QUI EST SON PARENT MORTEL ? donovan albert durden, procureur de la couronne britanique et fervent défenseur de ses lois et institutions ; pour lui, la justice prévaut sur la vérité - peu importe si l'accusé est innocent, si tant est que suffisament de preuves l'incrimine et/ou que l'opinion publique penche en faveur de sa condamnation ; après tout, selon lui, nul homme n'est innocent, car tout homme, dès lors qu'il né, est coupable de ne pouvoir avoir la conscience absolue et l'équilibre parfait qui lui offrirait un statut divin, équivalant à un statut de grâce où nul jugement ne peut avoir lieu ; james et son père se haïssent cordialement et ne se sont pas parlés depuis dix ans

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QUEL EST LE SOUVENIR LE PLUS MARQUANT DE SON ENFANCE la condamantion à perpétuité de son demi-frère louis pour meutre avec préméditation de la famille mattheson (père, mère et leurs deux enfants de 10 et 13ans) ; james avait alors 21ans, louis 19 ; le procureur en charge de l'affaire n'était autre que durden père ; après une enquête privée approfondie de deux ans, james ainsi que le détective privé et l'association d'aide aux victimes du système carcéral britannique, ont déterminé l'innocence de son petit frère ; or, justice n'a pas été faite car selon son père "justice a déjà été rendu" ; en dépit des appels à réviser le procès et d'un certain support médiatique, l'affaire a été étouffé ; louis croupit encore aujourd'hui en prison : situation que james entend un jour changer par ses propres moyens ; "à chacun sa justice" pour mieux le citer

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A QUEL ÂGE A-T-IEL REJOINT NAUSIKAA ? PAR QUELS MOYENS ? il avait vingt-trois ans, venait fraîchement d'arriver sur le continent américain, une revanche dans le ventre et des ambitions plein les poches ; c'est sa mère qui lui a donné les indications nécessaires à la localisation de nausikaa

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COMMENT S'EST DÉROULÉE SA CÉRÉMONIE D’ARRIVÉE ? mal. y'avait pas mal de nouveaux venus ce jour-là ; il avait surpris dans un coin près d'un regroupement d'arbres, un garçon se faire emmerder par trois autres, visiblement plus âgés et plus grands : le cliché des bourreaux et de la victime sous fond de sauce américaine (ça aurait put faire un épisode d'un de ces teen shows à la con sur netflix - première pensée qui l'avait traversé au vu de la situation) ; bref, le garçon aka la victime aka un gringalet aux allures de lémurien croisé avec ton geek du dimanche, n'avait pas osé moufté ni se débattre : du coup, james, pas héros pour un sou mais bien malgré lui incapable de résister à l'envie de remettre à leur place de si belles fiottes (faut l'être pour s'attaquer à plus faible que soi), a sauté sur les trois mufles ; évidemment, il a gagné. et a récolté quelques dents en souvenir. "jugement a été rendu, justice a été faite" ça l'aurait fait non, pour un fils de nemesis, de balancer ça ? oui mais non. james est une contradiction sur jambes après tout. furieux face à la faiblesse du garçon victimisé et à son avalanche de remerciements larmoyants, james l'a cogné - une fois, deux fois, trois fois... ah, si un gars du personnel n'avait pas accourru pour stopper l'altercation, le garçon n'aurait pas eu que le nez de cassé ; james a donc frôlé l'expulsion une heure après son arrivée (le garçon avait plaidoyé en faveur de james, affirmant que tout cela n'était qu'un horrible malentendu et que james, malgré les apparences, l'avait aidé (bénie sois la bonté (ou peur) de ce garçon)) et s'est retrouvé fiché de l'étiquette de brute irascible jusqu'à son départ de l'île

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A T-IEL ÉTÉ RÉCLAMÉ ? SI OUI, QUAND ? oui. à son départ du royaume-uni pour les états-unis et donc nausikaa. suite au fiasco du procès de son petit frère, james a maudit la justice, jurant d'en façonner une à sa guise et selon sa vision du monde et de l'humain. spoiler alert : sa vision est un concentré de nihilisme. l'humain est mauvais mais ça le rend "fun", l'humain est tricheur, mais ça le rend "distrayant" - tant qu'il reste gagnant, tant que ceux qu'il affectionne restent gagnants : le monde peut bien branler des balances et baiser des tribunaux, si tant est qu'il en demeure le juge. sa mère, ayant vraisemblablement ressenti sa haine mutée de sa soif de revanche, lui était alors apparue un soir dans la rue tandis qu'il quittait un bar ; l'échange avait été amer et glacé, un peu comme le whisky qu'il s'était enfilé ; lui de vouer la justice et la société de ce siècle aux Enfers, elle de moquer ses élans fiévreux et orgueilleux de vouloir incarner le nouveau guy fawkes ; or, elle l'a reconnu, non ? et de ce fait, a reconnu son désir viscéral de punir, de venger, d'assouvir et de châtier...

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QUELLE RELATION ENTRETIENT-IEL AVEC SON PARENT DIVIN ? à mi-chemin entre le dédain, la haine, la curiosité et l'obsession ; mélange chaotique, certes. james a très rarement contacté ou eu à faire à sa mère ; il préfèrerait avaler du cyanure que d'admettre qu'il a hérité de certaines de ses caractéristiques. secrètement, il nourrit l'idée qu'elle est à l'origine de tous les maux, des siens évidemment mais aussi de ce siècle... seule sa vision de la justice, sa définition de la rancune ou de la vengeance ont de la valeur à ses yeux, puisque, encore une fois, ces visions et définitions sont siennes. or, aux yeux des autres, n'est-ce pas sa mère qui les incarne ? n'est-elle pas celle qu'il doit abattre pour asseoir sa dominance ? n'est-elle pas sa nemesis ? amusant, non ?