il ne rentrerait pas chez aubépine ce soir.
il prévient qu’elle n’ait à venir le chercher.
si c’était quelqu’un d’autre il l’aurait
peut être invité.e aux méandres
de ses soirées sans but à errer.
quand c’était elle, il faut avouer - il croit
y’a la culpabilité béante de l’empathie pédante.

ses études ne la dépassent pas mais
elle a toujours à faire, toujours à être et
donc des nuits pour se refaire, repaître -
nuits qu’il ne se permet (plus) de lui voler.
aubépine n’est, de fait, de sa perception
nullement teintée des vices de la déraison,
ni ne mérite la corruption au delà des mots
et de la présence qu’il lui impose déjà.
s’il prend la place dans l’espace
c’est de regards en biais, en filaments qui
si mal saisis viendraient se briser dans du désintérêt.
comme là alors qu’il rentrait chez owl à son appel.
ou du moins à ses mots - ce qui le frappe le premier
c'est d'owl couleur au naturel -

sympa l’endroit. qu’il le pense, on dirait pas -
ça glisse de ses lèvres comme sa doudoune
de ses épaules un brin trop naturel pour être réel.
les dépenses de swan comme d’owl (ou de leur père
dont on devine seulement les formes et l'existence,
dont on ne demande rien à moins que l'information
lui soit donnée par insistance) n’entraient dans son
champ de vision qu’en contexte des sorties
qu’ils se permettaient, et il n’était des gens à penser
qu’apparat signifiait que c’était pas
pour des sommes complètement pétées. il sait pas
s'ils n'allaient pas dépenser leurs sappes pour des
blindes où il ne sait.

on ne parle pas souvent des parents, ni lui ni elle -
et c’était ici bien la premiere fois qu'owl en fit mention.
affairé.e à se trouver on ne sait, disparaitre des fois sans
qu’il ait de nouvelle pendant des semaines après une
soirée. ça l'étonnerait si c'était pour revenir ici,
qu'elle ne lui en ait pas parlé avant.
c’est grand, c’est vide pour deux, il se dit.

plus fort encore, plus évident, plus violent -
ça lui frappe avec le mordant,
swan à ses côtés dans
l’appareillage à présent.
mais de là où il est il compte encore
les tâches de rousseurs qui font les constellations
de ses milles et une questions.
du reste, c’est pas vraiment swan, non -
la façon de se pencher porte tout attrait d’owl comme
il la connait. y’a à l’approche un tas de délicatesse qu’il
ne lui allait tout à fait. délicatesse là sans tendresse s’essaie
au calme qui ressemble au sien, se savoir exister sans y voir
une peine causée mais sans pourtant l’aimer.
dans d’owl le coeur là, il ne voit pas,
les couleurs meurtries par le soleil, il croit.

rhys devant le constat joue de ses doigts
d’une de ses bagues qui entrevoient
dans son cœur quelques frictions, un truc va pas
mais il attend de voir les creux au corps, encore.
les failles d’owl qu’en font le sort, dans l’indiscrétion
désuète d’une autre soirée perdue dans l’autre peut-être.

c’est différent. tu préfères, toi?

comme devant un miroir dont on découvre les formes,
il se permet le regard indiscret de la proximité,
comme s’il signifiait intimité.
passer des doigts dans ses cheveux
(de quoi les relever un peu) en toucher la texture,
la main près du cou, près du creux, à mesurer l’épaisseur.
légers, y ont l’air en bonne santé. je me souviens plus
de quand tu les avais pas colorés, ça change.
plutôt peu courant pour les tenants
des couleurs qui tardent aux allures des erreurs.
la sienne était aussi toute fabriquée, l’abimait -
mais c’était le prix pour le rouge festoyant
aux airs naturels tant on l’en voyait peu dénudé.

besoin de rien pour l’instant, aux propositions,
peut-être après, y’a un battement,
lloyd se défait du contact d'un souffle du nez, satisfait.
il vient, tire, glisse presque de sa poche,
entre ses mains une cigarette (qu’il avait gardée,
empruntée des poches du violet tinté de sa veste,
qu'il fait tourner comme ses stylets entre les doigts)  
parce qu’il n’avait pas oublié.

tiens, j’t’avais piquée ta derniere, j't’la dois.
comme une offrande, peut-être un pardon, il sait pas.
j’sais pas comment tu peux fumer cte marque
mais il ne lui passe pas le paquet restant plein de moitié,
aspiré de ses narines, dans sa chair, ses os.
comme ça, owl indirectement le marque, l'oblige à ne pas
ce soir là, oublier. l'alcool aurait du le lui arracher sans
compassion, fait à la place, de sa mémoire sa récréation.

et au fait qu’on ne parlera pas de la derniere fois,
il a l’expression qui se referme, las.
las devant le charabia, le cout des vérités l’avait
ereinté, l’aorte dans des vibrations à assommer.
y’a du dégoût, distinct, de ses erreurs du passé
soulignant qu’il avait trop parlé. (et non là qu'il y avait
entre lui et elle aucun compromis vraiment à trouver)
s’était trop humilié. ça tombe bien, j’veux pas en parler.

tu me fais faire l’tour? c’est narquois, docile, c'est facile.

owl en miroir sur lequel on déteint sans même l’effleurer se recouvrait des fissures délicates mais aussi hargneuses. bien que rhys s’en approchait, laissant la condensation d’un souffle chaud entre les regards vitreux et houleux, il restait circonspect encore d’y mettre ses empreintes en exprimant son avis. il ne manquerait plus qu'elle mue en son reflet à lui - le dégout serait trop indécent, et l'indiscrétion passionnée.
il s’y voit déjà sans qu'elle n'essaie de lui ressembler,
l’impertinence, l’errance,
entre les veines d’agacement, c’est flatteur,
condescendant. l’approximation est déjà
une atteinte à sa personne - dans toute
l’affection qu’il peut lui porter.
o lloyd ferveur protestant
qu’il n’y a dans le naturel une beauté
seulement si elle demeure intouchée par son influence
conteste que ne pas lae prendre par la main n’est pas
de la couardise.

il intercepte alors le briquet, bien qu’il déteste le goût
s’enfile une cigarette du même paquet entre les dents.
la flamme entre ses mains se fait désirer en quelques étincelles,
s’éveille, fait ses merveilles - la chaleur fait du bien, illumine
son visage tiré de fatigue et la pièce un instant, mal éclairée.

aux propos qui suivent fils d’hestia a un rire soufflé de fumée
qui se fait rébellion du soir. l’autorité peut bien aller se faire voir-
elle ne laisse dans le matériel que l’ombre de son existence
et comme on peut dire l’absence est des tords les plus forts.
je te demande pas si tu veux du déo j’imagine.
à quoi bon cacher quoi que ce soit aux absents?

au refus de lui faire visiter, son regard se fait fixe,
sa proposition initiale en rideau de fumée ne vaut
pas plus qu'un ok.

le temps se fait las, l’esprit libéré par la nicotine
et son haleine qui le dégoûte- rhys serre des dents
inspire tout autant. owl s’est assis.e sur le fauteuil,
et lui restait debout encore quand les nouvelles sur
swan tombent. hein?

on expire. pour de bon? pas "pour de vrai?"
la finition de l'action est la préoccupation,
pas comment, pas pourquoi, pas les sentiments.
une première vie se perd gentiment
comme dans des accidents, ça prend de part en part,
rappelle ce qu'on croyait acquis - une présence dans
une vie. pourtant on ne pleure pas pour autant.
pas forcement.

il n'avait pas le droit de pleurer pour pascal.
lui ouvrir les bras oui, l'étreindre pour lui dire -
j'ai foiré je foirerais encore m'oublie pas garde
une part de moi avec toi, pour à nouveau
la vie lui aspirer.

c’est pour lui la couleur alors? ça lui frappe là
ces histoires de colorations, lui font jouer avec ses cheveux,
mordre sa langue - sa première couleur c'était
avec pascal aussi.
rhys - l’air d’un rien - ravale ses paroles, et l'ironie.

on l’invite à s'asseoir comme on lui propose à boire,
ça s'enchaîne, se veut futile - et la désillusion est trop sévère
qu’il soulève la dissonance entre les propos. à quoi
bon demander que tout s'aligne ça ne semblait pas
ressembler owl de faire de la mort de swan une fixation
bonnement, simplement, extériorisée.
l'issue lui apparait et le prend de travers, owl frappe
ses genoux qu'il s'y assied.

pris de court, un froncement avec un petit haussement.
tu peux pas m'inviter à graill avant?
alors qu'il avait refusé de sustenter de quoi
que ce soit pour l'instant.
c'est un engagement
s'assoir sur les genoux des gens.
j'peux pas le prendre à la légère.

aucun indicateur qu'il ne le pensait pas au visage, comme dans la voix. rhys s'installe, non pas à ses côtés mais perpendiculairement, allongé sur le fauteuil, fait comme chez lui.
la fumée s'élève au dessus du fils d'hestia, la tête contre un accoudoir. comme ça il avait les chevilles croisées sur l'une des jambes d'owl, et les grosses baskets blanches presque sur le siège.

ça te suffit ?

cw : ambiance bizarre

plongé dans le bleu qui les surplombe, rhys s'asphyxie - pris de court du nid de bactéries partagé entre la salive, leurs langues et l’haleine (par la cigarette) qui fond dans la gorge. ses doigts se crispent, avec les frissons qui le font trembler au dos et le long des bras. finalement il a rangé sa main gauche sur le dos de
swan ? owl ? qui ?
c’est pas important ici -

lorsqu’on le lache, ses tripes le tordent dans l’indication des travers de la violence qu’ils s’infligent - sonné par la proximité, et l’acidité entre les dents. le temps qu’on lui rende son souffle se compte au ralenti. il l’avait coupé son souffle aussi, lorsque owl s’était saisie de sa cigarette, dans l’anticipation - l’a regardée du coin de l’oeil aller plus loin que ses chaussures sur le canapé pour l'abimer. il aurait fallu que ces questions l’indignent qu’il rejette ses lèvres.

la confusion s’était justifiée dans la sidération qu’owl précipite  - coeur s’est serré sous des caresses sans tendresse parce que c’est comme ça. il n’y a connivence ou des intentions cohérences, alignement, quand on s’étreint dans une rustre réalité - aux représentations contrairement. c’est d’autant marquant que le sens des propos d’owl l’ont perdu. la question était-elle si lui aime swan ? ou s'il aime owl qui joue swan? s’il aime owl ? - si fils d’hestia lui disait, de son amour qu’en ferait-iel même? iel (siegfried) veut la (owl) quitter, alors il ne croit pas que ça importait.

rhys eut pourtant de sa main droite assez de jugeote pour couper le fil de salive qui résistait à les lier encore. il l’avait retiré de l’index et du majeur en tirant la langue, yeux vaseux se mouvant en quelque chose de plus provocateur. c’est ça le traitement quand je te cherche? porte l’implication qu’il devrait le faire plus souvent. c’est vile pourtant, ce qui sonne en lui. ce n’était pas juste dégoûtant, contrariant qu’on le prenne sans demander, mais on garde la cage thoracique et la tête haute, dans la relativité d’un désir qui restait authentique, seulement dissimulé. c’était pas comme ça qu’il s’était imaginé l’embrasser.

son esprit est un peu plus clair, le souffle moins torride. l’inédit des propos à son oreille un trésor, d’une façon qu’il ne sait lâcher - owl en parasite accroché à qui elle projetait swan devrait être, fait du fils d’hestia un dommage collatéral à sa déraison et sa recherche d’elle-même. j’sais pas si j’aime - mais ça fait du bien - on dirait tu me dévores, feint. ses doigts tapent légèrement le dos d’owl à la mention de pascal. pascal comprend? ce que tu fais. pour de vrai. ne l’a-t-il pas juste suivi.e, comme souvent capable il en était? il veut pas il croit parler de l'inadéquation de ce tout qui s’embourbe, accepte les tentatives de se trouver comme c’est parce que ça s’inscrit dans un malsain qui lui plait. j’ai vu, t’étais en colère. j’pense pas swan aurait agi comme toi. mais comment lui dire que c'est là l'etincelle dans ses yeux, la perle - c'est siegfried (owl) qui se construit sous ses yeux et non siegfried (swan).

mais dis moi- si t’es si sure, après il ferait quoi? sa main encore sur son cou.

cw : manipulative behavior, being choked, imagerie du vomi, le malsain de tout ce bail bref

owl, à son commun, n’a pas
de résistance aux ver(re)s
pires offerts. elle les avale -
même avec la passion d’un
animal en malnutrition - dont
on lève le menton, et ouvre
la bouche avec ses doigts,
pour le nourrir une fois,
les yeux vitreux et donc vides
à propension de quoi que ce soit.

elle accepte qu’il la regarde
défigurer son adelphe
dans des cinéma blasphèmes
tous bien orchestrés.
sans le corriger. le laisser heurter
à l’individualité parce qu’elle
n’en n’a pas - fait ce qu’il dit
quand iel sait que le portrait
de swan dépérit entre leurs bras.
et rhys de tout ça sent les relents
du dégoût qui défend les limites
qu’on n’énonce pas. il a souri -
tout de même dans une fascination
de ces choses délicates - le pouls
sous sa main.

swan avait peut être ses traits mais
c’est d’elle qu’il s’emprunt là, c’est
de ses horreurs, de ses malheurs,
c’est de sa tolérance à outrance, sa
patience nourrie par son ignorance
son comble du vide dans les intimes
à la superficialité aberrante -
c’est ses doigts sur sa peau, sans
passion. c’est d’elle la vision, le corps
maigre osseux, les tatouages hideux
au cou. c’est son odeur son
corps contre lui et d’la trique y’a rien a faire.
y’a rien a faire parce qu’on l'étrangle
(de ses mains tatouées et d’aucune
autres) d’amour propre.

il veut d’elle comme ces moments défendus
c’est malgré lui - un péché à peine assumé.
owl comme un secret, qu’on lui dévoile sans,
pour autant se répéter - les traverse en amertume
qui venait fondre entre leurs salives partagées.
lui appartenir alors, dans toutes les convenances
et circonstances malvenues à l'existence voudrait
dire s’épargner les limites de l’errance. celles
qui éloignent les jeunes adultes des rejetons.
mais tout ça - pour faire quoi?

il ne croit pas en elle en tant que telle
c’est pour ça, avec la voix alors il dissèque
son essence en morceaux immoraux,
insignifiants - il la goûtera comme il le veut -
si elle le veut, il suffirait de le penser, peu.
il suffirait de se permettre le désespoir
d’aller chercher ce qui pourrait
un tant soi peu émouvoir. il suffirait d’un
miracle qu’il saisisse son coeur auquel,
il croit peu.
pour lui ça a toujours été, les couleurs
dans les coeurs, sa came son plaisir,
ce qu’il ne savait s’offrir.
il avait vu alors sa confusion à elle -
et des teintes de violet. rhys n’en voulait
pas - si de trembler il était question
si ce n’était de plaisir, c’était indigne,
en fait martyr.
fils d’hestia dans son ombre, à déglutir
sous sa poigne et la vision
en demi-teinte des yeux filtrés -
halète - j’ai pas envie- hh-
d'arrêter

s’il croyait en elle, il la laisserait
le prendre ou la prendrait si elle le voulait
pour de vrai comme pour de faux,
peut-être que dans l’indécent
du schéma il l’appellerait swan
en espérant que ça accélère les
remontées à la trachée de l’indécence.
(rhys n’a jamais été guidé autrement
que par sa honte, en essence)
à la place il s’épargne les
horreurs envisagées, si elle le
voyait ne sera-t-elle pas dégoûtée
de trouver en lui le reflet de sa
propre médiocrité ?

j’te veux toi. parce que c’est l’aimer
aussi il croit de ne pas s’abaisser
à des valeurs de surcroît.
il commence par lui prendre le bras,
qui l’étouffe, d’une main, de l’autre
les ongles dans son flanc-
l’envie lui tire les tripes,
ça sonne au crane,
la torpeur d’un torrent, indécent
mais pas -  pas si -
tu veux pas vraiment de moi.

cw : projection bizarre, enabling,

merde- il reprend l’air comme on en est ivre, alors qu'il croit que sa marque sur lui ne s’enlèvera pas. l’inconfort est vif dans son intemporalité, la gorge en feu le corps de même. il a retiré ses ongles par réflexe, la chair la sous sa peau, un peu d’elle pour pallier la terreur de l’avoir d’aussi près. la proximité l’emballe, purement par l’espace et ses limites rompues. mais aussi des restes de ces moments défendus- passé de peu il aurait conscience perdu,

t’as forcé sur l’baiser -
mais j’m’en remet.

le reste il n’admet encore, par crainte d'absence de considération qu’elle pourrait porter aux désirs qu’on enfouit. j’ai pas besoin de m’en défendre. pas forcément. c’est juste, toi. tu tentes tes trucs, et on passe tous par ça. à moins j'sais pas, tu m'aies embrassé pour une raison ? évidemment de meilleurs contextes on en trouve, mais en apprend-on forcement? owl se sublime ses genoux autour de lui, sa salive séchée le long des lèvres, les cils baissés dans la pénombre d’un instant qu’iel lui offre un tout de folie, l’inconscience, inédit. - ça craint ouais mais ça change pas qu'tu m'laisses pas indifférent.

pas vouloir c'est par défaut - ça s’entretient le désir
- siegfried auquel il pourrait succomber n’a offert ses
lèvres forcément comme une denrée empoisonnée.
s’il peut la.e désirer c’est que les choses qu’iel explorait
restaient dans un cadre sans pour lui être une menace
à son intégrité. maintenant sous la douceur affaissé.e,
et un tout de tendresse et d’exaltation dans l'incompréhension -
il l'a tenue devant les larmes.

lloyd s'écoute la pacification à la bouche car c’est difficile
de ne pas glisser la main sur son bassin et lui ployer
de le laisser la.e toucher - ou se ranger
contre son cou pour venir la marquer,
aux dents, aussi fort qu'iel l’avait fait.
ça serait subir le cercle vicieux
de se perdre entre (d)eux
(trois) (quatre).

et il en a terriblement envie aussi de voir de la ruiner
dans cette curiosité - mais il faut se taire se taire pour elle
pour elleux.

j’sais la différence parce que je me suis créé l'appétit. qu’il a trouvé dans tout le bourbier, quelque chose qui fait assez vrai pour l’éveiller comme ici, sous ellui. ça lui plait, qu’elle pourrait le tuer. ça lui plait qu’elle le fatigue - c'est le prix. j’sais pas si tu trouveras toi - ce qui te plait. j’crois, pas forcément. t’en a vécu des trucs. plein, déjà. qui suffisent pas. elle n’a pas trouvé (dissocié de si elle avait cherché) ce qu’elle aime - a ellui ne s’est ni montré, ni développé. chercher en permanence épuise dans l’abondance. ainsi c'est plus facile, les schémas hostiles - obstacles à la croissance, source à l'incertitude dont la forme et le fond n’évoluent pas. on délègue la responsabilité des désirs, comme lui qui n’a rien fait jusqu’à ce qu’iel l’ait embrassé. il sait, il croit, parce qu’il s’y voit. trop ancré dans qui on est - on s’y perd, sans savoir avancer.

il faudrait alors, responsabiliser owl de son désir - lui donner des étincelles, ou au contraire en constater l’absence et qu’elle voie ce qu’elle en fait. voir qu’on ne se fait pas subir forcement, qu’elle pourrait continuer ses schémas en s’offrant - la perspective en ferait une owl différente, qui se sait, qui s’accepte dans l’incertitude.

c’est pas la mort qu’ca se fasse pas et qu’t’en veuille jamais hein. un amour sans non, divise si il ne produit fusion - car tout prendre de l’autre sans que ça nous aille, est une promesse de représailles. on parle plutôt d’accord et de convictions s’aligner quand un tout on fait, des concessions - qu’induisent la mort de soi et pour ellui - au prix de la proximité. j’te veux parce que je te connais bien, et que j’veux être au plus proche de toi. ça te va?

il ne sait pas comment iel veut qu'il l'appelle.

cw : erotisme, gaslighting, trashtalking, ambiance délétère,

il a ri malgré lui, à l’entendre c'est un définitif. owl veut qu’on veuille mal d’elle. qu’il veuille d’elle en miroir d’once de son désir à elle est dérisoire, impensable - salit ses intentions et leurs nuances. c’est une sorte de colère rance qui le décime dans l’intime, d’oser remettre en question ces schémas a lui de s’éprendre d’elle. comme s’il fallait en avoir honte ici alors qu’il n’y avait qu’elle et lui.

la colère, devant le fait qu’elle le contemple dans des aprioris maladroits, elle ne sait vraiment pas et lui de ces initiatives (dans l’incertitude de la véracité de ses propos) prend, silencieusement. l’agacement, l’impatience, il les avale, qu’on joue aux premières fois sur une vie d’éternité, avec la menace que ça reste ainsi jusqu’à jamais. ok - aspiré de toute la sensualité, derrière le dos d’une main pour cacher la sécheresse - renforce la lourdeur de sa requête, qui le ternit de son ombre à elle. quoi faire devant ce qu’il ne veut pas, là devant ses yeux - ce violet, le frappe l’air de le narguer. ce n’est pas comme ça qu’il veut l’entendre, fiévreux de ces effets. tu veux pas te détendre ? tu préfères avoir peur? il n'aime pas le tournant que ça prend, mais il aime moins utiliser sa pacification, peur de si elle n'a pas peur, il n'y ait pour lui plus rien plus rien du tout, rien que les boyaux de toutes ses choses qui pourrissent et le feront pourrir lui aussi. elle lui avait déjà dit qu’elle ne savait pas ce qui l’effrayait, et il n’allait pas demander parce qu’il voulait qu’elle sache qu’il y a des conséquences à ce qu’elle disait. y’a pas d’raison, d’avoir peur.

il s’appuie sur ses coudes, pour se redresser correctement. ça doit être un cauchemar. c’est la main gauche qui glisse là sous ses bas, le majeur et l’annulaire au niveau de sa hanche, près des griffures qu’il avait infligées, et l'index, l’auriculaire dehors, jamais savoir. l’autre main défait les boutons - tend tes jambes - pour faire glisser, de ses jambes au plus alors qu’elle restait à califourchon. il ne lui retire pas tout, que ses bas tendent à une de ses chevilles pour l’indécent de l’y trouver. tu me demandais qu’est ce qu’il doit y avoir à aimer chez toi.  il n’écoute plus sa pacification, c’est qu’il n’a plus d’excuses pour ne pas céder à ses vices. le bras gauche se range dans l’arche de son dos pour lui arracher un baiser. on se mange plutôt que se partager, équivoque, s'étend à se mordre les lèvres, les gencives, les joues et le nez collés soulignent la fièvre, et les regrets. il se sent pire après, trop précipité, désespéré - il l’embrasse mal et sans aucun plaisir - j’aime pas que tu te donnes mal. comme quand tu m'ordonne de te baiser alors que j'te dis j’en veux pas si toi non plus. il la regarde comme ces choses mauvaises qu'on ne sait pas lacher, dont on a besoin, mais pas forcément envie. mais meme comme ça, je te trouve dévouée , de s’offrir sans considération, demande de soi l’extirpation malgré l’ironie qu’elle dise des choses sans penser à comment il se sent. j’vais te baiser, j’vais mal le faire - et même s’il en voulait, en mal, c'était le long du dégoût, infligé à son ego. et j'vais te détester de m'laisser te faire ça.  il ment. tu me diras, si ça valait la peine.
 
la souillure borde ses traits, celle qui détruit sa présupposée qualité comparée à quiconque qu'elle imaginait la rend inatteignable dans ses violences a elle-même, finit par l’aliéner. et puis à la fin tu vas me perdre parce que j’irais voir ailleurs, comme tu voulais.  et malgré tout il voulait voir son visage tout du long, sentir sa sueur contre la sienne, voir la salive entre ses lèvres - l’entendre haleter, le creux de sa main à tenir sa jambe, de peur plutôt que de plaisir, peut-être, trembler.