NAISSANCE: Ou plutôt l’étonnement quand James Westwood se retrouve face aux conséquences de son infidélité. Le bébé récupéré fait tâche dans la famille bien établie, mari, femme et un enfant dont le futur était déjà dessiné et Osgood, un pas grands-chose qui ne s’envisage qu’en trouble.

JEUNESSE : Les années où l’on se rend compte qu’Osgood n’est pas à l’image de son demi-frère, difficile de suivre ses pas, les leçons conduites par son précepteur n’arrivent pas à la garder en place. Toujours à poser trop de questions, à refuser certains exercices et discuter, constamment discuter. Habituellement on ne nommerait pas ses comportements, au mieux un caprice, ici la situation diffère, la patience se fait courte à l’instar de la petite, les mots durs sont vite employés.

8 ANS : Arrivé à Nausikaa, puisqu’on l’y emmène dès son plus jeune âge, son père lui assure que c’est la meilleure option et que ça lui ferait vraiment plaisir si Osgood fait de son mieux ici.
On passe d’Osgood à Oz, plus court, plus simple, moins pompeux, l’enfant respire loin des étiquettes et des codes proches d’une réalité bien plus adaptée à ses traits révélés divins.

18 ANS: Les années douces se ponctuent par le départ de Nausikaa,  l’installation à New-York. Sans accrocs dès l’instants ou ses doutes liés aux études plus “classiques” se délient, Oz garde le nom court, l’esthétique se créer, créer aussi l’attention et si à défaut d’exceller dans ses cours son cercle social s'agrandit,  motivation principale dans ses palpitantes études de compta-rh.

21 ANS : Pas le temps de souffler, les études sont finies, l’hésitation se fait au master mais Oz à besoin de retrouver ses marques dans l’empire familiale, garde Nausikaa en secondaire sans jamais l’oublier de ses plans. Son poste n’est pas à la direction, a besoin de prouver ses années d’études avant, prouver que la petite fille perdue n’est plus d’actualité. C’est comme une to do liste, il y a un ordre méthodique pour cocher les cases.

23 ANS : Les responsabilités s'accumulent, son poids dans le département se prouve et quelques sourires marqués réussissent à convaincre la nécessité d’un assistant pour la suite de sa carrière. Lupin, nouvelle case que l’on coche dans la liste, le retour à Nausikaa est prévu pour la fin de l’année.

24 ANS : Le retour ne s’est pas fait à raison d’une bague ornant son annulaire, pas encore le mariage, mais les fiançailles. Oblige alors les compromis étranges ( étranges pour ne pas dire malvenus), sur sa vie, sur son futur, ah…Oz n’est pas dupe mais.. Elle s’autorise ses amours, remet la liste à plus tard, se laisse vivre au mieux.

25 ANS: Et quand on se laisse vivre en reniant une part de soi on force tellement le mensonge que l’on devient menteur quotidien, qu’on se déteste pour ses mensonges et pour constamment vérifier les pensées de sa fiancée afin de se rassurer que…tout va bien ? Tout est sous contrôle.
Non, une relation ne fonctionne pas ainsi.
La bague est rendue, l’heure est au retour à Nausikaa, retrouver sa fratrie et le confort qu’elle lui offre, les mots, les douceurs, leur rayonnement divin. Oz toujours voulait vivre en demi-déesse comme en humaine, mais l’un compromet trop l’autre, ah, ses doigts se cachent derrière les étoffes à présent, elle ne se plaît plus au sceau sacré d’une alliance.

27 ANS : Oz existe en deux mondes, New York et Nausikaa. Vit plus dans l’un et travaille plus dans l’autre en trouvant les compromis simples (opposés à étrange) entre ses différents cercles sociaux, bien, on peut donc revenir à la liste.
Ambassadrice, et l’on ne se permettra plus d’oublier l’îlot et ses miracles, on la retrouve partout, presque plus bavarde qu’à l’habituelle, mais cela ne dérange jamais, la conversation jamais désagréable, il faut dire qu’elle n’a pas perdu sa mauvaise habitude, la télépathie est cette option trop simple pour parfaire ses interactions.

28 ANS: Dernière case que l’on coche, Ambassadrice, fière, le rôle lui va à merveille, laisse le temps de s’y parfaire, ensuite seulement on ajoutera les cases suivantes de la liste.