Généralement il y avait des évidences que tu n’aimais pas toujours accorder, comme s’il était trop simple ou trop pervers de trouver confort dans chaque stéréotype et le rendre que plus réel. Tu n’y pouvais pas grand-chose pourtant, toi, rejetons et fils d’Hypnos, l’équation est parfaitement balancée. Idem à l’image de Minseo, peste aux grands airs, fille d’aphrodite. Elle fait partie de ces gens que tu ne peux pas comprendre, au-delà des simples mots populaire ou belle tu as l’horreur véritable du monde qui se jette devant ses pieds qui parfois supplie de se plier en quatre pour le moindre de ses caprices.

Les charmes trop simples sont honteux, ont le déshonneur de l’amour qui ne devrait qu'être véritable, et si à ça s’ajoute le bureau comme terrain de votre guerre froide tu n’as aucune honte à laisser ses pensées s’accumuler. De tous ses reproches çà et là, des réponses à la fatigue ou à la colère, tu sais qu’il est en devient juste de sortir des rangs ne serait-ce qu’un chouïa. Alors certes tu travailles ici, mais ce n’est pas miss parfaite qui t’as employé aux dernières nouvelles, et si tu n’es pas sûr que tu puisses réellement préférer le frère ou la soeur, le frère au moins à la décence de ne pas rendre tes tâches quotidiennes plus chronophages qu’elles ne le sont déjà.

Le début de journée est l’instant où tu finis le ménage, fait le tour des différents bureaux pour en récupérer les poubelles et à défaut des instants où l’on engage la conversation avec toi, là tâche est généralement rapide. Musique dans un écouteur tu ne peux échapper aux intonations où on ne cherche pas à te nommer. Bonjour ? Puisque c’est ainsi que chaque conversation se devait de commencer n’est ce pas..Enfin, c’est ce que ta mère s’est efforcé à t’apprendre dès le plus jeune âge, à défaut de regarder tes interlocuteurs dans les yeux les saluer restait l’un des critères principaux. Vous aviez rangé ? L’étonnement trop honnête tandis que tu balayes du regard le bureau encore en pagaille il y a une heure de cela, n’étais pas sûr quel aspect de celui-ci avait prétendu être rangé quand tu te souviens bien de la paperasse qui trainait et d’un journal de mode dont tu n’étais pas certains trouvait une utilité même chez la secrétaire d’un détective. Je ne fais que mon travail…Madame. Vous auriez dû mettre un signe ne pas ranger vous savez ? Je n’aurais pas pris la peine de m’occuper de votre espace de travail, si cela avait été le cas. L’explication reste monotone, gagne son positif là où Minseo n’a pas la violence brute, celle qui fait mal même sans le vouloir, elle frappe car elle le souhaite ainsi mots sont bien plus simple à expliciter tandis que tu viens vider la poubelle, y mettre un nouveau sac-poubelle sans plus lui donner l’attention mauvaise. De plus non, je ne suis pas bizarre je ne fais que suivre les instructions claires qui m’ont été fournies, c'est-à-dire, nettoyer et ranger votre bureau Madame.

Tu ne comprends pas, le ton qui se hausse en quelques secondes, ses pas qui se rapprochent, bien trop. Surement que tu ne veux pas comprendre Minseo mais là proximité actuelle te dérange, puisque tu auras beau reculer, l’évidence est certaine d’un instant à l’autre ton dos se claquera contre le mur, ne laissera pas d’autre échappatoire que la confrontation. Tu n’aimes pas, ce qui se passe, qu’elle s’approche autant, qu’elle se permette cela puisque évidemment elle a le pouvoir de le faire, plus grande que toi et le pas assuré c'est tout ce qu’il suffisait à laisser tes mots se détériorer, voler leur confiance.

Et moi je ne fais que..remplir les conditions ainsi que les instructions dans le contrat que j’ai signé ! Vous, vous les voyez tous passer les contrats en plus non..? C’est un job d’assistante en général oui ! Qu’est-ce que j’y peux moi si vous n’avez pas lu les clauses correctement ? Si l’on ne t’avait pas précisé la manière dont l’un ou l’autre préférait son bureau rangé, on t'avait donné une liste claire de tâche à effectuer et ainsi tu t'excusais et si miss n’était pas contente ce n'était pas de ta faute. Elle n’aura pas ta sympathie surtout après les tasses sales laissées aux quatre coins du bureau ou la poubelles qui parfois étaient trouvées renversées.
Lâchez-moi ! La voix plus forte tandis que tu secoues ton bras, elle n’a pas le droit de te toucher, de poser une emprise sur toi, la pression s’est ressenti malgré le tissu, le poid contre ta peau comme si l’on s'apprêtait à te tirer dans un coin de la pièce, là ou il n’y a plus de fenêtre, là où l’on ne voit pas ce qui se passe à l’intérieur. Instinctif alors, de la repousser, de t’écarter, de poser une distance entre vous, pas grand-chose, juste assez pour te laisser le temps d’une inspiration.

Je ne vous ai rien pris enfin ! Vérifier..votre bureau, les tiroirs, vos poches je sais pas mais tout ce que j’ai fais c’est de jeter les emballages et les papiers vident ! Pourquoi je vous volerais quelque chose, je ne suis pas bizarre c’est vous qui vous inventez des problèmes !! Tes mains se sont resserrées, tu n’avais pas l’intention de donner un coup, jamais, il n’aurait même pas fait mal. Mais tu te rassures à laisser tes ongles contre ta peau, à garder ton calme au mieux. C’était lâche de sa part, et trop simple, d’appeler un enfant d’hypnos “bizarre” comme si tu ne l’avais pas entendue encore et encore dans les cours de récré. Sauf qu’elle était adulte, l’âge est passé pour cet enfantillage, tu n’as pas fouillé dans son intimité, tu n’es pas allé vérifier ses rêves quand elle était encore endormie sur son bureau au lieu de travailler. Maintenant si vous voulez bien me laisser partir ou je vais devoir notifier votre comportement au patron. Menace en l’air, il ne fera probablement pas grand-chose, ne t’apprécie pas d’ailleurs, mais qui sait il n’apprécie peut-être pas sa sœur aussi.

Non. Et la prise ne se referme pas sur ton bras, s'accentue même, pourquoi est-ce que personne ne lui a appris les efforts de conduite. Tu ne peux que secouer ton bras, fort, toujours plus fort et qui sait peut-être assez pour qu’un de ces ongles se casse, qu’elle te laisse enfin tranquille. Et non ? Déjà elle reprend, ah, débile ? Débile ? Son comportement l’est pour sûr, et le sien aussi pour se retrouver mi-écrasé sous ses mots. Je vous pense malhonnête plutôt ! La voix tremblante est un mauvais gage de crédibilité. Ne cesse de secouer ton bras, et d’un regard sur la pièce l’évidence est certaine, il n’y a que vous deux. Qu’importe ce qui arrive à défaut des traits physiques le plus charmant, convaincant, empathique aura le titre d’honnête…

Quelle honte, quelle honte et quand elle rit c’est comme si elle riait de toi, de ton espoir anodin, d’une réalité difformée comme si tu restais cette enfant incapable d’appréhender le monde. C’est le cas pourtant ? Qu’es-tu capable d'appréhender là de suite ? Tu n’es vraiment pas grand chose, c’est si rapide de t’aplatir contre la semelle d’une chaussure, quand la voix aiguë retentit tes épaules se redresse, tu te caches au mieux de ses mots sans jamais la regarder tentant désespérément de libérer ton bras. Tu ne veux plus l’écouter, plus, et si Zana l’aurait dit alors il serait plus simple de le dire oui. FERMEZ LA ! Suivie d’un silence, car la voix s’est haussée. Elle le fait rarement, mais tu ne veux plus entendre le crissement à chaque voyelle, ça m'empêche de reprendre. Et si vous ne me lâchez pas, je vous endors sur place ! Ah, et là si j’ai envie de voler quelque chose je le ferai hein ! Le souffle court, a soit, tu as déjà eu toutes les accusations, pervers par son père, par sa transition. Comme si pour tout il fallait plaire à l’un à l’autre, comme si la seule décision que tu as prit pour toi-même était censé être la plus grande des erreurs car ça ne faisait qu'accentuer le fait que tu sois bizarre, étrange, que tu prennes plaisir à épier les rêves des autres sans jamais pouvoir être un toi entier, tu as entendu tout ça, qu’importe que l’ont te vois en répugnant, pour certains tu le seras à jamais. Mon but c’est de faire mon travail et d’être payé ! Donc à part si vous voulez me payer à subir vos- Violences ? Caractères ? Votre tout, lâchez-moi !

OUI ! Tu le cris, tu le craches car tu ne fais que face à elle et peut être que tu as déjà perdu oui, que demain tu posera ta démission t'en sais rien mais elle t'énerve et qu'est-ce qus tu t'énerves à ne pas pouvoir réagir plus vite.

A ses mouvements, à ses mots, à ses violences à ce trop de tout qu'est Minseo et qu'elle n'excusera jamais d'exister quand ton existence à toi se fait en excuse de l'existences de tous. Tu ne comprends rien tu ne retiens que là mort, ta manche relâché puis rattraper avant d'enfin être seul.

Tu sais pas grand-chose, si tu as gagné ou perdu, une bataille ou la guerre. En général tu ne fais que perdre, alors aujourd'hui, le café qui doucement s'immisce dans le tapis, dans ta manche, oui, il semble bien que tu as perdu aussi. T'arrives pas à te presser pour autant, te remettre au travaille ne te dérange pas, te calme, mais tu veux être sûr, inspecte la porte d'abord, fait claquer le verrou. Tu veux juste être sûr qu'elle ne revienne pas, et non, la guerre n'est pas finit, une fois le sol essuyé tu auras simplement déposé les débris de la tasse sur le bureau de la secrétaire ainsi qu'un tube de colle, au moins elle aura quelque choser à faire demain au lieu de te crier dessus, du moins tu espères.