contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
Messages : 178 Drachmes : 605 Avatar : angel devil (chainsaw man) Age : 22 ans Statut : demi-dieu Parent divin : aphrodite Défaut fatal : anhédonie Pouvoirs : phéromones vocales (s), lecture d’émotion (a), peau de cristal (c) Poste et/ou Métier : apiculteur Particularité : incarnation d'orphée Notes : avatar par jun, kastiel & lys Inventaire : - En couple avec : - Autres comptes : eshal Discord : onewingedangel
Someone get me to the doctor, Sophia Sam 23 Déc - 1:15
Someone get me to the doctor Someone get me to a church Where they can pump this venom gaping hole And you must keep your soul Like a secret in your throat
someone get me to the doctor ✺
à moitié en équilibre sur le rebord de la baignoire, Seren regarde son reflet dans le seul miroir de l’appartement, tout aussi bien agencé que le reste puisque celui-ci a été accroché derrière le rideau de douche. avant ce soir, ça ne l’avait jamais dérangé, n’en ayant trouvé une quelconque utilité (c’est qu’il sait qu’il est beau mais avec l'innocence des enfants et non le narcissisme de ses adelphes, le sait simplement sans grande conviction), lui qui a davantage cherché à se dissocier de son image qu’à l’entretenir ; c’est qu’il trouve désagréable le fait de s’observer sans réellement se reconnaître et n’a jamais autant fui des yeux que les siens.
aujourd’hui, cependant, c’est différent. il s’aime un peu en secret —un secret très mal gardé— le visage séraphin de Cythère encadré de cascade de mèches rouges, encore légèrement bouclées de sa douche. ses épaules paraissent un peu moins frêles sous la coupe de sa chemise blanche et dénuée de manche pour ne pas faire “trop habillé”, l'étroitesse de sa taille mise en valeur par un pantalon en toile noire. privilégiant le confort à l’esthétique, il n’a rien trouvé de mieux qu’une paire de Sketchers à ses pieds dont il tente de minimiser l’effet en nouant (maladroitement, pour la cinquième fois) une cravate à son col. c’est au bout de la sixième tentative qu’il laisse tomber, cachant un peu le nœud avec le col de son haut. peut-être que Sophia pourrait lui apprendre.
c’est le mode de réflexion qu’il a adopté depuis plusieurs semaines ; s’il ne sait pas quelque chose, alors il demande à Sophia. si quelque chose le tracasse, il appelle Sophia. et quand ça ne va pas, il va voir Sophia. son monde à lui a changé de trajectoir ces derniers mois pour ne graviter plus qu’autour d’un seul soleil ; un soleil très noir qui brûle d’un feu glacial et dont la beauté l’aveugle assez pour ne pas y voir le danger se dessiner sur son front blême. elle le hante assez pour oublier de laisser une note à Elinor. assez pour ne pas répondre non plus au dernier message de Haïssam. et quand bien même, personne n’a besoin de savoir.
Seren descend enfin au rez-de-chaussée et rares sont les fois où on l’a vu le faire aussi vite. à contrario, il sait qu’il aura du mal à les gravir ce soir, comme après chaque rendez-vous, tout peiné de se séparer d’elle. mais la vue de la berline annihile cette pensée et l’Amour se presse côté passager pour y retrouver sa place. bonsoir. rauque un peu car le souffle coupée par le costume rouge et les contours du Monstre qu’il ne devine pas ; à ses yeux elle a tout d’un ange. désolé, pour l’attente. nerveux aussi, comme toujours avant chaque dîner mais quand même pas autant que lorsqu’elle n’est plus là. mh, ça l’index pointé, tremblant, sur ses vêtements vous va bien très bas comme dans un confessionnal puisqu’il n’y a pas pire péché qu’aimer un monstre quand on est l'enfant d'un dieu
Elle a pris grand soin de son apparence, costard rouge et mains gantés, cheveux coiffés aussi bien que possible. Sophia n'est pas du genre coquette, faisant le minimum demandé selon les normes sociales des humains. Ce soir, pourtant, c'est différent. Ce soir, elle a rendez-vous avec Seren, son petit monstre.
Fils de l'Amour, victime de ses propres charmes, mange dans le creux de sa main et le Sphinx se trouve bien curieuse : où est-il prêt à aller pour elle ? L'amour est un sentiment puissant, embellissant les amants ou les rendant fous. Seren est traumatisé, incapable d'aimer d'une manière saine. Voit-il en elle une forme de salut ?
Mais s'il apprend la nature monstrueuse de son aimée, la reniera-t-elle ? La peur gangrène bien souvent la raison, détruisant les preuves pour laisser le doute s'installer jusqu'à l'explosion des insécurités. Dans tous les cas, Seren est un cobaye fascinant.
Alors, Sophia l'attend, garée comme toujours devant son immeuble. Elle l'accueille avec un sourire doux.
- Mes salutations, mon Seren.
Sans attendre plus que nécessaire, elle débute le trajet, roulant avec une aisance déconcertante vu son être monstrueux.
- Oh ? J'admet avoir pensé à toi en m'habillant pour ce dîner, je me suis dit que la couleur te plairait.
Et pour le déstabiliser, elle déposer un léger baiser sur la joue de Seren.
- Ce n'est pas grave, je pardonne ton retard. Je te pardonne tout, Seren.
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Someone get me to the doctor, Sophia Jeu 25 Jan - 21:18
Someone get me to the doctor Someone get me to a church Where they can pump this venom gaping hole And you must keep your soul Like a secret in your throat
someone get me to the doctor ✺
elle me plaît. derrière lequel se cache un vous me plaisez. encore plus quand tu l’embrasses. est-ce que tu lui aurais plu, s’il avait su ? que c’était toi qui était là ce jour-là, debout, monstrueuse, dans l’encadrement de la porte du fort. que c’était toi, et tes camarades, qui ont festoyé au-dessus du cadavre de l’oracle. et lui ? t’aurais t-il plu sous un autre jour ? l’aurais-tu trouvé aussi joli que ravagé par le chagrin et la colère, ruines en pleurs, les yeux fous ? il se serait sûrement demandé ; pourquoi tu m'as choisi moi entre tous les fils et filles des dieux ? et alors il aurait fait jaillir l’écume de sa haine sur la méchanceté dont il t’accuse sans en comprendre tes desseins. mais il n’en sait rien. ce qu’il sait en revanche, c’est le désir trivial et un peu honteux qu’il ressent lorsque tes lèvres s’échouent sur sa joue. ah, lui pardonneras-tu aussi ses envies impies ?
un souffle d’amour le traverse et l’enfonce davantage dans le cuir du siège, la respiration suspendue un instant. quand il expire à nouveau, il se risque à tendre une main vers la tienne qui repose sur le levier de vitesse et caresse du bout des doigts le bracelet doré de ta montre. c’est fugace, volatile, et quand il retire sa main, la chaleur que tu dégages quand il effleure ta peau lui hérisse les poils. il ne se souvient pas l’avoir déjà vu. c’est nouveau ? un cadeau ? ça ne s’entend pas, mais il grince un peu au dernier mot. récemment, il se reconnaît plus dans son ascendance qu’il ne l’a jamais été ; amoureux, peut-être. jaloux, certainement. lui se sait surtout impertinent et intrusif, éhonté et donc tout rouge contre le dossier. ne lui en veux pas, c’est le Mal qu’il a hérité de sa mère ; la gangrène de Cythère qui lui pourrit ce cœur qu’il te dédit. et aussi putride soit-il, c’est tout de même le plus beau présent qu’il a à t’offrir.