contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson

contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

staff
@sweety - présente
@nagi - présente
@otahri - présente
@nahi - présente

navigation

top partenaires


derniers sujets

les petites annonces

  • design actionnez le switch pour actualiser le design.
  • mise à jour le forum accueille plein de nouveautés.
  • lore nouvelle particularité : les incarnés.
  • groupes chute des olympiens : place aux grands, païens et exilés.
  • staff lucius part à la retraite, arrivée de dionne.
  • lore possibilité de jouer des legs.
  • event 3 invasion de nausikaa, capture de l'hydre et du lion.
  • ouverture le forum est né ! (il y a très longtemps)
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Nausikaa :: Extérieur :: Reste du monde Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
par le petit garçon qui meurt près de sa mère — rp solo
Mistral Désorgues
Païen
Païen
Mistral Désorgues
Messages : 216
Drachmes : 561
Avatar : sugimoto saichi (golden kamuy)
Age : 37
Statut : demi-dieu
Parent divin : héphaïstos
Défaut fatal : l'indifférence
Pouvoirs : technokinésie (S) + restauration (A) + détection des pièges (B) + immunité au feu (C)
Poste et/ou Métier : responsable des forges + forgeron
Particularité : /
Notes : -
Inventaire : bâton de dédale + un crayon gris + une gourde remplie d'eau + une pièce de domino (3|6)
En couple avec : -
Autres comptes : dow lintang + biagio
Discord : unbrigand
Gif : par le petit garçon qui meurt près de sa mère — rp solo Tumblr_p9c5w0bmUA1suacufo1_500
Messages : 216
Drachmes : 561
Avatar : sugimoto saichi (golden kamuy)
Age : 37
Statut : demi-dieu
Parent divin : héphaïstos
Défaut fatal : l'indifférence
Pouvoirs : technokinésie (S) + restauration (A) + détection des pièges (B) + immunité au feu (C)
Poste et/ou Métier : responsable des forges + forgeron
Particularité : /
Notes : -
Inventaire : bâton de dédale + un crayon gris + une gourde remplie d'eau + une pièce de domino (3|6)
En couple avec : -
Autres comptes : dow lintang + biagio
Discord : unbrigand
Gif : par le petit garçon qui meurt près de sa mère — rp solo Tumblr_p9c5w0bmUA1suacufo1_500
par le petit garçon qui meurt près de sa mère — rp solo Lun 19 Fév - 21:01
tw pensées suicidaires

par le petit garçon
qui meurt
près de sa mère
avec amandine désorgues | janvier 2024 (pré-event)


alpes françaises.

mistral quitte l’île au matin, un matin froid de décembre, il ne sait pas lequel, enfin, celui juste après la nuit, la nuit du meurtre, la nuit de la mort, la nuit du cri. on part sans se retourner, sans trop penser, il faut fuir non pas la mort, non pas la pierre, mais le cri, il faut fuir le cri, et peut-être la vie, trop brutale, trop neuve pour un hiver. il faut fuir, fuir là où l’on peut mourir en paix et sans retour.

il s’envole de new york, sans aller au ciel. il ne meurt pas. il traverse l’océan, il se dit que c’est étrange, de faire le vol dans ce sens, c’est comme retrousser l’ourlet de la mer jusqu’à sa destination, comme un linceul bleu. il faudrait bien un linceul tel, aussi grand et aussi lourd, pour recouvrir son corps.

il arrive chez sa mère. il marche le long des routes et à travers les champs enneigés, qu’il ne reconnaît pas. il ne les aurait pas reconnus s’ils avaient été verts et nus ; il n’est jamais venu ici. il n’est jamais venu ici, alors il est devenu cet ici, ce lieu dont sa mère lui a tant parlé : il a fait son corps comme ces pierres qui survivent tantôt au grand froid, tantôt au soleil ardent, et qui ne laissent échapper qu’un léger sifflement lorsque la neige fond enfin ; l’arête de son nez est la crête des monts alentours ; le vert de ses yeux est celui, non pas des arbres, mais du fond argileux de chaque rivière qui chante sans être vue, parfois sous une légère couche de glace.

il arrive chez sa mère, il y reste. elle est ravie. il parle peu, de ce français qu’il n’a que peu pratiqué, mais toujours avec tendresse, il a gardé cette tendresse pour la dire là.
il ramone le poêle à bois, il redresse la clôture, il fend du bois, il parle un peu, elle beaucoup. ils ne parlent pas du futur. ils parlent du feu. ils s’y connaissent bien.

un matin, un matin après une nuit où la lune était la même que la nuit du meurtre la nuit de la mort la nuit du cri, la lune était la même, il est temps, il est plus que temps (et l’on ne dira pas de quoi) le matin où il dit :

« je pars. je monte au sommet. »

elle lui demande s’il reviendra ou si elle doit refaire son lit, comme s’il n’était jamais passé, comme s’il ne reviendrait jamais. il ouvre la porte, prend une grande inspiration. il part sans répondre. il n’y a pas de bonne réponse aux faire-part de décès. il est plus que temps.

plus tard dans l’après-midi, amandine désorgues monte à l’étage, et refait le lit de son fils. elle s’assied sur ce lit, qui n’est désormais plus celui de personne. elle pleure un peu, pas trop longtemps. elle a trop vécu et trop aimé ces deux monstres de grandeur, ces deux hommes imparfaits — l’un était un dieu aimant, l’autre son fils aimé — pour pleurer plus longtemps. elle sait qu’elle n’a pas failli, jamais ; elle sait qu’elle est une femme parfaite, et qu’en cela, elle ne peut rien faire de plus. il est des affaires qui ne concernent que les géants et leurs blessures béantes.

mistral est parti. il gravit la montagne, lentement, pieusement, comme le font les bêtes au temps des transhumances, sans penser à comment redescendre.
il lui faut marcher un jour, s’arrêter pour dormir, repartir le lendemain avant d’atteindre le sommet.
ça ne le dérange pas : il veut s’abrutir de ce silence et de ce manque d’air, à défaut de s’abrutir de bruit et de tisons ardents. il lui faut s’abrutir : là est son plaisir, ou la condition même de sa survie, ou plutôt, là avait été la condition même de sa survie pendant un temps, et il ne sait pas comment exister autrement.

arrivé en haut, au midi du deuxième jour, il s’assied sur un rocher : la cime des arbres ainsi que le brouillard lui cachent le paysage plus lointain. on n’entend rien d’autre que sa lourde respiration, et une rivière qui sourd, un peu en contrebas.

non, ça n’est pas vrai que l’on entend rien d’autre. mistral tend l’oreille : un pin bruisse. alors, d’une main absente, il prend une pierre, près de lui, la soupèse, il faut qu’elle soit lourde, apprécie son relief, il faut qu’elle soit tranchante, il faut qu’elle soit lourde et tranchante, car il n’aura pas la force de frapper un second coup si jamais il ne meurt pas du premier coup. s’il se rate, il partira lentement, ça ne sera pas agréable.

il lève le bras, comme l’autre l’a fait, il frappera avec plus de détermination. il lève le bras, le pin bruisse, la rivière sourd, aucun cri ne résonne, et



la brume se lève.

par-dessus les arbres, entre leurs branches, il voit une ligne bleue, très vite mangée par le blanc du ciel, très vite mangée par le noir de la terre, mais il y a cette ligne bleue, écrasée entre le ciel tué délavé assassiné toutes ces années auparavant et la terre assoiffée qui a pris qui prend qui prendra les corps en bière sans poser de questions, il y a cette ligne bleue et elle vient le frapper derrière l’œil, bien plus violemment qu’aucune pierre n’aurait pu le faire, cette ligne bleue, et autour de ce bleu il y a ce vert, il y a ce vert et elle est là la mer est là ce matin elle est là comme elle était là l’été comme elle était là l’hiver elle est là, elle est bleue cernée de vert comme les jardins le jade la tige des chardons elle est bleue et pourtant comme verte ça n’est qu’une idée mais un instant elle est verte et il la voit si loin, il se croirait en haut de sa terrasse, sans doute quelqu’un lui a prêté ses yeux pour qu’il la voie aujourd’hui verte et bleue, quelqu’un lui a prêté ses yeux gris et la mer est bleue et verte et elle est belle, comme elle sera belle au printemps et à l’été ! comme elle sera belle elle ne sera jamais tachée d’aucun sang jamais blessée d’aucun soleil en tout cas jamais trop profondément, elle sera là et elle l’attend déjà, et elle l’attend encore.

mistral lâche la pierre. elle roule. il crie, cela résonne.




il descend la montagne, vite, bien plus vite qu’il ne l’a gravie. il ne s’arrête pas pour dormir, cette fois : il lui semble être entraîné par un poids, un poids bien trop lourd dans sa poitrine, un poids qui ne fait pas trop mal, un poids qui le ramène au niveau des hommes ; il arrive chez sa mère au petit matin, il a couru toute la nuit. son cœur bat, son cœur bat, et il est en vie !

quand elle le trouve à la porte, il a froid, froid dans la gorge, cela a goût de sang, ça n’a pas d’importance cette fois, car c’est son sang, son sang à lui, et que ça passera, voilà, ça n’est pas grave parce que ça passera.

« j’ai envie de voir le printemps. »

il n'a jamais vu le printemps, il s'en rend compte aujourd'hui. il a vu les étés, il a connu un automne, il a pris conscience de l'hiver récemment, tout récemment. il veut voir le printemps pour toutes les fois où il ne l'a pas vu. il veut apprendre à le voir.

« il faut que je retourne là-bas. j’y verrai mieux la mer. tu comprends ? »

ça ne fait pas sens, mais elle comprend. elle l’aide à faire son sac, et elle pleure, comme lorsqu’elle a défait son lit, l’autre matin. comme l’autre matin, elle n’est pas triste longtemps, et elle lui souhaite bon voyage.

il faut simplement dire : mistral désorgues est vivant. et peut-être que cela fait quelque chose.
par la mère apprenant que son fils est guéri

by emme


https://nausikaa.forumactif.com/t73-le-marteau-sans-maitre-mistral https://nausikaa.forumactif.com/t166-iceberg-mistral https://nausikaa.forumactif.com/t291-m-desorgues#2227 https://www.pinterest.fr/roidesbrigands/mistral/
par le petit garçon qui meurt près de sa mère — rp solo
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (end) les perles de ma mère, innocent
» garçon, si t'enlèves la cédille ça fait —
» (end) l'innocence meurt toujours en premier, rhys
» (end)(cw violences psychologiques)(fb 2013) il meurt lentement, mistral
» the resurgence ✦ (solo)

Sauter vers: