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Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone
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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Sam 1 Juil - 12:58
(I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone)
C'est tard dans la soirée que Morgan prit la décision de quitter enfin sa réclusion, affublé d'une capuche pour dissimuler son visage. La pluie avait laissé son empreinte, tant par son odeur persistante que par les flaques jonchant le sol.

Morgan avançait avec lenteur, traînant ses pieds dans les mares d'eau, son regard rivé vers le sol, tandis que ses paupières luttaient contre le poids de l'évanouissement.

Le jeune homme releva légèrement la tête lorsqu'une mélodie émanant de l'extrémité de la rue attira son attention. La lumière semblait éblouir son visage comme s'il ne l'avait pas contemplée depuis une éternité, dévoilant non seulement sa souffrance physique, mais aussi sa souffrance mentale.

Ses yeux cernés témoignaient de son épuisement, mais ses cicatrices révélaient bien plus encore…

Il s'arrêta à quelques pas du bar d'où provenait la musique, observant à travers les vitres quelques silhouettes avachies sur les tables. Morgan pénétra dans l'établissement, retirant sa capuche. Une fois à l'intérieur, il fut instantanément submergé par un kaléidoscope de sensations. Les lumières tamisées projetaient des éclats colorés sur les murs décrépits. De plus, l'odeur de l'alcool lui piquait les narines, ce n'était pas l'endroit où il se plaisait à se rendre, mais un verre ne pouvait pas faire de mal, n'est-ce pas ?

Il se fraya un chemin jusqu'au comptoir, appuyant ses coudes sur celui-ci pour commander une bière. Lorsqu'il tourna la tête en direction du fond de la salle, il aperçut deux hommes engagés dans une dispute acharnée, captant toute son attention. Leurs échanges étaient empreints de tension, s'envenimant au fil de leur querelle, tandis que le barman soupirait d'agacement.

Celui-ci fit glisser la bière commandée par Morgan sur le comptoir, recevant un signe de tête de remerciement de la part du jeune homme qui l'ouvrit ensuite à l’aide de ses dents. Alors qu'il sirotait sa bouteille, Morgan continua d'observer distraitement, sans y accorder une attention démesurée...
ft. Milo
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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Dim 2 Juil - 14:47



it’s home to me and i
walk alone
morgan + milo
Les effluves de l’alcool qui se noyaient dans son sang depuis une bonne demie-heure rendaient l’éclairage ambiant étouffant, si bien que les faisceaux lumineux semblaient des néons fluorescents - des stries de lumière artificielle et le bruit ambiant pulsait contre ses tempes comme un métronome. Les doigts de Miloslav se resserraient contre le verre, et il s’imaginait l’éclater si brusquement qu’il en aurait fait taire la salle entière. Ses appareils retirés n’empêchaient pas les basses de tambouriner dans son crâne, même s’il rendait les bruits ambiants plus vivables ; Miloslav commençait à regretter d’avoir autant consommé pourtant, il s’était habitué au carburant que lui offrait ce nectar naturel - cette sensation d’être si vivant qu’il pourrait en crever instantanément.

— Ta gueule putain, j’comprends toujours rien à ce que tu m’racontes au cas où. Parce qu’il marmonne des injures et il les entend Miloslav mais qu’il comprend rien à son charabia - ça fait une bonne dizaines de minutes que le temps n’est pas à la politesse mais il reste fixement installé sur son siège, pas même motiver à l’insulter et pourtant son vis-à-vis est insistant, trop insistant ; peut-être que Miloslav a déconné en lui parlant comme ça, finalement. Finalement, c’est à peine s’il se souvient de pourquoi ils ont commencé à se cracher au visage tout leur venin ; pour Miloslav, il n’y avait jamais besoin de raisons.
Et alors qu’il vient porter son verre à ses lèvres pour le terminer enfin (je vais me casser, qu’il pense) c’est le coup de trop ; l’individu à sa gauche qui en coup de vent de la main, fait tomber son verre. L’éclat réveille même le gars défoncé à l’autre côté du bar ; quelques morceaux brisés se sont plantés au creux de sa paume. La douleur est vive mais l’alcool la rend silencieuse, alors il se contente de retirer les morceaux, paisiblement - presque trop paisiblement.
Le premier coup part, en plein visage ; violent au possible sans demander leur aide aux Dieux - il les méprise tant et regardez comme il se suffit, lui-même. Le coup part et lui manque de s’effondrer par la même occasion, il aura sans doute du mal à l’intercepter s’il décidait de remettre ça.
Confondu en insultes, il n’y a que cette colère vive qui gronde en lui ; chacun de ses passages finirait par la même conclusion - lui, renvoyé dehors. Peut-être que ça lui plaisait.

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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Dim 2 Juil - 19:08
(I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone)
Morgan se tenait là, à l'écart de l'agitation grandissante, ses yeux scrutant attentivement le tableau se déployant devant lui. Les éclats de voix discordants et les insultes proférées comme une symphonie cacophonique. Les mots prononcés dans l'incompréhension se perdaient dans l'agitation ambiante, créant un maelström sonore difficilement déchiffrable. Morgan percevait les injures murmurées par Miloslav, mais elles semblaient flotter dans l'air comme des notes sortant d’un instrument mal accordé.

Le visage de l’individu ayant porté le premier coup affichait une expression mêlée de fureur et de désarroi, comme s'il luttait contre un torrent tumultueux de pensées et d'émotions.

Morgan, de l'autre côté de la salle, sentait la pulsation de l'incertitude qui résonnait en lui. Devait-il intervenir, chercher à apaiser les flammes qui menaçaient de dévorer cette atmosphère suffocante ? Une fureur inextinguible s'éleva en lui, un mélange de justice et de compassion tandis que le barman l'amena à agir.

D'un pas décidé, il prit une dernière gorgée. Son cœur battait au rythme d'une détermination inébranlable, tandis qu'il s'approchait des deux hommes ivres. Son regard fixé sur Miloslav, il préparait mentalement les mots qui pourraient éteindre les flammes de cette colère, espérant ainsi retrouver la quiétude au sein de cette interprétation défectueuse.

— Bon, je me dois d’intervenir. Trouvez vite une solution pacifique plutôt que de vous enliser dans la confrontation. Un silence tendu s'installa, comme suspendu dans l'air chargé d'émotions contradictoires. Les secondes semblaient s'étirer, chacun attendant la réaction de l'autre.

ft. Milo
— New York
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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Mer 12 Juil - 13:06



it’s home to me and i
walk alone
morgan + milo
Peut-être que ça lui plaisait, les picotements du bout de ses doigts au creux de sa paume ; peut-être que ça lui plaisait, les regards ébahis on ne sait pourquoi - qu’ils en rient ou qu’ils en pleurent après tout, qu’est-ce que cela change ? Ce type là l’avait bien cherché, et peut-être que c’est ce qu’il faut au monde pour comprendre et le laisser tranquille, du moins il s’en persuade.
L’équilibre perdue il se tient contre le haut du bar et le distingue à peine - il est encore trop vivant quand il l’observe le regard déconstruit, il peut bien lui renvoyer le coup si ça lui chante, il en a tellement, de la haine en réserve. Alors il rit, d’un éclat de rire tenace et trop hautain ; s’apprête à lui rendre un coup aussi mais quelqu’un les interrompt. Un visage inconnu, une intonation trop bonne - Miloslav l’observe, de haut en bas et l’écoute à moitié avant d’exploser de rire, croyant à une blague.

— R’gardez moi ce bon samaritain. Ses orbes roulent contre les siennes, alors qu’il agite son poignet. Retourne finir ton jus de fruit, ça t’évitera d’être blessé. C’est évident que ça ne lui suffira pas, oh non. Ils doivent être de ceux qui s’amusent à jouer les juges, ceux qui interfèrent sans autre but que d’être ennuyeux au possible - Miloslav les exècre comme le reste. Parfois rien ne sert d’être calme et patient, il suffit d’être acerbe et violent.
De l’autre côté, l’homme est sonné, peine à se redresser, c’est évident qu’un conflit va imploser ; pourquoi il ne s’y joint pas, plutôt que de vouloir le résoudre ? Ah - tout le monde n’est pas son adelphe, c’est certain.

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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Mer 12 Juil - 14:20
(I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone)
"Pour qui se prend-il ?", c'était ce que se demandait Morgan au fond de lui. Après tout, il n'était pas là pour attiser la haine, mais plutôt pour l'étouffer. L'homme en face de lui ne tient pas sur ses jambes, c'est certain, il peine à s'écrouler aussi vite que son sang coule le long de son bras. Bien sûr que Morgan aime faire justice, c'est lui, c'est ce qu'il est. Mais ce qu'il préfère le plus, c'est de la faire pour lui-même.

— Si votre querelle se termine en bain de sang, même si tu venais à gagner, il est évident que tu t'écrouleras sur le sol avant même d'avoir cerné et célébré ta victoire. Morgan sait parfaitement que l'homme en face de lui ne prêtera aucune importance à ses mots, il les oubliera aussi vite que les paroles d'une chanson qui ne passe à la radio qu'une fois par semaine. Comme tu l'as dit, j'ai déjà fini mon jus de fruit, j'ai donc tout mon temps.

Il voit sa haine dans ses yeux comme au creux de ses poings, ce n'est pas qu'un conflit qui va imploser dans ce bar, mais une vraie polyrythmie.

Les yeux de Morgan se posèrent sur la main ensanglantée de l'homme qui lui avait répondu le premier, pourquoi ne semblait-il rien ressentir tandis que plusieurs morceaux de verre paraissaient pousser son sang à colorer sa ligne de vie ? La douleur ne doit être qu'une habitude, parfois tu ne prêtes pas forcément attention aux mouches qui se posent sur toi, c'est tellement naturel et si normal à tes yeux.

Bientôt, ton sang jonchera le parquet de ce bar, car tu l'auras toi-même laissé couler.

ft. Milo
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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Mar 18 Juil - 16:56



it’s home to me and i
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morgan + milo
Célébrer une victoire ; qu’est-ce que cela signifiait précisément, célébrer une telle victoire ? Il avait le regard bien trop vitreux pour en désirer l’éclat, il avait l’envie bien trop cruelle d’assomer de coup et de ne rien en faire. Une victoire ? Quelle victoire ? Il n’était pas comme ses adelphes, il se fichait de se tenir droit et fier, il se moquait de lever le poing quand il portait un coup fatal et concluant. Il n’avait rien de la force de Midas, mais assez de la hargne des terres agitées. C’est peut-être parce qu’il se moquait de tout que les dires de son vis-à-vis lui semblaient autant dénués de sens - alors ses lèvres s’étiraient en une courbe rieuse ; il devait plaisanter, rien d’autre.

— Putain t’as raison, j’aurais dû y penser avant. Qu’est c’que j’vais faire maintenant ? La tonalité monotone ne laissait pas même entendre la question - le grondement contre sa gorge était tel qu’il semblait bien plus ennuyé qu’autre chose. Ses orbes qui serpentait son allure frêle venait s’arrêter contre leurs homonymes, mais puisqu’il n’y avait rien d’autre à moquer ; Quoi d’autre, tu vas me passer les menottes ? Les poignets joints en sa direction, les traits tendus sous-entendait tout le sarcasme de son geste. Le sourire qui bordait ses lèvres s’effaçait presque aussitôt qu’il s’était dessiné ; s’il avait été capable de l’exprimer autrement, il était certain que l’individu face à lui aurait compris qu’il valait mieux le laisser tranquille. Mais après tout, les chiens ne font pas des chats.


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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Mar 18 Juil - 17:36
(I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone)
Quelle ironie, le jeune homme sentait le rythme s'accélérer dans ses veines, une cadence enivrante qui l'amenait toujours plus loin dans cette danse macabre. Son regard se perdait dans l'obscurité des yeux de son vis-à-vis, cherchant désespérément une lueur de compréhension, mais se heurtant à un mur infranchissable.

L'artiste en Morgan sentait les couleurs de la vie s'estomper, remplacées par des teintes plus chaudes, plus acariâtres. La partition de la raison et de l'empathie se superposait aux cris discordants de la colère, et cela formait une composition dissonante, difficile à interpréter. Ce que Morgan ressentait ? C’était chaque mot de son interlocuteur comme une note étrange, détachée de la mélodie qu'il aurait aimé entendre. Un crescendo vraiment infernal. Le bar devenait simplement une métaphore de la violence, il ajusta le ton de sa voix, et prit une grande inspiration

— Je ne suis pas des forces de l’ordre mais si tu le souhaites, alors je peux être bien pire. “Apprivoise cette dissonance et fait en une mélodie”, mais pour Morgan la dissonance elle-même est un art, pourquoi vouloir la changer ? Il avait choisi son chemin, son rythme, et il ne permettrait à personne de le lui voler. Cela faisait longtemps que sa rage n’avait pas frappé, mais c’était peut être un peu trop facile.

Dans le regard de l’homme devant lui, Morgan décelait une colère brute, une mélodie violente et sombre qui guidait ses pas. Mais aussi quelqu’un d’autre ?

Alors, dans ce bar devenu le théâtre d'un duel d'émotions, Morgan resta debout, en colère et déterminé.  Sa symphonie intérieure continuait de jouer, avec ses harmonies et ses dissonances, comme une toile vivante d'émotions qui ne demandait qu'à être peinte.

Cette danse macabre continuait, mais Morgan était prêt à prendre le contrôle de sa propre musique, dans l'espoir qu'un jour, peut-être, il arrêterait de voir le visage de son frère dans les yeux de chaque personne semblant le mépriser. C’était lui, ce quelqu’un d’autre.
ft. Milo
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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Mar 18 Juil - 18:54



it’s home to me and i
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morgan + milo
tw homophobie

Miloslav était une dissonance criarde ; sur les cordes, ses notes sont fausses et son rythme effréné. Il ne sent que les ondes des sons contre la pulpe de ses doigts, car son chant lui est fiévreux. Chaque accent de ses mots est un trémolo épigrammatique et il est certain que celui qui joue la poésie des justes le comprend - mais le comprend-t’il lui, bien avant le reste ?

— Tu crois qu’il existe pire que les flics ? Son questionnement se meurt lorsque bourdonne contre ses oreilles la présence de l’homme à ses côtés. Frelons nuisible qui s’agite, à moitié sonné pourtant que le monde s’est arrêté dans le reste du bar. Comme si c’était surprenant, que les uns qui entrent sautent à la gorge des autres ; ça a toujours été si naturel de bondir comme un chien enragé que plus personne ne s’assurait qu’il avait un collier. C’était ça, la solution pacifique dont tu parlais ? Le regard moqueur, savait-il seulement depuis combien de temps il se retenait de lui en coller une ? Remarque, il avait réussi à le faire taire quelques minutes. Le voir tituber lui suffisait à sourire, c’était déjà comme une victoire - c’était déjà suffisant, comme le sang qui pulsait contre ses doigts.

— Tu vois que la petite pédale elle sait frapper ? Directement adressé à l’épave à ses côtés, qui peinait à récupérer sa place ; qui peinait peut-être même à pleinement le regarder. C’était certain qu’il s’en remettrait - c’était tout aussi certain qu’un seul coup ne suffirait pas.
— Ce que je vois moi, c’est surtout deux petites pédales.. Appuyé contre le bar alors que son regard presque accusateur glisse entre l’inconnu et lui-même ; s’il avait préféré renchérir par des mots, Miloslav s’assurerait de le frapper plus fort encore.

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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Mar 18 Juil - 23:27
(I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone)
Les oreilles de Morgan crurent siffler alors que ces mots résonnaient dans la pièce, tandis que l’odeur de l’alcool venait conclure la prestation.

Son regard s'abaissa vers l'archet, cet outil délicat qui donnait vie à la musique du violon. Comme un artiste peignant des touches délicates sur une toile, Morgan voulait répondre avec la même finesse. Pourtant, la colère grondait dans son cœur, comme un crescendo puissant qui menaçait de rompre l'harmonie de la scène.

L’homme qui avait provoqué Morgan auparavant semblait avoir passé cette archet à celui qui l’avait provoqué il y a quelques minutes. Et Morgan lui était le violon, mais la partition, c’était à eux de l’écrire ensemble.

— Chaque bonne patience a ses limites. Pourtant, la tentation de répondre avec une note plus tranchante était grande, comme si une cadence violente cherchait à s'emparer de lui. On dirait que celui-là a du mal à réfléchir avant de parler.

Il voulait que cet homme comprenne que chaque couche de peinture avait son impact sur le résultat final. Ses mains tremblaient légèrement, l'envie de répliquer physiquement était forte, mais il souhaitait tant pouvoir se maîtriser.

— Alors vas-y je t’écoute, répète. Répète ce que tu viens de dire ? Ses mots glissèrent de sa bouche, il en avait oublié son rôle principal, il était devenu l’archet. Tel un dramaturge devant une pièce tragique mal interprétée, Morgan fut témoin d'un spectacle aussi déroutant qu'émouvant. Les protagonistes, pris dans les méandres d'une dissonance palpable, semblaient égarés dans leur propre récit.

Morgan était-il devenu l’orchestre ou alors le musicien? Le metteur en scène ou bien le comédien ? Mais aussi le peintre ou le pinceau ?

ft. Milo
— New York
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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Dim 23 Juil - 0:17



it’s home to me and i
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morgan + milo
La confrontation est vive et Miloslav peine à pleinement penser. Son regard s’accroche au dramaturge dont les poils se hissent quand sonne le glas - cela faisait depuis bien longtemps que de tels mots ne le surprenaient plus et pourtant, c’était avec surprise qu’il contemplait l’homme à ses côtés. Tempête ou marée, peu importait réellement ce qu’il était ; au moins, peut-être qu’il comprendrait ce qui rendait ce déchet humain si insupportable. Et Miloslav les trouvait presque tous aussi insupportables les uns que les autres, lui y compris.

— Ah ouais le pacifisme seulement quand c’est pour sa gueule hein ? Le ton railleur en direction de son futur partenaire de combat - en réalité il se moquait bien du pacifisme, presque autant que sa propre défense, et comme tout le reste finalement. Même ce bémol résonant n’avait aucune raison d’être défendu. Fais gaffe à pas te blesser hein. Parce qu’il n’avait sûrement rien d’un combattant - mais lui non plus finalement, il n’avait que l’allure de ceux qui se battent trop sans jamais vaincre. Il n’avait que l’allure de ceux qui font couler leur propre sang par haine d’eux-même.

De l’autre côté, le regard de l’inconnu se fait insistant - et il est fier, trop même, de le faire jouer en fausses notes. Il est fier et pour ça, il faudra cogner c’est certain.
— T’attends que je t’assiste pour la cogner ou quoi ? Il suffit de demander, après tout.


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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Mar 25 Juil - 21:05
(I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone)

Il redirigea son pinceau et éclaircit sa voix, il serra le poing, peut-être pas assez pour se calmer. La dernière fois qu'il avait combattu pour cette cause, la toile avait été peinte en rouge. Il pouvait ressentir chaque cicatrice que son visage portait juste en fronçant les sourcils, tout l'irritait, cette musique passait en boucle dans sa tête. C'était bon, il avait fini sa partition, elle avait des défauts, mais c'était la sienne. Le sang qui traversait chacune des veines de son corps semblait s'accumuler au bout de ses doigts, et ses deux mains l'irritaient et le grattaient, si fort…

— J'aurais tué pour moins que ça. Cracha Morgan au visage de cet idiot prétentieux qui semblait si fier de ses propos. Ses phalanges distales, le creux de sa main, tout le grattait, il voulut s'arracher la main. Mais la musique qui en sortirait ne serait pas la douce mélodie d'un archet grattant la corde de son violon… Désolé de devoir ternir ton joli minois, mais bon après tout, je ne devrais pas m'en excuser. C'est tout ce que tu mérites espèce de petite merde.

Quelle libération, ça semblait sonner juste. Tous les os de sa main semblaient se briser en s'écrasant sous le poids de la mâchoire de l'individu en face de lui, sous le regard même de ce qu'on dirait être son allié. On dit souvent que les peintres cherchent à laisser une trace de leur existence à travers leurs œuvres, mais pour Morgan, cette confrontation était sa seule toile, sa seule chance de laisser une marque. Pourtant, il savait que cette empreinte ne perdurerait pas aussi longtemps qu'il l'aurait souhaité.

ft. Milo
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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Mer 26 Juil - 18:18



it’s home to me and i
walk alone
morgan + milo
Les mots s’effondrent, fractionnement d’un temps où celui face à lui osait lui faire la morale sur son comportement. Sur ses lèvres, c’est une courbe insolente et il ne rate rien de ce spectacle en seulement deux actes ; la prononciation de la sentence, et la sentence elle-même. Mais quand lui célèbre ce jugement, le monde autour de réunit et la foule qui empeste s’agglutine autour de la scène. Il n’a pas regardé le patron du bar, mais il sait très bien ce qu’il va faire - mais il n’y a pas de lois ici, c’est lui qui en a décidé ainsi.
Relevé de sa chaise, il lorgne un instant sur ce verre à moitié plein avant de le prendre pour le jeter sur l’individu - là alors il pourra considérer qu’il a bien rigolé.

— Ouvre la bouche quand on te donne à boire ! Le contenu du verre s’écoule d’une lenteur affolante sur l’homme, alors que ses orbes glissent à vive allure sur son nouvel acolyte. T’es pas très imaginatif mais c’est parce que t’es un peu coincé. Viens j’te montre avant qu’on se fasse gauler. Un coup de tête rapide vers la sortie alors qu’il se fraie un chemin entre les corps qui se sont acculés ; évidemment, ils allaient probablement se faire réprimander pour ça. Ça tombe bien, puisque Milo ne croyait ni à l’enfer, ni au paradis.

— Y’a que des salopes dans ce coin là t’façon. Qu’il adresse en sortant à qui veut bien l’entendre - pas comme s’il cachait vraiment ce qu’il pensait, il adresse un dernier regard au barman, pas même désolé, ce genre de regard qui ne nécessite pas vraiment de raison pour être lâché. Et quand il se retourne vers l’individu à ses côtés c’est pour ajouter Au fait cette pédale que t’as frappé, je lui avais faite à l’envers. Merci de ton sacrifice, mais mêle toi de ton cul la prochaine fois ok ? J’suis pas babysitter. Parce qu’il n’y a aucune honte à se moquer du monde quand celui-ci est déjà bien ennuyeux.



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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Mer 26 Juil - 23:02
(I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone)

Il est agaçant et irrite un peu trop Morgan à son goût. Ça lui démangeait peut-être de ne pas lui avoir réglé son compte à lui aussi, mais le violoniste voulait se reposer, il voulait laisser tomber à nouveau pour ce soir. Il enjambe alors l’homme à terre, pas prêt de se relever et esquive la flaque d’alcool jonchant le sol du bar. Il avait fini son morceau, mais la foule ne l’avait pas applaudit. Ce n’était pas si grave, demain avec un peu de chance, il aura tout oublié.

— Si tu crois que le monde tourne autour de toi, c’est loin d’être mon problème, c’était un plaisir malgré tout, grogna-il alors que sa main vint soulever un verre à moitié rempli laissé par un client. Tout compte fait, j’aurais dû le buter, c’est du pareil au même de toute façon. Ce n’était pas vraiment lui qui parlait, c’était sûrement le Morgan d’il y a quelques années, mais ce soir-là il avait peut-être oublié de mettre son marque page.

Il s’approche du bar, sans surprise, le barman le dévisage autant qu’il ne l’est déjà. Son regard scrute chacune de ses cicatrices et ça aussi, ça l’irrite. Tu veux que je t’arrange à ma façon ou ça ira? Aboya-il au visage de l’homme apeuré. Tout l’irrite; la musique, l’ambiance, l’individu en face de lui, l’individu à côté de lui puis finalement lui-même. Tout ce qu’il avait dit en ce début de soirée, il l’avait oublié, recommençant sa toile et son morceau. Il ne sait plus vraiment qui il est, et personne ne le connaît bien assez pour pouvoir le lui dire.


ft. Milo
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I walk a lonely road, the only one that I have ever known Don't know where it goes, but it's home to me and I walk alone Ven 28 Juil - 15:18



it’s home to me and i
walk alone
morgan + milo
Les pas se fraient un chemin parmi les éveillés alors qu’il se dirige vers la sortie, une oreille attentive aux mots du jeune homme qui le suivait ; si tuer était pareil que frapper ? Certainement pour d’autres, étonnement pas pour Miloslav, car tuer demande une technique certaine - tuer et l’art de la mort n’est définitivement pas quelque chose qui l’intéresse. Il n’y a que les divins qui peuvent ainsi penser, et il n’est pas si proche du suprême que ça.

— J’allais quand même pas te remercier de m’avoir volé la vedette. Un rire court qui s’efface aussitôt en l’observant, tandis qu’ils atteignent la porte de sortir rapidement (toujours après deux trois menaces à l'égard du barman, quid de mieux ?) Le regard de Miloslav se pose sur son nouveau camarade. Dans la violence, une mort est bien vite arrivée. Indéniable, mais tuer ne lui procure vraiment aucune sensation - pas même lorsque c’est ceux qu’il déteste. Je vais te tuer c’est une chose, mais le faire en est une autre ; il faut la créer de ses mains pour la ressentir.

— On dirait bien que je vais pas pouvoir revenir ici avant un moment.. fait chier. C’était encore un des seuls bars des environs qui l’acceptait ; la brise en plein visage, il étire ses mèches de son front avant de renchérir ; Toi non plus d’ailleurs. Peut-être que ce n’était pas la première fois, qui sait ?


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