contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
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honey wake up, new bro just dropped // Hector Mar 14 Nov - 22:40
New bro just dropped
Salut les frères et sœurs vous allez bien ? Je suis de retour en ville lol ça fait longtemps
Aubépine papillonna des paupières pour habituer son œil endormi à la lumière aveuglante de son téléphone. Dehors, les rayons naissants du soleil ne suffisaient plus à déterminer l’heure qu’il était. La nuit était noire, et elle le serait encore pendant de longues heures. Son regard se tourna vers son réveil matin, qui affichait, en grosses lettres rouges, « 04:37 ». Trop tôt pour se réveiller, trop tard pour se rendormir. Dans quarante-cinq minutes très exactement, elle devrait se lever, quitter la chaleur irrésistible de son lit, s’arracher à la tentation d’y rester encore un peu plus longtemps, pour finalement ne jamais en sortir. Aubépine soupira, laissa tomber son bras lourd le long de son lit, téléphone à la main. Le bruit léger réveilla Wis, qui grommela, incommodée d’avoir été dérangée plus tôt que d’habitude. Le « déso » de sa maîtresse raisonna contre les murs décorés de photos et de posters de sa chambre silencieuse, pour enfin retomber, seul, oublié, sans personne pour l’entendre et lui donner sens. Seuls les ronflements de la jeune chienne lui répondirent en écho. Si les bras de Morphée avaient touché quelqu’un, dans cette pièce, il n’y avait bien qu’elle.
La fille d’Iris repensa au SMS. « Je suis de retour en ville lol ça fait longtemps ». Elle fronça un sourcil, yeux rivés vers le plafond, ses pensées conscientes cherchant, dans un travail acharné, qui pouvait bien être ce frère aujourd’hui de retour. Était-ce un frère ayant perdu son rainphone et ayant désormais un nouveau numéro ? Cette pensée, cocasse, lui valu un rire étouffé pour ne pas commettre, à nouveau, l’affront de réveiller la princesse de la maison. Elle se saisit à nouveau de son portable, tapant, sans trop réfléchir, les quelques lettres composant un « ptdr t ki ». Rigola à nouveau. Et, seulement à cet instant, alors que l’heure affichait désormais 05:13, se mit à réfléchir plus sérieusement.
Premier élément dont l’importance était pour le moins capitale : Oz avait déjà répondu à cet inconnu au nom d’Hectordarling. Il s’agissait d’un adèlphe parti de Nausikaa il y a longtemps, que beaucoup ne connaissaient pas. Quel âge avait-il, dans ce cas ? Si elle ne l’avait jamais rencontré, alors cela signifiait qu’il avait déjà quitté l’île, et était donc adulte, alors qu’elle venait, de son côté, d’arriver. Plus de 10 ans, au minimum, devaient les séparer. La possibilité qu’il eut plus de 50 ans n’était donc pas à exclure. Elle s’empressa de préciser que son message précédent était « une blague », et, exaspérée, relâcha à nouveau lourdement son téléphone. Elle passa ses mains sur son visage, comme pour en chasser la fatigue, appuya du bout des doigts contre ses yeux pour les rouvrir devant un millier d’étoiles noires. Elle s’étira à en faire trembler ses bras, chassa sa couverture d’un geste de la main, affrontant la fraîcheur matinale de l’automne et se leva d’un bond, prête à affronter la journée qui allait s’offrir (ou s’imposer) à elle. Le bleu qu’elle se fit en se cognant contre son bureau en cherchant ses chaussons lui laissa comprendre que le destin semblait avoir choisi la seconde option. Mais Aubépine n’avait jamais été du genre à se laisser abattre. Téléphone toujours en main, elle demanda à Hectordarling son adresse. Elle se rappelait bien avoir vu dans sa cuisine, la veille, le nécessaire pour cuisiner des cookies.
Quelques heures plus tard, les biscuits étaient prêts, refroidis, emballés dans des petits sachets transparents décorés d’un joli ruban rose. Apprendre à faire ce nœud, grâce à des vidéos sur youtube, lui avait pris plus de temps que la cuisine et la vaisselle réunies. Elle espérait qu’ils lui plairaient. Son sac à dos sur les épaules, le harnais de travail de Wistaria dans une main et son téléphone munis d’écouteurs de l’autre, elle se mit en route, entraînée sur sa route par la dernière chanson de Dua Lipa.
Sans pouvoir se l’expliquer, la porte d’entrée de Hectordarling était exactement ce à quoi elle s’était attendue. D’un geste peu assuré, elle frappa à la porte trois fois. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle réalisa que, si occupée toute la matinée à imaginer quelle personne pouvait être son frère, elle en avait oublié de coiffer ses cheveux.
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honey wake up, new bro just dropped // Hector Jeu 18 Jan - 12:07
And I, I don't think I've changed No, and I'm too scared to stay the same So my carpets got crop circles these days. La lumière du matin filtrait par la petite fenêtre de la cuisine : elle dessinait un rectangle jaune et déformé sur le plan de travail, petite incursion du jour dans l’appartement gardé sombre par la densité du tissu urbain. La lumière est fragmentée par les tâches de pluie qui avaient sali la vitre au fil des ans, et que personne n’avait daigné nettoyer — du côté extérieur, on devinait le martèlement incessant des gouttes, fossilisées là par tant de printemps et d’automnes pluvieux, sans que les averses ne puisse en défaire les traces de calcaire. J’ai toujours trouvé à la cuisine une intimité particulière, en pièce petite et honnête qu’il est aisé de disséquer pour deviner l’amour ou le désamour qui couche dans un foyer. Ici, la cuisine écrit l’histoire d’une infinité de déceptions qui resteront toujours gravé là, dans les murs jaunis ou dans les joints un peu moisis, peu importe la conviction avec laquelle on voudrait en laver la médiocrité insipide. C’est une cuisine propre et bien rangée, qui garde la marque impersonnelle du début de l’âge adulte — la fadeur toute spécifique à la sortie de l’adolescence qui s’était accomplie là, à cette table, par les colocataires qui m’avaient précédés, et dont je ne prendrai pas la suite.
Le café est insipide, mais le jour est beau. Les jours comme ça sont destinés à la nature : il faut y retourner. La ville manque des vraies couleurs de la lumière d’automne, que le béton absorbe et retourne en plus fade, à l’inverse d’un prisme, pour retirer aux rayons le spectre réel de leurs couleurs — ils me reviennent blanchis à la chaux, froids et lavés de tout. C’est alors le signe qu’il faut partir. La forêt est loin de New York sans l’être : il faut quitter l’État et prendre l’interstate jusqu’au Connecticut pour, là, retrouver des matins clairs, oranges ou verts, dont la brume garde les moires de la nature profonde du monde ; ces couleurs archaïques et sensibles qu’on trouve au début et à la fin de toute chose. Je dois m’en aller, je conduirai jusque là-bas et, ce soir, je reviendrai ici.
Il y a quelqu’un qui vient me tirer du silence méditatif du matin dans la cuisine — le café est déjà froid. Par le prisme du judas, qui déforme en miroir de sorcière l’étendue misérable du couloir sombre, je décompose un visage juvénile et inconnu ; comme le sont tous les visages pour mon esprit voyageur, qui ne trouve la familiarité que dans les noeuds qui s’ouvrent en yeux béant ou lèvres pincées sur les troncs des arbres. Les faces humaines, elles, ne forment plus le paysage connu et serein, rassurant, de ma propre espèce. J’ouvre la porte.
Salut salut, je peux t’aider ? Tu cherches Abel ou, euh, Daniel ? Je souris, je m’appuie au cadre de la porte et prend cette posture désinvolte et molle qui se veut révélatrice d’une aisance masculine et sociale que je peine à retrouver. La fille a cette chaleur familière et solaire dans laquelle je lis la souplesse argileuse de ma propre matrice — je reconnais, dans ses yeux brillants qui décomposent la lumière électrique, quelque chose de ma mère, la vraie, celle de l’ichor, du jour, des bénédictions. Non, non, attends, t’es pas une fille de ma mère toi ? Y’a un petit air, non ? C’est moi que tu viens voir ? J’attrape ma veste : il faut partir, sortir, fermer la porte ; elle peut me suivre, descendre l’escalier miteux, retrouver la tiédeur cinglante et automnale qui habite la rue.
Je sors, là, viens, faut suivre ! Tu connais le Connecticut un peu ?