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Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

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(end) (fb 2016) L. 109: II. jeux de vagues ✵ seren
Lazare O'Mara
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(end) (fb 2016) L. 109: II. jeux de vagues ✵ seren Lun 17 Avr - 0:04


le drame de cet après-midi ressemblait à ceux de partout, tellement il avait laissé des saveurs profanes anodines, au creux des joues halées. il goûtait le sable fin, le sel cristal et la brise, les heures réchauffées à coup de ciel, bleu vif, aussi l’écume - en arrière-plan les larmes, comme un assaisonnement - voilà pour l’origine des relents aigres-doux. quant à l’image et ses sons, idem : l’ensemble rappelait des scènes qui se jouaient à l’été, qu’importe où l’été, du moment qu’il y a de la plage et des jeunes à son bord.

il y avait des éclats de voix et de rire dans un premier temps, tous insouciants, une sorte de cacophonie joyeuse et légère, typique de l’adolescence lorsqu’elle folâtre au soleil. la plupart des ventres se montraient à l’air libre, et il y grondait une faim sourde à force de tant s’amuser, une faim comblée du ressac vrombissant tout près d’eux et sinon des rayons qui chauffaient l’horizon. quoi qu’il en soit les mômes se remplissaient ces ventres d’orangeade et de sucre, certains fumant à côté, fait qu’il régnait à la quinzième heures dès lors une humeur mondaine au possible, banalement vacancière. ce genre d’humeur où fleurissent les souvenirs, les jolis - mais tout autant les drames, donc - celui te concernant n’aura pas juré plus que ça. il en survient sans arrêt, des quasi-comme le tien.
alors classique et soudain, comme partout, il y avait la plage et ses jeunes levés des serviettes, qui pointaient l’océan comme s’il était un grand monstre - aucun requin dedans et pourtant l’on aurait bien dit - et comme partout qu’ils soient divins ou laïques les gamins se sont écriés, regardez, regardez ! au loin mais à portée de brasses - une main qui dépasse - est-ce qu’on ne se noierait pas ? si, on croit - on croit sans l’avoir jamais vu puisque, comme partout, on sait à quoi ça ressemble - aux baigneurs qui trempaient encore l’on a prié d’y aller, pressant en panique. quelques uns s’y sont bousculés d’ailleurs parce que c’est ainsi les garçons, Lazare au milieu d’eux mais tu vois, c’est comme partout. lui ou un autre finalement n’aurait rien changé à la donne. en tout lieu les règles sont les mêmes :
aux jeux de vagues, on va et puis l’on revient,
gagnant ou perdant : cela dépend de la mer.

elle avait dû se dire oh, non, pas cet après-midi - c’en est un terrible ordinaire - tenez, reprenez-les ces deux-là je vous les recrache au rivage ! ils m’ont trop bu la tasse et ils me garderont : en saveurs profanes anodines, au creux des joues halées. terminés les jeux de vagues.

désormais il fait calme
et la fin de l’après-midi n’est plus à l’image de son cœur : la mer y est invisible depuis ton drame évité, comme s’il avait mieux valu t’éloigner au cas où ; au cas où ? les eaux monteraient, à tes talons la mer fidèle, façon d’un chien ; qui sait. parait-il que des adultes - du moins, de plus adultes que lui - s’étaient chargés de t’emmener, te sécher et te mettre au chaud. si lui l’ignore c’est parce qu’il n’a pas rejoint - au-delà de la rive, pas besoin, il pensait - a préféré rester parmi les ami.es fébriles, un peu, pour s’étendre au zénith comme s’il n’y avait pas eu ta mort, presque. à présent le soir imminent, et lui se demande à quel point : les a-t-il inventé ? les jeux de vagues d’aujourd’hui. à droite à gauche du campement les copains s’éparpillent rompus, lessivés de s’être exclamés - heureux, et terrifiés peut-être - une seconde il hésite. s’en détourne à la suivante, sans excuse ni raison. direction le dortoir des enfants d’Aphrodite il se rend nonchalant - d’apparence - fait tache en franchissant le seuil : il semble un touriste dans un temple. croise une poignée d’adelphes - à toi, il suppose - qui sortaient à l’instant, leur demande, vous auriez pas vu - ton nom toujours inconnu - ... personne. c’est bon.
je t’ai trouvé dans les roulis, pourquoi pas ici pareillement ;
paisible, Lazare, il replonge à la mer : celle-ci de marbre, de bois et de coton, c’est une marée d’espaces nuit scindés de beaux paravents : personne ne meurt en ces flots à sommeil, alors, ça devrait être bon. il te cherche à nouveau.
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(end) (fb 2016) L. 109: II. jeux de vagues ✵ seren Mar 18 Avr - 1:34

When the sun goes down on my side of town
That lonesome feeling comes to my door & the whole world turns blue

jeux de vagues

la mer est son miroir ; contemple son âme. il croise son reflet, là-haut, depuis son rocher, sous le seul regard de Phébus, roi superbe et ses rayons en sacrement sur ses épaules hâlées qu'il ne semble plus redouter. caresses océaniques, de vent et de lumière, qui apportent aussi, au loin, des voix qui s’élèvent. qu’il entend toujours malgré sa fuite. ça braille l’hymne à l’été et ses cantilènes idylliques. ça l’agace, lui, tout ce bruit, devenu sourd à ses effusions d’ivresse. assez pour que ça lui torde le ventre, des relents âcres dans la gorge que même le sel et les embruns ne peuvent effacer. c’est ce qui l’a conduit jusqu’ici, au pied d’une falaise, là où le récif émerge ; là où l’azur commence à s’assombrir et aviser du danger.

la suite vous la connaissez ; il est tombé de son dôme, trop avide de la marée et de ce qu’elle a à lui concéder, a percé l’eau comme rugit le tonnerre.
Benthésicymé l’a emporté. comme un rien. comme elle emporte l’écume d’où il est né et puis les rires et les cris du rivage. cinglant, giflant, usant la pierre. taillant les rochers, comme le sel taille sa chair. des petites constellations sur la peau accompagnées de cris aphasiques, le sillage de ses mains parties en guerre contre la surface. berce encore, berce cet enfant qui t’adore ! lui qui a voulu te cueillir, noie le dans son propre culte, rends lui au centuple. pour qui il s’est pris, cet enfant autoproclamé de la mer, à venir en son sein sans savoir voguer ? l’infamie plus cuisante que le sodium contre sa peau brunie et dans sa poitrine, il finit par abdiquer, abandonnant ses armes au ressac et sa conscience avec. dans la brume, l’appréhension cède sa place à l’accalmie, tenant au creux de sa paume la bénédiction d’Hébé, prête à l’embrasser. la commissure de ses lèvres blêmes l’attend, sans que jamais elle ne vienne lui offrir sa ferveur. à la place, c’est le baiser de la rive et du sable brûlant qui l’accueille, pour le tendre tout ankylosé comme un macchabée, statue de carne et cœur de pierre, à qui voudra bien s’en débarrasser. personne n’ose trop se dévouer, c’est à se demander à qui il aurait manqué.

le drame évité, il se terre dans l’abri des enfants d’Aphrodite ; là où jamais il n’a trouvé refuge, trop distant, trop différent. trop lui-même, Seren. les pieds dans le vide, assis au rebord du lit, il essuie en silence le rejet des flots, défaite plus saumâtre encore que celles des antiques. son esprit ailleurs, son corps se mire encore dans la mer ; dehors le soleil décline en encensoir derrière de grandes nuées opalines, tout un poème à découvrir. des bruits de pas feutrés, ses talons reprennent vie dans le sol d’asphalte froid pour démasquer l'interprète, infime espoir qu’un messager soit passé par la case d’Hécate ou de Hermès. ses yeux austères te décèlent ; tu n’es pas de ceux qu’il attend, et son monde se désagrège pour la deuxième fois aujourd’hui. tu cherches quelque chose. sa voix placide frémit comme un cœur qu’on afflige et ce n’est pas une question ; il le sait, il l’a vu. ou quelqu’un. ses iris filtrent sous ses longs cils encore collés par les cristaux de sel, ses cheveux en cascade humide sur ses épaules dansent un sabbat fantastique. il n'y a personne ici. là s’arrête l'étendue de son pouvoir. il lit mais ne sait pas et ses sourcils tentent de se toucher un court instant, tandis qu’il s’enfonce aux solitudes insipides.

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(end) (fb 2016) L. 109: II. jeux de vagues ✵ seren Jeu 20 Avr - 18:35
à l’angle d’un garde-feu soudain c’était toi, et Lazare s’est arrêté, net - a pilé presque, étrangement incertain de t’avoir reconnu - c’était bien toi ? rencontré loin là-bas, dessous la houle folle.
dès lors, lui se tient immobile, te toise léger penaud ; s’écoule un silence dont les secondes sont anhydres, dont il s’étonne un peu, d’ailleurs, qu’elles ne gouttent nulle part : en témoigne la pierre que tes pieds ne mouillent pas ;
où sont les vagues ? il pense, où sont les algues ? la griffure du corail, les morsures à l’iode… il s’attendait à te voir - ne sait pas, hésite fort - le teint quasi-délavé, moins coloré plus exsangue, comme tout ce qui se trempe trop longtemps à la mer : ça s’égare les pigments, ça ressemble à l’or blanc ; toi, ici et maintenant, tu sembles un enfant-nature plutôt qu’un gamin de l’abîme - tu parles, et ne craches aucun flot - pas de bleu à tes lèvres ni la moindre anémone ; quand même, ici comme là-bas,
c’était encore bien toi.

il lui faut battre tous ces cils pour te conscientiser, deux, trois fois, comme s’il se devait écluser ton image - dedans son œil, au fond comme on retient sa pluie - quelque part au refuge des voix étrangères éclatent, en toutes petites billes qui vont rouler sous les meubles. des ados invisibles ripaillant dans un coin. hors de vos vues, leur bruit parait malvenu. à Lazare, sonne pratiquement scabreux ; de la même manière qu’on ne rit pas aux creux d’un cimetière.

enfin. il cligne comme à l’éveil - après ça te répond, sans laisser transparaître l’impression du retour - sur terre, depuis toujours soi-disant, il y a toi. se l’entendre tout haut lui déclenche une risette, semi-accidentelle - trouve le constat idiot - vite fanée et c’est toi que je cherchais. l’objectif imparfait ; ne l’as-tu pas senti ? qu’il l’avait accompli à peine ton apparition, façon d’un spectre - peut-être pour cela que tu ne soupçonnes pas - lui-même, à présent, vous ressent imprécis. manque d’oublier la raison de vos ici-présences. lui et toi tout de suite, pourquoi faire, déjà ? ... je me demandais ce qu’ils avaient fait de toi, après t’avoir sorti de l’eau. vous contemple un instant, sans prononcer un mot. la peau brûlée de soleil, les diamants aux paupières, le corps entièrement tiraillé comme s’il avait la marée en son sein fut un temps ; retirée désormais, les carcasses en craquèlent. la tienne, sans qu’il ne se l’explique, lui fomente une inquiétude sourde. tu bats, tu respires - convoques la nécromancie - s’adresser à toi de nouveau le trouble secrètement.
tu te sens comment ? vivant, je suppose ; malgré tout dis-le moi. sans ça je douterai - à l'infini qui sait - finirai par y croire à toi qui me dis confiant : ici, il n’y a vraiment personne.
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When the sun goes down on my side of town
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jeux de vagues

ô comme il aurait aimé les voir, ces masques coutumiers aux icônes de l’amour méconnu, vous qui brûlez d’un feu sacré dans son cœur désempli. comme il aurait aimé retrouver l’incandescence idyllique, son nom dans les lamentations apeurées des êtres adorés. à la place c’est le vide marmoréen de la tour d’ivoir qui est venu l’embrasser. après l’apothéose vient la gémonie et la sapidité des larmes invisibles sur les joues encore marquées par le fluor, seuls vestiges de cette lutte sans merci ; car la mer, après l’avoir malmené ainsi, l’a recraché plus beau encore. les escarres invisibles l’enjolivent. tiens, ça sera ta seule médaille, tout ce que mérite un enfant frivole d’Aphrodite, indigne du triomphe, incapable de plus, ne serait-ce que de graver les esprits. un tout petit drame qu’on a déjà oublié, qu’on se moque. qui n’a inquiété personne. et pourtant… c’est toi que je cherchais. à ses yeux, tu fais un joli menteur.

son corps tressaille sous ses vêtements humides, le battement clandestin d’un rire névrosé mais rien ne vient, rien ne sort. un menteur, oui ! ou peut-être un envoyé, juste pour vérifier, se donner bonne conscience et l’abdiquer à ses peines aussitôt. ses lèvres se pressent, tremblent un instant de colère, mais Seren n’est pas du genre à céder à ces trivialités, pas vrai ? c’est un traitement de faveur qu’il n’accorde qu’aux dieux. et toi, qu’est-ce que tu es ? qui es-tu pour venir le faire chavirer ainsi, comme à l’onde ?

aux murmures des éphèbes qu’il entend flâner, il se tourne aux dômes ouverts, on m’a amené ici, et puis c’est tout, les épaules qui d’abord s’élèvent et s'abaissent comme le glaive. comment il se sent ? à ses oreilles, la question n’a pas de sens. il a mal. mais ça a toujours été. inapte aux sentiments et à l’opulence. il a si mal. bien. lui aussi est un joli menteur. il dit ce qu’on attend de lui ; des mensonges qui arrangent les autres. et puis c’est tout.. c’est tout. l’anhédonie le tuera un jour, à petits coups de poignard. ou alors ce sera la dopamine qu’il s’approprie d’un regard, sans consultation ni prescription, comme les grands auteurs se laissent tenter par l’opium. comme les monstres dévorent la vie.
celle en face ne lui procure pas grand chose.

désolé qu’on t'ait attribué cette peine, mais ça va. encore chaud, le bronze rencontre l’émeraude. la fureur le pèse et le combat l’ennui, qu’en témoigne la nuit aveugle et les tourbillonnements d’étoiles éperdues. je suis vivant. enfin, il l’a dit ! à l’intérieur, il est mort depuis longtemps. bien avant que la mer l’échine. tu peux repartir. Seren se cabre, tremble, s'incline, épie son lit qu’il rêve de regagner pour s’y enterrer. et disparaître. à tes yeux et ceux du monde. qu’on l’oublie ; cette fausse pitié, il n’en veut pas.
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mais c’est partout, rappelle-toi, que les mômes se voient ballottés sans tellement de tendresse, qu’on les cahote en bâclant quand on ne les trimballe pas. aux jeux des vagues aujourd’hui seulement, sans la mer marche aussi : dans une ville, par exemple, des gamins dans ton genre il s’en noie tous les jours et nuits. à l’identique ces marmots tombent, soudain - non pas d’une falaise mais du nid, d’un lieu plus ou moins sûr, plus ou moins sec, plus ou moins à l’abri - ils tombent et se retrouvent plongés au milieu des flots, les flots protéiformes : peuvent être des mains anonymes, des adresses inconnues, des foyers inouïs remplis d’un tas d’étrangers, où l’on a froid parfois et puis faim et puis soif, où l’on étouffe, trop entouré, tout en se sentant esseulé ; où l’on existe, quoi qu’il arrive, comme en apnée pénible, et se doit de lutter pour garder la tête hors de l’eau. souvent, les gamins dans ton genre ne sont pas si chanceux que toi, ne rencontrent aucun autre capable d’extirper à temps, et ils sombrent alors, succombent au sens propre et sinon tournent mal. dans tous les cas, c’est si commun partout que ça n’accable personne, que le monde n’en tremble jamais, tu vois : comme plus tôt sur la plage ça s’affole vingt petites minutes avant de retourner au sable, à son coin de soleil histoire de redorer paisible. et c’est moche, et un peu scandaleux que cela nous indiffère tant, et qu’elle soit prolifique cette misère ultra-ordinaire au point qu’à l’Eden, aussi, elle ennuie jusqu’aux dieux.

tu peux partant de là t’énerver à ta guise.

rappelle-toi tout autant que Lazare n’y est trop pour rien, malgré qu’il sache pour l’ignoble, l’odieuseté de ton drame - malgré qu’il y participe, et ce quand bien même il a joué les remparts puisque, tout à l’heure encore, il riait à la suite - soucieux à présent sauf que, tu constates : il te sonde en silence et ne s’insurge pas. on t’a mené ici, et c’est à peu près tout. la phrase entendue mille fois, parce qu’elle est un classique chez les gamins dans ton genre et des gamins dans ton genre, il n’a fréquenté que ça. vous ne le choquez même plus. ou non, plutôt : il se refuse de l’être, choqué par vous ; autrement il les comprendrait, votre apathie qui sonne creuse et votre aplomb qui sonne faux.
tu dis, je suis vivant, et tes mots résonnent évidés
comme si en lieu de viscères tu portais un caveau
désert, oublié des en vie.

... tu crois que je te visite comme on se coltine une corvée ? pas même une aimable vu que tu fuis son regard - le sien s’obstine, pas dérangé - on m’a pas ordonné de venir tu sais, et même si on m’avait dit de passer moi je m’en tape. j’ai envie de passer, je passe. idem quant à partir : il a ton autorisation et pourtant ne s’écarte pas, reste où il est - s’installe presque car il croise les bras et c’est la posture des ancrés - il y avait personne ? avec toi, auparavant sa venue à lui, il veut dire, on t’a laissé tout seul. on t’a mené ici, et c’est à peu près tout. entendu mille fois, ça ne le choque pas ; le fait tiquer, juste, à la mille-et-unième comme à chaque fois au fond, c’est fou comme ils s’en foutent, partout - ici surtout ça l’agace - son air vaguement froissé il balaie léger l’environ, c’est quoi ton nom ? t’iras pas au refectoire, j’imagine, pour ce soir il vaut mieux que tu t’évites les nages, toutes les nages - celle dans la foule inclue - et donc, je leur dirai là-bas, de t’amener quelque chose. tu veux ? tu devrais - vouloir un minimum - leur en vouloir accessoirement de t’avoir mené et c’est tout ; Lazare, lui, revient te voir désinvolte, qu’est-ce que tu veux ? tu n’as qu’à lui souhaiter, il ira te faire les caprices ; estime que tu peux te permettre, ici, comme partout d’après lui.
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When the sun goes down on my side of town
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jeux de vagues

et plus tu parles avec ta plume et son encre noire désinvolte, et plus le flot marmoréen inonde les pages blanches de son corps. assiégé par l’écume, il ne faut pas se faire d’illusion, celles-ci se noient déjà de toute façon. il n’est pas Aphrodite, aimée de tous, comme les autres ne sont pas Adonis qui l’exhalent de baisers. il n’est pas Cythérée, née de de la mer et ses myriades de calcite. encore moins une muse, n’aspire à personne. nul ne rougit d’amour pour lui et les gens n’ont rien à dire des petits drames comme le sien ; ils ne parlent que de leur peines à eux chacun. Seren n’y fait pas exception, il est même probablement pire que les autres, scellé entre quatre murs de désolation ; rien ne lui parvient, si ce ne sont ses propres affres, y a choisi d’être sourd. chacun pour soi, le monde pour tous. cette image n’est plus à refaire, devenue gravure dans la mémoire des adelphes, des ornements en enluminure pour sa vanité et de son aphasie tristement célèbres. il est ce que les métèques étaient à Athènes, ce que les profanes sont au dogme ; un étranger, béotien de surcroît. alors tu parles d’envie mais lui, ça ne lui parle pas. j’ai envie de passer, je passe. passe ton chemin et puis c’est tout, comme seraient passés les ressentiments après les pleurs qui jamais n'ont terni sa beauté. tu sais, même s’il n’aime pas trop cette tragédie, il aime encore moins qu’on bouscule son quotidien comme le zéphyr agite les magnolias sombres où les oiseaux viennent s’y assoupir. il se dit, tu sais, qu’il aurait juste essuyé son chagrin et les blessures sous les draps, se serait assoupi par la fatigue à force d’avoir versé tant de larmes, et que tout ça serait passé dès le lendemain. alors, tu vois, il ne comprend pas trop pourquoi tu es encore là.
ça lui fait bizarre, a le mérite de bloquer les sanglots dans sa gorge.

moi aussi, je m’en fous, à demi-mot et à l’exception de une ou deux personnes, c’est à peu près vrai, à peu près tout. une main d’albâtre se pose sur sa poitrine dans laquelle l’iode y brûle encore, le feu ravivé à chacun de ses souffles, et palpite en sa blancheur de perle un cœur sans désir. c’est juste que…, mais les mots ne lui viennent pas, car pour les poser, il faudrait comprendre. et Seren ne comprend pas grand chose. il a trouvé les vagues moins cruelles et draconiennes que tout ce qu'il se passe dans sa tête. ce sont les parfums des fleurs en effervescence et l’arôme édulcoré des sylves, comme un encensoir, qui font gronder son ventre et lui répondent. juste le dessert… tant que c’est sucré. un peu hébété dans le timbre de sa voix, car il n’a pas usé de la sienne pour que tu le serves, ne s’est pas fait monarque pour une fois ; habitué à jouir des artéfacts de Venus. il se risque quand même, mais je préfère que ça soit toi qui me l’amène. tu lui en donnes un peu, il en prendra toujours plus, fidèle à sa nature ; parasite. et tu lui céderas, n’est-ce pas ? car toi, peut-être, que tu ne t’en fous pas. et c’est au fond ce qu’il aimerait.

son nom, Seren, sonne aussi creux que ses yeux qui ne cessent de fuir l’émeraude fatale des tiens. l’arrière de ses genoux rencontre le rebord de son lit où il se laisse tomber, assis, les mains sagement posées sur les cuisses. il se fait une dynastie de fortune où déjà il attend ton retour avec l’aumône afin de panser les brûlures et le fluor qui flambe ses tripes englouties. et toi ? qu’il puisse un jour te remercier quand l'idée viendra le caresser.
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(end) (fb 2016) L. 109: II. jeux de vagues ✵ seren Mar 16 Mai - 21:01
il a manqué de te dire que tu ne devrais pas, t’en moquer comme les grands - à ton âge c’est trop tôt et par conséquent triste - révoltant, aussi, mais pour ça tu ne peux rien : cette faute-là n’appartient qu’à vos parents sacrés, soi-disant démiurges et quand même décevants. dedans le cœur de Lazare s’éveille alors des rancunes - vieilles de son âge, jeunes en colère - un dégoût de l’adulte inconscient et sincère. où sont-ils, tous ? ces ainés vénérables, révérés par principe, parce qu’il faut, pour la forme ; jamais à l’heure quand on pleure à force on ne les attend plus, on s’égorge les chagrins - vues et revues les mains gamines rendues des mains de sicaires, déjà - déjà des assassins, les enfants des foyers. sans t’infantiliser tu lui fais s’en souvenir, forcément, avec ton air effacé plein d’indifférence tiède. et peut-être, oui, qu’en vérité tu diffères, peut-être qu’au fond ta misère et la leur ne sont pas des sœurs, vaguement des cousines ; malgré tout tu ressembles aux petits délaissés, oubliés dans les ombres, obligés d’étrangler à l’aide de leurs doigts comme eux - petits - leurs propres petits souffles afin de souffrir moins fort, moins visible, de plus en plus infime jusqu’à se crever la peine. à l’époque, les petits de ce genre lui soulevaient les tripes. c’est qu’à les avoir en face Lazare s’imaginait bien : leur voyait un cimetière à la place du ventre. en-dessous des entrailles, de tout-petits cadavres.

de quand datent les tiens ? il voudrait demander. quelle année l’enterrement de ta rage de môme ? elle aurait une tombe qu’on y lirait Seren, tu dis ; ses furias à lui sont encore très en vie mais un jour à leur stèle on gravera Lazare. il n’est pas enchanté, pas affligé non plus. il est seulement agacé par l’idée qu’on soit deux, ici, à penser à ta faim. deux minots de surcroît tandis qu’on avait des pères, des mères, tout un beau panthéon aux abonnés absents. en cela les divins lui semblaient nullissimes, pire que la pire des familles rencontrées chez les hommes. a contrario les divins savaient faire les miracles ; qu’ils s’abstiennent à ce point d’après lui c’est odieux, pour ne pas dire obscène ; les cieux à vomir.

en tout cas. du dessert, juste. ça marche. tu le surprends un peu à la vouloir en ses paumes - l’oblation saccharose - sans relever pour autant, il acquiesce en silence et sur ce je reviens. ni promis ni juré, simplement tu verras.

tu verras qu’à la suite il s’en est allé sage,
direction les mangeoires

(hors de vue tout du long et tant mieux quelque part :
là-bas tel qu’il t’a voué Lazare a pioché les sucres, s’est servi aux vitrines les douceurs à ton nom - aussi les siennes - et puis, la double ration d’entremets il te l’a complétée de fruits, chapardés arrogant : à l’autel où l’on fait les offrandes aux dieux, tu sais, en sortant des repas)

une fois son larcin commis il a rebroussé chemin
te revient finalement, tu vois : il ne t’a pas menti ;
tiens, déposé dessus ton chevet : deux parts de tarte au cassis, trois grenades escroquées - un couteau pour celles-ci - il hésite une seconde avant de se raviser, récupère le couvert, je te les défais moi, va. laisse-lui la corvée des tailles toi tu n'as qu'à te nourrir. nonchalant au possible il se tire la chaise au bureau, s’installe à ton guéridon comme on le ferait à table. s'occupe dès lors à couper l'incarnat d'un des fruits.
t’aimes bien ça au moins ? et sinon ça ne fait rien
il adore les grenades, lui, il en mangera de l'offense.
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jeux de vagues

Lazare.
Lazare.
L A Z A R E.
des arabesques dans les airs, ailes déployées et les doigts tendus vers l’olympe, messes basses sur les lèvres, trois syllabes ; toujours les mêmes. couché entre les filets de ses draps, il éclipse ton absence en dessinant ton prénom sous le dôme, se l’approprie de ses mains et de ses jambes écorchées de l’éternel baiser du sable et de la mer, celle-ci gronde toujours entre ses côtes. il en met partout, n’en a que faire. personne ne lui dira rien, personne ne lui dit jamais rien. il se pense enfant roi à qui on ne refuse rien, mais toi tu le sais, que les mortels et puis ceux qui le sont un peu moins l’ont laissé là pour presque vivant. pauvre cœur parmi les sans-cœurs, réduit à un ilotisme qui lui est inconnu et c’est dans l’ignorance qu’il s’adoucit quelques souffrances. des divins, n’en parlons pas ; il n’y a jamais tourné les yeux et les prières, estime que sa bouche n’est là que pour plaire. et s’il en naît partout parmi nous, en naîtra toujours, autant qu'il en naissait dans l'Attique, sans qu’aucun n’arrête sa course pour lui, c’est qu’ils ont peut-être mieux à faire. c’est pour ça qu’il t’attend sans vraiment t’attendre comme il a fait pendant treize ans à sa fenêtre, ne s’impatiente pas –jamais–, n’a plus assez de grain à son chapelet pour conjurer.

alors il t’oublie un peu, si bien que quand des pas résonnent, il pense d’abord à ses adelphes qui reviennent repus. c’est seulement quand il entend ta voix et puis le couvert sur son chevet qu’il sursaute et se redresse, les cheveux en bataille, l’air un peu bête de t’avoir acquitté de son esprit, les yeux brillants des merveilles dérobées des cornes d’abondance. bien vite il s’installe à ta table, s’attendait de toute façon à ce que tu défasses les peaux ; ce n’est pas à lui de s’y atteler et de toute façon il ne sait pas faire, maman lui a dit mainte fois attention tu vas te couper (ne lui a rien appris). il se contente d’attraper les morceaux pelés dont le jus dégoulinent le long de ses doigts fins pour les y porter à ses lèvres encore bleues.
hm oui, il acquiesce tout bas, te jauge la lueur de la méfiance qui danse au fond du regard. il a des airs d’animal errant qu’on tente d’apprivoiser de récompense et de promesse et qui s’y laisse tenter avec prudence, ne fait qu’une bouchée de ce qu’on lui offre, du suc plein les lippes qui perle jusqu’au menton, par peur de manquer à nouveau. pourquoi tu t’embêtes avec tout ça, Lazare ? et il n’y a pas de ton particulier dans sa voix délavée, n’est pas là pour attiser ta miséricorde, pourtant ses mots ont la gravité qu’on réserve aux adultes. il a compris que tu en avais envie, mais n’a pas saisi ce qui la motive et même si tu lui expliques, il n’y pigera sûrement rien.

la tablée devenue sanctuaire, les nerfs se détendent et la posture s’adapte ; vautré contre le dossier, une jambe repliée sur la chaise et l’autre qui balance dans le vide. l'indélicatesse aux allures d’impudence lui offre de nouveaux contours peints de fraîches couleurs ; resplendissant à sa manière de ses beautés antiques. et toi, alors ? du vent du soir se meurt la voix inquisitrice et il n’attend pas que tu répondes pour s’emparer d’un morceau de grenat et le porter à ta hauteur, car plutôt que te remercier il préfère partager, plus à l’aise dans les gestes que dans les mots et ça Lazare tu finiras bien par l’apprendre.
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(end) (fb 2016) L. 109: II. jeux de vagues ✵ seren Mer 7 Juin - 17:55
du moment que tu aimes - bien c’était déjà ça - votre Cène lui parait un peu moins misérable. il se sent plus à même, plus capable d’y être, plus tellement un intrus parmi le temple de Vénus. aussi t’entendre lui dire oui - un oui sincère et sans détour - le déleste d’un poids qu’il ne s’expliquait pas, une impression d’agir à l’encontre de tout. surtout de toi. le sentiment lui pesait depuis ta sortie des flots - depuis qu’il t’avait volé aux courants maritimes - comme si la mer et ses vagues s’étaient montrées possessives à t’étreindre furieuses, simili-maternelles ; quelque part, en t’arrachant à elles il avait joué les escarpes, délié des étaux mortellement dévoués.

force est de constater que tu ne lui en veux pas et, quand bien même ta rancœur aurait semblé très absurde, son absence le rassure. dès lors, il n’est pas un truand - pas non plus ton sauveur - rien qu’un adolescent qui fait au mieux et qui, in fine, ne s’y prend pas si mal. il se tait, et c’est le premier des silences à tomber allégé, évidé d’embarras. au cœur de celui-ci s’épluchent une, deux, trois grenades, en quartiers minutieux disposés entre vous ; pourquoi faire ? tu demandes, avec un sérieux dissonant qu’il te toise une seconde ;
te ponctue d’un haussement d’épaules
tranquille - soi-disant - suivi d’un pourquoi pas ?
… t’avais faim.
en témoignent tes doigts maculés de sirop. partant de là cherche pas, c’est juste normal que je m’embête avec tout ça comme tu dis. tu l’as dit comme on lance à quoi bon les efforts - pour toi pas besoin - sinon comme on ose enfin après avoir hésité ; sur la plage, tu voulais ? lui poser la question, sans compter les ressacs trop gênants aux poumons, peut-être aurais-tu soufflé pourquoi s’est-il embêté, Lazare ? avec tout toi qui te noies.

il se garde ses pensées pour lui et pour lui seul - également ses regards - se détaille ses mains propres tant qu’il manie le couteau, paré d’un air illisible où ne perce pas même un froissement. non pas ta voix qui l’extirpe des songeries mais le rouge, vif, quasi-sanglant d’une découpe replacée sous ses yeux
et lui, alors, cligne un peu tout d’abord
délaisse ensuite le canif et se saisit de l’offrande, merci.
et moi, alors, tu sauras désormais que c’est mon fruit préféré. tout comme je t’ai préféré vivotant au rivage plutôt qu’à l’abîme : ça ne s’élucide pas, c’est ainsi sans raison, et tu demanderais encore une fois pourquoi faire qu’à nouveau, je répliquerai pourquoi pas ? tu mourais. partant de là ne cherche pas, d’ailleurs, il n’y a que toi qui le penses. comme quoi tout ça, ça m’embête. c’est un aveu simplissime qui ne lui coûte rien, vraiment, au même rang que celui concernant les grenades ;
à la suite duquel il mange sans plus parler, ni d’océan ni de sucre, se salit le menton d’un brin de pulpe vermeille dont il s’efface la couleur du revers d’un poignet. le geste est gamin, puéril au possible, à tel point qu’il balaie les soucis en amont. oublie mes confidences, très matures presqu’austères. et dis-moi, qu’est-ce que t’aimes ? à part les grenades et la tarte au cassis, il se feint d’un sourire, et t’adresse un coup d’œil volatile et pudique, qu’est-ce que t’aimes faire, par exemple ? à part sauter du haut des falaises. s’il te raille c’est gentil, pour t’affadir ton drame.
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cherche pas, et il se met à chercher davantage. dis lui ne saute pas, tu peux être sûr qu’il le fera. parce que Seren, il est comme ça. c’est comme dire à un chien de ne pas creuser, à un chat de ne pas monter sur le bar ; derrière ton dos il exécutera l’inverse sans que tu ne saches. tout petit déjà, on lui a mis trop d’interdits, et c’est quand il les bravait que maman tournait enfin les yeux vers lui. alors c’est devenu un jeu auquel il ne fallait pas se faire attraper, enfin si, mais pas trop vite, sinon c’était moins drôle. et puis au moins à ce jeu là, maman voulait bien jouer avec lui, même si elle en avait pas l’air avec son front tout froissé et puis ces grands gestes et ce barreau qu’elle mettait à la porte. tiens pour la peine, tu n’iras pas voir la mer ! qu’elle criait. alors ça ne l’a pas amusé bien longtemps.

toi, t’es le premier à l'arracher aux vagues sans qu’il ne s’épanche de colère au milieu de l’écume à ne plus y distinguer ses larmes et celles du rivage. elle a pourtant jeté ses veuves blanches sur vous pour ne pas que vous tiriez profit de son naufrage ; ceux qui craignent les flots n’ont qu’à rester sur la plage ! vois comme il est bien au sein du cortège maritime, les paupières closes par les baisers de perles cristallines. c’est qu’elle ne connaît que son nom, s’est faite étroit cimetière qu’il se refuse de quitter pour y laisser tremper son cœur. tout s’alourdit hors de l’eau, alors c’est mieux qu’il y reste, voilà ! sur la terre tu verras comme il est maladroit, il n’y a que sur le sable qu’il ne trébuche pas.
mais pour une fois, la terre ferme ne le dérange pas, le sirop sur les doigts à la place des grains et des bouts de calcite. il ne réagit pas trop à tes mots mais ça ne l’empêche pas de mémoriser que ce que tu préfères toi, c’est les grenades. et il saura s’en souvenir, crois moi, dans quelques années quand le souvenir de cette rencontre refera surface. ce n’est pas moi qui le pense, car tu l’as accosté à un moment où il n'a pas encore vraiment d’avis, où il répète surtout ce qu’on lui dit. les autres, ça les embête ! c’est pas méchant, tu sais, c’est comme être de corvée pour s’occuper du dernier. ça doit te parler plus qu’à eux, c’est peut-être pour ça que tu t’immisces si bien dans ce rôle. c’est pas qu'il le pense, il t’a dit, c’est juste toi qui est différent.

il recouvre un peu d’émois comme il a recouvré un peu de couleur, du rose sur ses joues dorées et le bout des oreilles au son de ta raillerie, je n’ai pas sauté ! tu penses, c’est juste la mer qui l’a cueilli. il se doute bien que tu plaisantes mais sans certitude, il préfère te rassurer pour ne pas trop ternir son image. c’est parfois compliqué de démêler les reproches des plaisanteries.
puis il se tait. parce que tu lui demandes ce qu’il aime et c’est encore plus compliqué.
la mer…, bêtement, forcément. j’aime bien ne rien faire, je crois. qu’on le serve. son corps trahit son inconfort, à trop balancer les jambes dans le vide et à fixer la table. ah je ne sais pas, Lazare. je te dirai plus tard. il joue la carte du malade, de l’homme fatigué pour cacher la honte. il doit bien aimer des choses ! main au front sous les nœuds de ses cheveux, il se souvient brièvement qu’il aime bien quand on les y coiffe. toi, qu’est-ce que t’aimes ? à part les grenades. peut-être que ça l’inspirera. t’aimes bien ça, sauver les gens ? dis lui toi, qu’est-ce qu’on est censé aimer, qu’est-ce qu’on est censé faire à son âge.
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tu l’amuses doucement à nier la grand chute, en t’exclamant à lui - pour la première fois - le fait sourire un peu et d’accord, si tu veux, tu n’es pas un oiseau ni de ces anges fous qui se jettent d’un bord sans déplier les ailes ; mais alors quoi ? qu’est-ce que tu es ? la cible du zéphyr ou d’un enfant méchant, celui qu’on a choisi d’offrir aux déferlantes ? tu ne t’es pas lancé - l’on t’a poussé, qui sait - et l’idée que des mains t’aient saisi les épaules lui file froid dans le dos, l’effraie toute silencieuse ; il se tait la question, se contente d’acquiescer, encore, d’accord… tu semblais plus en forme qu’à son arrivée leste ; oublie donc les flots, va, puisque tu es vivant.

oui. cela même c’est vivre : d’adorer l’océan quand bien même on l’a bu, d’aimer être, juste ça - sain et sauf c’est assez - et le reste on verra, oui, plus tard si tu préfères. Lazare n’insiste pas, te ponctue d’un sourire ne signifiant rien ; si ce n’est je comprends, ou peut-être merci ; c’est gentil de ta part de penser à demain.
après tout tu l’atteins, et il est à cet âge où les liens se font le plus souvent sans lui, quelquefois malgré soi - dans une poignée d’années s’en rendra-t-il compte, se maudira sûrement certains fils d’Ariane - rassure-toi il présage le vôtre sans les vagues, dénué de sodium et parfum de grenade.

il en picore d’ailleurs lorsque vient son tour de te dire ses couleurs et ses goûts favoris ; qu’est-ce qu’il apprécie faire, lui ? repêcher les noyés, très sincèrement bof, pas tellement je t’avoue. tu vois avant vous deux il n’aurait su répondre, l’a appris aujourd’hui : ramener à la côte lui déplaît plus qu’autre chose car c’est là tout l’inverse de sa chère indolence. sauver les gens, c’est trop d’efforts. enfin, quand elle est sans ennui j’aime bien la mer, aussi. j’aime aller m’y baigner mais surtout rien y faire. quant à vos différences il se doit réfléchir, trois secondes taiseuses - comblées en triturant les grains rouges des fruits - j’aime passer des aprèms à traîner aux calanques, avec du monde ou non, j’aime… New York - j’y suis allé déjà pour chaperoner un mec, Ethan, il a des rendez-vous là-bas - j’aime beaucoup, la ville, les gens, le bruit. quand j’y vivrai je pense que j’y aimerai tout. il aime sans le savoir aimer à l’avenir. il aime fuir en avant. il n’en a pas conscience et donc ne l’admet pas, continue d’égrainer son quartier de sucre. soupire - presqu’un rire expiré - elle est très compliquée au final, cette question, réalise tout de suite, c’est peut-être la pire.
en voici une simple, t’as encore faim, Seren ?
[ seren — bungalows — été 2016 ]
cactus

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Seren C. Lorenz
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(end) (fb 2016) L. 109: II. jeux de vagues ✵ seren Jeu 17 Aoû - 21:22

When the sun goes down on my side of town
That lonesome feeling comes to my door & the whole world turns blue

jeux de vagues

alors toi aussi tu aimes la mer, ça le tranquillise sur sa chaise tandis que son sein mollement s’agite d’entendre son amour partagé. c’est qu’il tient de sa divine mère, prêt à mourir d’affection et c’est ce qu’il a manqué de faire. pas un instant il n’a cherché à se débattre des filets (et s’il a tendu les bras vers la surface, c’était pour mieux trouver son salut), sa quasi noyade il l’a trouvé apaisante, tu sais, tout enveloppé des bras d’écume. c’est comme si on l’avait bercé et lui ne refuse aucune tendresse si elle vient des vagues ; il n’y a que ses baisers amers pour le faire rougir comme les grains de grenade sur ses mains écorchées par le sel. et peut-être aussi l’idée que tu l’aies sauvé quand ce n’est pas ce que tu préfères. il a envie de te demander, pourquoi moi, Lazare ? pourquoi moi, le raté, celui qu’on a maintes fois poussé sur la mousse, la honte de sa fratrie et même de l’isthme, et si ma mère est la plus proche de la création, moi je ne suis proche de rien si ce n’est de l’échec. si tu n’aimes pas ça, tu auras dû garder l’exception pour un autre, parmi les héros en devenir. lui n’aurait pas été une grande perte, personne à l’Olympe ne l’aurait pleuré.

moi, je n’aime pas ça, le bruit… et les gens non plus d’ailleurs. les deux l’effraient autant et il ne sait jamais comment s’y prendre avec, quand il les entend gronder il se bouche les oreilles. les plus grands ont des goûts étranges et on dit d’eux qu’ils voient en New-York une liberté subversive à celle de l’île et une flopée d’aubaines ; lui ne s’imagine que l’amas de chair d’une foule qui se presse, les bâtiments si hauts qu’ils n’ont rien à envier des titans et la gueule béante des monstres. c’est que maintenant que tu l’as repêché, il t’a sacré et craint que tu ne finisses dedans.
jamais il n’aurait imaginé que tu puisses un jour chérir l’un d’eux.

les doigts plein de sirop qu’il porte un à un à sa bouche, il agite les noeuds de ses cheveux en secouant la tête, non puis s’étire comme un chat, les paupières qui battent lentement mais j’ai sommeil. pieds nus sur le plancher désormais, il se laisse tomber sur les draps défaits de son lit et s’y enroule comme dans un linceul puisque c’est le repos éternel qu’il implore afin d’y assoupir ses tourments (et d’essuyer quelques larmes dont il ne connaîtra pas la cause quand tu seras parti). tu peux rester jusqu’à ce que je m’endorme, dis ?, il demande, authentique car il se prive à nouveau de son pouvoir, ne se reposent que sur les havanes qui te supplient. Lazare… il a le sourire à l’envers des enfants capricieux mais le regard apathique de celui qui se sait déjà vainqueur.
il sait que tu resteras s’il te condamne assez fort.
@lazare ♡
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