contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson

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Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

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embrouille à la villa — dionne
Biagio de Stinfalo
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Biagio de Stinfalo
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embrouille à la villa — dionne Dim 8 Oct - 19:04
embrouille à la villa
avec dionne | septembre 2023
La scène prend place durant la journée, dans la boîte de nuit l’Archéron. Il fait jour, mais bientôt, il fera nuit : cela veut dire que pour l’instant, le lieu est plein du silence idiot qui habite les endroits somnolents. Biagio (c’est moi, nous, lui) marche dans les couloirs, ouvre plusieurs portes, repart sans les fermer. Le bruit de ses chaussures à talonnettes est atténué par la moquette au sol. Il tire sur sa cigarette électronique à une fréquence très rapide, embaumant l’espace d’une entêtante odeur mentholée, qui s’accorde avec le vert d’eau de sa veste de costume. (Je n’aime pas cette odeur.)

Elle ouvre des portes, encore des portes, chaque fois plus rapidement, chaque fois avec des doigts plus impatients, avec une torsion du buste plus méchante, avec des yeux plus noirs. Elle découvre les pièces les unes après les autres, débarras, bureaux, chambres ou dépotoirs — peu importe. Il les assassine en posant les yeux dessus. Heureusement qu’il n’a croisé personne dans ces pièces tout juste bonnes à lui faire perdre son temps ; il les aurait sans doute assassinées, elles aussi, d’un regard ou d’une balle. (Je n’aime pas perdre mon temps.)

Il finit par ouvrir une porte toute aussi anodine. Cette fois-ci, elle n’est pas vide. La femme qui s’y trouve lève les yeux vers lui. Il a un rictus qui lui prend un coin de la bouche, ça ressemble à un sourire mais c’est un meurtre physiologique, car ça a tué le sourire dans l’œuf, ça l’a écrasé dent contre babine, haine contre rancœur.

BIAGIO, après un silence lourd de sens : Je cherchais la Reine-Mère, et c’est la reine des catins que je trouve. On s’en contentera. Où est Echidn— Oh ! (Il s’interrompt en la toisant ostensiblement de haut en bas.) mais tu t’es faite laide pour ce soir, dis-moi ? Ah non vraiment, cette tenue, c’est volontaire, ou bien c’est un gage de Duke ? C’est comme ça que tu les séduit toutes, vraiment ?

Il roule des épaules, entre dans la pièce comme un mauvais rhume, avec l'intention de rester, voir si ça crève un peu là-dedans. Il lève drôlement la semelle de ses chaussures, la présentant quasiment à quatre-vingt-dix degrés, les pieds écartés. Il marche comme on conquiert, en écrasant l’espoir.

BIAGIO : Tu m’étonnes que personne t’aie encore bouffée, cela dit, ça ne donne vraiment pas faim. Enfin, connaître ta date de naissance était déjà un frein, mais là… Bien joué, ha-ha !

(Il a ce rire comme un croassement, assez laid. Il n’y a rien de beau à propos de lui, nous, moi. On nous l’a souvent dit.)
prise de bec

by emme


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Dionne Zarachiou
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embrouille à la villa — dionne Mar 10 Oct - 10:39
elle n'effleurait plus la peur du vide et de la solitudeOh mon Dieu. Cela lui échappe et cela s'enchevêtre avec les mots de Biagio. Son piaillement insupportable l'agresse en quelques mots et les voilà reconnus par un éclat, une syllabe qui lui provoque une réponse immédiate et instinctive ; elle s'adresse à lui sans s'en donner l'air.
Il faut dire : elle était en train de fouiller dans une pièce découverte, un peu surprenante, avec un tas de vêtements ; elle préfère ne pas savoir d'où ils viennent mais elle chine. Elle fouille. Elle trouve. Et quand elle la regarde, cela ne veut plus rien dire d'être là, ou plutôt cela veut dire tout autre chose ; cela veut dire être coincée ici jusqu'à ce que Biagio le décide parce qu'ils occupent le lieu avec un peu trop d'énergie. Ils pourrissent tout. Pour le reste, elle la laisse parler : elle la regarde d'un regard tout aussi noir. Avec une haine tout autant développée, une contrariété glaçante qui l'échauffe. Biagio la fait bourdonner dans ses insultes dans ses termes, dans son attitude, dans sa posture dans son rire - et elle le note, qu'il est laid et qu'il grince. Elle a toujours les mains dans un carton, des vêtements et des chaussures posées à côté d'elle.

Elle s'est dégagée le visage, déjà maquillée pour ce soir ; les vêtements de travail, une petite robe noire en velours à strass papillons qu'elle a coincé dans un short pour lui donner des allures de haut, assez kitsch pour être portée, contraste avec le rose vif de ses cheveux, l'empreinte de Duke. Elle se redresse pour lui faire face de plein pieds et sans s'en donner l'air, elle a gardé un talon aiguille en main qu'elle tenait déjà - à l'usage prédit incertain. C'est bien, tu te sens malin de venir me voir quand Duke n'est plus là ? Disparu depuis plusieurs semaines, achevé par un.e vivant.e - dans la chaleur du Tartare ; blotti dans la chaleur des Enfers. C'est à son tour, elle parle de plus en plus vite et son regard n'a pas changé, toujours la même colère, toujours le même dégoût, Bravo Biagio ! Merci de ta participation en tout cas, peut-être que tu peux m'aider dans ce cas ? Rhétorique, elle ne leur laisse pas le temps d'enchaîner, s'approche d'un pas puis de deux, puis de trois, sans chercher à se calmer ; l'odeur de menthe chimique lui parvient enfin. Cela lui donne envie de vomir parce que c'est lui, parce que c'est elle ; Ou alors tu penses que je devrais me mettre nue plutôt, t'en penses quoi ? Elle commence déjà à tirer sur la robe et dévoile son ventre puis plus haut - dans une fureur qu'elle se sait capable de faire ici car ici tous sont monstres et que les moeurs changent et la morale aussi - sans monter jusqu'à sa poitrine car elle doit continuer, ne peut s'arrêter là pour se déverser sur lui, sa tenue en vrac. Et ces talons t'en penses quoi ? J'ai-me-rais vrai-ment trop avoir ton avis avisé, tiens, regarde ! Elle lui jette la chaussure au visage, sans un effort particulier dans l'idée de bien viser seulement pour l'acte agressif, furieuse et échappant à la volonté d'être raisonnable. Cela ne tient pas, avec eux. Cela ne tient jamais. Elle ne s'en donne plus l'effort depuis longtemps.
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Biagio de Stinfalo
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embrouille à la villa — dionne Jeu 12 Oct - 18:47
embrouille à la villa
avec dionne | septembre 2023


cw misogynie , lesbophobie

BIAGIO : Ha-ha ! Parce que j’aurais peur de lui, d’après toi ? Mais c’est vrai que ça fait longtemps qu’on ne l’a pas vu, le cher petit… Nous aurait-il quittés ? Je ne suis pas vraiment un fan, donc ses allées et venues… Ca me passe un peu là (elle jette sa main par-dessus sa tête, illustrant) , il faut l’avouer.

Dionne s’approche. Biagio réprime un mouvement de recul, il n’aime pas ses cris dans sa vicinité, il n’aime pas son agacement qui n’est qu’un miroir du sien. Il n’aime pas les conséquences de la réaction épidermique qu’il provoque chez Dionne qu’il cherche à provoquer, jamais à assumer. Biagio reste droite. (Ça m’agace, ses gestes de bras.) Il ouvre la bouche, tente de dire quelque chose, la referme, dégoûté. Elle ne peut pas en placer une, et voilà que Dionne commence à se déshabiller, la sorcière !

BIAGIO : Non, ça ira, c’est bon… Arrête !

Il voit apparaître, répugné, la tendre chair trop blanche, trop claire, trop douce, tendue par le faux espoir d’une fertilité qu’il serait affreux de confirmer (car il faut qu’elle soit un peu comme nous, qu’elle soit née de rien et que rien ne naisse d’elle.) ; il devine, en bas et en haut de ce qui a été dévoilé, une vérité trop lourde, en bas, par-là où le drame commence, en haut, par là où le poursuit. C’est dégoûtant, ces vérités trop blanches et lourdes, hérissées de poils invisibles, alors, il détourne le regard, lui offrant son méprisant profil. Dionne en profite pour lui jeter cette chaussure, qui le gifle à l’âme autant qu’à la joue. Biagio la rattrape alors qu’elle tombe, la saisit par le talon haut et la hausse au-dessus de sa tête, prêt à l’abattre rageusement sur Dionne. Elle suspend son geste, crache aux pieds nus de la furie qui lui fait face, et finit par balancer la chaussure par-dessus son épaule, hors d’atteinte. Il lève un doigt, un seul, un doigt méchant, qui dit le meurtre, qui dit tout.

BIAGIO, après un silence, faisant mine de rien : …Après, c’est vrai que nous, notre survie ne dépend pas de lui… (Ses yeux roulent comme des billes dans ses orbites, une moue faussement désolée et véritablement débectée vient tordre ses lèvres.) C’est drôle, la confiance que tu y mets, Di-onne (la diphtongue est bizarrement accentuée, comme si elle avait hésité à dire son prénom, comme si elle s’était perdue en chemin) dans cet arrangement. Je pourrais te manger, là, moi, si j’en avais envie. Qu’est-ce-qu’il se passerait ? Duke serait colère ? Et la Reine-Mère me taperait sur les doigts… Ou bien pire : (il feint un mouvement de recul) ils me tueraient !!! Ha ! La mort… (Il a un geste de lassitude.) Ça me passera assez vite, personnellement.

Ça n’est pas vrai, enfin, tout n'est pas vrai : il ne peut pas la tuer, ici, maintenant, comme tout l’exige, comme l’exige le jour qui tombe comme un rideau, lent lourd et poudreux, comme l’exigent les vêtements éparpillés, anonymes, usés et ayant vécu : il ne peut pas la tuer, en terrain consacré par d’autres que son maître. Il ne peut pas la tuer, alors il se dit qu’il pourrait la manger, la manger autrement qu’en la tuant. Elle pourrait la bouffer en croquant l’espoir, en lui écrivant un menu où tous les plats sont de sa race, de sa race d’enfants vivant trop vieux. (Je préfèrerais lui manger un bras.)
Elle considère l’affront, elle envisage la menace, et finalement, se rétracte, les mains dans les poches, il se balance d’avant en arrière, promettant de ne jamais partir, comme survolant (Ah !) un charnier pour mieux choisir l’angle d’attaque, quel lambeau déchiqueter, quelles viscères mordre et tordre et finalement vomir. Il faut : changer la plaie, ne pas se faire aigle de Caucase, préférer l’inattendu de la douleur, et mettre du sel sur les plaies trop évidentes, violacées, irréparables, qui viennent tordre par en-dessous les vérités blanches de la peau de Dionne.

BIAGIO : Du coup, c’est vraiment par choix tout… ça. Et franchement, oui, j’aurais des conseils à donner, mais est-ce-que j’ai tout ce temps ? (Une pause, pour à nouveau la toiser.) C’est pour récupérer Ange, ou bien ? Aaaaah… Il a changé de goût depuis son petit séjour en bas ? Franchement, j’aurais aimé pour lui (il ne cesse d’appuyer sur le pronom honni) que ça soit le cas. Il pourrait chercher mieux qu’une salope mal fagotée quand même… (Il fait mine de se souvenir soudainement de quelque chose.) Ah ! Mais c’est vrai que c’est plutôt lui qui n’est plus à ton goût du coup… (Il a ce sourire trop large pour être humain.) Après, c’est pas nous qui t’en voudrions de changer de camp, tu sais…. Et puis, les changements de camp, ça te connaît finalement !

Il hausse les épaules et jette un regard de côté, comme pour conclure, alors que tout vient de commencer. Il n’a pas oublié la chaussure, l’humiliation, la douleur à peine ressentie ; Dionne va payer, pour la chaussure, et son corps, et son odeur, et les regards volés, et les cris, et tout le reste, et il y a tant à faire payer, et tant à faire souffrir sans faire saigner ! (Sa peau de lait, il faut pourtant qu’elle saigne…) Mesquin, il lui souffle au visage, l’embrume un instant, car il faut qu’elle baisse les yeux, il faut que meure cet ego injurieux. (Je pense qu'il faut qu’elle meure, qu’elle saigne, et qu’elle ait bon goût, surtout. Mais il ne veut rien entendre.)
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embrouille à la villa — dionne Sam 21 Oct - 20:43
elle n'effleurait plus la peur du vide et de la solitudecw gore/langage cru

Qu'ils la défigurent, de leurs multiples griffes acérées ; qu'il la défigure d'une chaussure abattue dans la joue qui arrache la chair, la plaie, même béante, ne sera que temporaire. Dionne est un monstre comme eux, il n'y a que la mort qui peut l'abattre pleinement et encore ! et encore, elle est bénie de sa mère alors elle reviendra et elle aussi elle se vengera ; pour Biagio cela ne le dérange pas ! Elle embrassera la promesse pleine des enfants des dieux d'abattre les viscères immondes et maudites de ces monstres. Elle enfile les costumes ridicules et guerriers pour elle s'il le faut tandis que Biagio prétendent d'être humain - humain au singulier, une unicité ridicule quand elle peut s'imaginer que cela grouille, dans sa tête.

Mais voilà : le talon ne s'abat pas, et les griffes non plus. Le crachat la fait reculer et elle en a sur le bout des orteils, ça le dégoûte, elle s'essuie contre le sol. Le talon disparaît après avoir fait son apparition, après avoir servi d'amuse-bouche à la violence. Elle s'efforce de faire disparaître la salive et son ignominie mais rien n'y fait ; elle la sent comme si elle pénétrait sa peau de son fluide épais. Elle en sent une pellicule peu importe comme elle frotte - se sent engluée dans Biagio qui parle et qui parle encore mais tout est en suspens, il ne l'approche pas - est-ce qu'elle le dégoûte ? - demeure, toutefois et parle - parle - parle -

Dionne ne répond pas. Pour Duke et Echidna, la situation suffit en tant qu'évidence ; elles savent bien que c'est plus, qu'il est une question d'ego, qu'elle est devenue une excroissance, que c'est dangereux ; c'est prendre le risque que de toucher un nerf vital que de la dévorer - en allant trop loin. A défaut, il est possible de jouer avec. Dionne s'immobilise quand il parle d'Ange pour bien saisir la substance du propos, assister à la danse des mots, des railleries, des attaques qu'elle n'évite pas. Cela lui serre le coeur et le ventre, elle fronce les sourcils et se laisse quelques secondes avant de répondre, faisant mine de les laisser partir après s'être laissée enfumer, toussotant ; Aaaaaah ! réagit-elle enfin, illuminée, J'ai compris ! Il y a de la rage, du venin, de la contrariété, elle ne retient rien avec Biagio, toujours pas, Tu es jaloux ! C'était donc cela, depuis le début ! Si tu veux on peut devenir copines ! Elle acquiesce et chasse la fumée qui reste encore d'une main autour de son visage, Je pourrais t'expliquer si tu veux, comme Ange me baisait avant, puisque je suis pas sûre qu'il accepte de te toucher un jour, même dans son apparence. J'aurais beaucoup à dire. Je peux aussi te parler de Duke, qu'est-ce que tu penses de Duke, hein ? Dionne est à bout de nerfs, sa voix grince, son visage est tiré et elle revient vers Biagio, résolue, initie un contact de deux mains sur ses épaules, amical - mais ses phalanges les serrent inconsciemment - Lui aussi, ça fait plus de soixante ans qu'il rêve de coucher avec moi, ça me ferait plaisir de partager ça avec toi ; ça semble important pour toi, non ? Ca l'est aussi pour elle. J'ai l'habitude, je sais que ça fait d'être perdu dans sa sexualité - moi ça fait longtemps que j'ai passé ce cap tu sais ! Misère affective - c'est comme ça qu'ils appellent ça ? C'est vrai que j'ai de la chance de ce point de vue là, j'ai jamais été désespérée à l'idée de coucher avec quelqu'un - mais j'ai beaucoup d'empathie, ma pauvre choupette.

Qu'il la frappe,
Qu'ils la saignent,
Elle ne demande qu'à se battre. Cela pulse dans ses doigts qui l'enserrent.
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