Sinon un bonjour ça à jamais tué quelqu’un ! Puisque Mars a et sera évidemment toujours avocat des politesses. Enfin plutôt un bons-le mot coupé se tord, crie, hurle en douleur à l’imprévu prévisible. Regard qui se tourne de suite vers la possible plaie, n’y trouve que son corps en aspect inhumain, brisé en deux le mouvement ne fait aucun sens et pourtant ses quatres doigts on encore une mobilité, douleur seule mais conséquences encore aléatoires. Silhouette au normal impossible, fascine sans déranger au-delà du déchirement brûlant du corps.

C’est moi que l’on vient à craindre? Le souffle encore trop court qui n’en démord pas, Mars prend les douleurs, laisse son corps rougir au possible, la peur n’est pas du registre. Je veux bien savoir pourquoi on me craint quand on me brise si facilement, et c’est qui elle ? Parce que moi-Oui lui, lui Mars à trop plein de choses à dire à présent, s’exclame même ! S’iel se fait sujet face au monstre dieu sait que l’opportunité est trop grande pour se contenter de la peur qui terrorise oh non il serait trop dommage de se laisser pour mort au premier instant-je sais pas du tout qui c’est elle ni vous, mais on va bien s’entendre monsieur le monstre, enfin si ça vous va de vous faire appeler de la sorte ! Faut comprendre j’ai pas votre prénom et l’autre possibilité qui me vient se serait connard mais c’est pas très poli encore. Oh ! Mais attendez ! A-TTEN-DEZ ! Puisqu’iel devine l’initiative d’un possible mouvement, il faut l’écouter enfin, iel a tant de choses à dire alors chaque syllabe s’articule clairement. Moi c’est Mars, comme l’enfant guerre si vous le voulez et promis pas besoin de faire la paix, j’ai bien mieux à proposer !  


Oui, évidemment que oui Mars à des choses à proposer !
Enfin non iel en à une qui s’est construite depuis les derniers mois, depuis qu’iel a quitté le Danae à temps plein, qu’iel n’y passe qu’ici ou là comme aujourd’hui. Aux instants où l'on vient lui proposer un job rapide, une réparation dite express où la rapidité de sa réponse se décide par la somme à la clé. Simple question de principe, les loyers de New York sont bien trop élevés jusqu’aux recoins les plus humides de la ville qu’il faut savoir se faire bon travailleur, savoir la valeur du juste et la présenter au plus afin de survivre du plus.
Puisqu’iel survit, toujours, iel est de ceux que l’on ne voit pas mourir, Mars sait très bien la possibilité de ce genre de rencontre à vivre depuis les 4 ans d’existence au cœur de la ville monstre, et ce bien plus depuis son départ du Danae. Seul face au monde l’on dirait si l’on commençait à se faire poète, seul face à tous les problèmes d’une vie était bien plus réel. Le tout un doigt un moins et déjà un nombre étonnant d'opportunités qu’iel n’avait pas planifié, et ça..Non, ce n’est pas un problème. Alors il faut donc bien comprendre que dans ce face à face iel à tout à gagner, cela fait plus d’un an qu’iel à qualifié toutes les possibles opportunités, qu’iel les attends avec impatience sans chercher à les presser, n’est que vilain celui force trop le destin.

Si iel demande moi je réponds, c’est la satisfaction de poser un nom à un visage que ce soit pour adorer ou détester, puis la politesse aussi tu connais non ? Je sais pas trop comment vous êtes éduqué mais quand même. Mars se rattache aux identités, qu’importe la malhonnêteté de celles-ci, quand on nomme on apprivoise. Le corps retombe au sol, hurle, respire, se coupe, est forcé à chercher l’air qui ne veut plus emplir ses poumons et s’énerve de ses râles constants, de son sang qui ne lae laisse pas constituer ses mots. Mieux. Avance-t-iel de l’assurance aveugle du fou.C’est mon jour de chance alors, vous m’écoutez c’est parfait. Le truc si vous me tuez, repas garanti et tout oui mais seulement maintenant ! Demain ? Dans une semaine ? Moi je serais plus là, et vous si. Logique mathématique a ses traits qui se tirent, se relâchent, se teignent des rougeurs en oubliant de les décourager. Juste vous pouvez lâcher un peu non ? Tordez-moi le pied la jambe on s’en branle, j’essayerais pas de m’échapper mais ça là. Sa main se posant sur les griffes sans y poser de force. C’est chiant pour parler quand même. Les mots restent fort, reflètent la chance mauvaise, s’écorchent et pourtant sont obligés au silence çà et là, mais non, tout ça n’est pas une raison suffisante pour s’arrêter, encore, encore, puisqu’iel croit tout savoir, alors iel a besoin de lui, monstre sans nom. Je peux vous livrer d'autres enfants de dieu, détruisez-les en morceaux, mangez en certains, mais j’ai besoin d’eux défiguré et vivant oui !

Là, une respiration, le soulagement de faire face à  l’un de ceux qui pourraient possiblement lui dire : oui
Iel croit toujours tout savoir, avoir tout planifié, parce que leur but commun se coordonne si facilement, ou est le problème d’un accord quelconque ?

Se fait l’attente, rare moment de silence, s’il fallait le préciser Mars ne se tait pas, trop. Mars ne fonctionne qu’au bruit constant, tout le temps, encore et toujours plus envahissant qu’un métronome au rythme constant. Ici sans rythme et sans honte ses mots s'enchaînent, se parsème de cri, de la douleur qui envahit ses tripes, son corps trop réel à l’image de leur faiblesse à tous. De ses pouvoirs inutiles même s’il l’aurait voulu, au mieux que pourrait-iel faire, lui construire quelque chose ? Il devient alors la nature même de son être qui ne fonctionne pas à l’offensive. L’ Idée reste ridicule, et iel ne se daigne que rarement à écouter, laisse la place à l’autre, peut-être aussi quand on le force, quand son corps le force, ou quand l’aveu se ponctue.

À les compter, il  y en a tellement des instances en exception mais à comprendre il suffit de dire : Mars n’est pas très bon interlocuteur, n'admettra que ce qu’iel souhaite en se laissant bercer de ses plus beaux mensonges sans sentir le danger immédiat du monstre affamé. Du regard qui n’est pas à la conversation et des crocs qui n'attendent qu’à mordre, là est le corps fort.

Si vous ne vouliez pas m’entendre il fallait me couper la langue dès le début maintenant c’est foutu. Sifflé comme s’il était trop tard à présent, Mars ne se tairait pas, reprendre de vive voix, plus fort même comme si les menaces de la chairs n’existaient pas. Je crois surtout que le patron va finir par réagir si tous ses employés sont réduits en charpie, ça va vite l’un après l’autre c’est pas trop difficile, puis je suis minable en adversaire je cherche pas à me défendre ouai alors c’est simple. Mais si eux ils se rassemblent ça deviendra juste l’obligation avant la pose clope, réduire la mauvaise bête en charpie avant d’ouvrir son paquet de lucky strike. Mars les a vu, les employés de Danaé, ceux qui viennent cadrer les problèmes, ou ceux qui refusent qu’il arrive quoique ce soit au patron, lui n’importera pas pourtant, qu’iel se torse de douleur qu’iel hurlent, iel ne cherchent pas à taire les douleurs et ne peut détacher ses yeux du carnage.
Ça deviendra plus une insulte pour vous si l’on se met à m’appeler monstre non ? Le terme te sied bien, il a raison Mars rejette son humanité de vive voix, trop vite, l’illusion est qu’en maintenant au mieux ses mots là douleurs restent annexe. Ce n’est pas contre ma survie, mais vous approcher ne se fait que par la possibilité d’une mort alors on fait le face à face comme ça, c’est plus authentique, mais on aurait pu se retrouver dans un bar si c’est ce que vous préférez hein…Faut voir, vous êtes du genre à aimer les alcools sucrés ou à faire genre que la bière à bon goût alors que c’est la moins chère avec un goût de pisse ? Est ce que les monstres boivent de l’alcool même… Iel se fait de plus en plus curieux. Mais moi je cherche, recherche l’homme puisqu’il est trop faible. Mais pour ça le sujet ne peut pas être neutre.. Un instant, le juron au bout des lèvres avant qu’iel ne reprenne en haussant le ton comme si cela permettait une diction plus fluide, faux, Mars est essoufflé, la tête commence à tourner. ..Vous y comprenez rien hein, le corps faible, qui se marque, se tord et ça toujours en irréversible, ce serait tellement plus simple si on était tous des putains de monstres. Mars a beau chercher l’homme-machine par attrait personnel, l'homme-monstre ne devrait pas être oublié... Et ça..je sais pas j’y ai pas pensé encore, au pire je meurs hein ? Mais si vous posez la question c’est qu’il y a déjà une place au doute. Puis c’est pas comme si je pouvais vous menacer.

Puisqu’il y a toujours la question du corps, que l’on maltraite, que l’on détruit et si ses mots obligent la déchirure de ses chairs iel n’en dément pas, laisse les griffes se teindre de ses rougeurs, est ce que ses joues pourraient simplement être transpercé s’iels continuent ?

On lui montre l’antre mais iel ne voit pas, n’y trouve pas l’intérêt présent, son seul intérêt est son interlocuteur. Si ses mots se ponctuent de cris iel ne cherche pas l’attention d’un sauveur, cela aurait été simple pourtant même sans cris.. Iel lui reste un bras valide et son téléphone est encore dans sa poche, il suffit de pas grand-chose pour ordonner l’urgence, mais iel en est certain, d’une manière ou l’autre iel pourra convaincre le monstre, trouvera sa fin et se débarrassera de son corps.

Alors il s’accorde à son effeuillage, bien plus intimes que tous ceux que l’on trouve dans les cabarets, probablement moins sensuel pourtant, enfin, cela dépend du goût du public, quand mars hurle sa gorge se déploie pleinement. Encore et encore sans jamais trouver le désespoir de se sauver quelques secondes, d’essayer d’éloigner sa jambe, se défaire de ses griffes, au contraire, iel n’a même pas l’hésitation de mouvoir sa jambe de la maigre motricité qui lui reste. Viens à en aider lames à s’accrocher à ses muscles et les tirer jusqu’à ce qu’ils se cassent. Est-ce là encore la déchéance de l’homme ? Il faudrait qu’iel puisse se qualifier de la sorte, ne le fait pas et Monstre ?

Non, Mars n’est pas encore monstre, vous monstre avez la noblesse d’être appelé enfant d’Echnida, d’avoir une référence.
Mars l’avait eu aussi, l’humaine en cette famille forte, qui rassure et qui protège, mais afin de parfaire son essence mi-divine on la lui à arracher, faisant de lui cette créature en entre deux.

Pathétique ? Minable ? Qu’importe, est-ce que j’ai l’air de vouloir être un héros ? Et mes menaces, soit rigolons en aujourd’hui. Et demain et peut-être encore le jour suivant, Mars adore rire et se fiche d’une menace tombant dans le vide. Oh ! bon samaritain alors ? C’est vrai vous méritez une médaille, incroyable merci vraiment un triomphe c’est tout ce que je souhaitais après que l’on me traite de monstre ! Les muscles crient à douleur et iel crient de même se refusent de se taire avant que l’on vienne l’y obliger. Jambe. Qu’iel souffle au mieux, alors que son corps se tord de plus en plus, et n’arrive qu’à sortir un simple, Merci.

De là au mieux iel se tait, ne veut plus laisser aucun son passer le bout de ses lèvres, fera couler son propre sang de la sorte. Les glapissements, les râles sont pourtant impossibles à éviter, voilà qu’iel se meurt, la jambe est sans être, laisse un vide béant à l’extrémité de son corps. Se refusant de mourir pourtant, voilà bien la raison derrière son acharnement ridicule, le rattachement si fort aux yeux du monstre et sans qu’iel ne puisse identifier pourquoi iel ne détache pas les yeux de cette horreur humaine, des tissus qui se cassent jusqu’à découvrir les os, tout aussi cassés.

Mars ne mourra pas ce soir, ne survivra pas en héros non plus, survivra dans une honte qu’iel se donnera à coeur joie de définir, soit, que Lucius lae marque, que ses muscles se défassent aujourd’hui est bien le jour où iel perd le sceau de son humanité. Non, iel ne vend pas ses camarades contre sa propre existence, ne le vois pas de la sorte. Vend ceux qui n'auront rien demandé, surement ceux faible car plus simple à entourlouper pour la satisfaction de son travail, il n’y a pas que sur ellui qu’iel pourra s’exercer et la jambe est le choix évident oui. Ne peut pas encore se permettre cette perte de mobilité-là, est encore trop inconnus aux rouages des prothèses, a besoin d’eux avant de pouvoir se découper un peu plus.