Oz avait gardé le dos droit, les pieds ancrés dans le sol et parfois seulement ses jambes se sont croisés. Qu'elle s'est trouvé petite dans son siège au conseil, qu'elle pensait être perdue face à la vingtaine de visage qui lui faisait face.
Qu'y avait-il pourtant de différents aux réunions qu'elle avait dû tenir, organiser et "mener". À défaut d'une fratrie les conséquences qu'elle avait pris l'habitude d'organiser étaient celle d'un département, d'un produit.

S'était rassuré de la sorte, avait gardé un sérieux imparable dans ses vêtements colorés. Le tableau avait quelque chose d'inhabituel, c'est qu'elle était même un peu trop sérieuse. Malgré ses préparations trop d'instances semblent encore lui échapper les habitudes de l'un face aux normes qui semble s'être installé dans le groupe déjà familier depuis  mois ? Des années ?

Certains surement même a la décennie, il est simple de repérer ceux qui ont pris leurs habitudes, de leur posture dans ses fauteuils qui pour elle semblent presque trop grands.
Malgré l'immense de l'endroit, des personnages, des maux qui y sont discuté pouvoir poser son regard sur la silhouette de Diane rassure, bouffé d'air frais. C'est un conseil, son premier certes mais il y en aura tant d'autres où ses remarques pourront trouver plus de sens, de pertinence, elle peut s'autoriser une pseudo passivité, prendre ses marques, et si elle les perd, son regards revient toujours vers elle, permet de se recomposer.

-Non pas encore, et oui je sais. Ce sera permis quelques secondes plus avant de relâcher l'étreinte de son amie de toujours. Je voulais attendre un peu, être sûr de trouver ma place au conseil, comme une période d'essai tu vois ! Elle n'avait fait que souhaiter se rôle depuis les deux dernières années mais elle voulait être certaines qu'elle ferait les choses correctement.

- Puis j'ai toujours Lupin qui est sur place et me tient au courant de tout potentiel changement ! Quel rappel en se rassurant presque elle-même. Savait qu'elle ne pouvait pas avoir un temps plein face à son rôle d'ambassadrice, redoutait pourtant d'employer tous les changements nécessaires liés à cela. S'y était  préparé depuis les derniers mois, la dernière année, avait déjà quitté son poste d'employer à plein temps pour se faire consultante, mais comprend déjà qu'elle devra continuer de laisser d'autres de ses responsabilités à son assistant pour se permettre de maintenir une balance dans son travail.

-D'ailleurs, le ton plus bas, comme un secret que l'on révèle, où l'on préfère s'assurer que personne d'autres puisse entre la discussion. Est-ce que ça a été ? Le conseil et comment je me suis comporté ? Je ne suis pas encore sûr et certains des ambassadeurs sont toujours aussi sec où quelque chose s'est passé dernièrement…? Du désarroi trop honnête, elle avait beau retenir les noms de chacun leurs actions comme leurs mots avaient eu quelque chose d'indéchiffrable et n'était pas certaines que ses réactions s'étaient accorder au fonctionnement global du conseil.

Il y a cette sûreté à ne pas perdre le contact de Dianne, de ses doigts serrés entre les siens le contact gardant son trait enfantin sans jamais être réprimandé. Du haut de ses talonnettes les épaules se sont relâchées, Oz n'est plus cette enfant du camp mais pense ne pas encore avoir toute la prestance des autres ambassadeurs. Pose encore un rôle difficile à tenir dans sa continuité, un rôle incertain, si elle doit être sérieuse, ou souriante, où elle s'est tenté à l'un sans en être convaincu et se terrifie d'avoir été quelqu'un qu'elle n'est pas dans ses dernières heures qu’elle en aurait presque oublié les responsabilités autres. Son téléphone laissé en silencieux pour tout l'après-midi, pose une vague de doute, sait qu'elle risque d'être inondée dès qu'elle posera un œil sur celui-ci, qu'elle ne peut repousser à tout vas.

- J'en suis plutôt sûr aussi, je demanderais à Lupin de planifier un rendez-vous dans la semaine je pense. Laisser seulement quelques jours, pas tant de doute mais l'espoir que la décision semblera plus simple à annoncer si l'on laisse le temps couler.

-C'est parce que j'ai eu tes conseils au préalable, et pas que les tiens aussi, et évidemment je ne vais pas dire que l'on est vieille maintenant mais tu étais plus jeune quand tu as eu ton rôle ! Accepter le compliment ne lui semble pas naturel, pas encore, elle a trop œuvré pour que cet espace seul des conseils lui semble aussi peu clair, écoute avec attention les mots presque trop lourds à présent.

-J'imagine qu'il n'y a pas grand-chose d'étonnant alors, c'est un travail humain alors le personnel vient forcer prendre de la place à cause des attention de chacun. Voudrais en savoir plus sans savoir si elle le souhaite vraiment, le cerveau un peu trop plein par tous les mots dits contre les non-dits qu'elle s'est efforcé de deviner. Laisse la positivité légère gagner son amie, considère pour elles deux que la journée ne mérite pas plus de tourment dès l'instant où leurs regards se croisent.

-Tant que je t'ai dans mon champ de vision je serais toujours protégé, puis en représentante d'Iris normalement c'est mon rôle aussi, de rester loin des conflits, de seulement y poser un jugement pour espérer une finalité meilleure. Alors il faudra en rester éloigné sans trop l'être pour ne pas en oublier les différentes caractéristiques, paramètres qui permettront ledit jugement. Rôle encore trop grand pour elle.

-J'ai l'impression oui, enfin, j'ai tellement fait pour ce rôle que dire que je ne suis pas prête paraît bizarre…Mais, j'imagine qu'il me faut un petit peu de temps encore, qu'on ne me compare plus à l'ancien ambassadeur et que je sois bien la personne associée à ce rôle. De n'avoir plus de compte à rendre en quelque sorte, finit par prendre une grande inspiration, avant de se redresser, s'assure la figure droite avant de faire retomber son regard sur Diane. On devrait y aller non ? Tu veux passer chez moi ? Je pense que je vais étouffer si je reste ici plus longtemps ! Clap de fin, l'action est finie et laisse un léger rire dans ses mots, le ton jovial tandis qu'elle presse déjà un pas qu'importe la direction elle a besoin de retrouver un souffle loin des tourments pour ce soir.

Il y aura toujours la question du mais, mais si, mais pourquoi, mais comment... Ici, mais s’il était trop tôt pour qu'elle soit ambassadrice, si elle n'aurait pas dû autant insister pour prendre le rôle, si elle n'était pas encore assez polie pour ce rôle. Si elle était en train de se ruiner par sa propre ambition ?

Ce n'est pas un besoin de grandeur pour elle-même, Oz peut accepter de n'être qu'Oz mais sa mère ? Elle n’en est pas sûre , quelle mère serait fière d'un enfant qui n'est que là, qui n'existe que pour ellui-même ? Oz ne veut pas prétendre à un égoïsme du genre sans savoir qu'elle y prétend en oubliant les conditions mêmes du poste d'ambassadrice de son amie.

-J'espère, enfin, il n'y a que le temps qui nous le dira de toute façon.. Elle le sait, elle se sait et ce n'est que dans quelques mois, au jour où un autre ambassadeur prendra place dans l'un des sièges de l'Ecclesia qu'elle se sentira elle-même à sa place. Offre un léger sourire à son amie, cherche une approbation, l'honnêteté de ses termes, de la petite fille qui cherche toujours une sorte de perfection inatteignable

-Laissons ces conflits dedans alors ! Loin de nous puisque les deux silhouettes s'éloignent, se rassurent de l'emprise de Diane,  qu'elle lui accorde de la guider loin de là. Moment simple, où l'on revient aux années de jeunesse, où ses portails n'étaient pas ceux qu'ils sont aujourd'hui et que les deux jeunes filles passaient leur temps ensemble d'un coin de la colonie à l'autre.

Se racontaient tout et rien, les potins du bungalow aux quelques effluves qu'elles auraient entendus de l'extérieur dans l'innocence des sottises. Où l'on rit bêtement et sans conséquences, où elles étaient les reines du monde car l'une venait de découvrir un nouveau couple, où semblait voir, deviner, extrapoler un changement chez les adultes de camps, il suffisait de ça pour en faire le sujet d'une semaine entière après tout.

- Mmh ? Les deux filles sont grandes maintenant, et dans les quelques mots les aveux sont déjà faits, elle doute d'une phrase qui maintenant à des conséquences et bien qu'elle ne se pare pas de ses pouvoirs un regard suffit à trahir la lourdeur des pensées de son aînée. Ah.. Je crois que c'est un peu difficile à dire, oui tu étais plus dur mais c'est aussi cet habit d'ambassadeur, où l'on ne joue pas juste par les différentes amitiés mais qu'on a conscience de l'importance de nos mots, des conséquences sur nos fratries.. Mais si tu étais injuste.. Je crois que je n'ai pas eu le temps de me concentrer dessus..

À regarder le conseil, à tenter de déchiffrer ceux qu'elle ne connaissait pas sens trop douter des changements de Diane, les accusant sur le seul profil professionnel.

- Diane…Pourquoi doutes-tu de ton intégrité ? Ou plutôt pour qui en demande innocente, Oz a vu les haut et les bas de sa relation, se doute de celui qui se cache derrière et parfaite honnêteté s'énerve quelque peu qu'un simple homme reste autant dans les pensées de Diane.