Enfin. La porte s'était ouverte sur Mars, iel avait immédiatement tiré Owl à l’intérieur de l’appartement, refermant la porte aussi vite qu’elle avait été ouverte. Installes-toi, comment tu te sens aujourd’hui, vertiges, fatigue, quoique ce soit qui modifie ta manière d’être habituelle ? Le regard sérieux, bien trop proche à l'inspecter déjà chercher l'anomalie, sinon les résultats seront faussés et iel s’y refuse. Je peux te passer des vêtements de rechange au cas où. Ne sait on jamais, aux effusions on préfère rester discret, garder ce qui couvre encore intact et le reste ? La question n’est pas posé, ignoré


Alors iel à dit enfin comme s’iel avait attendu depuis trop longtemps, ce qui était faux. Mais iel avait attendu, car à chacune de ses expériences l'adrénaline monte mais notons là différente de l’espoir. Bien plus neutre puisque Mars ne réussit que rarement à la première instance, rate et réessaye, encore, encore, encore jusqu’à ce que ses doigts s'écorchent, son corps fatigue.
La est le problème, le pouvoir trop faible, celui qui ne grandit pas, jamais, oh non c’est comme s’il venait le narguer, rire de lui et des faiblesses d’un corps qui se fait incapable d’appréhender l’entièreté d’un pouvoir de sang.

Sang faible, sang que l’on renforce, depuis trop longtemps ses recherches et seulement depuis ses derniers jours l’espoir d’une conclusion. L’importance première avait été au matériel, choix évident, prix défaillant. Bronze céleste comme l’essence presse quand il faut se battre, au demi-dieu comme au monstre l’effet est le même, on plante on transperce et l’on ne s’en fait pas plus grand. Mais ce bronze, oh on lui trouve tant d’utilité quand on cesse de l'utiliser pour la simple effusion de sang, conducteur, pour vous, pour eux, la magie le si sied que trop bien.
Aujourd’hui il est clair, on veut et il faut amplifier, et à défaut de son propre corps déjà trop machine le test est faussé, il faut cette essence encore neutre, Owl toujours n’est que ce corps utilisé. Qui se maltraite ou qui se chérit, aujourd’hui on vient même de l'honorer, il faut trouver la chance, oh oui dans ce foutoir absolu où les expériences prennent plus de place que la vie. Seul un pauvre matelas traîne dans un coin contre les bureaux et les étagères dévorant la pièce, regorge de bric-à-brac indéchiffrable, chiffre, outils, dessin, croquis les murs, sur les fenêtres puisque toujours le studio minuscule étouffe, manque de place de possibilités, et dans tout ça ? Non, on ne regarde pas les détails, trop d’instances ne font aucun sens ou au contraire, on le sens de trop. Iel a réaménagé, différent de ranger, le sol est jonché de notes, à ne plus finir, partout tout le temps, la pièce ne vit que d’écriture à l'exception des deux chaises dans ce bordel, centre de l’attention, la table adjacente présente le sort du jour.
Une tige aux éclats de bronze, 1,2 centimètre de largeur pour 7,05 centimètres de longueur et ciseaux, aiguille, scalpel, gaze, désinfectant, au sol, boîte d’outils.

Alors on ne posera pas la question, si la porte refermée si vite n’est qu’image de l’innocence préservée face aux troubles multiples de l’immeuble ou s’iel refuse toute marche arrière, s’iel veut iel fait, alors considérons là chance d’un monde bientôt meilleur.
C’est ce que tous ses scientifiques aux regards mauvais expriment pour se rassurer, mais Mars est malhonnête, et brut, alors ses mots le sont tout autant, ne dit rien, empêche bien plus..

Trop vite ? Iel ne comprend pas, s'arrête dans ses mouvements pour le juger du regard. Ça risque de les tâcher, après c'est comme tu veux. Du simple haussement d'épaules. On va tenter d'augmenter tes pouvoirs avec ça. La tige de bronze céleste montrée du doigt. Et on va le mettre ici. Tandis qu'il s'approche, s'accroupit devant ellui, fille sa main sur son avant bras droit. Où là. Cette fois le gauche. Tu peux, oui vas-y t'avais pas besoin de demander tu sais. Le sourire léger finit par glisser une de ses mains sur sa joue, son menton avant de se relever. Je ne connais pas Hello Kitty.. Elle est bizarre un peu mais oui, tu peux garder tes vêtements, j'ai juste besoin du bras, et oui je ne porte pas de rose mais parce que j’ai rien de rose, mais j'ai un bouton coeur sur ma jambe, là. Une sorte de banalité tandis qu'iel se redirige vers l'une des chaises, tapote le dossier de sa main pour signifier à Owl de s'y installer. Je sais pas si ça va vraiment fatiguer, mais je crois pas que ce sera très agréable, ça va faire mal , ça va saigner, mais si ça réussi ça augmentera tes pouvoirs, et ça sera parfait..Tu seras parfaite.

Dans cette mesure où Owl reste lié à l'homme, ne s'en détache pas, le corps seul n'existe qu’en chair et en os. Il ne va pas au-delà de ça, pas encore, c'est une opportunité que Mars lui offre, d'un avenir meilleur, plus simple. Ce n'est pas un grand discours d'inspirateur, le décor ne s'y prête pas, trop sombre, trop sale, mal éclairé d'une seule lumière bien trop blanche que l'on s'y brûle la rétine. Mars n'a que le discours de sa propre science, d'un surhomme qui ne serait plus homme, de ses idéaux qu'iel croit possibles sans comprendre pourquoi personne d'autre les pourchassent. Fait d'ellui cette entitée étrange, mais il est nécessaire que quelqu'un initie, que la preuve soit faite pour qu'on lae comprenne, de là peut-être on comprendra le génie de toute pièces qu'iel construit. Iel ne fait qu'avec des restes, les carcasses qu'on lui laisse çà et là, la poussière que l'on abandonne car on considère sans importance alors iel remercie, cette sorte ange de rien qui se présente et reste à ses côtés. Le chérit de cette affection macabre, le chéri pour qu'il ne parte pas, reste à ses côtés dans ses expériences et ses folies mais iel y croit pour sûr, se soir iel ne fera plus face à un homme.