contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
Poste et/ou Métier : Ambassadeur d'Hébé + doctorant en sciences humaines
Particularité : Incarnation de Sisyphe
Notes : Cicatrice sous l'oeil
Inventaire : Corde d’Ariane
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Messages : 264 Drachmes : 760 Avatar : Shin Jaemin (Secret relationship) Age : 24 Statut : Demi-dieu Parent divin : Hébé Défaut fatal : La violence Pouvoirs : Rajeunissement (A), régénération cellulaire (A), renaissance (B), jouvence (C) Poste et/ou Métier : Ambassadeur d'Hébé + doctorant en sciences humaines Particularité : Incarnation de Sisyphe Notes : Cicatrice sous l'oeil Inventaire : Corde d’Ariane En couple avec : / Autres comptes : Swan, Dana, Farrow, Lulu Discord : -
(terminé) (flashback octobre 2023) Crime et châtiment, Rhys Mar 16 Jan - 17:12
Il n’est pas si tard. Il n’y a pas d’heure vraiment, mais il n’est pas si tard ; le ciel est gris, et bas, le sous-ton bleu des nuages est celui d’une heure indistincte de la journée. C’est important que ce soit une heure claire et ouverte, dans la vie des gens, car ce n’est pas quelque chose que l’on fait dans le secret, Abel en tous les cas n’en avait aucun désir ; il ressentait même la nécessité totale de l’habitude pointilleuse avec laquelle il devait effectuer cet acte fonctionnel. Il y pensait, parfois, et la pensée de ce devoir était chassée par une autre obligation, tout autant mandataire, et peut-être pas moins fratricide ; il y pensait sans s’y attarder, ni s’y plonger, il y pensait sans y toucher, avec la satisfaciton vague des problèmes déjà pratiquement réglés. Tout cela était déjà quasiment derrière lui. Il regardait son téléphone sans rien lire. Il n’enregistrait rien. Il était pris à beaucoup d’autres pensées des choses qu’il avait à faire.
Rhys parut, bien sûr, en introduisant dans le salon ce ton chaud, criard, et peut-être un peu sanglant ; qu’il habite l’espace de vie paraissait d’une façon proprement odieux en regard de son crime. Abel ne parut pas s’en formaliser ; plus exactement, il semblait se détourner ostensiblement de cette faute qu’il était peut-être le seul à avoir formulé, comme s’il lui faisait une fleur : il se leva du fauteuil, laissant derrière lui son téléphone, comme s’il allait y revenir bientôt.
Dans le salon, il y avait des sacs, ouverts, qui contenaient les affaires de Rhys. Il n’y avait qu’eux à l’appartement, encore, et Abel voulait faire cela vite ; alors il avait choisi pour ça la voie peut-être la plus injuste, mais certainement, dans l’absolu, la plus clémente. En se permettant de ranger lui-même les affaires de Rhys, il se figurait qu’il lui épargnait la longue peine d’un emballage confus, désorganisé, humiliant surtout, sous le regard plein d’Abel, de Daniel plus tard peut-être, enfin, de la ville, et, quelque part à l’abri de pitié du crépuscule, lorsque le foyer se réchaufferait, sans doute de sa mère. Cette indiscrétion qu’il avait commise, il l’avait commise pour Rhys, certainement. Et puis, il valait mieux que Daniel ou Hector soient absents : Abel ne leur avait rien demandé, et il ne voulait pas que sa décision soit troublée par des sentiments mal placés d’une affection fausse et inconsciente. Enfin : il était debout. Il était, même, dans cette ligne droite qui va de l’entrée à l’entrée du couloir qui mène au chambre, et ainsi il fermait à Rhys l’espace privé de l’appartement. A ses pieds, il y avait les sacs, qu’il avait rangés sans regarder — il était plein de ce genre de pudeur humble pour les pénitents — et il y avait Rhys, tout drapé dans ses éclats de rouge. A cet instant, Abel éprouvait la satisfaction de couvrir une culpabilité qui le dépassait, et dont il pouvait se détacher pleinement.
« Il faut que tu t’en ailles. » Il mit ses mains dans ses poches. Il lui parlait doucement, il n’était pas agressif. « Je ne veux plus que tu vives ici après ce que tu as fait. Hector connaît des gens qui peuvent te loger. » Il penchait la tête sur la droite, légèrement, c’est l’angle où la balance penche, lorsqu’elle est clémente. « Tu comprends, pas vrai ? » Mais il ne posait pas vraiment la question.
Votre premier souci, en toutes circonstances, c'est de ne ressembler à aucun autre être humain
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(terminé) (flashback octobre 2023) Crime et châtiment, Rhys Jeu 18 Jan - 18:08
After all, there’s no version of me around who wants to be loved by you.
If you had a heart, I could wrap you up in my love.
rhys voit les affaires en premier, les siennes, rangées aux pieds d’abel - des sacs, pas de valises, pas de cartons il n’a rien dit comme bien souvent, et alors certainement qu’il aurait dû pour plein de raisons. s’il avait à le décrire il dirait qu’il se permet bien de choses dans sa bien-pensance - et beaucoup de monde comme lui font les parents, agissent par attention “pour les autres” véhément dans toute la cruauté que ça implique. dont le constant "de mieux savoir pour toi". c’est un processus de réflexion tout fait, individuel, et qui de fait ne l’intègre aucunement dans l’équation, et entre des murs ou il aurait pu créer du fondamental ou un foyer - c’était aussi une preuve qu’il n’y avait ici rien de construit.
rhys lève les yeux vers la silhouette du fils d’hébé, plus jeune - il avait les traits des enfants obligés à grandir par les circonstances, où du moins ceux qui prenaient pour eux les attentes pour en faire leur armes et ne plus les subir. alors c’est plein de sens qu’il se pense à sa place de prendre ses affaires à lui (c’était les premiers, et ceux qui restaient, henri, parti.e) les ranger et les lui donner l’air qu’il lui faisait le cadeau que ça se fasse sans se déchirer en lambeaux.
et pour ce que c’est, fils d’hestia ne s’en étonne pas - il n’allait pas là imaginer les tenants d’une relation qui avait un sens. si bien avaient ils été les premiers, ça n’a pas de signification sentimentale, ce n’est rien que des faits. il pourrait demander si c’était tout, pourquoi y’avait pas de question, rien. il pourrait dire qu’il aurait préféré un message dans son dos, froid et terrifiant - il l’aurait pris, il aurait dégagé, ça aurait été fini sans qu’ils aient à se voir. rhys le voit mais ne le regarde pas.
la proposition qu’hector lui trouve un endroit où le loger semble irréel. est-ce de la délégation? il ne dit pas que c’est gentil ou que c’est penser à lui parce que pas vraiment. abel devant lui fait les choses proprement, justement comme on règle un souci qui ne nous regarde pas - et pour celleux qui ne veulent en rien voir ses travers, rhys la joue opaque jusqu’à l’aveuglement.
le gêne pas, j’trouverai. et ça y est c’est fini, n’est-il pas libre? lui ou hector ainsi? il soupire dans un abus de piaillement autour de lui, faire semblant c’est au delà - il n’a pas ce temps, il n’a pas cette envie de solliciter au delà du nécessaire. son problème est sien après tout.
y’a un changement dans les traits, plus ferme peut-être, pointu, plus évaluateur il demande
qu’est ce que tu sais?
ce n’était pas forcément grave, non - solennel. c’était même pas éclairci par la politesse du ton curieux qu’il pourrait donner à des parents d’élèves. pourtant c’est évident, dans le ton c’est différent de l’usuel détachage, les lèvres exercent la pression dans le ton - la réponse doit être de taille et jouera sur les prochains évènements.
il a la main sur son téléphone, dans la poche de son sweat, l’écran est vers le bas, qu’il puisse taper sans qu’on le voit. le prénom de pascal au dessus de la conversation.
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(terminé) (flashback octobre 2023) Crime et châtiment, Rhys Mer 31 Jan - 19:25
Il ne pouvait pas affirmer qu’il n’aimait pas son rôle ; c’aurait été une erreur et un mensonge. Il l’aimait comme, vous savez, on peut dire sûrement que le marteau aime le fer qu’il bat, et vice-versa : en tout cas, c’est brûlant. Abel était creusé par cette satisfaction. Il la maintenait loin de lui, à bout de bras, pour ne pas qu’elle le touche. Il fallait que tout ça reste propre. « Si tu veux. » Il avait haussé les épaules ; il lui avait répondu par politesse mais il avait su bien avant que Rhys n’ouvre la bouche quel schéma ils avaient adopté ensemble. Rhys ployait gentiment, avec cette indolence coupable et bonne enfant qu’on trouve chez les coupables de premier choix, vous savez, ce qui ont du coeur et encore plein de pitié au bout des cils, et Abel d’une façon était attendri par cette vision ; seulement, sa tendresse n’était frappée que de mépris. Il ne l’aida pas à rassembler les sacs à ses pieds. C’aurait été trop susceptible d’inverser la vapeur.
« Je sais du conseil que tu as tué Pascal. » Abel parlait avec les mains et son action actuelle était d’être passif et pacifieur ; et comme ça lui déplaisait — du moins il n’en avait aucune connaissance — il mit les mains sur les hanches, inconscient que cela accentuait chez lui cette ligne brisée d’indifférence, oserait-on dire de cruauté. « Je sais les circonstances, et si tu veux savoir, j’étais contre ce qu’on t’exile. Je te le dis pas pour que tu penses que je cherche à me faire pardonner — je m’en fous, mais je suis transparent. Je veux juste pas vivre à côté de ça dans ma vie de tous les jours. » Il était impatient de sa propre passivité ; il voulait voir ce que Rhys faisait sans y parvenir. Il se figura un instant la gueule éventrée de Pascal, et toute son innocence de mort répandu sur les chaussures de Rhys ; il ne se sentait ni concerné ni révulsé par cette image révoltante. Il s’imagina que Rhys trouvera un autre endroit assez facilement, il se l’imaginait dormant, paisible, comme un chien lové dans sa caisse ; il pouvait se figurer jusqu’à l’odeur chaude d’une nuit quiète, vaguement imprégnée de l’humidité des murs. Et cette sérénité attendue et sans mérite des coupables le révoltait par principe mais ne le décevait pas. Il sortit de sa poche son paquet de cigarette. Il considérait ce déroulement, tiède et ordinaire, comme les juges, sans doute, lorsqu’ils se passent les feuilles des dossiers entre les mains. Il s’enorgueillissait de ce privilège.
« Tu vas dormir chez quelqu’un ? » La flamme du briquet dansa un instant sur son visage. Il protégeait sa cigarette de sa main, comme s’il avait été dehors ; comme si c’était de Rhys, qu’il fallait se séparer. Abel existait dans un intérieur où une chaleur brève et orange lui éclatait au visage, et dont Rhys, désormais, était exclus. Il lui posait la question avec indifférence, donc presque avec légèreté. Mais quand il baissa la main, il fit tomber ce mur, il était rendu à l’espace gris et intermédiaire où ils évoluaient, tous les deux, sans limite ; et Abel y retrouvait alors cette hauteur nécessaire, et défensive, pleine d’un mépris lointain et à peine voilé, surtout, à peine personnel. La fumée s'échappait par la fenêtre. Il n’ignorait pas que Rhys le connaisse : mais Abel était certain, et rassuré, de l’infériorité de son propre crime. Le goût temporaire de l’innocence l’enivrait. Ce genre d’ivresse dure peu, il le savait, et ne cherchait pas à en profiter.
Du reste, il ne l’aimait pas. Rhys n’avait jamais été son ami. Il ne s’était jamais senti rassuré de sa présence. Ils se parlaient peu. Il creusait en lui-même le désamour à son égard. Il se figurait même qu’il pourrait aller jusqu’à dégoûter assez Rhys de lui pour enlever de son coeur cette ambiguïté dans laquelle ils avaient conjointement évolué ensemble toutes ces années, et, avec elle, qu’il arracherait de Rhys toutes les connaissances qui l’accompagnait et dont Abel voulait à tout prix se débarrasser : le bruit de ses pas, sa manière d’ouvrir le micro-ondes, les choses différentes qu’ils mangeaient, l’un et l’autre, les gens différents qu’ils voyaient et aimaient, l’un et l’autre, les peurs et sentiments qu’ils nourrissaient silencieusement, l’un et l’autre. Il fallait que tout cela disparaisse. Abel baissa les yeux sur les sacs. Il s’assurait, inquiet, que toutes ces choses-là y figuraient bien, prêtes à partir. « Laisse-moi ta clef, au fait. »
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(terminé) (flashback octobre 2023) Crime et châtiment, Rhys Mer 7 Fév - 11:41
I don't love you But I cant leave you alone
I couldn't even cry out loud That's why I kept living
le conseil sait. il ne pensait que ça se ferait parce qu’il croyait aux tenants de la loyauté au silence plus qu’à la victime de ses peurs.
sans le dire rhys aurait voulu que si ça se sache, ça se fasse selon ses termes eux seuls.
ouais, ok. aux aveux qu’on n’allait pas de l’ile l’expulser. ils viennent tirer ses traits dans une sorte d’immondice tiedasse de position - parce qu’il n’aime ni lui n’aime c’est une bien compliquée considération.
y’a pas de cinema a donner, à faire savourer, du moins pas là. point parce qu’il ne voulait qu’abel l’aime. non, sa culpabilité entremêlé au simulacre de ses passions et la façon dont ça le dépasse en nuance des hauts et bas dans la réaffirmation du soi, dans la vraisemblance des vrais travers de son coeur - se déguste en temps et en heure - pas maintenant de fait.
sans lui dire alors rhys décide pour abel qu’il n’a pas besoin de voir au delà des années passées à s’esquiver, ou vivre dans des aprioris du gris les dépeignant ancrés à la vie morne qu’est vaguement se tolérer.
tu veux savoir pour que le conseil sache où me convoquer? est aux airs du “je ne vais pas te dire ou je vais après que tu parles de m’expulser”. sa main sur sa cigarette comme pour dissimuler les couleurs du mépris aux travers d’un calme indifférent. bien que peint d’orange abel n’a rien de la chaleur au coeur - et rhys devant le cinéma souligne qu’il doit se prendre pour pas n’importe qui ce gamin là.
il a tord, tout ce que ça veut dire c’est qu’ils ne sont rien pour l’autre et que la proximité de vie n'équivaut intimité. ou si puisse t-on en parler la leur se dépeint de degout et de ses aprioris de déconsidération de regards de haut et de colère.
lorsqu'il ne voulait pas sa colère lui était communiquée, et maintenant, rhys le sent abel se sent libre, et c'est rabaissant. au milieu de tout cet égard comme celui qu'on porte à qui est en dessous de nous. c'est projeté en lui de fait, et il serre la machoire - le silence peut pas se garder.
c’est entre eux ici- pas le conseil pas encore, et abel fait partie de ces adultes qui savent faire la part entre le personnel et son tout nouveau rôle d’ambassadeur. ou du moins il se donne les airs de savoir, pour mieux cacher la rancoeur qui le guide contre le monde.
où il va, il sait pas encore, il veut pas y réfléchir, c’est encore frais. ça sera son problème plus tard, là il veut déguerpir et s’épargner, s’économiser - j’préfèrerais me rendre là bas d’moi même plutôt qu’un.e traqueur.euse vienne me chercher et m’enferme. l’embarras.
et j’sais pas t’essaies de te prouver quoi - à un moment il faut assumer, si il prend l’initiative de faire à sa place ses sacs dans une demi bonté mêlée de malveillance pour quelqu’un qui n’aura plus à être son problème, il faut l’accepter le projeter comme c’est dans son essence et ses paroles. c’est ça être un adulte.
tu me lâches. et tu t’en branles d’où je vais. tu fais genre parce que tu te crois au dessus? comme c’est, disons le, il froisse le papier des implicites et toute la délicatesse parce que c’est mal placé, en fait. tu vaux pas mieux parce que tu me tej pour ce que j’ai fais.
contrairement à ce que ton coeur me dit.
alors, arrête. et il va le voir - fouille son autre poche, pour lui donner la clé - entre la fumée, qu’elle ne fasse pas écran, alors qu’ils ne se reverront certainement pas avant son jugement. et rhys pense qu’il ne veut plus le voir du tout pour son affront.
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(terminé) (flashback octobre 2023) Crime et châtiment, Rhys Lun 12 Fév - 17:40
Abel constatait avec une certaine satisfaction cette trahison propre à la justice. Il ne savourait pas — dans la mesure où rien ne le satisfaisait — mais il faisait rouler sur ses dents ce goût aigu et amer de la faute découverte, qui laissait sur tous les visages les mêmes couleurs : des ombres caves et bleutées, comme des hématomes à l’âme, que la lumière du jour cache mal. Il n’avait pas de compassion pour cette peine, mais, il la percevait. C’était toute la reconnaissance dont les choses ont vraiment besoin.
« Non. » Il haussa les épaules. La nonchalance avec laquelle il se délestait de cette autorité qu’on lui prêtait de force, et non sans ironie il le savait, soulignait quelque part la futilité du destin qui attendait Rhys. La légèreté avec laquelle Abel faisait ce geste était empruntée à sa jeunesse et non pas à son autorité, ou plutôt en conjonction inverse de celle-ci ; la responsabilité de Rhys, obligatoire, ne lui revenait pas de droit, et il avait la liberté de l’affirmer. Par la fenêtre, un trait orange léchait le bas des nuages. Cet incendie austère ne les réchauffait pas. « Je vais pas me fatiguer à te courir après. Il y a bien assez de gens qui peuvent te retrouver, oui. »
Il tirait sur sa cigarette, mais le bas de ses paupières, remontant sur ses pupilles, traçait sur lui un plaisir sans joie. C’était le signe universel, et vif, des violences nécessaires. Abel leva la main pour couper Rhys, et la fumée, quitta ses lèvres, fit planer un silence tendu, indigne. « Je t’arrête tout de suite Rhys, tu te trompes. » Le soleil les avait trahi, oui, ce crépuscule d’or n’était pas une bénédiction pour eux, il traçait sur leurs visages juvéniles, et à l’intérieur de l’appartement, des lignes noires, dures et froides, qui gravait la nécessité de leurs caractères. « Je t’informe pour être transparent avec toi. C’est une question de principe. C’est important pour moi, les principes, mais ça s’arrête là, je n’ai pas de sympathie pour toi, et je ne cherche pas à ce que tu me donnes la tienne. Tu me fais pas pitié, tu as bien ce que tu mérites, ni plus ni moins, je ne vais pas te demander des comptes parce que c’est pas mon rôle et je n'exige rien d'exagéré de toi non plus. T’es mon coloc, je vis pas avec des meurtriers, même par nécessité. C’est injuste mais c’est comme ça. »
Il se permit de s’interrompre pour tendre le bras et cendrer sur la table basse. La trivialité de ce geste scellait le confort immense avec lequel Abel se mouvait dans les espaces étroits où les sentiments s’étranglent autour des contours acérés de la morale. Il ne souffrait même pas de l’étouffement. « Je cherche à rien prouver. » Il faisait la même routine de geste, plus près de la fenêtre cette fois, et alors la lumière le nimbait autrement, par le dos, et plongeait l’intérieur de son visage dans un contrejour bleu, froid, où le creux inversé de ses yeux signait un demi-sourire cruel, uniquement des yeux, adressé à personne. « Et je m’en fous de ce que toi, tu penses que je vaux. Merci, pour la clé. » Il la levait entre eux, et ce geste, d'une ironie cruelle, ouverte et sans artifice, fit miroiter entre eux un éclat d'argent comme à la surface d'un poignard. Votre premier souci, en toutes circonstances, c'est de ne ressembler à aucun autre être humain
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(terminé) (flashback octobre 2023) Crime et châtiment, Rhys Lun 12 Fév - 20:45
Holding a knife
It was (not) your hand It was my hand
il parlera plus tard à cameron de personnes qui - une fois qu’elles savent le pire qu’on puisse dire ou faire, n’oublient pas. c’est celles qui portent préjudice et se permettent bien des choses en se rassurant qu’au moins elles ne sont pas frappées d’une folie dans leurs intestins. c’est fou, rhys croit de penser ne pas l’être et se doter de principes comme s’il y avait plus douce façon d’injecter la douleur. c’est déléguer la responsabilité de l’horreur qu’on cause - et lui de ce qu’il a fait ne s’est jamais vu autrement que le malfaiteur ou responsable. contexte de son crime lui est propre et les erreurs lui parviennent toutes aussi humaines - jamais on l’entendra dire le contraire. autrement, ça serait ressembler à abel et lorsqu’il le regarde, son visage dans sa laideur à la lumière (sous les effets du crépuscule) dégrade sa vue. t’aimes trop t’entendre parler.
de plus grave il croit c’est ceux qui sont si certain d’être civilisés qu’ils savent eux-même se berner. c’est pour ça qu’abel se permet de dire qu’il le traite comme il le mérite - fils d’hébé s’omet en évaluant, dit énoncer des faits comme s’esquiver à sa nature et ses propensions à la colère. sans pourtant voir en son coeur actuellement, rhys sait qu’il ment.
malgré les revers de la dague qu’ils s’échangent comme des fléchettes sur un plateau, on se connait dans les regards dans le dos et éparses habiles couteaux qu’on se lance. gamin se croit adéquat, teint de lumières froides, mais il ne va pas (bien) - et croire l’inverse serait se rendre aveugle. rhys balaie ses propos d’un bout de main, l’air de rien. avec sa bonne pensance et ses non-dit, prie qu’enfant d’hébé crève sous la chaleur de l’aurore et que même les chiens ne mangent pas sa carcasse tant la poisse - le pourri - s’en dépeint. son mépris et ses soupirs agacés à l’infini ne lui manqueront pas. c’est acharné à son indifférence qu’abel lui répond, d’un signe glaçant. rhys laisse l’insulte passer sur beaucoup de choses, mais se persuader soi - et tenter de le persuader de l’inverse de ce qu’il voyait, lloyd se dit ça doit être ça la vraie folie. écoute grand bien t’en fasse.
sans savoir encore où il va, il prend les sacs avec lui, sans un regard porté derrière lui - ouvre puis claque la porte, comme celle d’un débarras.