contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
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The last days of Judas Iscariot, Ethel Jeu 17 Aoû - 15:48
JESUS: If you don’t love me, Judas — then you’re gonna have to look me in my eyes and say it. JUDAS: I don’t love you. JESUS: If you don’t love me, then why are you here? Les anges ne descendent sur Terre que pour des messages d’espoir funeste, il faut sinon que leurs querelles demeurent au secret de leur paradis perdu : Dana croyait fermement en cette règle qui ordonnait religieusement son quotidien. Et pourtant elle était éperdue et bafouée, la lame sous les yeux, d’une mise à mort qui ne la concernait pas ; elle était prête à verser des larmes, non pour la bête qui s’était échappée, mais pour l’humiliation de sa propre pitié. C’était pitié que le sentiment d’avoir aimé et été aimée, et c’est une pitié que l’on répand en pétales de myosotis sur les autels de Sainte Rita. Par la faute d’Ethel, Dana avait embrassé le front de Mahaut avec une exécution mariale empruntée, puis avait rasé les murs dans la nuit, talonnée par la pression étouffante de sa propre humiliation. Cette décomposition annoncée et trop humaine de son personnage le torturait pire que la mort.
Il n’était pas habillé pour sortir lorsque Ethel l’avait interrompu ; cela voulait dire qu’il avait été jeté dans le théâtre de la ville sans savoir qui il était, et il ne pouvait se remettre de cette pression atroce qu’en rééquilibrant l’affront sacré qui lui avait été fait. D’ailleurs, elle était furieuse pour elle, autant que pour sa belle fresque familiale : regardant la ville qui défilait lorsqu’elle pressait le pas dans sa propre solitude, Dana était étouffée par l’inquiétude de ce qui se serait produit si elle avait été interrompue, par exemple, en compagnie de Mimi River, et cette litanie lui donne envie de mourir. Avant de se présenter chez Ethel, il mit son visage dans ses mains, et y concentra tout le puits de ses larmes. Il ne les versera pas : il ne faut pas que tu voies l’étendue pitoyable de cette faiblesse. On ne mate les fausses idoles comme toi qu’avec la force véritable et indéniable d’une bonne nouvelle.
Il était en blanc lorsqu’il sonna chez Ethel. Il sonnait longtemps, le visage fermé ; ses cheveux blonds ramenés en arrière rehaussaient la lactescence parfaite de sa peine. Pourtant sa chemise lâche, les quelques mèches de ses cheveux qui encadraient son visage en tombant composaient de lui un portrait intime de Passion. Lorsque Ethel paraît à la porte, Dana le pousse à l’intérieur et pénètre chez lui comme dans son royaume ; il impose partout sa présence ciselée et froide, et ses yeux gris doivent faire peser un orage de sentiments dont Dana doit faire semblant qu’elle s’est retirée, mais qui accompagne en fait tout ce qu’il y a de plus misérable chez elle en matière de piété. “Ne refais plus jamais ça.” Elle n’a pas la bêtise d’exhiber une violence qu’elle n’a pas, la sienne est pleine d’amour ; son index relève le menton d’Ethel vers lui comme vers un vitrail de jugement. “Je me fiche de ce à quoi tu es mêlé. Qu’est-ce qui serait arrivé si j’étais en tournage et que je disparaissais devant tout le monde — si j’étais en train de donner le bain de mes enfants ? Tu aurais noyé mes bébés par simple lâcheté ?” Le dire l’émouvait particulièrement ; elle sourcilla avec un mépris qui s’étendait jusqu’à la frontière du district. Tout ce qu’elle disait était bas, doux, mais ombragé par un reproche condescendant. “Ethel” elle s’interrompit. Dana ne connaissait pas bien les mots de la haine, et ça l’effrayait de les prononcer, particulièrement devant Ethel dont la beauté diaphane et mortelle l’offensait mais ne devait être soustraite de lui. C’était déjà la nuit ; la verdeur champêtre, détachée, de Nomos décorait mal la scène, la travestissant en parabole de compassion. Dana ne voulait pas de ça. Elle prit dans sa poigne le col d’Ethel au niveau de ses clavicules, sans violence aucune, c’était un geste de tendresse et d’abandon. “depuis quand te laisses-tu aller de cette manière ?” C’est plein de pitié : c’est comme cela qu’on pardonne les déceptions.
Ethel Hays
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The last days of Judas Iscariot, Ethel Jeu 7 Sep - 15:27
Tongue & Teeth
Ethel à ses propres ambitions pour cette soirée, porte un trop d'ego pour oser ne rien prévoir, à ne rien initier. L'idée de finir par pourrir dans ses appartements ne serait-ce qu'une nuit l'insupporte, qu'importe de qui, les propositions sont toujours acceptées, ne prend pas le temps d'un jugement encore moins celui d'un doute et quand la menace se fait réelle ce n'est qu'en face à face qu'il la comprend déjà bien trop enfoncé dans les espaces esseulés de l'est de Nausikaa.
On cherche sa vie mais il identifie d'abord sa silhouette que l'on cherche à briser, salir, la terre s'accroche dans la semelle de ses chaussures comme à l'ourlet de son pantalon, allant à l'encontre de son apparence de soirée. Un combat au cœur même de Nausikaa ne lui plaît pas, pas à lui qui les identifie en adversaire monstrueux sans conflit moral de violence, de conséquences, le tout en l'honneur problèmes de cœur qui n'est plus les siens depuis des années. Renvoie le problème à l'envoyeur, justice simple et essentiellement rapide.
Ne pensait pas croiser Arden, le thème de la soirée est au cœur comme si l'on ne l'avait pas assez souligné, soit. Son visage est trop doux n'offre la colère et les réprimande qu'en simple formalité, a rapidement laissé la conversation couler sans sens. Interlude sans contexte qu'il laisse allonger, Arden n'a jamais été une présence qui le dérangeait, laisse flotter un sourire quand le rendez-vous prend fin, laisse presque oublier que les rôles y ont été échangés, c'est un naturel après tout.
Enfin, dernier acte de la soirée, on sonne et le voilà qu'il se laisse le temps, les secondes s'écoulent avant qu'il ouvre la porte sur celle dont la présence était assez prévisible. N'a pas le temps du mot, s'apprête à se pousser qu'on le pousse déjà, tord son regard la demi seconde. Traits plissés sans contraste, la peau trop blanche, les vêtements identiques, c'est changé en entrant sans pour autant se revêtir d'une tenue plus confortable, savait, espérait, qu'on lui rendrait visite.
Bonsoir. Avant toute chose maintenant qu'il est plus simple d'imposer les politesses normées, se contentant de repousser son index, son contact, n'aime pas la voir, elle, poser un quelconque jugement sur lui, ne la sait pas meilleur, ne veut pas la savoir meilleur, se tord d'un pseudo rire, comme abasourdi de ce qu'on lui annonce. Tu veux dire que j'aurais dû laisser ton adelphe me tuer car nous ne sommes plus en couple depuis dix ans, ah.. oui désolé, tu t'en fiche, tu disais ? Du ton plus sérieux, ne laisse pas plus de place à ses mots avant de répliquer. Mon Dieu mais tu me crois aussi stupide que ça ? Évidemment que non si tes fils ou ta carrière avaient été en danger tu n'aurais même pas compris que tu aurais permuté avant de revenir à tes activités.
Puisque à son contraire, Ethel n'identifie aucune norme, aucune nécessité intrinsèque l'empêchant de monter dans les tons, d'essuyer ses excès qu'on l'accuse une nouvelle fois. Je ne pense pas que tu sois la mieux placé pour avancer ce sujet.Vexé, simplement vexé et puisque l'homme reste fidèle à lui-même, le souligne, le dramatise, pose sa main sur sa prise, pression légère, assez pour que l'on ne la remarque sans être gêné, assez pour que l'on comprenne le mécontentement, que le regard s'aligne il ne veut pas de la pitié, des gestes de tendresses amers, il les a déjà trop connu. Dana. Lui aussi est capable de ses poses, des inspirations plus sérieuses. Pourquoi voulais-tu me voir mort ?
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The last days of Judas Iscariot, Ethel Mer 13 Sep - 12:24
JESUS: If you don’t love me, Judas — then you’re gonna have to look me in my eyes and say it. JUDAS: I don’t love you. JESUS: If you don’t love me, then why are you here? Tu me touches, as-tu seulement encore le droit de me toucher ? Mon personnage public t'a été déchu dès que tu as détourné les yeux de moi ; le seul crime du croyant est le désamour et ton désintérêt, Ethel, n'est pas l'horizon de ma mort, mais de notre mort commune : il faut toujours que tu me voies. Tu me touches, c'est que j'existe, je peux donc te le permettre, au nom de l'amour. Cela donnera un corps à ma colère. Tu n'as pas d'autre choix, en me touchant, que d'être connu de moi. C'est presque comme si l'on s'embrassait.
Je n'ai jamais aimé ton appartement. Le clinquant effacé de ce temple vaste ne te va pas. Je connais de toi — je crois connaître, et je peux m'enorgueillir de me tromper assez peu — un vide bien moins doré que tu le voudrais, et pourtant bien plus magmatique, je peux mettre les mains dedans, comme dans un bouillonnement d'entrailles. Je peux embrasser, Ethel, le front délavé du vide de toi. C'est pour cela que je ne suis pas en colère contre toi. Je ne sais pas l'être longtemps.
Je me recoiffe, de la main que tu as repoussé ; je répands sur mon front, sur la pâleur cendrée de mes cheveux la marque de Javel que tu m'as laissée. Je me couvre, tu vois, du refus auquel tu ne peux te soustraire, et de l'obligation de moi que tu consommes. Je regarde les œuvres éparpillées chez toi, tout cela m'ennuie ; je partage avec elles une peine aiguë, perceptible sur l'éclat d'aluminium de leurs arêtes et leurs angles où la lumière n'est pas : je vois que, comme moi, tu ne les as jamais regardées comme il faut. Tu les regardes, mais tu vois ton nom sur elles. Cela me contrarie mais me fait sourire en dedans. Tout ira toujours pour moi lorsque je serai ton miroir.
"Ça t'étonnera peut-être, mais on ne contrôle pas les gens autour de soi : Mahaut ne m'obéit pas comme un chien." Elle mentait avec une aisance insoupçonnée ; Mahaut, sans doute, cesserait sa chasse meurtrière si Dana lui en faisait la demande, mais Dana ne voulait suspendre sa miséricorde, puisque cette sentence en était une. La colère de Dana s'amenuisait avec les minutes et retombait en crêtes de colline, ondulées par une indignation doucereuse, compréhensive. "Tu ne comprends pas le problème. Ça ne devrait pas arriver du tout." La fraîcheur du soir pénétrait par le contour des ouvertures dans l'appartement et appliquait entre les omoplates de Dana un cataplasme mortifère qui lui causait une peine insoupçonnée. Elle affichait une mine soucieuse, lointaine, et fixait son regard sur le camaïeu de couleurs du crépuscule qui décorait les fenêtres par-dessus la ligne dure du balcon ; devant elle, sa main — toujours la même : c'était sa main offensée, donc, toujours disponible, prête à être tendue — entrouverte devant sa poitrine, comme une aile pliée.
De cette manière, Dana pouvait s'abstenir de la vexation. Il s'en retirait ; le mot bas lui parut manquer sa cible et lui effleura la joue en une caresse froide, inutile, mais qui servait sa cause. Il s'abstint même de répondre — le contact d'Ethel, en fait, était une réponse : elle se suffisait à elle-même car elle ouvrit le visage de Dana, en une surprise attendue, ou plutôt sciemment inattendue, lumineuse et funeste, qui s'effondra aussitôt dans une offense contenue, surjouée, et souffrant silencieusement de l'injure faite, une injure, bien sûr, qui ne blessait en vérité Dana nulle part. Du reste, il adorait qu'Ethel le touche. C'était le degré suprême du blasphème et le degré absolu du pardon.
Elle fixait ses yeux dans ceux d'Ethel comme des flèches. Leur acier gris bleu étincelait d'une intelligence complice, compassionnelle. "Ce que tu es dramatique." Elle l'affirmait avec un accent de mépris qui s'efface, comme s'il voulait s'en empêcher mais que la ligne de brisure morale de cette accusation transparaissait malgré elle — il ne s'en privait nullement. Il posa sa main sur celle d'Ethel, une seconde, longue, céleste, avant de la détacher de lui, et il la gardait un instant suspendue entre elleux avant de la lâcher, comme un couperet de guillotine, comme un mouchoir souillé dans lequel elle aurait suffisamment pleuré. "Tu es ridicule d'affirmer une chose pareille. Tu sais très bien ce qui s'est réellement passé : j'étais triste et j'ai dit une légèreté, j'ai dit que j'aurais préféré ne pas naître ou que tu sois mort pour ne plus souffrir de notre rupture : tu m'as brisé le coeur." Elle annonçait avec pudeur cette souffrance qu'elle n'avait jamais dévoilée, et qu'il concédait avec un dégoût contenu, sinon une honte dont la science était étudiée, peut-être sincère. "Je plaisantais, je lui ai dit." Dana orientait alors vers Ethel un soupçon retenu, mais accentué, de reproche, rehaussé par les reflets bleus du soir qui forçaient sur son marbre une ombre catastrophée de mélancolie. Il excluait que la plaisanterie avait été résolue sur le flou acté de son jugement, lorsque Mahaut avait suggéré la chasse. "Comme d'habitude, tu es incapable de reconnaître tes erreurs, et tu préfères en accuser les autres. Je ne suis pas venu faire l'examen moral de la situation, c'est inutile. Je te demande simplement de mieux te comporter. Peux-tu faire ça pour moi, ou veux-tu à ce point t'humilier en gâchant ma vie ?" Il porta sa main à son front pour y essuyer le rideau sec de sa peine, sans savoir s'il existait vraiment, et elle repoussa ses cheveux en arrière du même geste avec lequel on se dévoile d'une tulle de deuil. De profil, son sourcillement rendait Dana plus dur, distant, et inscrivait son souci dans un cynisme antique et insensible. "Tu ne m'offres même pas quelque chose à boire alors que j'ai dû courir jusqu'ici." Ne m'aimeras-tu donc jamais : le reflet de ses pommettes était le miroir du vent qui portait cette lamentation de bienveillance abusée.
Ethel Hays
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The last days of Judas Iscariot, Ethel Mer 27 Sep - 0:38
Tongue & Teeth
Ethel vit pour lui-même dans une vie ou le "seul" est impossible, le lieu de vie est point de confluence, pour tous qu'importe, tous ou presque sont invités et peuvent s'inviter dans cet endroit de paraître. Tout s'y fait utile plus que beau, sujet simple de conversation où le maître dès lieu pourrait expliquer les intentions derrière chaque œuvre, toutes exposées dans la richesse de son statut et son raffinement, thème commun quelque peu rococo, où seuls quelques œuvres ont du cœur. Celle qu'il se permet de présenter plus longtemps, certaines qui ont déjà été présentées à Dana, bien que sa présence soit plus rare depuis son mariage.
Il n'y a que ses habits qu’il n’expose pas, on est pourtant bien plus de valeur mais on y perdrait l’exclusivité en ne les rendant que trop visible, on pourrait les compter, les deviner.Lui seul se fait modèle de ses arts là, en eux il met un vrai cœur et ceux là même sont fermés sous clé loin, après la chambre, après la salle de bain, de là seulement on accède au dressing. Même cet endroit-là reste loin de la vue des premiers abords, d'un salon qui se dresse en suite logique de l'entrée pour trouver un espace de confort et de discussion.Ici ce n’est qu’Ethel lui-même qui empêche cet accès, figé au milieu du passage.
Ne paraît pas raide, ne laisse pas cette évidence qu'il bloque ledit passage et si elle souhaitait le contourner ce ne serait pas difficile, ici tout est grand, tout est large, évidemment qu'elle pourrait juste aller chercher sa place dans l'imposant canapé inutilement cher en le contournant.Mais ça laisserait alors la preuve que Dana rythme cette entrevue, elle le pourrait mais aux airs doucement triste, doucement larmoyant, doucement victime de toute une après-midi cela ne s'accorde pas non plus. Laisse alors ce pouvoir de structure à Ethel encore dévoré entre une presque colère, et presque vexé et presque amusé. Presque tout puisqu'il serait impoli face à Dana de s'y adonner à 100%, trop de douceur en elle pour cela, trop de douceur dans cette image qu'il a projetée d'elle malgré les années et les rires partagés dans leurs amours de vipères.
Ça m'étonne oui puisque à entendre Mahaut elle t'admire comme si tu avais sauvé notre monde à tous. Est parfait chien de chasse même, trop rapide pour lâcher une proie, trop entêté pour penser même une seule seconde à ne pas voir sa chasse aboutir. Mais Ethel ne se rabaisse pas à admettre du monstrueux en ce qu'il maintient encore être humain, et lui, ne voit que de menace véritable dans les monstres de chairs et d'enfers.
Laisse son regard se reposer sur Dana, les cheveux ne sont même pas tant décoiffés pour quelqu'un qui aurait couru jusqu'ici, l'apparence bien trop propre, bien trop droite, laisse une sensation électrique après son passage, toucher fantômes. Dana marque, la peau comme le cœur, ne disparaît jamais de l'être. L’oblige à tordre ses propres traits, en désaccord, puisque jamais il ne s'acceptera dans une incompétence quelconque, dans ses choix, dans ses faits, dans ceux passé, sa réaction même oh non il ne la regrette pas. Pas un seul instant d'avoir fui sans mettre personne en danger. Mahaut n'aurait pas attaqué et Mahaut même en chevalier, protecteur aurait dû la ramener, et Ethel s'empêche le regard soupçonneux au coin de la rue, ne sent pas sa présence aussi proche pour l'usage de ses pouvoirs.
C'est sur Dana seul qu'il peut se consacrer, que l'on lui reprochera, qu'il ne se soit pas contemplé d'elle seule dès l'instant où elle a mis les pieds ici, la silhouette s'est présenté et tel est son accueil ? Ah mauvais hôte et rustre même cela irait de pair, et qu'est-ce qu'il est irritable aussi.C'est que la légèreté va trop loin, même pour lui, car si l'on garde le même ton tout du long le récit devient monotone, ennuyeux. Laisse Dana se fatiguer, elle le fait si bien, c'est un de ses êtres qui a trop de choses à dire, attend patiemment, quitte à jeter un regard sur son rainphone. Peut-être qu'on l'appellera ailleurs et il ne voudrait pas manquer un rendez-vous important pour rien au monde. Et, ah, c'est bon oui. Tu peux rentrer oui après ça dépend de toi de ce que je viens de comprendre ton cœur est encore brisé d'une histoire datant de la dernière décennie donc je ne sais pas si c'est le plus judicieux de me voir moi, qui brise ton coeur.
Oui, il n'admettra pas l'erreur, il ne l'a vu pas, à quelle instance aurait-il demandé qu'une pauvre relation de jeunesse marque ses traits saints. Ils lui vont bien c'est certain mais à force ils sont trop exagérés et elle l'a dit elle-même plusieurs fois ils s’épaississent, s’endurcissent et finiront par se forcer à jamais dans le visage, mauvais masque alors qu’il n'y a rien de plus désagréable qu'un personnage grossier. Qui plus est, je gâche ta vie ? Au fin fond de Nausikaa n'est ce pas ? Je pensais que ton succès était plus stable que. Il faut que tu passes à autre choses Dana, tu ne vis plus pour tes amourettes du camp. Ethel ne devrait rien être dans la vie de Dana, est peut-être et ce à lui alors, de faire le dernier geste, couper le lien qui les relit, d’un ton rapide, sec, coup de ciseau entre leurs attaches, inutile de viser encore une fois le cœur. Ah, il devrait bien s’exécuter entièrement, mais c’est contenté d’approcher, passant derrière Dana, les mains retombant sur les épaules de celle-ci.
S'amuse de ce portrait fantôme que l'on dresse de lui, que peut-il si on le dessine de la sorte, l'opportunité est trop tentatrice. Ne dit-on pas que certaines âmes sont vengeresses, la victoire immorale va donc jusqu'au tréfonds des limbes, revient, souligne la farce, hausse un mouchoir blanc sans soupçon de neutralité, mais abaisse quelque peu la voix. Mais en effet si ça ne te dérange pas je te laisse entrer, j'ai du pétillant au frigo et passe moi ta veste, il serait dommage de la froisser je vais la mettre sur le cintre. En scène alors trop habituelle, retirant une poussière invisible du vêtement du revers de sa main, puisque la veste soit remplaçable mais si on la tache l’affaire sera bien plus difficile à couvrir se dit-il.A-t-il envie de se dire, s'accorde désintéressé, alors que Dana toujours, le pique à vif.
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The last days of Judas Iscariot, Ethel Mer 18 Oct - 23:43
JESUS: IF YOU DON’T LOVE ME, JUDAS — THEN YOU’RE GONNA HAVE TO LOOK ME IN MY EYES AND SAY IT. JUDAS: I DON’T LOVE YOU. JESUS: IF YOU DON’T LOVE ME, THEN WHY ARE YOU HERE? Il lui était reconnaissant de le laisser exercer très largement cet art de la tromperie, non, de l’étalage de soi, que Dana se chérissait de manier. Il se dispersait à leurs pieds comme des éclats de verre précieux : et il fallait que ces morceaux reflètent la tendresse secrète du coeur de chacun. Dana ne souriait pas des remarques d’Ethel, précises et impertinentes, mais elle souriait avec le coeur, et elle levait sur lui ce visage pomponné d’absence, arrondi par sa propre légèreté : “Tu ne peux pas comprendre : tu n’as jamais aimé personne.” et il avait jeté ce constat lointain pour le ciel avec cette inconsistance si particulière, c’était comme un couteau qui tombe dans du coton.
Le secret qui entourait l’intérieur d’Ethel l’intriguait, car elle en était par essence exclus. Dana n’ignorait pas la substance de ce secret, qui au demeurant ne l’intéressait pas, mais c’était sa nature même, dissimulée, qui la passionnait. Ses yeux clairs balayaient circulairement la pièce, trouvant partout l’absence d’Ethel, et donc, par ce vide dessiné, l’ombre portée de son occupant, fier et solaire, parfaitement exsangue d’amour. Cette vérité crue, au sujet d’Ethel, l’enchantait quelque part, car elle était contre-nature. C’est pour cela qu’elle n’était pas blessée, et qu’elle tendait presque la nuque avec cet angle cassé de l’amour vers lui. Posant ses mains sur celles d’Ethel, Dana esquissa un sourire bref, azuré et poli. Cette caresse était sans amour ; il le touchait comme on flatte le front d’un marbre. Il y avait une acidité perverse dans l’aisance avec laquelle Dana partageait, complice, la méchanceté de cet instant.
Il se sépara d’Ethel sans regret et ôta sa veste d’un geste habituel. Elle éprouva un plaisir non dissimulé, uniquement gonflé par l’appétit du jeu, lorsqu’elle lui tendit sa veste avec cette mollesse domestique, faussement indolente, par lequel elle mimait de le rabaisser, et qui en fait l’avilissait autant. “Une coupe seulement, merci ; j’ai des choses à faire.” Et il se laissa tomber dans le canapé dans un soupir aigu, mimant une lassitude inconnue.
Elle croisa les jambes, allongeant sa silhouette avec cette beauté lascive et glacée qui le contentait beaucoup, qui, sans doute, constituait le coeur du personnage de Dana. Parlant de coeur, il passa sa main dessus, d’un geste inconscient qui lui fut désagréable, car elle répugnait à sentir sa propre chair et, sous elle, le battement de son coeur, régulier et sain, qu’elle parut s’étonner de trouver. Elle appuya sa tempe sur ses doigts repliés ; quelques mèches de ses cheveux blonds glissèrent sur son visage, offrant à Ethel un portrait piètre, donc pitoyable, donc dont l’émotion basse était savamment étudiée, de pitié inutile et défaite, loin de ses portraits laqués ordinaires. Ainsi Dana habitait l’intérieur d’Ethel, qu’il éclipsait de son plein gré : il fallait bien y imposer un peu de soleil, aussi hivernal fut-il. Elle ne lui souriait pas, mais c’était tout comme, et ce n’était pas par passion, sinon une passion autocentrée. Bien sûr, il continuait de le trouver très beau. C’était l’insolence de la beauté d’Ethel qui la ravissait. Cette beauté, purement injuste, était un cadeau indéniable et inutile dont il n’avait pas l’intention de se séparer, car il le ramenait à une nature synonyme en elle-même, qui était la vacuité méchante des beaux objets. C’est car son attention envers Ethel était chaste qu’elle était peut-être la plus coupable de toutes. “Tu es vraiment fascinant.” Bien que ce fut sincère, cela sonnait, d’une certaine manière, comme une insulte. “Dis-moi un peu ce qui se passe dans ta vie : raconte-moi tout, il doit bien y avoir quelque chose.” La frontière et substance de ce quelque chose était non dite, mais évidente : il fallait que ce soit quelque chose, dans le noyau d’Ethel, que Dana souhaitait redécouvrir, autour duquel s’agrégeait tous les autres faux quelque chose qui ne la trompaient pas.
Ethel Hays
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The last days of Judas Iscariot, Ethel Sam 11 Nov - 14:26
Tongue & Teeth
Tu te trompes Dana, tous, toutes et tous.tes je vous ai aimé mais je ne peux m'empêcher de me lasser, c'est un amour qui étrangle, trop intense alors il finit toujours par se raviser, c’est un seul fait au-delà de nous. S'obstine à cette évidence d'un coeur trop grand, peut être cassé dans son fonctionnement avant de se rapprocher de Dana.
Il y a une nécessité ici, à l'obligation de ses gestes. Elle les dictent, dictent une direction en lui tendant le vêtement, l'oblige à s'offrir à elle. S'y applique pour autant, à prendre l'étoffe avec plus grand soir avant de lui tourner le dos pour déposer la veste sur un cintre, s'assure de ne pas y poser de plis. Son regard l'aura jugé pourtant, avant qu'il ne se tourne et sans la lâcher c'est des plus aimables qu'il a paru. Ce même rictus qu'à la suite de ses permutations, d'une fierté particulière.
Car on évoque le temps mais son invité prend le temps de s'installer, de retrouver le confort bien connu de cet appartement. Ethel a retiré Mahaut de l'équation de leur entrevue et ne peut qu'y gagner. Il s'en convainc, à son ambition propre, à ses questions d'images que l'on n’attribue pas comme honneur par faute du traité de trop d'ego. Il sait, la hauteur de ses airs et la victoire seule qu'il en perçoit.
Bien c'est un blanc de blanc aux bulles assez fines il devrait te plaire. Maintenant placé derrière l'îlot de la cuisine, une bouteille ainsi que deux coupes et un tire-bouchon sont amenés jusqu'à la table basse. C'est ennuyant que tu sois aussi occupé maintenant, à entendre Libellule il en devient même impossible de te voir ailleurs que sur les grands écrans- Le souffle se finit sans que l'on ne le remarque, semble coupé à l'instant où la pression est relâchée, enfonce le liège dans la pomme du blond. Se réjouit silencieusement, d'un champagne qui n'a pas été secoué, qui au nez n'a pas de bouchon.
S'offre à la même précision de geste, prestance habituelle déployée sans honte, le geste est coupé bien avant que la mousse atteigne le haut du verre, laisse celle-ci monter jusqu'au rebord en s'arrêtant à la limite. À quoi trinquons-nous ce soir Dana ? Maintenant que le verre est tendu vers lui, garde son intégrité vers l'image doucement triste de l'acteur fatigué, de l'acteur imparfait qui est venue choir dans son salon. À la tentation trop forte d'être ce héros parfait, à vernir la sublimer. Mais il n'a plus besoin de cette perfection d'elle, il ne la décore plus ainsi depuis l'absence de leur proximité d'autant, ethel aime puis se lasse. Il aurait pu dire il y a bien longtemps que Dana est cet être parfait, aux yeux aussi perçants qu’envoûtants mais l'image s'est ternie. Offre toutes les imperfections de plus en plus visibles, l'écoeura un jour même, d'une unité au trait si gros qu'il en devient insupportable.
Qu'il referma sa porte à sa vision, que ses esprits refuseront n'importe quel accueil à son égard. Ses états la sont loin encore, et pourraient aussi ne jamais avoir raison, ils se voient bien trop peu pour que cela arrive de sitôt, ne laisse ici la place qu'aux futilités quelconque dans son petit théâtre de richesses. Ce qui se passe, rien de trop joyeux sur ses derniers mois au vu des attaques de monstres mais il n'est plus l'heure des pleurs . Force une gravité passagère, d'une mine triste qui se dissout quand le verre est porté à ses lèvres, qu'il efface aussi vite qu'apparu et qui l'embaume entre le carbone et les pleurs abandonnées dans ce beau rôle de sauveur. Enfin, j'ai pris une semaine de vacances avec mes adelphes récemment, ce qui était bien nécessaire, et loin de quelconque prise de tête.
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