les griffes de lion n'ont rien à faire sur le lierre ; elles sont pour la chaire tendre des hommes et autres résidus de dieux mais pas pour nous, non, et quand il coupe, mes mains bougent d'elles-mêmes, relancent ce cordon, ce lien, ces chaînes faîtes de vies volées par les proies de ces carnivores -le vent est rude, et les feuilles s'envolent en même temps que l'aigle, et de mon pauvre bras je lance l'épée comme si elle pouvait encore les atteindre, comme s'il n'était pas déjà trop tard, comme si ce n'était pas fini et que nous ne le savions pas déjà toutes.
la lame file dans les airs, disparaît dans la brume en même temps que le bruit de l'aigle s'efface.
il n'y a plus que nous. le trio des perdantes. les honteuses.
mais qu'un seul instant, oui, parce que moi c'est la rage qui remonte, qui revient, qui repasse ; elle est bien plus facile à gérer que le déshonneur : il suffit de la laisser faire ce qu'elle veut.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH adressé au sol, le corps plié en deux ; à ma paume tendue revient un autre lierre, et à son bout le manche en bois de la lame, elle se dirige vers l'enfant de zeus, n'a que faire des rôles des titres et des importances. c'était un échec UN. échec UN ECHEC, deux même peut-être, mais c'est pas grave, parce que moi je dirai que l'aigle n'a pas passé la porte, non, et ça c'est bien vrai ; elle a volé au-dessus et au-dessus ce n'est pas mon domaine, mais les cellules ça ! ça c'est bien de son ressort à
elle, là, et les traîtres aussi elle doit connaître, et peut-être même qu'il s'agirait d'elle, alors, en joue, je demande, j'impose
comment ?, et la question n'a pas besoin de plus de mots non, elle est d'une évidence difficile à ignorer,
comment peut-on savoir que ce n'est pas toi ? gardienne des cellules ? générale des forces armées ? les flammes dans les yeux, comme dans les cheveux. le dégoût inscrit sur le visage, la haine la haine la rage de voir ces merdeux continuer de faire n'importe quoi, de ne même plus savoir ce qui est bien pour elleux. et qui mettent en danger tous les autres au passage, oui, nous, qui aidons alors même que rien ne nous y oblige, alors même qu'on serait bien mieux ailleurs, là où iels ne seraient pas là. là où aucun autre ne serait.
pov on est direct après
ce rp- garance tente encore de mettre ange à terre mais c'est un échec et elle est vénère que l'aigle ai passé SA PORTE
- enfin techniquement elle est passée au-dessus ihih garance innocente
- mais pas divine donc garance la menace de sa lame et pose des questions, méfiante et enragée de son échec cuisant