ft Pascal
♡

Elle se sent presque voler au dessus du sable. Il est encore brûlant, et puis voilà qu'ils s'éclaboussent. Elle rit, jusqu'à pencher sa tête en arrière, à gorge déployée. Elle a l'impression que la chaleur du sable est entrée par la plante de ses pieds pour remonter jusqu'à sa tête ; alors elle éclabousse de plus belle. Elle aurait presque pu se jeter dans l'eau toute habillée, l'emporter avec elle dans sa bêtise, comme dans les films un peu niais.
Mais avec la petite expérience des années, elle savait désormais que ce n'est qu'une très mauvaise idée.

Elle a lancé au hasard une playlist qui pue l'été et la nostalgie des amitiés douces ; espérant avoir assez de batterie pour la soirée ; ils se contenteraient du bruit des vagues qui berce, et c'est après tout tout aussi agréable.

Hmmmmmmm Elle réfléchit sérieusement à la blague ; elle est certaine de l'avoir déjà entendu au moins une dizaine de fois. Ha je sais ! Elle est longue ? Ravie, bien qu'elle ne soit pas tout à fait certaine qu'il s'agisse de la bonne réponse.

Elle se laisse tomber mollement à côté de lui, prenant soin de faire frôler leurs jambes, tout en douceur. Machinalement, elle attrape le joint et tire, un peu, en crapotant ;
j'ai quelque chose à te dire
Sonne comme un petit coup, tac, dans sa tête ; elle le regarde, perplexe mais toujours souriante ; lui ne la regarde pas, et ça ne lui plaît pas.
Il change de sujet, et elle joue le jeu, passant ses doigts dans la paume de sa main, effleurant la peau et les coquillages. Elle ne comprend pas sa nervosité ; elle se sent si légère quand elle est avec lui. Elle n'est pas étreinte par l'envie d'en faire des tonnes pour garder son attention ; et c'est un signe qui l'apaise sans commune mesure.

Eh ! elle attrape l'une de ses mains, découvrant de moitié son visage. Elle a envie de l'embrasser, sentir la chaleur se diffuser dans sa poitrine.
Alors elle se penche, s'allongeant presqu'à côté de lui, guidant sa main pour pouvoir poser sa tête contre son bras.

La première fois qu'ils se sont embrassés, c'est elle qui, rendue courageuse par l'alcool, avait approché son visage du sien, nez contre nez, avant de lui demander s'il voulait bien l'embrasser.

Cette fois ci, elle pose ses lèvres contre sa joue découverte, un smack qui claque ; et puis elle reste ainsi, le nez collé à sa peau.

T'es pas obligé de me le dire maintenant...
Elle lui rend son joint, l'obligeant à lever sa deuxième main.

Si tu veux on peut... s'embrasser avant ? elle le regarde, et se dit que peut-être le rouge lui est monté aux joues, comme une adolescente. Elle a terriblement envie de passer la main dans ses cheveux.

☼

ft Pascal
♡

Il est maladroit, et ça la fait frémir ; elle a envie de le couvrir de baiser.
t'es toute rouge ; elle a les yeux plantés dans les siens et un grand sourire amusé qui lui dit c'est toi qui parle. Et il s'embrasse ; elle adore l'embrasser, et se fiche d'être un peu niaise quand elle pense à lui. Elle se laisse aller, glissant ses doigts entre les mèches en bataille, caressant tendrement sa tête.

Mais non pas beurk ! Elle reprend son souffle, les yeux grands ouverts ; elle le regarde, désir et affection tendre mêlés dans ses pupilles. Elle l'attire et l'embrasse, encore un peu.

Ça fait des bisous croquants, ça change un peu ! Et puis elle rit, doucement, pour elle et pour lui. Au début, elle n'était pas à l'aise avec ce drôle d'énergumène, incapable de rire ; ça ne lui plaisait pas trop, quand elle riait aux éclats, qu'il demeure impassible, alors que c'était contagieux pour les autres.
Mais elle s'habituait, n'était même plus surprise de ses blagues sèches, qu'il soulignait par des haha vides.

Elle se redresse un peu, juste assez pour le pousser, dos contre le sable ; et puis se penche, lui vole un baiser encore ; et encore un, sur le nez, et puis sur la joue.

Je t'aime bien, Pascal Petit. Droit dans les yeux, sérieuse, sans hésiter, sans préméditer ; elle n'attend pas de réponse, mais espère au fond un peu que lui aussi, va lui dire un truc comme ça. Qu'elle se rassure de ne pas trop en faire, de ne pas l'étouffer sous le poids de son affection exponentielle.  

Elle glisse ses doigts sur la peau de son bras, remontant jusqu'à sa main, pour lui voler le bout de pétard coincé et ensablé. Elle n'aime toujours pas plus que ça, mais après avoir dit un truc comme ça, elle a envie d'avoir l'air cool ;

Tu m'allumes ? Elle a coincé le filtre entre ses lèvres, espérant avoir l'air aussi badass qu'elle se fantasme, la poitrine appuyée contre son torse, la main droite encore glissée contre sa nuque.

Elle voudrait l'embrasser encore et encore et encore.

☼

ft Pascal
♡

Le silence n'est pas pesant ; elle voit dans ses yeux qu'à l'intérieur, ça a fait boum, et ça lui plaît un peu, beaucoup.
Brutalement redressée, fin de la pose un peu cool ; elle a sursauté, et puis rit doucement de sa réaction. Soudain, elle se rend compte qu'il faut qu'elle lui dise à nouveau ; qu'elle doit assumer ses mots, balancés comme ça, sur un coup de tête, un coup de coeur.

baaaaah heuuuu... elle baisse les yeux, et puis les relève, soutient son regard, et passe machinalement la main dans ses cheveux.

oui je t'aime bien genre ; infléchissant sur le genre ; elle ne sait pas trop comment qualifier son je t'aime bien. C'est comme un truc qui vient des entrailles mais qui ne les lui arrache pas dans tout les sens, de stress de faire n'importe quoi non ; c'est plus une chaleur rassurante qui se diffuse. Elle l'aime bien parce qu'il est aisé de bien l'aimer, c'est une affection tendre qui n'arrache pas les cheveux, qui donne l'impression qu'on glisse et que l'on ne se déchirera pas.

genre plus plus qu'un pote quoi enfin je sais pas comment dire exactement Elle a abandonné l'idée de rallumer le joint, et le glisse dans la main de Pascal, tandis qu'elle rapproche encore un peu son visage ; ils sont presque front contre front.

genre t'es mon pote de base mais on est pas que pote tu vois ? Parce que heu... tu m'attires quoi Elle effleure son nez avec le sien ; elle a envie de lui donner un petit coup de tête pour qu'il dise quelque chose, qu'elle soit pas la seule à s'empêtrer avec des mots confus. Elle se dit que si proche il ne va pas voir le rouge de ses joues ; elle pense qu'ils ont l'air de deux idiots le cul dans le sable, de deux ados pas sûrs qui se cherchent ;

☼

ft Pascal
♡

Elle le trouve profondément adorable ; et chacun de ses mots lui fait manquer quelques battements de coeur. Elle pourrait exploser d'une joie pure, exploser d'être aimée si tendrement. Elle sourit quand il l'embrasse encore ; elle a envie de le mordre, de le serrer de toutes ses forces et ne jamais le lâcher. C'est intense et ça crépite dans sa tête, ça parcourt sa peau et ses membres à la vitesse de la lumière.

Il se lève et elle le suit, et ils tournent comme des enfants un peu idiots mais pleins d'une vie qui éclate comme un feu d'artifice. Elle rit à gorge déployée, se laissant entraîner par la folie de l'euphorie qui les nimbe, et c'est comme s'ils pouvaient tourner pour l'éternité sur cette plage, les pieds dans le sable chaud.

Oui ça veut dire que je suis ta copine ! Elle rit encore, et reprend son souffle. Elle l'attire contre elle et niche sa tête dans son cou, respirant l'odeur de sa peau.

Et ça veut dire que t'es mon copain aussi... Continue-t-elle en riant nerveusement, glissant ses bras autour de la taille de Pascal ; elle aime son odeur et ferme les yeux un instant, tandis que sa respiration s'apaise.

tu veux pas.... elle n'ose pas lever les yeux pour le regarder, laissant un instant sa question en suspens.

tu veux pas venir... chez moi... pour dormir..? demande-t-elle tout bas. Ça lui fait drôle cette question, qu'elle pose en général enhardie par l'alcool. Mais la chaleur des bras de Pascal est un paradis duquel elle ne veut être arrachée en cet instant.

☼