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Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

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(fb) American Sport // Hector
Kian Mehregan
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Kian Mehregan
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Statut : demi-dieu
Parent divin : Hadès
Défaut fatal : Rancune
Pouvoirs : Necromancie (A) | Tir à l'arc (B) | Zoolinguisme (B) | Photokinésie (C)
Poste et/ou Métier : Brigadière d'Artemis
Particularité : Chasseresse d'Artemis
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Inventaire : Son familier, un gros loup nommé Qamar
En couple avec : -
Autres comptes : Zana Hysenaj ; Owl. S. Ozalins ; Amir Muranov
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(fb) American Sport // Hector Sam 11 Nov - 2:15



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C'était le temps de l'insouciance mordorée - des soirées vaguement grandioses que l'on s'amusait à jeter aux flammes médiocres des insomnies, préméditées longuement comme autant de crimes ; c'était le temps des vertiges au petit matin, des chewing-gum collés sous les chaises en plastique, des frelons piégés sous les verres retournés et des silences confortables. Je m'en souviens à peine.

Moi, je prenais place à tes côtés, toujours sur la même chaise - la tienne ; à la longue, elle avait viré au gris. Je te regardais faire tes trucs insensés, et je pensais que nous nous mentions d'un commun accord, au nom du bien commun - prétentieuse croyance de jeunesse ! Il a fait très chaud, cet été, je crois ; on écoutait la radio, et c'était toujours la même chose. On se moquait de tout le monde, le monde était absent.
Pour moi, tu étais devenu l'unique taré du paysage, la dernière balise avant l'humanité toute faite ; je m'imaginais qu'on était les derniers survivants d'un cataclysme ineffable que je prenais soin de ne pas me figurer plus que ça, par paresse enfantine.  

C'était un crépuscule parmi d'autres, acclamé par les cimes à perte de vue ; des épiphanies du genre, on en vivait tous les jours, sous des formes à peines variables selon le degré de la saison en cours. Je faisais plus du tout attention à la dévotion des pins, et aux manières solennelles dont on les voyait tendre leurs bras de suie.

Enfoncé dans ton transat, les bras en croix, je prenais le soleil ; il menaçait de s'abattre sur nos têtes comme une calamité. Je t'avais piqué une casquette et tes lunettes de soleil ; je trouve qu'elles me faisaient "un style", comme on dirait. De toute façon, elles m'allaient mieux qu'à toi, ces lunettes. Et cette casquette ringarde !... On s'amusait bien, non ? A s'attendre mutuellement, à ne rien se dire de spécial.

Les deux truites péchées plus tôt séchaient tranquillement sur la grille rouillée du barbecue ; les rayons du couchant animaient sur leur ventre exposé des reflets mouchetés de vert émeraude ; cela faisait, en superposition aux écailles, une impression de cinéma.
Et toi, tu ne faisais rien de ce que je pouvais comprendre, comme d'habitude ; et moi, je t'adorais pour ça.  

Hector ! Qu'est-ce que tu fous ? J'ai faim, j'en ai marre ! On mange quand ? Il va faire nuit bientôt.


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Hector Hemingway
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(fb) American Sport // Hector Mar 14 Nov - 11:23

American Sport.
J’avais adopté Kian comme on adopte un animal—comme on apprivoise un corbeau en le laissant manger dans sa main, immobile. Les saisons avaient défilé en fond de cette amitié entre homme et bête : je sais ce qu’est Kian sans le savoir ; du printemps à l’été suivant, c’est une créature, une chose, un de ces charognards qui hantent les sous-bois pour y trouver les restes de la vie des autres. Iel ressemble à ces chats sauvages qui ne sortent qu’après la pluie, et qu’on voit lapper les flaques d’eau boueuse à la première éclaircie : c’est un animal malingre et farouche que j’ai recueilli, ou qui m’a adopté.
À ses côtés, les soirées prennent le goût de nos habitudes (nos habitudes). Moi, je me courbe sur ma roue de poterie pour donner vie à la glaise que nous sommes allé chercher, plus tôt cette semaine, et toi, tu t’assois sur ma chaise (ta chaise) pour me regarder. La radio grésille et, quand le temps est clément, diffuse un air lointain des derniers singles sortis—sortis l’année passée, peut-être, car ici, nous sommes loin de tout, et les nouvelles arrivent doucement. Un nuage passe, un courant d’air, et la chanson des Strokes qui accompagnait le soir se décompose en hachures sans mélodie avant de s’interrompre. Dans le silence, je réalise que je pense nous, et que chacune de mes actions est dictée par ta présence, Kian, et par la crainte de ton absence : c’est une dépendance, une adoration qui m’effraie, et qui dictera bientôt ma conduite.
Tu me pardonneras. Toi, tu ne peux pas être tenue en laisse, et vivre comme un chien attaché à un piquet, et moi, moi, je ne peux pas aimer quiconque d’autre que mon art.

Tu ne dois pas savoir que ce soir est notre dernière soirée d’amitié. Le bruissement de l’air dans les arbres et l’écoulement de l’eau claire de la rivière ne trahissent rien de mes pulsions, du départ imminent, et de la fuite qui me mènerait loin d’ici, vers d’autres forêts, d’autres montagnes, d’autres lacs. Toi, tu pourras retourner à ta vie de martyr, à tes chasses après le soleil et la lune, à tes amours lancinants qui n’ont rien à faire dans la familiarité domestique, presque parentale, de notre temps passé ici. On fera comme tous les soirs : au début de la nuit, on regardera se lever Jupiter sur l’horizon, et au matin, quand viendra Vénus, je serai parti ; tu ne le sais pas encore et, au matin dans la clairière, je ne serai plus.

Kian ne doit pas prédire mon ravissement, alors, j’arrête le mouvement régulier de la roue et je me lève comme un géant abandonnant son ouvrage, et je capture son impression sur le transat. Je lui laisserai ma casquette et mes lunettes, pour qu’il lui reste une part de moi sans que je ne donne rien de ma personne. En lae voyant ainsi, christique, immobile mais vivant.e, je suis saisi de l’élan de nostalgie qu’on réserve habituellement aux morts. J’ai aimé mon temps avec Kian, et les jours heureux doivent se finir. Il y a déjà des choses à adorer dans l’anticipation de son absence. Pardon, pardon, j’arrive !
Pour tout t’avouer, et c’est une chose que je ne te dirai jamais, j’ai peur que tu me manques : j’ai peur de regretter ta présence chaleureuse et insolente à mes côtés comme on regrette celle d’un compagnon brave et silencieux. Sous la fraîcheur des ormes, les saisons ont existé autour de ta silhouette en argile, et j’ai peur que ton départ (mon départ) laisse un trou dans le paysage, là où tu devrais être. Ton corps a imprimé sa forme sur la chaise longue comme sur le saint suaire, et où que j’aille, dans ma fuite perpétuelle, il y aura ta marque, ton souvenir, là où le plastique a été préservé de la pluie et du soleil par ta présence constante et fiable—tu m’as été fidèle, et je te ferai honneur. Tu veux faire le feu ? Je te fais confiance, mais fais attention, hein, gâche pas les allumettes. Je lui tend la boîte, qui de ma main à sa main se transforme déjà en memorabilia. Elle pourra l’ajouter à la pile des souvenirs que je lui laisse, c’est-à-dire pas grand chose : des journées qui se ressemblent, une casquette ringarde, et des lunettes de soleil dont iel n’a pas besoin dans la chasse, à ça s’additionne l'étui en carton aux couleurs passées et les cinq allumettes qu’il protège encore ; voilà, pour Kian, l’étendue de mon héritage.
Je m’assois sur le sol pour éplucher les légumes dans un silence de monastère. Ça, c’est ça, la domesticité haïe, la réalisation tranquille et habituelle des choses du quotidien que l’ont fait maintenant à deux : depuis quand existe-t-il un partage tacite des tâches ? Quand est donc née cette promesse entre nous de vivre nos journées à deux ? Je souris à Kian avec le paternalisme désuet des hommes seuls.


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Kian Mehregan
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(fb) American Sport // Hector Mar 21 Nov - 23:44



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A l'époque, j'ignorais tout des prérogatives de la glaise. Nous croyons, je croyais - que nous nous consumions d'un commun accord, joyeusement acculés par la retraite fauve des après-midis et la persistance languissante de leur évanouissement à l'horizon. Je pensais que les jours heureux ne finiraient jamais, dans un élan continu d'espérance enfantine ; aussi aimais-je quereller ta bonté, par habitude sauvage, et en gage d'amitié profonde. Je recevais ainsi la boîte d'allumette sans soupçonner à l'offrande sa part de gravité. Tu sais, tes allumettes, je les aies toujours ; je les garde pour tout brûler avec.

— C'est bon, c'est bon. Mais quel radin, celui-là ! J'avais le droit d'être une brute, d'être indocile ; je m'appliquais à la tâche, car j'avais le sentiment qu'elle me revenait de droit, en vertu du fait que tu me laissais te hanter. Tu as été la première demeure de ma vie. Cela sentait les braises roussies et l'herbe sèche, et la fumée du foyer montait en tourbillons rances en direction du ciel, ce ciel d'argent liquide qui finissait par peser lourd sur la nuque.

Eh ! c'est ma chanson préférée qui passe, là ! Mets plus fort ! et comme je la connaissais bien, cette chanson, à force de l'entendre passer toute la journée - je l'avais adoptée dans mon cœur comme un petit animal errant, que l'on recueille en sachant d'avance qu'il va mourir - je me suis permise de danser autour de lui, pendant qu'il épluchait les légumes, avec son air toujours sérieux et détaché d'artiste qui a déjà tout vu du monde et qui s'en émerveille encore, avec une espèce de tranquillité lattante et imprévisible. — Hector ! J'aime pas les carottes ! Tu le sais, en plus ! en faisant la ronde autour de lui, encadrant sa silhouette prostrée entre les sillons marqués d'une allégresse déjà ancienne.

In many good ways, they'll miss the good old days -
someday, someday.
Ca faisait comme ça.

Finalement, je me suis laissée tomber à ses pieds, et je l'ai regardé. J'aimais beaucoup le regarder ; il y avait quelque chose de fascinant dans la manière dont il traitait les choses ; ses gestes étaient précis, lointains, d'une ample minutie, comme le vol des papillons, apparemment aléatoire, mais toujours dirigé. Avec la meute, l'on ne chasse pas ainsi. Avec la meute, ce sont des volées de bras, des poignets tendus vers la mort, les doigts sont crispés durement dans des façons d'acier rauque, perméable à l'ichor. Je n'ai jamais vu quelqu'un avoir des gestes aussi petits. Ces gestes là sont purs, vierges des prétentions sanglantes qui animent la trajectoire de nos mains à nous autres, les bêtes. "Ces mains n'ont jamais connu le sang" - c'est ce que je pensais, à l'époque, et c'est pour cela que je l'aimais beaucoup, Hector ; maintenant, je le hais simplement.

Etais-je animé déjà par un genre de présentiment ? - de ces sortes d'instincts qui réveillent les bêtes dans leur tanière au point du jour, avant même le début des grandes chasses ? Il y eut en tout cas le besoin brûlant de le connaître. — Eh... Hector... Les chevilles enfoncées dans la terre meuble, les doigts filant sur la peau nue des jambes. — Elle te manque pas un peu, ton amoureuse, dans le fond ? Je lui avais donné un petit coup de coude, au cas-où il n'aurait pas réagi. J'avais dit cela au hasard ; je ne lui supposais rien en particulier. A vrai dire, je n'avais jamais imaginé un seul instant qu'il puisse être capable d'amour - un grand garçon débauché comme lui, aux manières mesurées et puritaines ! je voulais le dire pour rire, comme une blague. — Tu peux me le dire, je serai pas jaloux ; parce que je t'ai rien que pour moi.

Eh ! Va pas t'imaginer n'importe quoi, hein ! ... Je m'amuse bien, c'est tout. Je déteste les hommes ; tous les hommes, et je déteste tous les demi-dieux. Sauf toi. Et c'était peut-être une manière de te supplier de me mentir.

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(fb) American Sport // Hector Mer 22 Nov - 23:24

American Sport.
Pour Kian, à la manière d’un Père dans la définition la plus chrétienne du terme, je suis docile. Iel me demande de mettre la radio plus fort, alors je m’exécute, et si l’on ignorait les crépitements des ondes qui donnent à la voix un retour un peu abrupt, on trouverait dans cette scène quotidienne une parabole biblique toute entière. Mais nous le savons, toi et moi, que cela ne peut durer, parce que tu n’es pas de ces vierges sages aux lanternes qui brûlent avec parcimonie et moi, moi, je n’ai pas plus de sagesse que toi. Nous n’avons rien à nous offrir, et c’est peut-être pour cela que j’ai aimé ta compagnie : la vacuité de la promesse, dès le premier jour, rendait tout cela possible. Mais voilà — je commence à l’aimer, de cette piété filiale qu’un parent doit à son enfant ou qu’un maître doit à son animal. Je ne laisse plus Kian dormir à la porte : je la laisse écrire en tâches de boue dans le van ses aventures de la journée, et cela ne me dérange pas. Le soir, nous nous sommes allongés mille fois dans les herbes folles, pour compter de nos yeux avides les étoiles de la ceinture d’Orion et regarder les éclipses de Lune qui obscurcissent la forêt ; et pour cela, je dois le laisser. Je ne dis plus partir mais bien le laisser, et c’est là que se déploie le système racinaire du problème de mon affection pour elle. Je dois n’aimer que moi — non, pas moi, je ne dois aimer que l’art que mes mains veulent bien produire, montagnes de terre qui sont ma seule progéniture.
Cette chanson, moi aussi je l’aime, et je la chante doucement, pour moi ou pour Kian, les yeux fixés sur les épluchures de légume qui font un petit monticule que viendront délier les fourmis, plus tard, pour en ramener les morceaux dans leurs villes souterraines que nous nourrissons impunément, comme des dieux que nous n’avons pas le droit d’être. C’est la position qui nous revient dans cet écosystème où nous nous sommes greffés comme du lichen, attachés par la codépendance avec cette terre à laquelle nous ne rendons que peu de choses.

Promises, they break before they're made
Sometimes
Sometimes


Les protestations de Kian ne m’empêchent pas de rester dévoué à ma tâche : cela semble égoïste, mais c’est au fond la preuve d’une générosité immense, d’une attention toute particulière à ce qu’iel mange ou non, et cela n’a rien d’anodin. Il y a, dans ce geste, une parentalité immense qu’on ne trouve que dans la nature, et que je renie. Ce soir serait le dernier soir. Je les couperai en petit, tu sentiras même pas qu’elles sont là ! Si j’enlève tout ce que t’aimes pas, y’aura rien dans la marmite. Je fais le geste comme un rite initiatique, comme un apprentissage pour elle, et peut-être qu’après mon départ, il se souviendra de moi par cette mémoire musculaire des gestes de la vie. J’ai peur, je crois, de l’empreinte qu’il restera de moi dans son esprit, comme une silhouette dans le sable ; une impression incontrôlable au collodion du temps, qui se détachera de moi pour habiter dans son esprit.
Je préfèrerais, je crois, que Kian me pense mort : c’est une facilité lâche que je me suis déjà permise, et qui assure, honteusement, que cette version de moi indépendante de ma véritable personne soit embellie au nom des jours les plus heureux — je sais ainsi qu’est conservé mon portrait comme une photographie dans un portefeuille, avec l’amour nostalgique d’un temps heureux.

Si je ne prévoyais pas de partir à l’aube, je n’aurais pas répondu à Kian avec ce que je pensais être une absolue sincérité, une vérité tranchante de mon incapacité émotionnelle ou un épanchement larmoyant qui n’avait pas lieu d’être — si je ne prévoyais pas de partir et que je prévoyais au contraire d’offrir à Kian une vision prismatique de toutes les facettes de ma personne, je lui aurais expliqué le grand soulagement de la solitude et de l’absence de tout. Ici, dans l’insolent néant des sycomores, je peux reconstituer mon identité fragmentée, la défragmenter sans y amalgamer les impuretés de la perception des autres, et c’est une honnêteté envers soi-même qui fait le tissu des grands artistes. Je pense que tu ne pourrais pas comprendre en un soir ce que tout cela veut dire, Kian, car tu donne toujours à voir cette version de toi qui est comme la pleine Lune, et dont la face cachée est parsemée d’une noirceur que l’œil humain ne peut pas soupçonner. Elle me manque tous les jours. Tu veux voir une photo d’elle ? Y’en a une glissée dans le pare-soleil.
Tu as raison, Kian, dans le fait que je ne suis qu’un homme, et une piètre version de notre espèce, incarnation de la fin de race qu’on jette au cabanon des héros sans honneur. À cet instant précis, je suis pris de pitié pour la chose que j’abandonne, car je perçois entre les lignes sa grandeur immortelle — je pense alors que la fuite est justifiée, parce que Kian me survivra, et que je suis dans sa mythologie à l’égal des cailloux qui rencontrent son chemin.

Moi aussi, je m’amuse bien avec toi, Kian. L’aveu me met mal à l’aise, et je ne veux pas qu’iel me croie vulnérable : c’est, après tout, un prédateur, et je ne doute pas qu’il soit capable de mordre la main qui l’a nourri. Je vais couper l’oignon, si tu restes là, tu vas pleurer. Je dis cela sans vouloir la chasser, pourtant, il y a là les prémices de la distance que je mettrai entre nous demain, par la route ; d’abord par des chemins forestiers, sinueux, où j’abandonnerai quelques-uns de mes secrets, puis par la nationale, pour prendre en vitesse et fuir la piste que Kian pourrait retrouver. Je ne sais pas encore où j’irai, du nord au sud ou du sud au nord, guidé par le champ magnétique ou les éruptions solaires : le matin lui-même me dira où aller.


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Plus tard — dans cinq ans, dans dix ans, dans un siècle ; demain, dans une minute, peut-être — je te maudirai — oui, je te maudirai avec toute la force de ma pauvre chair sanctifiée, pour toujours inférieure à l'argile ! Plus tard, je te maudirai et je souhaiterai ta mort ; mais il s'agira d'un souhait d'enfant, un souhait pour père noël, dont on reconnaît la vanité rien qu'en le formulant.

En attendant, j'agite les pieds en rythme avec ta voix ; l'odeur des braises prend toute la place et le soir tombe doucement sur nous, ramenant sur nos épaules son voile d'été rougeoyant, dont les trous découvrent déjà les premières étoiles.

Alors j'y crois, à tout ce que tu me dis ! Au milieu de nulle part, le moindre petit serment a l'air plus vrai que nature. J'y crois très fort, quand tu me dis qu'elle te manque, cette déesse, un défi au canon ; cette icône de sainteté sacrilège ; je suis même prêt à croire que tu peux aimer comme moi - oh ! pas aussi fièrement, bien sûr ; mon amour à moi saigne par tous les pores de sa peau millénaire ; il se passe du grain bruni des pellicules et s'imprègne mal au corps mémoriel des lois de l'esthétique. Ainsi, je me sens le besoin de dévaluer ton amulette. — Oh, oui ! Montre, montre, montre ! De toute façon, je suis sûr qu'elle est moche ! En battant des jambes, dans le vide chaud des abords d'incendie.
— Montre ! Montre ! Montre ! On s'en fiche des oignons ! Je vais les couper, moi. Je pleure jamais. On sait bien que c'est faux ; mais je pleure jamais exprès, même quand c'est pour essayer de te contaminer. C'est drôle, mais je n'arrive pas à t'imaginer pleurer ; ce serait sacrilège, une insulte à la pierre meuble de ton flegme éternel ; je n'arrive pas à croire qu'il puisse s'éroder, ce calme-là ; il surplombe le rivage des affects, en sentinelle lointaine, sûre de son silence. Je fais qu'imaginer - je suis jamais allé à la mer.

Je lui prend le couteau des mains. Moi, je ne veux pas partir - ainsi, je resterai - là, couché dans la cendre, le temps qu'il faut pour que la brise renaisse - il lui faudra du temps, après le sacrifice de l'été ; je resterai là encore longtemps, à t'appeler, à te chercher - entre les herbes, dans les trous des fourmilières, à l'ombre des souches ; je crierai à l'aide ; je deviendrai un fantôme pour de vrai.

Ca me pique les yeux, mais je ne veux pas m'arrêter - il faut faire vite ! J'ignorais alors que de mon impatience dépendaient bien d'autres motifs, d'une moindre gravité que l'amour et les histoires. — Voilà, ils sont coupés tes oignons ! Je renifle. Et je pleure même pas ! On sait bien que c'est faux ; mais je pleure pas exprès.

Je suis sûr qu'elle est vraiment très belle. C'est les belles femmes qu'on veut fuir. En vérité, ça ne m'intéresse pas de savoir ce que tu fais là, au beau milieu du monde ; c'est drôle, ce que l'on fait par instinct. — Pourquoi tu l'as quittée ? Je ne l'ai même pas encore vue, cette photo.

moi, si j'avais une femme... je resterais tout le temps avec elle
qu'elle m'aime ou qu'elle ne m'aime pas, ça m'est égal
je serais tout le temps avec elle ; je la regarderais partir quand elle le doit, parce qu'il faut partir quelques fois, quand on aime
et je l'attendrais.

— Je dirai rien à personne, je le jure. De toute façon, il n'y a que toi pour toujours ; un toujours restreint à ce vallon, à la ronde calcinée des arbres, à ce bout de ciel de couleur ardoise ; un toujours fantastique, auquel on croit parce qu'il est là, et parce qu'on n'a rien d'autre à faire.

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Hector Hemingway
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Pouvoirs : position (a), photokinésie (b), télépathie (b)
Poste et/ou Métier : artiste céramiste, barista dans un café, animateur anonyme d’un podcast complotiste
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Notes : merci @mishka pour l'avatar <3
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En couple avec : marié à micaela
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(fb) American Sport // Hector Jeu 14 Mar - 16:57

American Sport.
Moi, je pleure. À vrai dire, moi, je pleure beaucoup — et tu ne le sais pas, Kian, et tu ne le sauras pas, car tu ne m’as pas vu pleurer jusqu’à ce soir, et que ce soir sera le dernier. Peut-être que je pleurerai demain, sur la route, en pensant à toi comme on pense à un chien ; peut-être que je pleurerai demain, sur la route, en pensant à ta voix et à ton rire et à la tiédeur de ton corps de bête brave. C’est une tristesse que je rends au monde : je pleure et mes larmes vont dans la terre, et deviennent le terreau fertile des fleurs que tu écraseras en retrouvant ton cortège, en redevenant chien de chasse. C’est une tristesse sans regrets — je ne regrette rien, pas même l’amour que j’ai pour toi.

Je sais déjà ce qui me manquera le plus : c’est la découpe que l’ombre des pins fait de tes joues quand leurs aiguilles se déploient en éventail et que le soleil filtre en lames pointues pour chatouiller tes cils ; c’est cette beauté naturelle qu’ont seuls les animaux comme toi, et que je ne retrouverai pas. Ta beauté me manquera, et cela peut sembler cruel ! c’est cruel que je dise ta beauté et pas tu me manqueras : voilà la teneur de ma tendresse. J’aime cette idée de toi, très matérielle, de ta chair mise au monde par la matrice des dieux et dont je reproduirai, imparfaitement, la beauté dans l’argile.
Voilà mon art — celui des hommes.

Je voudrais te dire merci, ce soir, pour cette vision de toi qui pleure ou qui ne pleure pas, qui verse des larmes artificielles avec la bravoure des êtres sans douleur ; c’est beau. On lira dans la terre que je déforme la perfection de tes traits froissés, sans peine ni reproches, et quelqu’un, quelque part, te reconnaîtra — pas vraiment, car tu n’existes pas dans le monde des hommes, mais l’on reconnaîtra dans l’émail perlé les mensonges nobles et caustiques que tu m’as donné en confidence. Le couteau dans tes mains parfait le tableau : la lame est un prolongement absolu de ta chair faite pour la guerre ; je réalise alors que je veux imprimer ici, maintenant, dans ma rétine, une dernière image de toi.
Elle sera fausse.
Je garderai en moi cette tendresse pour un animal apprivoisé que tu ne seras plus jamais, pour moi.

Eh, me prends pas pour un imbécile, je vois des larmes là ! J’ai ri parce que la solennité familière du moment devait être rompue, religieusement, comme le pain. Je dois déjà me départir de mon amour pour toi.
Elle est très belle. J’ai tiré du van une photographie cornée qui cristallisait tout ce que je savais encore d’elle — je peux dire elle est très belle parce que je ne sais rien d’autre, et le papier jauni garde l’empreinte perpétuelle de ce que j’avais aimé d’elle. Ses yeux, ses cils, ses mains, son nez, toutes les fragmentations de son essence qui la reconstituaient en œuvre d’art. Je ne peux plus dire son nom : voilà longtemps que je ne l’ai plus prononcé. Je l’ai quittée elle parce que je devais quitter tout le reste. Je devais partir, tu comprends ? Parfois, c’est la seule chose à faire. Je te le dis parce que je vais te quitter et qu’ainsi, tu comprendras, et tu sauras pourquoi — et toi aussi, tu sauras défaire les clôtures du jardin qu’on a construit, ici, dans le simulacre de notre vie à deux.

Imagine à quoi ressemble leur vie : je ne pouvais pas rester enfermé.


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