lèvres. alors trop sagement, elle s’installe sur le canapé, le dos trop droit, les mains plaquées contre ses cuisses. chaque mouvement lui est en vérité douloureux mais son visage se crispe à peine, habituée avec le temps ou alors elle sait juste encaisser, la traqueuse n’attendait pas de la belle qu’elle lui fasse l’honneur de la soigner. malice, sous ses yeux, lui semble trop lointaine, bien trop haute et vient creuser les fossés qui séparent les enfants d’hades au reste du monde. malice, sous ses yeux, se présente comme une évidence et même sans confiance, c’est à ses pieds qu’elle se sent le plus apaisée.
sans broncher ses doigts agrippent sa chemise pour la tirer, juste assez pour la décoincer de son pantalon et la soulever sans pudeur. le tissu teint de rouge est pressé entre ses doigts, et les plaies contre ses côtes semblent encore jeunes. rien qui ne mette en danger sa vie mais le tout reste désagréable et assez conséquent pour menacer tout ce qu’elle touche d’y laisser une trace. eve n’est pas timide, ni honteuse d’afficher sa peau tracer de constellations faites avec le temps. elle ne tarde même pas à complètement déboutonner sa chemise, pour l’enlever, restant ainsi en brassière. épaule endommagée, hanches maltraitées par les évènements d’aujourd’hui, elle ne se soucie pas de si ça laissera de nouvelle marque car ses yeux sont à la recherche de malice, et quand elle revient, ça va mieux.
elle ne sait pas si elle lui manquait tant que ça. c’était juste une nécessité.
- j’avais envie de venir. d’un ton trop neutre pour les intentions qu’elle possède, c’est sans honte qu’elle pourrait l’écouter à lui demander de se jeter dans la gueule du loup. eve avait déjà plongé dans ce confort d’écouter chaque dire de la belle. - deviner quoi ? et si malice ne veut rien dire de plus, elle n’insistera pas.
eve obéit, ne bouge pas, et les sensations désagréables du désinfectant viennent simplement lui donner quelques mauvais frissons et tendre ses épaules.
- tu dormais ? car elle ne sait même plus l’heure qu’il ait et l’idée de l’avoir sortie du confort de ses draps la dérangeait presque.
Une envie de venir qu’elle dit. Avec elle, tu ne sais jamais s’il y a un motif ultérieur. Tu ne sais pas ce qu’elle pense, ce qui lui a traversé l’esprit lorsqu’elle a décidé de te rendre visite à une heure aussi tardive. Tu t’étonnes d’ailleurs qu’elle n’ait pas encore demandé pourquoi tu es réveillée.
Tu te demandes d’ailleurs si elle écoute vraiment ce que tu lui dis. Cette pensée très vite chassée lorsqu’en sous-entendant l’étendue de tes vices, c’est sur quoi elle tique. Tu commences à nettoyer les plaies, lui laissant un petit indice, curieuse de savoir ce qu’elle en fera :
─ D’ordinaire, la vue du sang effraie les autres. Surtout les humains. Je n’ai jamais compris pourquoi, cette couleur est si belle…
Elle te rappelle un peu le vin que tu dégustes quotidiennement ; bien que le rouge ne soit pas nécessairement celui que tu préfères par-dessus tout. Tu te serres d’ailleurs un verre, puis un autre pour elle avant de reprendre ton travail sur ses blessures ; nettoyant avec douceur et minutie.
Eve ne s’étonne pas que tu saches exactement quoi faire… préférant enfin te demander ce que tu fais debout à cette heure-là. Tes iris ambrés viennent croiser les siens ; un aveu s’échappe de tes lèvres :
─ Non. Je n’arrive pas à dormir. Encore des cauchemars.
Dès lors qu’ils t’extirpent de tes draps, tu rassembles quelques affaires pour aller dormir au temple de ta mère, le seul endroit dans lequel tu te sens véritablement en sécurité. Peut-être que la compagnie de quelqu’un pourrait arranger ce problème… mais il n’y a pas de candidate qui se bouscule pour cela. Ou du moins, tu ne vas pas les chercher toi-même.
─ J’étais sur le point d’aller au temple de ma mère. Mais maintenant que tu es là, je n’ai plus envie, étrangement.
Tu ne comprends pas pourquoi tu n’avoues pas que tu aimes l’avoir près de toi ; que sa présence te mette de bonne humeur, tu penses perdre ton temps à essayer de comprendre, préférant l’accepter comme une vérité indiscutable.
─ Tourne-toi. Je vais m’occuper de ton dos.
Elle s’exécute, toi aussi. Tes doigts parcourent sa peau au même rythme que ton autre main s’attèle à s’occuper de ses plaies. Le carmin s’écoule sur le tissu, quittant l’épiderme blanchâtre de l’enfant d’Hadès. Tu as remarqué les vestiges de ses autres aventures ; te disant que c’est normal pour une traqueuse de s’abîmer un peu parfois.
Le bout de tes doigts se perd parfois sur d’autres cicatrices, effleurant celles-ci. Tu ressens la soudaine envie d’y enfoncer tes ongles… préférant canaliser cette pulsion bien que tu la sens prendre davantage d’ampleur.
─ Je n’ai pas fait attention… tu en as aussi sur tes jambes ? Tu veux que je m’en occupe, le cas échéant ? À vrai dire je ne sais pas pourquoi je te demande ; s’il y en a, je le ferai.
Tu t’occupes méthodiquement de celles sur son dos, attendant sa réponse alors que tu viens chercher une nouvelle gorgée de vin. Ordonnant dans la foulée :
─ Goûte. C’est un excellent cru. Si tu enchaines les verres, ça calmera un peu la douleur. Tu fais la brave, mais je ne suis pas dupe, je vois bien que tu dégustes.
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(end) amour est parti de son lit,, malice&eve Mar 9 Mai - 0:54
AMOUR EST PARTI DE SON LIT with Malice
eve ne sait pas ce qui donne tant envie à malice de la garder près d'elle. elle ne voit pas l'intérêt qu'elle lui porte et n'a jamais pensé à ce qui se passait à l'arrière de sa tête. eve n'a pas compris ce qui maintenait autant cette relation sans définition. mais eve ne cherche pas les raisons et les explications, elle prend comme on lui donne et avec malice, surtout avec malice, elle ne bronche jamais.
véritable chien assagie par l'envie d'exister sans responsabilité, à baisser la tête, courber les épaules, mais reste quand même alerte. parce qu'on écrase pas une fille d'hadès complètement. ses limites sont floues, hors de la raison, mais tout de même dessinées quelque part.
- parce que c'est souvent relié à une blessure, la mort, un traumatisme, alors ça fait peur. d'une explication presque chirurgicale mais elle ne se sent pas concernée pour autant. - alors je pense qu'ils s'en fichent de la couleur. elle souffle, sans vouloir contredire le point de malice. eve contredit rarement malice.
son regard dérive naturellement sur les verres servis. eve aime très peu l'alcool, du moins chez les autres et n'en boit que dans des conditions spécifiques. être avec malice en fait sûrement partie, parce qu'elle se dit que c'est ce qu'elle voudrait alors, encore elle le fait. les cauchemars de malice ne l'inquiètent pas tellement et elle ne veut pas faire office d'une quelconque forme de psychologue à chercher le pouvoir du comment.
- je t'ai empêchée d'aller la voir ? pas coupable pour autant c'est son besoin égoïste qui la maintient sans culpabilité. si malice y avait été, toutes fois eve n'aurait pas suivi.
eve ne bronche pas et se tourne alors. encore, le désinfectant agit comme des milliers d'aiguilles qui viennent tuer son dos. il y a les mauvais frissons, et parfois ses poings se contractent pour éviter tout geste qui traduisent d'un inconfort. le dos comme une toile déjà usé, les constellations de sa vie avant nausikaa, et de sa vie après nausikaa sont encore visible. elle ne prend jamais la peine de se soigner correctement car elle tient les hôpitaux en horreur dérangeante.
- mes jambes ne me font pas mal. elle assure.
puis eve doit goûter, elle suppose que ça ne lui fait pas plaisir, mais si malice demande. c'est comme un geste peu réfléchi qu'elle se baisse juste le temps d'attraper son verre. elle reprend ses positions et boit une gorgée qu'elle ne déguste pas. elle ne comprend pas l'affection que malice porte à la couleur carmine.
- je ne fais pas la brave. elle assure, ne veut pas paraître héroïque et déteste cette image tellement fort que ça pourrait la vexer. - tu rêvais de quoi ? sous-entendu, qu'est-ce qui avait bien pu réveiller la fille d'aphrodite.
Blessures, morts, traumatismes… des mots qui te rappellent aux bons souvenirs de ces nuits où il venait te rejoindre. Jusqu’à ce que tu lui donnes ce qu’il mérite ; que ta peau baigne dans le carmin des plaies que tu lui auras infligées. Tes souvenirs sont encore frais, comme si c’est arrivé hier.
Un spectacle gravé dans ta rétine ; tu le vois encore se tordre de douleur, se vider petit à petit avant que la lueur dans ses yeux ne s’éteigne… et que la tienne l’imite. Tu te souviens de tes larmes, ne sachant encore aujourd’hui si elles perlaient de tristesse ou de bonheur.
Cette nuit a tout changé. Elle se répète dans tes cauchemars ; encore et encore et encore. Sans jamais s’arrêter. Les événements s’itèrent en boucle dans ces songes et tu te revois vulnérable ; à sa merci. Sans un miracle, tu n’aurais pas pu échapper aux abus quotidiens.
Tu cherches encore la raison… de t’être rebellée cette nuit-là. Pourquoi celle-ci et pas une autre ? Pourquoi tu as planté cette lame dans sa chair ? Pourquoi avoir refusé de lui prouver ton amour, comme tu l’auras fait pendant tout ce temps ?
Ces pensées envahissent ton esprit, dans une cacophonie assourdissante. Elles se martèlent contre ton crâne, si bien que tu as l’impression qu’il va exploser. Tu te sens perdre le contrôle de tes muscles, qui s’ankylosent. Tes doigts se recroquevillent sur la peau de ton « invitée » ; tes ongles allant presque la ronger. Elles se plantent, s’échappent de son épiderme par peur de lui faire du mal, puis un soupir de frustration s’enfuis de tes lippes.
Eve te demande si sa présence est un obstacle pour rejoindre ta mère. Tu objectes dans la seconde :
─ Non. Je peux la rejoindre plus tard. Ta compagnie supplée très bien à la sienne. Tu pourrais même me donner quelque chose que je n’irais jamais chercher chez elle.
Tu n’en diras pas plus. Du moins pour le moment. Tu la laisses goûter au vin ; faire la courageuse même si elle prétend le contraire. Puis elle te demande… les cauchemars qui hantent ton sommeil au point de ne plus te sentir en sécurité même dans ta propre demeure. Tu ne sais si tu dois lui répondre ; mais curieusement tu ne vois pas la traqueuse se servir de tes peurs comme d’une arme.
Néanmoins, tu ne lui fais pas suffisamment confiance. Alors tu réponds, évasive :
─ Toujours le même cauchemar. Je rêve de la même nuit. De ses événements, qui se répètent en boucle dans ma tête. Tout a changé à ce moment-là. Tout.
Des regrets, tu en as. Des remords très certainement. Tu ne penses pas cependant que le mal est né en toi à ce moment précis… mais qu’il s’est enfin exprimé sans retenue, sans honte. Dans un réflexe étrange, tes bras viennent entourer son buste, ton menton se pose sur son épaule.
─ J’ai fini de désinfecter. Je vais appliquer un bandage sur certaines par précaution. Fais-moi le plaisir de rester sage pendant ce temps, d’accord ? Un sourire mutin, ton souffle venant caresser sa nuque, une provocation faussement innocente. La fille d’Aphrodite se réveille de sa léthargie et semble vouloir s’amuser avec sa proie. Raconte-moi un peu tes dernières aventures, le temps que je m’occupe du reste. Ne serait-ce que pour me tenir éveillée.
Tu ricanes, goguenarde, d’humeur badine et lascive ; ses blessures ayant excité tes sens et tes vices. Tu te sens prête à essayer quelque chose sur elle… la sentant plus réceptive qu’une autre. Espérant que ton instinct ne se trompe pas.
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(end) amour est parti de son lit,, malice&eve Sam 20 Mai - 0:59
AMOUR EST PARTI DE SON LIT with Malice
eve ne demande pas grand chose, eve ne demande rien tout simplement. elle prend ce qu'on lui offre, ce qu'on lui jette, et ramasse ce qui est laissé tomber pour le relâcher si elle n'y trouve pas d'intérêt. eve n'insiste jamais quand les mots ne lui semblent pas cacher pour les mauvaises raisons. eve prend sans être trop gourmande. alors elle préfère simplement se demander: qu'est-ce qui pourrait revenir la terrifier tous les soirs.
- je ne pense pas que tu devrais dire ça de ta mère. elle souffle sans que ce soit un conseil. c'est simplement que beaucoup savent qu'Aphrodite a les comparaisons en horreur.
ses mots sont presque vaporeux, parce qu'eve se demande s'il y avait quelque chose qui pourrait la terrifier mais elle ne trouve qu'un vide. ses peurs sont prisonnières et n'ont plus jamais le droit de ressortir. alors eve ne pense plus à la main sur sa cuisse qui se proclame protectrice, elle n'a pas non plus en tête les soupires trop chaud contre sa peau. elle ne veut plus sentir les douleurs fantômes venir marteler son dos ou ses jambes. alors eve interdit à tout ça de remonter à la surface. ainsi, eve, ne fait ni cauchemars, ni rêve.
- ceux qui t'ont emmené ici ? car sûrement, dans la vie de tous les enfants divins, leur arrivée ici a tout changé.
les bras qui l'entourent ne la brusque pas, mais eve ne peut s'empêcher d'abaisser les yeux vers ces derniers, car on ne sait jamais. parce que le contact elle les supporte sans forcément les vouloir. ses yeux se plissent un peu dans un reflex qu'elle a depuis toute petite. parce qu'elle détestait être dans ses bras à lui aussi.
- je n'ai pas bougé depuis le début. elle assure comme pour prouver qu'effectivement, elle était sage.
son souffle lui décroche un léger frisson. eve sait que la fille d'aphrodite sait y faire alors elle n'est pas capable de contrôler la réaction de son épiderme. malice lui demande et eve plonge dans un énième silence comme pour se rappeler elle-même de ces jours-ci.
- il y a cette histoire avec bellamy, que tu connais déjà je suppose. dont elle ne répètera pas les problèmes, ça ne l'intéresse plus elle-même. -puis j'ai dû aller chercher un gosse d'hermès qui traînait depuis trop longtemps sur new-york, alors certains monstres ont fini par le sentir. ce qui lui coûte ces blessures actuelles. - sinon il ne se passe pas grand chose, je ne suis pas sûre de te tenir éveillée avec ces histoires. qui sont trop courtes car elle ne donne pas vraiment de détails, n'y trouve pas le besoin d'épiloguer. - la majorité des gens ici se tiennent bien, alors je ne sors pas beaucoup. elle marmonne sans se plaindre.
et toujours, eve obéit. alors eve reste droite sans oser bouger.
Tu peux bien dire ce que tu veux de ta mère ; car elle est tienne autant que sa réciproque. Tu aimerais objecter auprès d’Eve et lui faire comprendre qu’elle devrait s’occuper de ses affaires… mais au fond sa remarque ne provoque en toi aucune envie de hausser le ton, ou chercher querelle.
D’autant qu’il n’y a pas le moindre mensonge dans ta déclaration ; pas de quoi te sentir honteuse, bien que tu doives admettre que ce mot a longtemps été rayé de ton vocabulaire. La traqueuse ne se doute pas de ce que tu es réellement ; si bien que tu te demandes si votre relation changerait en le découvrant.
Peut-être que lui faire découvrir les prémices de tes pulsions pernicieuses serait une bonne introduction. Tu prends le risque qu’elle te rejette, mais curieusement tu ne la vois pas prendre peur. Tu gardes donc cette idée dans un coin de ta tête ; réprimant l’envie pendant que c’est encore possible.
Puis elle te demande à qui tu dois ton arrivée à la colonie.
─ Aphrodite elle-même est venue me chercher. Elle est venue me sauver d’une mort certaine. Je ne la tiens pas pour responsable de ce que j’ai subis avant qu’elle ne vienne… car sans elle mes cauchemars m’auraient achevé il y a bien longtemps.
Tu dépends d’elle autant que tu souhaites que les objets de tes désirs t’appartiennent et dépendent aussi de toi. Eve ne fait pas exception. Son obéissance est affriolante et sa compagnie t’enivre. Pourtant elle ne s’affirme pas comme une présence dont tu as besoin. Elle le devient naturellement, sans chercher à l’être. C’est peut-être ce qui t’attire le plus chez elle… elle ne force rien.
Tu t’occupes donc de panser ses plaies ; te délectant du moindre contact contre son épiderme dénudée. Il en devient de plus en plus difficile de résister à l’envie de lacérer cette peau que tu soignes ; les pulsions lascives s’accentuant au fur et à mesure qu’elle parle pour une raison que tu ignores.
Tu es fatiguée de devoir résister à la tentation… alors tu cèdes. Pendant qu’elle te résume ses dernières péripéties ; c’est ton don d’amokinésie que tu choisis pour attirer son attention vers toi. Tu ne cherches même plus à être subtile, tu veux la soumettre à tes envies, jusqu’à ce qu’elle se persuade que ce sont les siennes.
─ Oui. Nos semblables sont sages. Tant mieux pour eux. Une pression sur sa tête pour la faire tourner vers la tienne. Tes iris cherchent les siens ; tu désires être le centre de son attention. Tu n’as de cesse que de la corrompre et accentues l’usage de ton pouvoir. Je ne le suis pas. Ça m’ennuie. Quant à toi, je commence à me demander jusqu’à quel point tu es docile.
La conversation s’anime, tes ongles viennent se planter dans son dos, évitent soigneusement les bandages, hors de question de saboter ton travail. D’autant que tu veux que les traces de ton passage soient bien visibles.
─ Tu as raison. Tu ne risques pas de me tenir éveillée avec tes anecdotes. Il va falloir trouver autre chose. Et il s’avère que je sais exactement quoi. Tes lippes viennent tutoyer son oreille : rebiffe-toi un peu, avant que je n’écharpe ta peau.
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(end) amour est parti de son lit,, malice&eve Lun 5 Juin - 17:48
AMOUR EST PARTI DE SON LIT with Malice
quand malice parle, eve écoute avec une attention particulière sans rien en penser. du moins pas complètement, eve se demande si cela avait été différent si hadès était venu la retirer des griffes assassines qui servaient de pinceaux à la toile qu'était son dos. elle ne s'est jamais demandé, ne lui en a jamais voulu de ne pas être venu, de ne pas l'avoir sorti de là plus tôt. elle préférait utiliser ce manque de considération en retour aux comportements parfois trop étouffant du divin père.
- c'est elle qui t'a emmené ici ?
eve n'est pas jalouse, mais eve essaye d'imaginer cette réalité alternative où elle aurait vu son père lui attraper la main pour la tirer de là. il y a un monde, bien loin où on agrippe son bras et lui souffle que les maux sont enfin loin. peut-être qu'elle n'aura pas été ce qu'elle est actuellement, qu'il y aurait une autre eve plus fonctionnelle. mais ses pensées sont bloquées, empêchées d'une réflexion qui ne mène à rien dans tous les cas. sous les présences de malice, eve semble naturellement tourner la tête vers elle et ses yeux rencontrent sans difficulté les siens.
- mh ?
et le flou embaume son esprit. eve ne sait pas vraiment ce qui se passe mais c'était similaire à des maux au niveau de l'estomac. la complexité se trouvait dans la création de ces envies inconnues et la manière dont les frissons piquaient sa peau le long de son dos. eve se retrouvait bloquée entre l'horreur de sentir ses ongles contre ses constellations passées et l'envie de brûler les distances sans savoir pourquoi.
son inconscient lui criait que ses mots ne faisaient aucun sens.
- désolée. de ne pas la divertir correctement, mais elle ne l'est pas vraiment. les lèvres de malice viennent frôler son oreille et lui provoque ces sensations dégoûtantes qui la prennent au coeur, qui viennent l'étrangler sous ces formes de serpents meurtriers. eve ne comprend pas le côté aussi désagréable que ça lui procure mélangé à l'envie d'en vouloir plus encore. dans des mouvements lents, elle quitte cette position immobile pour se tourner vers l'enfant d'aphrodite. elle n'a pas créer les distances et les visages se touchent presque.
eve a autant envie de vomir, qu'elle aimerait tuer son propre corps sous ses lèvres.
- je ne sais pas ce que tu veux, moi. elle murmure, venant donner du relief à cette voix d'habitude trop monotone. eve se retrouve au point où elle n'a jamais eu envie de rien, et maintenant, elle a envie de tout et ne sait pas comment l'exprimer. ses doigts, innocemment sans savoir comment faire, remontent le long du bras de malice dans une caresse qui n'est même pas tendre tant ces notions lui sont lointaines. elle ne voyait pas l'intérêt de se rebiffer quand on lui intimait depuis si longtemps d'être trop docile. - et si je voulais ? que tu m'échardes. de voir ce que ça faisait d'être prise par la douleur passée, mais d'en vouloir encore.
Aphrodite n’est pas qu’une déesse à tes yeux ; elle est aussi une mère et une inspiration. Elle est une muse ; autant poison qu’antidote. Le remède et la cause de tous tes maux. De tout tes souhaits les plus chers, lui ressembler est aisément en haut de la liste. Et chaque jour tu en subis les conséquences.
Elle est n’est pas venue t’arracher aux griffes de ton père… tu as déverrouiller la cage toi-même. Elle n’est venue te trouver qu’une fois en dehors ; comme une opportuniste. Et pourtant tu l’as accueilli dans ta vie comme le messie.
Tu réponds à la question de ton invitée surprise d’une simplicité aberrante :
─ Oui. C’est elle.
Nul besoin d’en dire plus. Ce n’est l’information qu’Eve est venue chercher. Tu la soupçonnes de poser la question sans avoir le moindre intérêt pour la réponse. Mais tu t’imagines qu’elle aime aussi entendre le son de ta voix, alors tu récompenses ce faux semblant de curiosité.
Puis le temps passe, les effets de ton don s’accentuent, graduellement, gagnant son attention petit à petit. Tu veux d’abord créer la fascination, puis l’envie lascive… pour la soumettre à la dépendance. Malice, tu veux t’ériger en réponse à ses questions ; en solution à ses problèmes.
Aimer n’est pas suffisant ; obséder est une nécessité ; une envie irrépressible et incontrôlable. Elle dit qu’elle ne sait pas ce que tu veux, alors tu vas te montrer plus claire, plus entreprenante.
Avec Eve, l’évidence doit la gifler pour qu’elle y prête la moindre attention. Ça t’amuse. Les effets de ton don commencent à se faire sentir ; pour la première fois ton invitée prend une initiative. Maladroite, inexpérimentée, certes… mais tu apprécies l’impulsion.
Une lueur s’illumine dans tes iris ambrées lorsqu’elle suggère – timide – de t’offrir sa douleur. Mais Eve est naïve, elle ne comprend pas ce que ça implique. Tu dois lui faire comprendre qu’il n’y aura pas de retour en arrière… une fois plongée dans les abysses de tes vices, elle ne pourra que s’y noyer.
Tes ongles se plantent dans sa peau, accentuant le contact au fur et à mesure que tes mises en gardent s’échouent sur son oreille :
─ Je ne peux te mettre en garde qu’une seule fois, Eve. De ton autre main tu viens saisir son menton, ton visage faisant face au sien. Le feu ambré dévorant son facies d’un regard volcanique. Le sang chauffe et bouillonne. Une fois que je suis lancée, je ne m’arrêterais pas, même si tu me supplies.
Car tu n’aimes qu’ainsi, Malice. Sans retenue ni pitié. Docile est Eve alors qu’elle ne comprend pas encore ce que tu veux d’elle. Ce qui l’engage à la seconde où elle entre dans la danse que tu veux lui offrir.
─ Je ne suis pas comme tout le monde. Ma cadence est difficile à suivre. Tu viens d’abord effleurer ses lèvres des tiennes, ton souffle les caressant. Si tu veux danser avec moi… tu vas devoir suivre mes pas. Une dernière œillade langoureuse avant que tu ne viennes cherches ses lippes des tiennes.
Si Eve veut vraiment sombrer avec toi, qu’à cela ne tienne. Mais tu vas lui faire comprendre dans quoi elle s’engage. Tes griffes pénètrent sa peau, pendant que tu attrapes sa lèvre aves tes dents, accentuant la pression.
Tu lui offres un choix simple : fuir pendant qu’il est encore temps ; ou rester et assumer les conséquences. Tu l’as dit toi-même : une fois lancée, tu ne t’arrêteras pas. Si elle perd l’appétit au moment de l’apéritif… elle ne tiendra pas jusqu’au dessert.
Messages : 85 Drachmes : 20 Avatar : evelynn ( league of legends ) Age : 2492 ans Statut : nymphe ( ménade ) Parent divin : née humaine Défaut fatal : l'impatience Pouvoirs : transformation ( s ), vampirisme ( b ), alcokinésie ( b ) Poste et/ou Métier : actrice à l'amphithéâtre Particularité : - Notes : - Inventaire : - En couple avec : - Autres comptes : minseo ( aphrodite ), madeleine ( hébé ), eunice ( hypnos ) Discord : ladycremes
(end) amour est parti de son lit,, malice&eve Lun 26 Juin - 23:55
AMOUR EST PARTI DE SON LIT with Malice
et c'est comme si aphrodite ne l'importait plus. bien qu'elle ne lui prêtait déjà pas énormément d'importance, cette sensation de la passer au second plan, de l'ignorer complètement s'encrait dans son coeur pour pouvoir pleinement se consacrer aux traits sous ses yeux. eve ne ressent rien, du moins elle a passé toute sa vie à enterrer des sentiments déjà morts depuis les mauvais jours de sa naissance. elle a ravalé ses larmes, son dégoût, sa colère, ses peurs quand elle a compris qu'on ne la sauverait pas. elle a tout écrasé pour vivre sans, le vide dévore son estomac mais ne la pèse pas. elle n'agit qu'en fonction des mouvements de son corps et ne prétend pas à vouloir apaiser ses maux. eve a arrêté de ressentir quand sa peau s'est mise à lui faire mal.
eve n'a jamais rien ressenti pour malice qui représente un quelconque romantisme. il y avait simplement cette facilité à l'écouter et à obéir. si malice pouvait lui dire comment respirer, alors eve respirerait de cette manière. aucune confiance, mais un dévouement horrifiant quand la fille d'hadès accepte le moindre de ses faits et gestes, qu'elle ne flanche pas ou ne repousse pas ses ongles dans sa peau. parce qu'elle ne le peut pas, et sans le comprendre, c'est qu'elle aurait envie que malice lui arrache l'épiderme tout entier. tout lui criait de s'en aller, jamais elle n'a apprécié ces affections là et pourtant le malaise n'a pas le temps de se créer au fond de son coeur qu'elle apprécie soudainement observer les lèvres de malice et remonter lentement sur ses yeux.
elle l'écoute, de cette attention dont elle lui a toujours offert, d'une attention délicate où elle hoche doucement la tête. à cet instant, eve n'a pas envie que malice n'arrête quoi que ce soit et elle n'a pas le temps de se demander pourquoi.
— je peux, les mots soufflés en murmure, maintenant le ton de cette conversation où son avis était déjà décidé depuis la seconde où elle a posé les yeux sur elle. eve a envie de plus que ressentir sa respiration contre sa peau. elle a envie d'oublier les ongles qui font office de couteau contre son dos et d'oublier les mauvais souvenirs. eve n'a jamais voulu être noyée de bonnes attentions et accepte sans mal d'être étouffée de la sorte puisque respirer ne lui sert plus à rien. — je peux te suivre. elle continue dans une confiance qui lui a toujours été propre.
lèvres dévorés et la chaleur lui semble étouffante et insupportable, pourtant elle veut s'y noyer encore. ses doigts ne tardent pas à remonter le long de ses bras, ses épaules et encadre le visage de malice pour la garder près d'elle. sans tarder ses mains continuent leur chemin, descendent de nouveau, s'accrochent aux tissus comme pour vouloir le retirer. eve sans rien connaître, s'inventait un désir malsain de vouloir que malice la regarde encore de la sorte. eve pouvait suivre malice, et ainsi subir ce qu'elle lui imposait. elle ne désirait pas s'échapper, elle n'avait même pas la force de la repousser. ces semblants d'envies lui sont incompréhensibles et s'imposent si fort qu'elle ne veut pas les comprendre et accepte. eve ne veut pas d'amour, du moins pas celui qu'on connaît et qu'on pense savoir apprivoiser. elle veut les amours de malice, ceux qui font mal.
Susurre laconique aux élans résolus ; emprisonnée dans ta toile d’une facilité déconcertante. Tu pourrais te gausser de ton aisance ; de tes prouesses de prédatrice, mais à quoi bon ? La voracité d’un tel appétit se garde bien de la fierté d’avoir appâté son repas tant qu’il est repu.
Eve n’attend pas de toi quelconque pitié. Elle n’ergote pas ; se fiche bien des détails. La traqueuse se complait dans l’obéissance, presque comme un refuge dans lequel elle se sent en sécurité. Ou peut-être s’interdit-elle de ressentir, car elle a peur des conséquences.
Qu’importe. L’un comme l’autre te sied aussi bien.
C’est un plaisir que d’éviter de perdre ton temps à louvoyer pour obtenir ce que tu veux. Si elle s’abandonne à tes folies lascives et folâtres, elle remplit le rôle que tu lui donnes à la perfection. Elle découvre cette nuit les prémices de ta nature profondément vilaine.
Délices et douleurs s’entremêlent dans un instant suspendu dans le temps. Tu dessines sur sa peau une constellation de marques carmines, peignant une toile dont tu es la plus grande des artistes. Et si elle voit là l’insoutenable ; elle n’est clairement pas prête pour ce que tu lui réserves. Les choses n’iront pas en s’arrangeant, mais en s’aggravant.
C’est lors de ce festin pernicieux que s’avive une âme endormie par l’accalmie ; tes véritables instincts se réveillent et ton invitée trinque pour tous ceux qui auront échappé à leur sort.
Et pourtant, Eve n’a pas menti. Elle aura tenu la cadence. Elle aura dansé avec tes démons. Et malgré tout, elle reste. Jusqu’au lendemain.
Tu te réveilles aux aurores ; le regard dévorant ses courbes sinusoïdales avec la même boulimie de la veille. Néanmoins, l’heure n’est pas à la dégustation. Tu te glisses hors du lit, discrète et légère ; préparant tes atours dans un rituel machinal qui se répète depuis des années.
Un dernier regard vers la délicieuse créature encore endormie, et comme chaque matin tu t’éclipses pour chercher ton petit-déjeuner. Tu reviens quelques minutes plus tard, sans t’enquérir de sa présence, pensant qu’elle aura profité de ton absence pour filer en douce.
Elle serait bien sage de prendre la fuite. Tu en serais déçue ─ peut-être même abattue. Mais déplorer sa lâcheté serait tout aussi logique que louer son bon sens.
Tu reprends donc ta routine comme si son existence n’avait plus aucune importante. Préparer ton café ; brosser tes chats, choisir une recette pour le midi ; tout est méthodiquement réalisé, comme si ton esprit avait décidé de se débrancher. La platine tourne-disque fait résonner un vinyle d’Aznavour en guise de bruit de fond.
Quelle ne fut pas ta surprise lorsque ton regard croise de nouveau le galbe de ses lignes ; que tu reconnaitrais entre mille.
─ Je te croyais partie. Un regard vers les pâtisseries et viennoiseries. Je déjeune toujours à la française. Sers-toi.
Car si tu es une hôtesse affable ; tu n’as paradoxalement aucune intention de lui préparer quoi que ce soit.
─ La machine à café est là ; tu pointes du doigt. Les tasses sont là ; montrées du doigt également. Et si tu veux prendre tes jambes à ton cou… un ricanement goguenard ; ma foi, tu sais déjà où est la porte d’entrée.
C’est faisant mine de l’ignorer que tu viens trouver place sur ton canapé ; une tasse dans une main, une assiette dans l’autre. Déposées sur la table basse pendant que tu prends tes aises ; flattant les belles frimousses des félins avides d’attention.
─ Tu es encore là ? Jalouse ? Tu veux que je te gratouille le menton toi aussi ?
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(end) amour est parti de son lit,, malice&eve Sam 1 Juil - 2:07
AMOUR EST PARTI DE SON LIT with Malice
eve n'a jamais songé à la fuite en solution, que ce soit maintenant ou plus jeune. même quand la peur la prend silencieusement au ventre. mais à cet instant, ce n'est pas le cas. eve ne peut cesser d'observer malice et ne désire aucunement la quitter du regard. et soudain, son corps s'est mis à vivre.
il y a de ces douleurs qu'on aime à crever, il y avait dans ces maux une envie dégoûtante de les savourer encore un peu plus longtemps, il y avait en ces horreurs, l'envie d'en vouloir encore plus.
eve s'accroche à ce débordement d'émotions auxquels elle ne peut poser de véritable nom. rien ne lui est familier, elle n'a le temps de rien assimiler qu'elle doit prendre soin de suivre le rythme de la danse assassine de malice. eve n'aura sûrement pas de souvenirs de comment ça s'est fini, ni même de comment ça a pu commencé. eve ne comprendra pas de comment est née cette envie de se faire dévorer jusqu'au matin. eve n'aura le temps de penser à rien quand sa conscience la suppliera de se reposer sans qu'elle ne le veuille.
alors sous les coups du matin, ce n'est pas malice qui la réveille de son sommeil léger, mais la friction entre les draps et ses récentes plaies. comme des milliers d'aiguilles contre sa peau, ça lui suffit à être déranger par ces désagréables sensations et ouvrir péniblement les yeux. eve se dit d'abord qu'elle n'est pas chez elle, puis elle a la pensée simple de se dire qu'il n'est pas dans ses habitudes de dormir complètement déshabillée. ses yeux se plissent et tout lui revient en tête comme un lendemain de soirée arrosée. quand elle se redresse, elle a mal. la silhouette de malice n'est pas dans son champs de vision mais elle l'entend continuer sa vie plus loin, alors eve fait de même. de gestes lents et mal calculés, elle attrape ses vêtements et se rhabille. c'est alors là que la voix de malice la retire de sa concentration à boutonner sa chemise. naturellement, elle relève la tête, comme à chaque fois que malice lui parle.
— non, tu ne m'as pas demandé. de quitter les lieux. — mais je ne vais pas tarder. elle ne sait pas quand mais eve savait déjà que l'emprise de malice était dangereuse, elle l'acceptait mais ne devait pas s'y noyer trop longtemps.
eve hoche simplement la tête mais elle n'a jamais faim le matin. eve n'a jamais vraiment faim tout court. elle se lève tout de même pour se servir une tasse de café. sage, elle retourne s'asseoir. son regard vient machinalement passer de sa tasse, jusqu'aux chats, puis malice et soutient son attention sur elle quand elle brise à nouveau les silences. la traqueuse ne répond pas de suite avant d'avouer d'une simplicité déconcertante :
— pourquoi pas. sous-entendu que si la fille d'aphrodite le voulait, elle ne reculerait pas.
Sur le départ, mais pas encore partie ; comme si elle en attendait l’ordre. C’est bien le contraire que tu imposes ; profitant de son obéissance presque compulsive. Tu te demandes parfois si c’est ta voix qu’elle écoute plus que les autres… ou si tout le monde a le droit à ce traitement.
Ô combien elle est docile ; paradoxalement tu ne la vois pas soumise. Eve te donne l’impression d’un animal sauvage que tu ne pourras jamais dresser ni posséder ; mais qui par la force d’événements que tu peines à expliquer, se laisse parfois apprivoiser.
Les stigmates de votre folle nuit provoquent parfois de vives douleurs qui t’arrachent une légère grimace ; accompagnées d’un maigre soupir aussi lancinant que lascif. L’algie est un plaisir doux-amer auquel tu es accroc comme une toxicomane.
Lorsque tu lui suggères de lui gratouiller le menton comme tu le fais à tes félins, qu’elle ne fut pas sa surprise de l’entendre accepter ─ premier degré ?
Un ricanement amusé plus tard et tu viens réaliser son souhait ; effleurant sa peau du bout des doigts, avant de saisir l’extrémité de son visage d’une ferme poigne.
─ Tu es… surprenante, Eve ─ à défaut de trouver un autre mot. L’hypothèse au bout des lippes que tu viens tremper dans ton breuvage avant de reprendre : je me demande si chez toi l’obéissance est un désir ou un besoin.
L’un comme l’autre, tu en profiteras ; impitoyable.
─ J’ai… apprécié, cette nuit à tes côtés, mademoiselle Garnier.
Tu ne comprends pas pourquoi ces mots t’écorchent la gorge, comme un aveu à contrecœur. Tu viens déposer un timide baiser sur ses lèvres, bien fade en comparaison de vos fantaisies nocturnes de la veille ; de quoi l’inciter à en chercher davantage ?
─ Il n’est pas exclu que dans quelque temps… un murmure se glisse dans ton esprit. Il te demandera de revenir vers moi et tu ne vas pas l’ignorer.
Un ordre ou bien une prophétie, difficile de le dire tant la tonalité de ta voix est neutre. Une déclaration libre d’interprétation, comme une sorte de test pour elle.
─ Lorsque le susurre de cette pensée se manifestera ; n’attends pas. Ne la laisse pas prendre de l’ampleur, car elle deviendra un hurlement qui finira par te paralyser. Je suis le seul remède dont tu auras besoin, Eve.
D’attirance à obsession. Du besoin à la dépendance. N’être que de passage dans sa tête n’est pas suffisant. Tu veux envahir ses pensées, son être, son existence. D’une idée folle à l’évidence.
─ Reviens me voir à la seconde où l’envie se manifeste.
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(end) amour est parti de son lit,, malice&eve Mar 25 Juil - 1:17
AMOUR EST PARTI DE SON LIT with Malice
eve ne saurait jamais l'expliquer, ce n'est pas quelque chose à laquelle elle avait pris le temps de réfléchir. on ne réfléchit pas à une évidence ou une vérité générale imposée et entendue de tous. pour eve c'était la même chose; elle ne s'est jamais demandé si elle obéissait complètement, si elle était trop conciliante et dans une réflexion silencieuse, elle se dit que peut-être, mais que ça n'engage uniquement que malice. elle imagine, mais se voit mal être ainsi avec le reste du monde, car la fille de l'amour s'occupait déjà de tout. elle refuserait le plus simplement du monde d'être plus bas qu'à genoux pour d'autre quand quelqu'un détenait déjà la laisse. elle profite de ces affections et ferme les yeux quelques secondes, les ouvre à nouveau quand la prise se fait plus fermes pour tomber sur le regard de malice qu'elle ne lâche à aucun moment.
— je ne sais pas. réponse encore peu nourrie d'explication, mais c'est qu'eve n'a jamais su et ne viendrait pas mentir à ce sujet. la traqueuse n'a jamais su si elle avait accepté ça par un plaisir malsain qu'elle n'a jamais défini, ou car elle a été construite de cette manière, parce qu'elle ne sait plus faire autrement. — c'est plus simple comme ça. elle précise.
eve n'a jamais eu l'occasion de penser à elle, pas de cette manière où l'on croit qu'elle a trop fait pour les autres dans des élans de bonté dégoûtante. eve n'a jamais eu l'occasion de penser à elle, car on a toujours imposé à sa place ce qui était bon de faire ou non, comment il fallait réfléchir. elle est bloquée dans cette dépendance confortable qui l'empêche de se laisser mourir.
— j'ai apprécié aussi. et ses lèvres contre les siennes lui semblent manquer des effluves de cette nuit, si bien qu'elle s'est rapprochée un peu plus, mais n'a le temps de rien qu'elle finit avec la simple sensation fantôme de ce baiser sur sa bouche. elle se surprend à s'en retrouver insatisfaite. désir alarmant qui lui intime alors qu'il était sûrement temps de partir.
elle est coupée par les mots de malice qu'elle n'a pas le choix que d'écouter trop attentivement. elle n'était pas sûre de comprendre, mais l'envie curieuse lui semblait dangereuse, assez pour ne pas s'y plonger maintenant. tout ce qu'elle devait retenir était simple. si eve voulait encore trouver un plaisir dégoûtant sous les griffes de malice, elle ne devait pas attendre. alors trop sagement, elle hoche la tête.
— d'accord. puis elle se lève. — je dois y aller. prétendre continuer d'avoir une vie bien réglée. — je n'attendrais pas, si ça arrive. qu'elle souffle trop simplement comme une promesse, pour ensuite s'échapper et fuir la peur abstraite qui la prenait au ventre.
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Ce sont les coups sur ta porte qui t’extirpent de ses songes. D’une soirée à rêvasser qui s’ancre soudainement dans le concret. Les pensées intangibles qui laissent leur place à une réalité palpable. C’est vêtu d’un costume carmin que tu viens lui ouvrir, ton regard croisant le sien.
