contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson

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Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

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(end) (tw//drug use) fêtes de la faim ✵ altair
Lazare O'Mara
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(end) (tw//drug use) fêtes de la faim ✵ altair Dim 18 Fév 2024 - 18:39


en sortant du lobby, la fraîcheur du dehors l’a comme giflé, soudain - deux mains sibériennes qui claquent à ses joues, qui lui cognent sa fièvre et ses faims monstrueuses - il crevait beaucoup d’elles, Lazare, trop pour se raviser après de simples coups.
quand bien même l’hiver il vagabonde, alors, le visage même pas lové dans une écharpe mais offert nettement aux passants et aux rues, à la ville toute entière il montre ses yeux, sa bouche, parce qu’heureux de la voir et pressé d’embrasser sa nuit son monde ses bruits ;

ils lui manquent tellement, tu ne peux pas savoir ! ou très vite fait, peut-être. peut-être que ça se sentait dans ses mots écrits, envoyés à la diable - ton numéro sonné comme celui du Malin - peut-être que ça se pressent lorsqu’il vient comme dit te trouver, il espère, à l’angle de l’Avenue :

Broadway grouillant de monde et désormais de lui. c’est la porte à côté et pourtant l’exotisme, dès lors où il s’arrête, là, sous l’auvent lumineux d’une des salles de spectacle. comme s’il avait payé sa place à l’intérieur il s’obstine devant, les poings au fond des poches et le regard qui sonde chaque piéton le frôlant ; il a l’œil éclairé par ces feux en or faux dont les façades ici sont toutes liserées, et ce jour en plein soir lui donne l’air escobar, béant la mutinerie. quelque part minuit résonne pratiquement - quelque part de pas loin, d’accessible en marchant - et Lazare veut y aller. non. doit y aller, tu comprends ? toi tu comprends sûrement ; tu ne t’es pas vexé, d’ailleurs, pour les mois sans s’y rendre ? tu sais, à ces soirées furieuses et fastes et folles, toujours - ses soirées dionysiaques - depuis l’été dernier c’est vrai qu’il les déserte, qu’on ne l’y débauche plus et toi non plus ;
mais donc, maintenant qu’il s’est montré décent comme jamais, planqué si prudemment qu’être apparent l’excite, n’est-il pas le moment d’être un peu risque-tout ?

Lazare croit cela fort, à tel point que son cœur lui palpite au palais - comme s’il le suçotait - et il scrute et re-scrute la foule et sa marée qui monte et qui descend, censée de te cracher là sous l’auvent lumineux où l’on t’a dit viens ! reviens faire des offenses ! Altair ! enfin il te baptise ! et te hèle visible, en levant haut le bras pour qu’on ne se rate pas. oh ça fait trop longtemps - des semaines et un meurtre, ça fait l’éternité - par conséquent il t’étreint une fois à portée, en une pression une seule, éthérée mais solide. sincère. et puis s’écarte, histoire de te revoir et te sourire mieux, t’avouer droit dans l’âme que tu n’as pas changé. en rien. il est ravi. et moi pareil, tu sais ? tu viens ? avançons vers qu’importe ! tant que c’est vers le bas.
[ altair — broadway, manhattan — février 2024 ]
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Altair Sehili
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(end) (tw//drug use) fêtes de la faim ✵ altair Dim 18 Fév 2024 - 19:42






you get me so high, oh so high







j'ai la démarche qui traîne, la dégaine qui peine, le pas qui soulève la poussière. ça fait grincer les semelles de mes converses et les dents de la vieille. quoi ? je dis quand elle me bat d'un œil courroucé. mal baisée. elle s'outre. je souris. je marche, je la dépasse, mes baskets sur les pavés comme des mains sur un piano. j'ai beau traîné, je suis excité.

ce matin, je me suis levé, j'avais les cheveux à l'envers et le caleçon sous une fesse, j'avais du bacon et des oeufs dans la poêle, j'avais la radio qui fredonnait les stones - mais ce matin, comme tous les matins depuis une semaine, j'ai eu la trique pour l'ennui. une mauvaise trique. l'ennuil'ennuil'ennui. je soupire à son nom. je l'emmerde. l'ennui. il me hante. il m'accable. rien à l'horizon, qu'il me disait dès que je passais mon nez par la fenêtre, rien à faire, qu'il me rappelait lorsque je déambulais d'un bar à l'autre. l'ennui. aucune perspective. l'ennui. le rien. mes cheveux à l'envers, le caleçon sous une fesse, mes œufs et mon bacon. la routine avec un soupçon de sel, de thym - et l'ennui. c'est là qu'il a téléphoné. non, il m'a sms. on s'en fou. j'ai sauté hors de ma chaise - lazare. aujourd'hui, pas d'ennui. mais des ennuis. des bons. la promesse d'une fièvre. alors j'ai la démarche qui traîne, la dégaine qui peine, mais le cœur qui bande et le sang aux joues.

j'attends. je suis arrivé au meeting point. la foule est dense, le soleil couchant, les bruits engourdissants. la jungle urbaine sonne l'heure du souper pour les fauves. j'exulte mais je ne le dis pas, je ne le montre pas - jamais. ou peut-être un peu, un brin de sourire au coin gauche, la lippe remontée, un pétard dans les yeux. ok, c'est foutu pour la discrétion. tant pis. on me regarde l'air de dire, c'est un fou, non, encore un jeune paumé, mieux, elle est belle la jeunesse de débauchés. moi j'aimerais crier que je les emmerde et qu'ils sont jaloux, mais j'ai mieux à faire. et mon faire, il est là, il m'a vu, il arrive et ses bras se font cage - et j'ai la tête qui se transforme en soda et le rictus en feu. pas changé ? tu me blesses. j'suis dix fois plus cool qu'avant. je le regarde. là. il est là. alors je le regarde et je prends mon temps. lui, il a changé. un peu. je ne sais pas où - son visage ? son buste ? son aura ? il est aussi le même. il est le même mais changé, et ça me fait rire. alors je ris. prends à ta droite, tu me suis, je dis, parce que oui, on y va. quelque part.

quelque part... je réfléchis.

un bar, un autre bar. un club. un restaurant. non. je réfléchis. j'ai le jean qui colle et le débardeur qui transpire sous le blouson de cuir. je veux de l'air. alors je choisis. on marche. parfois on se croise aussi, du regard - et je réalise. ah. ouais. ses yeux. y a un truc dans ses yeux qui a changé. je mets les mains dans les poches. je te manquais trop ou golden boy a soudain réalisé que les fêtes sur nausikaa, ça vaut pas celles de la street ? y a un clochard qui fait signe de la main. je balance une pièce. c'est le vieux raoul. bizarre qu'y ait pas son chien. à l'angle, je vois l'affiche du cinéma. daté de 1920, rénové y a un mois ; il a été transformé en bar-club avec piscine à l'étage et tout le tralala. un truc de riches - mais c'était sans compter la populace de junkies branchés du coin qui se l'est accaparé comme QG. ouais. ça me semble être le lieu propice pour notre petite soirée. j'aurais des proies à faire raquer, et lazare un comptoir sympa pour se saouler. et la piscine - mamma ! j'en crève ! je dois être le seul connard qui a chaud en hiver. all hail le sang tunisien. ou alors c'est nos retrouvailles. ça a fait grimper la température. je ris dans mon col. mais bien sûr !

c'est là. après toi mon chou, le sourire s'étire et les yeux palpitent.
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Lazare O'Mara
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(end) (tw//drug use) fêtes de la faim ✵ altair Dim 18 Fév 2024 - 21:30


il devrait s’excuser de t’apparaître ainsi, maintenant - c’est-à-dire avec un retard odieux et l’allure assortie, odieuse elle aussi parce qu’elle baille aux coutures, amaigries des martels - tandis que tu dis juste en te multipliant délicieux fois dix et encore, c’est modeste ! il devrait. ne le fait pas.

en demandant pardon Lazare userait d’un souhait, et ce soir tomberait mal car il en avait mille, des prières à te faire ;

à toi sa bonne étoile - la meilleure des mauvaises - il a les vœux nombreux, plus qu’à vos habitudes d’avant sa longue absence. il joue les ignorants alors, en déni très joli lorsqu’il hausse un sourcil et semble ne rien voir, d’abord, ah bon ? et idem il t’admire, sa pupille t’épinglant de la tête aux pieds, à la tête de nouveau ... ça doit être l’éclairage. qu’il conclut ricanant et puis à présent qu’on traçait en plein cœur des axes, il te rejette un cil et réfléchit, toujours, il faut que je te voies en-dessous des spotlights, peut-être, dans un endroit vulgaire avec un tas de monde ; et là ! si t’es dix fois plus cool, je pourrai pas le louper.

quand vous flânez ensemble la City s’efface presque, ou plutôt elle vous fait comme un cadre accessoire avec des fioritures dont on se passerait : les new-yorkais, les autres, qui baladent ou conduisent vous embarrassent, juste, en gênant vos trajets filants comme des astres. ils vous envient, qui sait ? on dirait légèrement, chaque fois que l’un vise l’autre à coup d’œil furtif sans jamais en offrir le moindre aux figurants ; vous faisiez un peu honte, en fait, à tant jurer parmi les soucis, la grisaille.

cette idée de l’outrage en existant dehors, elle portait tout Lazare comme un petit nuage, lui comblait ses viscères et son crâne d’hélium tel qu’il se sentait ivre sans avoir essayé - pour l’instant - à ta question d’ailleurs il t’a froissé l’épaule de son épaule à lui, car ta question l’amuse. quoi ? frôlant un vrai faux-pas - il se remet bien droit et pouffe bien effronté - alors là pas du tout ! quelles fêtes à Nausikaa, même ? et puis tu me connais, pour cent balles j’y mets pas ne serait-ce qu’une pompe. non, vraiment, tu te trompes ! si ce n’est sur un point, par contre évidemment que ta gueule me manquait. pose pas des questions bêtes. à la place, prends la porte ! après lui qui méprise les misères urbaines, jusqu’à ses sans-abris - oh franchement Altair, qu’est-ce que tu fiches avec - Lazare t’adresse un regard quasi-révérence tout en passant premier, à l’intérieur du bar. merci. c’est très aimable à vous.

une seconde il a craint l’adresse des brûleurs - un de ces lieux bravaches où les bourgeois s’ébattent comme ils savent le faire : timidement et chiant - mais il cille en rentrant et donc c’est bon signe. aussi les filles sont belles et les garçons vantards - comme s’ils l’étaient autant ! - surtout ils tournent tous.tes des prunelles si grandes qu’elles leur bouffent l’iris. tous.tes, ont l’air raide défoncé.

deux secondes et Lazare te lance à la tempe, en soufflant des risettes, c’est parfait j’aime déjà. ici, son atmosphère et ses clients fantômes. sans attendre il vous fraie des sentes au milieu, en effleurant les bras des spectres devant vous - qu’ils se déportent, ou s’évaporent - il avance même si c’est toi qui sais mieux que lui : où est le bar, tous ses alcools, où sont les angles-morts au creux desquels les boire et se bâfrer de pire, dis-moi ce que t’aimerais - je t’invite je m’en fous - oh et nan, j’ai rien réalisé nan, il lui faut élever la voix à mesure que vous fonciez au fond des entrailles d’ici, de plus en plus sonores, de plus en plus poisseuses, nan, si - j’ai réalisé qu’on claque tous un jour enfin, ça m’est revenu ce matin - j’avais zappé tu vois ! ces six derniers mois alors, je t’ai sonné, histoire me souvenir convenablement, et d’emblée, il s’arrête - vous carambole vos corps - te fixe sous un flash ... ah ! oui ! dix fois plus cool je vois. son rire vole en éclats.
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Altair Sehili
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you get me so high, oh so high







le mec qui claque la bise à son pote. la meuf en bas-résilles pute qui roucoule aux bras du mec qu'a claqué la bise à son pote. la danseuse comme un serpent enroulé autour d'un bâton sur la scène. les loups gueules ouvertes qui boivent ses charmes derrière leurs verres de vodka. les néons qui transpirent sur les épaules à nu, les têtes à vif, les yeux à charbon - ils remplissent, vomissent - des couleuvres servant des couleurs. la marée humaine, les vagues faites mains, jambes et seins. la douceur des effluves d'alcool, l'amertume des chaleurs de peaux.

et moi je ris, magnétique à l'aimant - lazare, ses yeux, un aimant. l'amant de mes vices, aussi - et vicé sur son visage, le charme toujours putain, toujours railleur, un chérubin tombé dans la fosse aux démons, bondissant triomphant les dents blanches comme un défi à la nuit. un lion mangeur d'aurore. et moi je ris, jerisjeris et je bouscule un type, un autre. un troisième, un septième. les pas qui jouent à tetris sur le sol qui colle. les voix qui parasitent. ma main dans un plis de son haut, lazare, pour le tirer - un fil d'ariane dans le labyrinthe des enfiévrés.

on s'ancre à l'un des comptoirs, coudes sur le zinc, tête lourde sur la gauche, lèvres comme un zipper ouvert à l'horizontale. alors je t'ai manqué. je roule la saveur sur ma langue. la vérité sort de la bouche des vivants. tu parles d'une épiphanie. la serveuse qui vient. ce sera une bouteille, je dis. et des citrons. et des shots de tequila. durant six mois, t'as fait le mort - non, je moque t'es mort. et d'outre tombe pour mes beaux yeux, au souvenir de mon nom, ressuscité. six mois de rien. pas de nouvelles. six mois où deux fois, je me suis posé la question : est-ce qu'il t'est arrivé un truc ? mais j'ai pas l'esprit à réfléchir, ni la réflexion à faire des traits d'esprit. alors le sourire s'étire, les hanches se touchent. le rythme, les sons, ils gagnent jusqu'à mes os.

premier shot. ma paume sur son épaule qui serre. dix fois plus cool, un murmure à voix qui crit, et dix fois plus riche. deuxième shot. riche de choses à t'offrir - à te vendre. j'ai les poches pleines. pills, snow, weed. tout ce que tu veux, t'as qu'à demander. troisième shot. son rire qui cristallise un jenesaisquoi de çamerendfou derrière mes côtes. sous les spotlights, qui est dix fois plus cool qu'avant ? moi. oui. lui ? aussi. c'est du domaine du surnaturel, être là. tous les deux. dans tous les autres. après tout ce temps. si l'olympe écoute, qu'elle m'en soit témoin : je confesse. lazare, tu m'as manqué aussi, et ce sera dit une fois, une seule. parce que les attaches, les affections, ça n'existe que pour une seconde, un soir et le reste, c'est du vent, du mentir-pour-adoucir la ma vie.

décollé du comptoir, le jean trop bas, le débardeur trop haut, je nous perds vers une table banquette-velours et trois personnes qui la squattent. on s'incruste. tableau parfait d'un demi-dieu raté, d'un demi-dieu damné, de trois assoiffés et de notre bouteille, et de la leur, et des cocktails, et de leur hey, rince un peu mon gars et de son un rail contre un sip. parmi les trois une fille, cheveux feu, visage poupée. sac chanel. talons givenchy. riche. ma cuisse contre celle de lazare pour un toucher bref. mon regard au coin de la porte du sien. je veux lui dire, chasse pour moi. je dis c'est mon pote qui a payé. c'est lui qui décide s'il partage. rictus. je veux lui dire, chasse avec moi. je dis et ses faveurs, ça se mérite. je m'enfonce dans le cuir, le buste relâche, les jambes évasées. l'irrévérence, quand mes yeux s'attardent aux siens avant de rouler sur nos compagnons d'une nuit.

quitte à pousser le vice, poussons le jusqu'au huitième cercle et saluons dante.
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Lazare O'Mara
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(end) (tw//drug use) fêtes de la faim ✵ altair Lun 19 Fév 2024 - 2:07


on a gagné le comptoir comme on gagne la côte après des flots brûlants et démontés d’Enfer, comme on s’échoue en fait - comme des lambeaux d’hommes jeunes - en écrasant son ventre contre des angles droits. c’est un naufrage alors à cet open-bar - open façon de parler, vu le coût des ivresses - mais il t’a dit s’en foutre et ne t’a pas floué, Lazare, et encore il se marre en t’écoutant là-bas. ouais. le terme épiphanie convenait follement ; sauf qu’oublie ça pour l’heure, va. il est celle de boire avant de s’en dire d’autres, des noms communs poètes.

puisqu’il est le payeur il vous sabre l’offrande : une fois la bouteille à vous l’ouvre sans indulgence, d’avance. il remarque à l’instant qu’elle est une de skye - l’hors-de-prix de la carte - et la repose si rogue qu’il s’en tache les doigts. de la mélasse ambrée comme du sang de démiurge, un peu. ah- et les verres ils manquent ! s’il vous plaît ! tout en léchant son pouce l’air d’y sucer un plaie, à la serveuse il prie et deux verres ? s’il vous plaît - ou non - pourquoi bien faire ? laissez. comme ça. c’est bon.

santé ! les trois shots lui font l’effet de trois coups de feu, un triple top-départ qui lui crame la gorge et dégouline en lave jusqu’à ses tripes vides ; et tu le tiens solide et lui fais des promesses - jolies-laides, laides-jolies - et tu dis avoir de quoi lui combler son cœur, à Lazare, de trésors laids en poudres et de jolis en pièces, tes mots comme une obole sommant je t’ai manqué. à ce moment il est mi-heureux mi-honteux. il est heureux de toi tant tes aveux sont rares, à manger précieux et il avait les crocs d’un soupçon de tendresse - je t’ai manqué me gâte, je ne méritais pas - il est honteux de lui tant il a faim, toujours, malgré qu’il t’ait manqué se sent vorace atroce. je t’ai manqué. c’est chouette. ça me touche ; mais surtout ça me passe, tout comme une éclaircie ça réchauffe une seconde et la suivante j’ai froid et la même dalle affreuse pour ce soleil en poussière au fond de tes poches.

ce moment-là lui reste acide au creux des joues, bref, quand il grimace ensuite il feint la faute au lime. les citrons sont horribles. horribles, horribles, horribles. aucun sucre là-dedans, aucune douceur - horrible ! - je t’ai manqué, je sais ! ça t’a pris il y a trois jours, non ? t’as pas pensé à moi quelque chose comme jeudi ? vu qu’il faut trois jours ouvrés pour ressusciter, il paraît. c’est marqué dans un Bouquin à B majuscule.

enfin. trois shots - trois coups de feu - trois jours
et trois personnes à la table où l’on tombe.

est-ce qu’il doit voir un signe ? comme si vous étiez seuls dans un premier temps crâne Lazare pose la teille d’éther au-devant vous - à descendre au goulot - et sans bonsoir embraye, j’aurais voulu t’appeler avant. je te jure. pas pour ce que t’as dans ta veste - je te jure - même s’il veut y mettre le nez, la bouche, tellement qu’il pourrait presque se pencher vers toi et t’inspirer très fort voir s’il avale la neige, je pouvais pas, Altair, j’étais dans un bordel celui d’aujourd’hui te semblerait mignon à côté ah oublie, oublie. il rêve où l’un des types assis ressemble au Christ ? à causer résurrection tu l’avais troublé, et le voilà qui trouve des miracles au mec qui s’engage à changer votre alcool en pollen, mais sers-toi - sers tout le monde - on peut boire dans vos verres ? la serveuse était conne. heureux-honteux complet il termine le cocktail de la fille couleur flamme - trois gouttes de daquiri, fraise - redistribue la vaisselle ensuite comme ceci : trois verres, un pour le deuxième gars, un pour le Christ et lui, et pour finir un pour la nana Givenchy et toi ! à elle il sourit sage, mon pote est ultra clean et sa salive aussi. du coup buvez ensemble. elle dit que tu n’as pas seulement l'allure clean, que ton smile est trop beau, elle dit c’est quoi son nom ? et Lazare ricasse Altair. à cause de la musique elle est quasi-sourdingue. il répète Altair ! plus audible comme l’étoile ! et je suis pas sa mère donc tu peux lui parler à lui, love, t’as le droit - le Christ vient de servir tout le monde comme demandé - sympathique, contre une trace tu disais genre, quel genre ? il est heureux, et honteux - plus qu’heureux - il croit qu’il n’aimerait pas que tu assistes à lui courbé sur cet autel et qui sniffe la crasse. il redit à la fille Altair sait danser ! comme un chef. c’est vrai ?? je te jure ! et à toi in fine, il dit je mens ou je mens pas ? va danser, laisse. comme ça. c’est bon.
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you get me so high, oh so high







il me dit qu'il aurait voulu m'appeler. je te jure. il me dit plein de choses, et moi je regarde sa bouche quand il dit, quand il articule. et je pense, belle bouche. beaux mensonges. des vérités ? j'ai pas le luxe de croire. si je crois, j'espère. si j'espère, je désespère. je souris, le buste hilare, les liqueurs déjà plein les yeux. oui, tant pis. oublie t'as dis. ok j'oublie. et nos compagnons qui bavardent, la fille qui tresse ses cheveux derrière une oreille, cils de biches qui se battent pour mon attention. grâce à toi. lazare, t'es mauvais joueur. pourquoi moi, quand de nous deux, c'est toi le roi. pourquoi moi, quand t'es le plus beau, et je suis le moins-que-prince.

danser ? je sais danser ? je répète. non tu mens pas la poudre sur la table qui s'aligne. les traces toutes droites, toutes prêtes. les cocktails qui trinquent quand l'un des gars pousse son paquet de clope, un cocktail qui se renverse quand l'un des gars veut se lever pour réajuster sa chemise - les gouttes qui éclatent en l'air et comme de la bruine tombent sur les cuisses et les commissures - des lèvres, encore je fixe, mauvais élève qu'apprend rien, qu'apprend pas. ses lèvres, lazare, putain de menteur. putain de toi. les traces toutes belles, toutes prêtes. la poudre sur la table alignée. tu ne veux pas être vu ? y'a que toi que je vois. je me lève.

la fille se lève.

je me penche, mon murmure contre ton oreille. ça, c'est cadeau. et tu m'attends. je veux te voir te foutre en l'air. parce que tu sais frangin, et frangin ça sonne faux comme les seins de la fille. ma main qui glisse sous la table. un pochon de pills sur tes genoux. t'es beau quand tu te fout en l'air. et je m'éclipse. le rictus comme un serpent pendu à la mâchoire, les canines blanches sous les néons rouges.

sur la piste avec les corps, entre les chaleurs des bassins et celles des types qu'on la gueule prête à mordre et la trique prête à salut chérie je t'aborde, entre la fille ses cils de biche, sa peau, son nez dans mon cou, et mes doigts à la chute de ses reins - y a des perles à mes tempes qui tombent et le toucher doux de l'ivresse. je respire, je sens son parfum. j'expire, je sens sa faim. si j'étais pas gay je lui dirais chez toi ou chez moi ? mais je lui dis t'es trop bonne pour moi elle glousse, m'embrasse. et c'est un peu comme baiser son reflet dans le miroir, ça te captive sans rien donner. illusion hétéro déformée. et enjôleur je coule contre son ventre et prêche un tu me donnes soif. on retourne boire ? et elle exauce un de fou. je t'invite. elle va raquer tout son fric.

à la table sur la banquette je m'affale. mes bras sur le dossier, ma tête qui roule sur ton épaule. lazare, je souffle. j'ai chaud. ça te branche un tour à l'étage ? là. après. je sais pas. y a la piscine. et je pouffe avant de voler la bouteille des mains d'un des gars et de la finir. cul sec. et c'est sale. et je me sens sale. et trempé. bientôt je vais perdre pieds. ça me rend laid. je suis laid. mais seulement pour toi. et tant pis, hein. t'as dis ah oublie, oublie parce que c'est comme ça entre nous. on se dit rien. rien de nous. ça en dit long.

la fille revient. magnum de champagne. glaçons. les pills toujours qui attendent. je me redresse. regard en coin. un défi à mi-mot. hey lazare, qui de nous deux arrivera le premier à déchoir et finir face à lécher le trottoir ?
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trois shots, trois coups de feu, trois jours
trois personnes - plus vous deux - trois traits à main levée

sur la table on dirait du saccharose en glace, et il pense dans la cohue : c’est presqu’un peu lyrique, roule sa paille en même temps, il repense à ce texte qu’il a lu chez un type et qui s’appelait comme ça - maison de paille, chien de paille - qui disait te voilà à la maison de paille, à nourrir le chien de paille. te voilà, dans la mauvaise maison, qui gaves le mauvais chien. il y repense et pourrait en pleurer de rire.

mais non, ne le mate pas, va ! même si c’est bucolique avec la chemise du mec, gaffeur en face de vous, à fleurs multicolores toutes trempées d’Aperol - elle vous déforme la scène, rappelant des jardins - même s’il te dit ça marche, quand bien même ça marche mal de t’entendre chuinter comme un très bel aspic. il reçoit tes cadeaux à son crâne, sur ses cuisses, des compliments audibles et d’autres à laisser fondre en-dessous de sa langue - pas tant que tu t’absentes - ouais ouais ça marche, promis, et toi t’es un pervers. à le trouver sexy les pupilles dilatées, tu l’empires. va danser.

il t’attend, il te jure. croix de bois croix de fer et s’il ment tu connais. va danser pendant qu’il casse doucement son dos en trois plongeons obscènes, au-dessus la crédence. le son qui passe lui plaît tandis qu’il fait cela - caché derrière le sac Chanel de la nana pour éviter d’être vu par un vigile idiot, et puis par toi, surtout - ton pochon dans sa poche il prend la dope du Christ. de la merde sa dope, il croit. dès la première ligne il sent comme elle lui raye l’intérieur du nez. malgré tout il termine, quasi-par politesse. la troisième inspirée lui laisse un goût de fer au niveau de la glotte et lorsqu’il se redresse, il se demande vite fait, est-ce qu’on n'a pas flairé du verre pilé ? peut-être. tant pis. tant qu’il était christique ! à la suite il est bien, comme s’il avait reniflé la félicité avec une pincée d’extase et de force d’âme, en fait, comme s’il avait aux narines les cendres d’un dieu. les deux gars le regardent et lui parlent et rigolent, on-ne-sait-pas-de-quoi - probablement de lui - et lui les snobe serein, parce qu’aucun n’est Jésus à présent qu’il y songe. aussi parce qu’il est trop occupé à vous voir, la fille et toi, collés, pratiquement fusionnés parmi les noceur·euses. vous étiez une hypnose fascinante et fâcheuse - fascinante en sa forme attrayante pour l’œil et fâcheuse en son fond contrariant au cœur - il vous glorifie donc, à la fois vous envie. il voudrait être à ta place et sinon la sienne, à la fille qui t’enlace, il hésite ;

dès lors te revoilà - à la maison de paille - et le chien qu’il est avait froissé sa paille en une balle de papier, chiffonnée dans sa paume. mh ? tu débarques et t’abats sur lui comme un poids mort, vivant torride - ta tempe à son épaule ressentie canicule - et tu blablates comme un môme en vacances d’été. il s’esclaffe, moqueur. te contrefait, aah c’est vrai y a la piscine ? à l’étage, tu aimerais ? mais l’on est entre ami.es et tu les contraries, tous.tes, à t’aimer mieux là-haut ! mais vous comprenez y a piscine ! et à toi très railleur il somme t’as ton maillot, chouchou ? et ton bonnet de bain ? pour couvrir tes beaux cheveux. il rit fort et la fille reparaît à l’instant, rechargée d’une bouteille - non, un jéroboam ! - et le geste est si chic qu’il se conçoit méchant, soudain. oh pardon je te joue les connards - tu me pardonnes ? je déconne, tu le sais. tiens, une bise à la joue, merci pour le cadeau. rassise la fille galère à défaire le bouchon. ils te l’ont pas ouverte ? non puisque j’aime bien le faire ! attends, laisse-la comme ça. c’est bon pareillement au bord d’une eau turquoise il se dit et se lève, t’attrapant par la main afin que tu l’imites, venez, on l’ouvre là-haut. les deux gars sont beurrés à tel point qu’ils questionnent, bêtement, y a quoi là-haut ? y a piscine eh faut suivre ! au fond il crève de chaud, Lazare, comme toi ; ainsi c’est sur-le-champ qu’il vous amène aux marches, colimaçon grimpant au ciel et tant pis - encore - si les deux gars suivent rien ; au moins la fille, oui, et le champagne idem. à mi-chemin du palier la prise de conscience, j’ai laissé mon blouson, aux banquettes tant pis. il a ta came sur lui et c’est tout ce qui compte. on monte !
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you get me so high, oh so high







quand je ferme les yeux je vois des yeux qui me regardent, et ils sont bleus, et parfois ils sont noirs, et parfois même ils me disent altair, tu viens. et la voix je la connais pas, alors je mets celle de lazare dessus, et j'ouvre les yeux, mes yeux, et ça fait comme un flash : la lumière blanche au bout du tunnel. si je meurs maintenant, je me dis, charon peut aller se faire foutre, j'ai déjà le meilleur des passeurs. il me pousse vers l'escalier, il se moque. y a son rire qui revient en décousu à mes oreilles, et ses mots salauds, et la moquerie. parce qu'il se moque, mais c'est chaud comme le soleil. et j'ai un goût de ma terre sur la bouche, le sable et les épices. et je pense, ah, est-ce qu'une personne peut devenir un pays ? lazare, t'es mon souc préféré je rigole, parce que pour lui ça veut rien dire mais pour moi c'est déjà dire beaucoup. sauf que l'alcool m'empêche de comprendre. de toute façon, je m'en fiche. j'ai chaud.

l'escalier le gravir, c'est gravir l'atlas et je m'accroche à la fille et la fille ses doigts s'accrochent à ma ceinture et elle tire. et quand je regarde à droite y a le type, l'apôtre numéro 2, qui boit au goulot de la bouteille. et quand je regarde à gauche y a le type, l'apôtre numéro 3, qui parle avec lazare mais je capte rien. c'est du blabla de radio sans périphérique, et moi je veux juste flotter. mais déjà je flotte, là-haut. dans ma tête. je suis en décalage. la tequila marteau sur mes tempes, la vodka vipère sur ma nuque. les degrés des chiennes à aboyer dans mes veines, comme sa poudre dans ses iris dilatées pour mieux délirer. enfin ! un pervers ça vit pour le danger chéri, sans bonnet de bain, sans radeau de la méduse un sourire, les yeux sur le plafond faute de trouver les tiens. j'ai la gorge qui brûle. vite de l'acide. voler la bouteille à l'apôtre numéro 2, m'abrutir le palais, essuyer ma bouche avec un plis de ton haut lazare, et à mon tour de moquer si jamais tu te noies, je te sauve pas et on arrive en haut sauf si tu me payes et en haut c'est différent.

y a une foule aussi dense qu'en bas, mais c'est le genre de foule au stade supérieur de perdition. à croire que pour soulager les fièvres, tout le monde veut un bout de la piscine. la piscine qu'est immense, qui mange l'espace avec son azur de javel et ses bulles robe rose et poussin. une piscine olympique pour des wannabe alcooliques. je ris. et les filles seins nus dans le fond coin jacuzzi, et les mecs qui plongent et éclaboussent, et le bar qui déborde de commandes avec ses barmaids habillés façon hello this is hawaii, et les banquettes trempées des sueurs et de l'eau qui s'entretient sur les corps qui se ventousent le désir. je les envie, libres qu'ils sont dans leur insomnie éveillée, inconscients que demain guette avec ses étendards de regrets, des va-t-en guerre pour leur faire mordre la misère - encore. mais là tout de suite ils sont vivants et demain est un concept pour les imbéciles. je ris. alors c'est pour ça qu'on dit heureux les imbéciles ?

demain j'existe pas. moi demain, c'est un concept pour l'évangile.

on s'affale là où c'est libre. et la fille me lâche pas. je lui dis, y a presque plus de champagne mes lèvres épousent la naissance de son cou et la pulsation moite et salée sous ma langue quand sa voix résonne je m'en occupe un soupire et le bar compte une commande de plus. l'apôtre numéro 3 qui m'invite pour une trace quand je veux me lever et je dis dans le silence de mon sourire non, non parce que déjà mes mains cherchent dans les poches de lazare, là si près que ses cheveux me rappellent qu'il y a d'autres parfums que ceux de la sueur et des liqueurs. le pochon, les pills. mes yeux vicieux dans les siens, fixés - mes doigts qui se font cadre du tableau de sa bouche quand je presse et muet quémande un ouvre. et le buvard de lsd se dépose, comme un ange dévoué à son messiah. le culot de la bouteille que je lui offre pour clore la messe et bientôt je répète les gestes pour moi. et moi j'avale, ma propre prière au goût du chimique et de l'amer.

quand la fille revient je la couvre de louanges ah mon ange je dis merci. maintenant il faut vivre plus fort, plus bruyamment. il faut plonger. alors je tire des bras à ma suite et dans la piscine azur javel on saute. à trois ? à quatre ? je ne compte pas. qui vive me suive. lazare est là. et soudain j'ai cinq ans et il en a quatre. je l'asperge, et je ris et je ris fort, et je ris c'est bon, bon comme l'oubli du monde. avec les vêtements comme des voiles sur le derme, révélant sans révéler, les lignes, les courbes. la chaleur évaporée, les flammes dans le ventre qui dansent et l'exaltation qui monte, qui monte. je devine des corps qui s'entrechoquent au mien, au tien, au sien, aux leurs. et c'est un bouillon urbain et je ris et je ris fort. paceque mes iris implosent et c'est noir. et ne perdure que l'euphorie. alors je dis ma main sur ton buste lazare et la fille ses seins pressent sur ton flanc une vertue ça se partage et je ris et la fille me regarde et je la regarde et elle comprend et elle t'embrasse. et moi, je fixe. et je ris, je-. la pensée qui dit c'est pour me faire du mal parce que ça fait du bien. je souris.

la marée humaine me mange. j'ai d'autres visages qui prennent ta place et ma vue. d'autres voix qui invitent au délire. fondre dans la masse comme la mousse à la surface. sentir qu'on me frôle et qu'on me touche. sourire, encore. halluciner, doucement. désirer, lentement. embrasser. fusionner. l'euphorie couplée à la mièvrerie. je glousse. lsd drogue de gaieté. un garçon qui me fixe. je glousse. lsd drogue de pd. il m'attrape et on se dévore. comme ça tu n'existes plus, lazare. ni toi, ni elle, ni eux, ni demain. t'existeras quand je ramperai sur la banquette et que je te dirais tu veux du feu ? parce que t'auras envie d'une clope et que j'aurais envie de te suivre.
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((TW// sex scene vite fait))

là-haut c’est le sommet de tout, surtout l’excès - peut-être qu’à vingt heures quelqu’un veillait encore à ce que la débauche ne baigne pas en habits mais ce quelqu’un parti, à minuit débordant le monde se trempe entier - il y a de la flotte et du tafia partout, et sûrement les fluides à trois cents inconnu.es. quand même c’est samedi et ça sent l’odyssée, les voyages ailleurs où l’océan scintille avec des gens dedans riant à demi-nus ; le palier pue le chlore et la joie mélangés, et personne n’a plus de nom. lui, par exemple, ne s’appelle plus Lazare mais ton souk - favori - et la fille avec vous se voit rebaptisée Madeleine dès qu’elle repart vous rincer à nouveau. vous devriez rougir d’être entretenus autant, si peu galants mais non, vous êtes livides à cause de vos sangs venimeux et ça n’arrange pas que tu rouvres sa gueule, en grand, qu’il avale sa dose décalcomaniaque ; c’est bien, après la coke et ses contrastes l’acide va saturer ; c’est bien ! toi qui dévores un stamp, aussi, depuis quand tu consommes ? il te pensait vendeur de buvards, pas buveur ;

oh, ça ne fait rien. c’est bien. et votre petite clique de ravagés, pareil, c’est bien lorsqu’elle se remet debout vacillante pour filer euphorique direction le bassin - en laissant tout à table, vos portables et vos shoes, vos portefeuilles, tout, tout à portée de vol - de toute façon demain ça vous rendra hilares d’y repenser sevrés ; vous vous moquerez de vous. ce sera très bien fait. c’est déjà bien et drôle alors que l'on se jette à l’eau salie des corps sans se mouiller la nuque. ça l’est de pire en pire dans les éclaboussures et les rires de gamins au simili-club Med - version dégénérée - et là, la fille l’embrasse. en fait là c’est parfait.

les trois premières secondes il doit comme s’obliger de ne pas se marrer dans sa bouche sur sa bouche - par ta faute, tu sais, puisque tu la disais votre vertu collective - ton ange et puis son ange une fois qu’elle le bénit en pressant ses ovales contre ses coins à lui. il la tient par les reins, et peut-être que tu mires, en tout cas partant de là l’univers est vide. une minute, c’est bien. deux minutes - à trois la fille et lui frôlent l’asphyxie ensemble - et les yeux rouverts ils te remarquent au loin, te reluquent toi en train de bécoter un type. non. un trop joli garçon - elle et lui sont d’accord - dix minutes ils s’en vont. ou douze, ou quinze ; ils sont partis main dans la main quoi qu’il en soit, supra-dégoulinants, et terminent quelque part derrière une porte close. ici, il y a des miroirs où lui voit tout son dos quand il la hisse assise au-dessus le marbre froid, entre les lavabos, où lui voit ses cheveux ruisseler sur lui-même comme une pluie pyromane tandis qu’il mange sa gorge, où lui ne la voit plus ensuite parce qu’à genoux entre les lavabos - aussi entre ses jambes - elle goûte le sodium et la soude. elle fait les bruits d’un ange mais un vilain, lascif. il lui fait faire ces bruits et voudrait être un homme, un vrai, avec le cœur si plein de saloperies ce soir que d’ici trente minutes il éclatera, qui sait ? et si elle ne vient pas avant tant pis pour elle. ici n’importe qui peut rentrer n’importe quand et d’ailleurs c’est maintenant. un groupe d’autres filles déboulent et gloussent, grave, même pas mortifiées et même encourageant pas de souci, finissez ! sauf qu’il se lève et sort.

trente minutes. il revient enfin et son cœur n’éclate pas, il bat seulement fort des efforts antérieurs ; Lazare se laisse tomber plus qu’il se réinstalle à la table - la vôtre - toutes vos affaires y sont. mis à part son feu. toi, t’en as ? il constate que oui et que tu lis ses songes, la preuve, tu lui en offres. merci. il tape dans les clopes de l’apôtre number two - des mentholées du coup il croque d’abord le filtre - j’ai léché la fille dans les chiottes. des meufs. le silex crisse, l'allume. mais y avait des meufs donc j’suis là. et il fume.

la cigarette paraît comme au sel cristal. elle ne l’est pas. c’est lui. son visage est humide et il y passe une paume. au fait, t’avais raison, auparavant le trip quand tu disais j’suis mort. et le timing, idem, environ y a six mois. t’avais archi raison. on m’a bouffé les tripes. tu le crois ? je te jure. sait-on jamais que non il te jauge de l’œil, tente de lire en les tiens - tu ne le crois pas ? mais je te jure !

il raspire le poison si fort que ça crépite. et sans cesse il te fixe - peu importe s’il a faux, si tu as les traits lisses - il t’expire grisé, ça te fait rire, Altair ? mettons que tu le crois. tu me trouves toujours beau ?
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(end) (tw//drug use) fêtes de la faim ✵ altair Lun 19 Fév 2024 - 23:53






you get me so high, oh so high







à l'écoute d'un souffle, d'un autre et de boire dans sa bouche sa langueur, les amertumes, le rhum-citron-coca et quand il a ses doigts crochetés à ma nuque et son bassin contre le mien, dans ma gorge déverse son gémir et coupé de souffle dit tu me rends ouf. mets tes mains mes mains qu'il prend, mes mains entre ses cuisses derrière le poteau et les jeux d'ombres ; c'est la fête à l'enfer, incubus pour incuber son jeveuxtebaiser. il fait chaleur braise et j'enlace. il bande on dirait il va combuster et je ris. je serre et je ris et il me regarde avec des airs de malheureux qui va jouir son premier bonheur et quand j'accélère il mord mon épaule - et j'ai mal. j'ai mal, ça réveille. le mal de la faim du type qui bande comme un je vais regretter ça demain - et toujours je ris, les lèvres rouges, le rouge aux tempes.

son visage c'est une palette de flous. un mirage qui scande, qui supplie. dans la foule et la masse, un temps j'oublie. quand il jouit son putain oui lové dans ma tendresse de fosse à serpents, le front reposé où la morsure est vive, je roule des yeux tête en bascule et fixe le plafond. j'ai envie de me barrer - j'ai envie de mourir. et je ris. mourir d'un trop vivre.

je le repousse, on se suit. j'arrête de fuir. à sa table je pique un verre. c'est quoi déjà son nom ? je sais plus. il me dit qu'on devrait faire un tour aux chiottes. je me dis qu'il voit grand. d'accord mais tu me files tes sappes. déshabille-toi parce que les miennes sont trempées et parce qu'il remue la queue de penser qu'après ça j'exaucerai ses souhaits. et quand je les enfile,  je lui claque la bise et disparais dans la nuée et derrière les dos, dévoré par la marée, il me perd.

quand je retourne à la banquette y a les apôtres voûtés par dessus des autels de poudre. je m'affale. j'inspire le musc du type dans le col de son débardeur et je veux me rincer les poumons. j'ai l'œil sur le souvenir de ses dents au rond de mon épaule et je veux gommer ma peau. je sens son foutre sur mes paumes et je veux les essuyer sur le cuir de l'assise. mais lazare qui réapparaît et sa voix qui me frappe le crâne comme le glas de ma résurrection. je sors un briquet de ma poche - non de la poche du jean du type. j'ai branlé un mec. le type. une main dans mes cheveux, l'image de la fille entre miroirs et lavabos, lazare à genoux, le visage dans ses nuances de rose. le fantôme d'un rictus. je voulais pas qu'on baise. alors je suis là. le rictus d'un fantôme.

et-

j'suis mort. il dit. et je me redresse un peu, et un peu tout autour, tout s'arrête. ça tourne plus, le manège nocturne en pause et les sons en suspens. derrière la luciole de son mégot, il se dit sincère. il me dit, il raconte. et j'ai la poitrine qui pince, le fer chaud sur les côtes, le pétrole au fond du bide. tu me trouves toujours beau ? j'ouvre la bouche. rien qui sort. y a du froid qui coule dans la moelle de ma colonne, les vertèbres en marche funéraire, les palpitations en symphonie délétère. t'es mort ? je souffle. je répète. t'es mort et j'écoute plus. je suis charogne, la panique est vautour. des images se créent à la surface de mes pensées. te perdre. lire ta pierre tombale. sentir le vide et la douleur. l'absence.

et je me demande pourquoi ? t'es jamais qu'un marque page dans un livre. le temps d'une lecture, d'un paragraphe et la page se tourne.

j'aurais pu te perdre. mais t'es là. et je réalise que je veux que tu res-. non. je veux res- ? ça me fout la migraine. tu fais chier. j'ai la fièvre aux lèvres. la colère qui naît. et j'attrape ton col ; ton front contre le mien ça me fait pas rire et tes cils et tes yeux et moi je leur aboie si t'oses encore mourir je te tues. et j'inspire la fumée que t'expires et dessous peut-être perdurent encore les parfums âpres des eaux bénites de la fille - et je veux manger la fumée et je veux manger ces eaux maudites et te vider, te laisser béant et moi géant et je veux dire des choses que je devrais pas dire et je veux faire des choses que je peux pas intoner, que je peux pas m'expliquer. alors juste - je laisse la colère fondre, mon regard s'évader, mes mains retomber. et pose pas de questions connes. ris pas de ce qui devrait être évident jamais tu seras laid me fais pas cracher plus que mon orgueil veuille bien céder à mes yeux, jamais.

je recule dans le cuir. jambes dépliées. t'es pas deg de pas l'avoir baisé ? la fille. l'ange. putain d'elle. je veux rire, rirerirerire. mais y a la descente, l'abandon prochain de l'ivresse et la frustration et le froid. et la morsure du mec. et son débardeur. et les apôtres avec leur putain de poudre. et ta putain de mort. et cette putain de réalisation de tourner vinaigre. parce que le lsd pardonne pas. parce qu'un bad trip me guette et ça me sangsue les démons au cœur. et parce que j'ai pas le dictionnaire à jour pour décoder ce que tu m'palpites dans les sentiments.

et normalement je prends pas ce que tu prends toi. t'as raison. depuis quand je tape ? je sais pas. depuis que te retrouver ce soir ça m'a donné envie de me nous bousiller. soit je me barre et tu restes. et je termine un verre. le tiens. un autre. l'un des leurs. soit on se barre ensemble. et je m'en veux de pas avoir su rester perché là haut, où rien n'avait de sens que l'euphorie. je suis l'arcane du pendu. perché en bas. et je veux rire et- soit tu me dis ce que tu veux et ce que tu veux on le fait parce qu'en fait finalement, bad trip incoming ou pas, si tu penses pour nous, alors ça va. mets-toi dans ma peau, glisse-toi entre mes os, prends le contrôle. et je veux rire et je ris. enfin, un rire. être ton automate, ça sonne pas si mal.

ah bordel. y a rien qui va. surtout pas toi. et surtout pas moi.
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(end) (tw//drug use) fêtes de la faim ✵ altair Mar 20 Fév 2024 - 2:28


oh, elles sont softs les images dans ta tête - celle de sa stèle neuve et flambante au cimetière, en granit si propre qu’il paraît une insulte - mais ci-gît ton frangin change tellement ta figure ! déjà, que Lazare s’en veut aussitôt pour l’aveu. et comment ça tu fâches ? et comment ça tu chauffes ? comment tu le cramponnes d’un coup, comme un malfrat, un traître, avec tes doigts serrant sa chemise et ses souffles, presque - un peu plus et tes paumes simuleraient une corde - ça ne te fait pas rire aux éclats, Altair, comment ça ? il pensait sincèrement t’arracher de la joie ou ne serait-ce qu’un ersatz de sourire joueur, quelque chose de joli dans le genre ; quelque chose. surtout il ne pensait pas te faire redescendre aussi furieusement. affreuse l’ambiance - tout de suite - tu siffles des menaces et sa cigarette cendre, lui souillonne sa blouse, tandis qu’il te zieute droit et sans battre aucun cil. il se dit à l’instant : ah si tu savais mieux, l’allure de la mort-vive, toute sa dégueulasserie - je te soulèverais les entrailles et sinon te donnerais l’envie de m’étrangler meilleur - si seulement tu savais à quoi peut ressembler le garçon que tu tiens une fois mis à l’envers, tu vois ? comme on fait les vêtements délicats à laver : on fourre ses mains dedans et on inverse complet, d’un geste sec on leur tire l’en-dedans dehors. bref.

si tu savais cela tu ne le dirais pas - ni toujours beau, ni jamais laid - tu dirais, il hésite, ah tu dirais peut-être qu’il n’y a rien de drôle dans l’idée répugnante d’un cœur dîné tout cru. il y en avait partout, Altair, et pas une nappe dessous. il manque d’en rigoler mais se retient pour toi.

bref ! encore une fois. entretemps ton regard s’est retiré du sien de la même manière que la mer abandonne, sans plus frapper la digue ; il en revient mal, cligne enfin ses paupières. autour de vous la Noce recommence à tourner, et la Terre avec elle, et comme s’il la rencontrait il la souffre, soudain, ressentie fracassante à son oreille interne - l’acouphène éveillé lui mitraille l'esprit - ta question lui parvient avec un retard fou. est-ce qu’il est écœuré d’avoir raté la fille ? ... non. pas trop. en miroir il s’écroule tout au creux des causeuses, vaguement lessivé, l’air d’avoir essuyé un orage ou la rouste. son pouce passe sur ses lèvres alors qu’il n’y a pas de pluie, pas de sang. je suis dég’ de pas lui avoir demandé son nom ni donné le mien, juste - t’es là, tu sais pas qui gémir tu baises en anonyme. c’est chiant. il se tait, se tue à petit feu parfumé nicotine.

tu l’as sapé, tu sais. ton œil écarquillé à que dalle de son œil, comme un gouffre effroyable et plein d’affolement, ou de foudres à tomber - ou peu importe ce qu’était le fond de ton œil - ce que c’était lui a refilé du vertige dont il peine à sortir. dont il reste sidéré. depuis il regrette léger de s’être levé d’entre les jambes à l’autre, la fille parmi les filles, il songe tout en fumant j’aurais dû m’efforcer à ma place c’est-à-dire prosterné, à même une flaque, les cheveux en vrac. tu dis dorénavant sa place est soit ici, soit très loin - soit pour deux, soit pour un - tu dis choisis Lazare et franchement je sais pas.

le tabac goût menthol le rafraîchit entier, il a comme l’impression, et ses os désormais frissonnent toutes les vingt secondes. c’est ta faute, qui sait ? ou sa faute après tout - j’ai les fringues mouillées, et pas de blouson - je sais pas. c’est où que t’as eu les tiennes ? c’est celles au mec ? ses dents mordent le filtre pour ravoir les mains libres. il triture le coton à côté ta morsure. pourquoi t’as pas voulu y toucher ? à ce mec - tu touches bien à ses fringues ! pourquoi tu t’énerves, même ? tout à l’heure encore t’étais le bandeur de moi en train de me foutre en l’air - c’est pas ça que t’as dit ? que tu voulais voir ça. il te lâche et son bras se vautre dessus son ventre - en-dessous ses organes semblent une bouillie infâme - tu me rouvres pas la bouche histoire d’y mettre une dose ? il termine de semer un nuage, puis soupire. en fait, si, t’as changé.
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en fait c'est fichu. je le sais, je le sens. quand je t'écoute. dans tes gestes, l'insouciance et l'euphorie sont mortes. j'aurais dû fermer ma gueule. j'aurais dû tenir en laisse ce jenesaisquoi qui veut tout te dire - tout ce qui me passe par le cœur entre deux respirations.

j'aurais pas dû prendre ce buvard. j'aurais pas dû répondre à ton appel. si je ne l'avais pas fait, tu serais rester ce bourdonnement étrange cousu à l'artère de mes tempes ; suffisamment vicieux pour me rappeler que tu existes dans le même espace-temps, suffisamment docile pour me permettre de t'effacer au quotidien.

c'est de sa faute. de sa faute. il a tout enclenché ! tout !

ça te fait rire, altair ? un mimic, une moquerie. j'ai de la bile au sourire et le sourire au bord du bide ouais. en fait, j'avoue, à bieeeen y réfléchir... ça me fait rire. et tu sais quoi ? j'ai mieux ! on va rire. on va jouer à un jeu toi et moi, et je me redresse, les jambes lasses, la tête à l'angle et comme le traître à son idole je prophétise tu lèves ta main. tu vois ? comme ça - et tu baisses un doigts si t'as déjà ri devant le cadavre d'un môme. le naufrage en méditerranée. automne 2008. je baisse l'index. si t'as déjà ri quand un pote t'a dit que bientôt, il allait crever. mehdi à 15 ans, deux balles. mon pouce se replie. si t'as déjà ri quand on t'a montré une photo de ton pote qu'a bel et bien crevé. les mercenaires du sud-maroc. printemps 2009. je baisse l'annulaire. si t'as déjà ri devant la tombe de ton père. hiver 2008, seconde visite. un chien errant pissait sur les fleurs. je baisse le petit doigt.

je le regarde et le sourire tourne au rire. c'est acide entre les dents, tu sais. distiller la guerre. les éclats de rire comme des shrapnels sur la langue. il me reste le majeur en l'air mais ça, lazare, c'est cadeau, parce que tu sais quoi lazare, ouais j'ai changé. et dingdingding devine ? toi aussi t'as changé. miroir miroir ? et vraiment mon ventre je dois le taire parce que je ris, je ris et bang! je veux vomir, le fiel, la haine et l'envie de te voir saigner.

je veux te frapper, te crier par les poings, te casser par le silence. mais je ris.

qu'est ce que le rire sinon l'épée du pauvre ? pauvre d'espérer qu'aujourd'hui soit tranché pour que demain soit meilleur, pauvre d'espérer que l'enfer soit tranché pour qu'en gicle le paradis.

parfois rire, aussi - ça fatigue. ça s'épuise. la magie n'opère plus.

j'ai pas connu l'enfer. j'ai rien à prétendre au panthéon des martyrs. j'ai pas la backstory qui fait couler les larmes des gens sur les réseaux entre deux montages de chatons et de meufs qui se maquillent, ni celle qui décide le journaliste retraité à écrire un roman pour dénoncer parce qu'on dénonce mieux depuis chez soi. mes malheurs, c'est quoi ? une goutte dans la fosse aux malmenés. mon enfer, c'est moi.

et puis toi. mais ça, c'est un secret. pas même moi je le sais.

y a l'ambiance ruinée, y a la fièvre froide, les autres qui bavardent, les autres qui se déhanchent, les autres qui baisent. et, ah ouais, au fait, le type, je vais pas y toucher juste parce qu'il m'a vendu sa compagnie et que je lui ai piqué ses fringues. j'ai pas la queue sur ressort, ni la libido branchée sur radio charité comme toi. ça c'est gratuit. et qu'est-ce que ça peut te faire si je porte ses sapes ? qu'est ce que ça peut me faire que t'aies léché la meuf dans les chiottes ? oui, dans le fond si c'est pourri maintenant, si c'est ruiné : c'est de ta faute. de la mienne. ou de celle des autres parce qu'ils sont ignorants.

ils ne voient pas ce que je vois quand je te vois. ils n'ont pas la cervelle en roulette russe et les pensées comme des couteaux. ah non. eux, ils existent comme décors, et toi, toi tu prends toute la place. tu dévores tout. tout ce que tu touches, tout ce que tu prends, tout ce que tu ne touches pas, tout ce que tu ne prends pas. mais toujours - ah, je souris, je secoue la tête, les cheveux qui dansent, toujourstoujours. quand je t'ai connu, déjà tu dévorais, tu mangeais, comme un trou noir, jamais satisfait, infiniement vide. mon soleil de pétrole déguisé.

et déjà j'étais jaloux. à en crever. à t'en damner. mais ça, ça je le dis pas. non, jamais.

je me lève les mains dans les poches les iris comme des pierres et je me penche. te regarder de haut, te contempler. tu fais tellement peine à voir. ta beauté nichée entre crasses, sueurs et paumés. mon oisillon de marée noire. mon auréolé de calamités. ça me pique le bas de la nuque. la colère qui remonte, furieuse - et avec elle le monstre que t'as enfanté dans mes viscères. tout tordu. tout mauvais. je te vois et je me vois. hideuse bête. difforme. je te vois et je sais pas si je veux te frapper ou te consoler et je saurais pas. je préfère pas.

ça tourne tellement, le cocktail alcool/pills, le bad trip feels/reason que je veux me coucher sous tes pieds. les flaques comme oreillers. m'y noyer. sombrer. mais je veux aussi partir. croire que le matin sera vierge des cancers de la veille. et je veux de l'air. et j'étouffe. je sais plus ce que j'ai dis - déjà c'est oublié, englouti par les limbes tapies au noeud de mon crâne.

un soupire.

fous-toi en l'air tout seul. je suis impotent ce soir apparement. je vais pas bander sur ton pathétique. j'ai le mien à polir. et j'évite tes yeux quand je te tourne le dos, quand je m'engouffre dans la foule.

serpenter jusqu'à la sortie de secours qui donne sur la minuscule ruelle adjacente à l'avenue. inspirer. écouter. le bruit de la porte qui claque et clos le retour en arrière. le froid qui mord. la nuit qui murmure. le lampadaire qui crépite. expirer. m'effondrer sur le trottoir, les bras sur les genoux, entre eux la tête en bascule et je serre. les lèvres. la gorge. je serre. le vide. et ça fait mal de serrer le vide. de te savoir à l'intérieur. de plus savoir comment t'articuler dans ma tête. de vouloir une clope. de rire de vouloir d'une clope. de soupirer, encore. de fixer le gris moite du bitume. d'entendre l'écho de la fête amenuisé par les murs.

dix fois plus cool ! pfft.

j'suis pas assez sobre pour me faire face. plus assez ivre pour me te dire : lazare. merde. j'ai dis vrai quand j'ai dis tu m'as manqué. lazare. putain. sois pas si loin. même quand t'es là t'es loin. le manque, je maîtrise pas. l'accoutumance, je contrôle pas. la came oui. toi non. si tu meurs, dis... est-ce que tu me hanteras ? parce que s'il ne me reste que l'absence, lazare, je crois que ce bourdonnement cousu à l'artère de mes tempes, il me rendra fou. ton souvenir, il me rendra fou. j'ai peur. reste en vie. lazare, la vérité ? je suis mort de trouille.
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(end) (tw//drug use) fêtes de la faim ✵ altair Mar 20 Fév 2024 - 18:41


ça te fait rire enfin ! tu vois ! des bouts de jubilé qui brillent dans les tons jaunes sous les spots mais quand même ; tu vois que c’est burlesque ! que ça peut être une blague que de s’admettre une farce, un bouffon réduit en charpies toutes infectes - un bouffon nonobstant, dont tu raffoles - non ? tu n’en bouffes plus de lui, de son faste et ses frasques ? de sa tendance infecte à la fête vandale comme s’il était Bacchus, le fils bien à son père ;

avant, tu en étais fou. avoue-le. ne mens pas.

avant tu palpitais de l’avoir en l’état - autrement dit son pire - parce que cet état-là te flattait, toi, beaucoup. à côté toi tu sembles tout de suite à un prince des voleurs de décence, un roi mangeur de grade, et de classe et d’honneur, en fait, sûrement qu’il t’était bon son amour-propre en bouche et qu’après les festins tu te couchais repu. avoue qu’il y a des nuits où tu rentrais chez toi satisfait d’avoir joué les saccageurs d’estime, que cela te filait la sensation jouissive de t’être un peu vengé des garçons de sa race. ce n’est pas grave tu sais, si tu l’avoues tout haut : tu lui ferais plaisir à t’avérer sincère.

sauf que non, tu te dégonfles.

tu désenfles des ires que l’on saurait te lire pour plutôt te grandir de celles qui te blindent - ces fausses impressionnantes, à l’audace colossale - tu feins l’acier trempé, tes punchlines comme des poings américains vulgaires. oh pitié sois pas trash... n’aies pas que de la gueule, je ne sais pas, sois flagrant ! même la fille elle a su se montrer déchiffrable, mille fois plus que toi - dix fois plus cool pourtant - à s’écarter les cuisses et en même temps ses côtes, entre deux hoquets chauds, elle confiait j’ai flashé sur ton pote fébrile, c’est marrant comme je flash sur celui qui s’en fiche, toujours. et c’était beau tu vois, malgré tout l’érotisme, c’était beau de pouvoir en apprendre sur cette fille - lui répondre c’est marrant oui parce que moi aussi - oh pas que tu ne sois pas très beau maintenant ! là quand tu te redresses au suivant les injures pour le dévisager, et tu le fixes, et t’as changé, et j’ai changé allez oui sans putain de blague et tu le fixes encore de tes yeux de taré, terriblement bleu-ciel, et oui allez toi pareil tu tords les ventres, son ventre, surtout lorsque tu dis ignorer quoi lui faire. il te fixe, je sais pas - si tu dois me tabasser ou bercer mon triste - je ne sais pas, toi, dis-moi ? j’ai l’air au bord des larmes ?

pas tant, visiblement. en témoigne ton tour sur toi-même et ton dos, le verso de ton corps alloué à Lazare : comme un affront final ! piqué, il s’élève vite, droit à sa place assise et d’où il est te braille : il serait question de savoir à un moment, Altair - tu t’effrites déjà, mâchonné par la foule - Altair ! elle t’avale ... tss.

silence.

un silence d’artifice, bien sûr - tonitruant au crâne - aux alentours sinon les bacchanales bombardent autant qu’en ta présence, une purée décibel déclencheuse de nausée. ou alors c’est lui seul. à table les apôtres ont cessé de sniffer, le détaillent comme des chiens figés par l’ultrason - ta voix d’il y a dix secondes - il les toise en retour. pas longtemps. son œil coule rapidement au milieu des traces, se roule dedans quasi. c’est carrément lui seul l’origine de sa gerbe. j’ai le cœur qui tape un sprint, là - son dernier je veux dire. dans trois minutes je le crache. il l’a sorti très calme en se palpant la cage, la paume se devinant des prémices d’apex - sa crevaison prochaine - les gars s’esclaffent direct. haha, merde - l’un moins foncedé que l’autre lui demande au cas où - tu veux que j’appelle quelqu’un ? quelqu’un comme ? toi ? il vaudrait mieux. il faudrait. non. ça va. il écrabouille sa clope dans les glaçons d’un verre, et la braise agonise en un pshhht navrant. aussitôt meurt. écrase-moi juste un dépresseur - t’as de l’oxyco j’ai vu ? écrase-moi ça - et ça ira. ça lui tranquillisera les tambours dedans, et comme ça ; comme ça tu n’auras pas à le tuer ensuite ! tu es content, j’espère.


dès demain vers midi, lui t’écrira d’ailleurs :

de : lazare
à : altair

surprise ! je suis vivant.
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(end) (tw//drug use) fêtes de la faim ✵ altair
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