c’est l’épave des relents malhabiles qui l’a mené ici, comme ces choses inappropriées que lorsqu’on s’en, réellement, saisit. rhys a sifflé d’agacement comme il arrive à qui les circonstances n’ont même pas daigné sourire, la colère s’est incinérée dans ses veines à la lueur même de l’écran - à la pensée vive des messages le concernant. de fait - c’est sec, le ton, édulcoré comme une chose qu'on crache - maxine. et plus qu’a l’accoutumée qu’il vient la trouver après son match. les joues, le nez, les oreilles cramoisis par le froid et ses vents, la pluie sur le rainphone et sur sa doudoune - ses doigts rouges d’une main à le tenir et le souffle crie à la condensation à chaque respiration. t’aurais du me dire. il ferme la distance, à un bras, qu’ils se voient pour de vrai depuis peut-être des mois.

on fait mine dans le tas, qu’il ne voit pas le pointage de doigt équivoque sur son étalage à tout va - fils d’hestia de partout s’y mettre admettre qu’il en perdait la tête est impensable. il prenait tout en considération après tout, pourquoi le saisir l’attraper avec des attentes qui le dépassent lui et l’entendement. surtout demander de lui - qu’il donne ce qu’on attend? qu’il fasse son putain de travail de fils de déesse qui capte les sentiments comme on l'entend? quoi alors - n’y a t-il pas de projetée permanence émotionnelle à ses silences ? celle qui permet de s'ignorer des mois courant, en dictant ça peut être ça s'aimer, tu vois.
l’acre vérité s'immisce trop près des plaies d’un fait qu’il ne peut pas admettre - qu’il laisse tomber les autres constamment et qu’il souhaite qu’on n’en n’ait rien à faire. tu peux au moins expliquer ? depuis le début.

cw : guilt tripping

le deuil, comme l’enterrement, ou les larmes qui usent - maxine, c’est pour les vivants, et de fait - il faudrait accepter le lot d'excuse lourd d'affection te concernant, ça serait mal placé autrement. te fous pas de ma gueule. c’est vous qui m’avez exclu en choisissant de fermer vos bouches - mais c'est pour lui l’âcre dans la sienne, et les acides qui font les caries profondes. tu sais ce que j’aurais pu faire pour vous si tu m’avais dit ? j’aurais pu alléger ta tache, tu te serais pas butée à payer un traitement. n’est pas tout à fait vrai, on imagine avec les après des choses qui ne se sont pas dites et pas faite, et donc quand on en parle - c’est plus beau que ce qui lui ressemblerait vraiment. il croit, faire d’abby sa responsabilité l’aurait éreinté dans les colères amères et insipides qu’impliquent s’engager auprès de ceux qu’on aime. et que dans la complication qu’elle implique, qu’il aurait aussi détesté abby dans une certaine mesure. j’aurais été là si tu m’avais laissé. c’est ça la valeur que tu m’accordes après tout ce temps ?

il sait pas s’il le pense, il croit ça sort en réverbération aux accusations qui lui sont portées, comme une défense, car proximité d’époque n’équivalait l’intimité d’aujourd’hui d’angoisse et de colère qu’on s’insère dans l’autre comme des piqûres de rappel à une époque. sans capter ce qu'on ressentait en face, lloyd, n'a rien de la colère lasse.  et ne me dis plus jamais - le lui lancer comme ça alors que la raison pour laquelle ça avait tant marché à l’époque c’était le dédain partagé pour une île qui n’a rien d’un foyer, tire de lui le coup de pied contre une poubelle qui résonne - que je ressemble aux dieux.

cw : reframing severe, manipulative behavior, ultimatum (sous forme d'exprimer ses limites, à visée malhonnête)

elle le lâche et enfin, qu'on le laisse il ne voulait pas qu'on le touche - il ne s'était pas permis - la violence si ainsi on dit s'orientait vers les objets mais pas elle. ses menaces à elle disaient l'envoyer à l'hôpital dans ces propositions qu'on pense toute lourde et juste de sens, n'était pas sans lui rappeler sasha il y a quelques années. rhys a fallu se mordre la langue pour ne pas lui hurler de le frapper si elle voulait, comme si - comme si ainsi abby reviendrait qu'au moins qu'elle se sente mieux et justifie qu'il soit venu la voir alors qu'elle n'en n'avait nullement l'envie.

il souffle, après l’avoir retenu tout du long, pas une de placée et donc pas de propos acerbes pour nourrir les tripes qui se tordent dans l’impuissance de c’était quand? ça l’épuise, et s’il l’avait pris pour acquise ou qu’il s’insupportait qu’on s’insurge dans des signaux contradictoires (elle voulait qu’il soit la mais lui en veux qu’il n’y soit pas alors qu’elle comprend qu’il ne pourrait pas aider sans l’amertume qui découle) dans tous les cas - ses propos n’aidaient aucun d’eux. j’me serais jamais pété la santé pour elle dans tous les cas- aider ponctuellement aurait très bien suffi à aller au delà d’ma tolérance - à la douleur des échos du coeur d’abby dans le sien. l’avait-il pas proposé pour cette raison à l’époque? il sait plus, c’est là sa vérité - mais à quoi bon parler de choses qu’on a pas fait, après tout. il faut, s’il veut être comme maxine le voudrait - qu’il n’ait pas été lui et l’idée l’incommode. sa valeur s’illustre dans son tout et ses horreurs et ses erreurs et donc l’accepter doit se faire à toute condition, eventuellement, sans quoi, ce n’est qu’un rejeton à l’affection. et pour ces personnes incapables de lui en donner en toute circonstances, il n’a rien à faire.

le "tu n’es pas là" vient avec les attentes comportementales qu’il, avouons le- ne donnait pas et avec lesquelles il ne voulait rien. les mœurs peut-être demanderaient de lui plus d’attention, par responsabilité pour autrui. maxine - le type de personnes avec lesquelles il faut vraiment se donner, avec le décompte des jours ratés au cœur. c'est ce type personne qui n'assume pas qu'on se plie pour elleux de surcroit, lui hurle qu’on a besoin de lui sans vraiment le dire, et qu'il comprenne. l’idée est sidérante de dégout au final. il ne voulait calmer ses ardeurs que pour la paix dans son reflet (et supposerait que ça suffirait, les demi-teintes déposées) mais on l’avait attrapé la main dans le sac, maintenant, c’était plus marrant. il n'allait pas présenter ses excuses pour ce qui était arrivé, si il a des propos à tenir, à elle, ce n'est : j’suis désolé de pas avoir été là quand t’en avais besoin. et j’espere tu sauras t’entourer de celleux qui peuvent faire ça pour toi comme tu l'veux. s’articule avec la pacification aux propos, mais ses mots n’ont rien de doux, c’est le ton qu’il offre du détachement à qui rien ne sidère. j’peux pas te faire de promesses type je disparaitrais pas. et ça a rien avoir avec toi, j'te le fais cash parce que j'doute ça changera.

mais j’sais qu’il me faut des gens qui me parlent même si j’vais pas les voir, parce qu’il ne le fait pas lui, que le deuil la changeait mais lui pas. pas de gens qui, quand j’leur dis d’arrêter d’me comparer aux dieux le font de toute façon sous couvert que c'est justifié à cause de ce que je leur ai fais. c'est satisfaisait de répondre à ses provocations en montant les hauts de voix, ça laisse aussi des marques qu'il utilisera -

rhys s’était précipité, mais peut-être qu’il pourrait s’en dérober après, libre de ne plus avoir de maxine faire ses affaires. loin de lui alors tout ça, loin de lui abby et ce qu’il en reste. des souvenirs - ce sont des non-négociables, qu'il reste et des miettes de ce qui ne tient plus sans elle. si tu peux pas respecter ça, j’te bloque et on s’laisse là.

cw : victim blaming

j'pense rien, tu projettes.

c’est au fil des paroles, il croit ça vient comme ça - c’est pas qu’il n’avait pas changé autant que ça ne l’importait plus autant les autres qu’à l’époque. maintenir les échos dans la vingtaine se fait rude avec les trains de vies divergents, des choix qu'il faut faire, qu'il faut assumer. d’accord alors, il prendrait la balle dans le foie - de dire qu’il a en commun avec les natures qu’il détestait. l’humiliation le dépasse, mais à quoi se désillusionner, l’hypocrisie fait de lui aussi. il le sait, même si l'entendre réveille les frissons. ce qu’il faisait, il ne savait, et que les débordements sont tout courant dans ces choses qui échappent. la vie leur prend et les oppose dans des choix, prend à eux, ou peut-être qu’abby les a détruits sans penser à eux en partant elle aussi.

elle délire, gémit de choses sans que ça leur rende abby. justifier le “conneries d’aigrie” d’à lui s’en prendre pour se blesser mutuellement, sans but - dans une compétition de qui a le plus souffert puérile. elle dit qu'elle a changé, mais en vérité parle comme une gosse encore heurtée qui ne sait de sa tristesse ni de sa colère rien faire d'autre que de s'en prendre à qui l'entoure. c'est une adulte pourtant et son comportement est décevant. puis voilà il était déjà devenu rempart de ses violences dont on est les dommages collatéraux, c’est trop tard, ses mots l’ont décimé de toute part. rhys croit, d’en arrière le pas, que de ça, on n'en revient pas - et donc qu’il n’en veut pas. maxine et sa peine toujours, maxine qui a le droit de pleurer parce qu’elle avait été là - se pense si justifiée ! a-t-elle seulement l'idée la moindre de ce qui se passait de sa vie ? si il se permettait de lui hurler dessus des choses qu'elle ignore ils ne s'en sortiraient jamais, jamais - parce que même là, rhys ne faisait pas de toutes ses peines son poids à elle.

je capte rien, tu veux quoi ? continuer à te plaindre? genre "ouin ouin t'étais pas là quand j'avais besoin" - alors que tu me traites comme une merde quand j'suis là. alors qu'il savait bien que c'était une question du timing, mais du passé, il pouvait rien changer, on se ratache à l'avenir alors, et ce qu'on pourrait faire - sans y croire tout à fait. donc oui maxine en effet tu me donnes pas envie d'être dans ta vie. mais amuse toi bien à t'en prendre aux autres pour tes problèmes - ça réussit, hein.

on épargne à sa jeunesse puérile de ne pas chercher à construire car ça ne s’ancre pas dans forcément les attendus. c’est être là construire et souffrir malgré. ça serait la reprendre, ou revenir plus tard, comme se remettre en question. ça lui vient là de fait, qu’il n’en n’a peut-être jamais voulu de tout ça, des autres, de l’embarras - trop prit dans ses propres paradigmes, d’aller récupérer ce qu’on lui avait volé.

comme elle au final - la tête dans l'aigreur qui fait essence au combat qu'on mène. il n'a pas de tolérance pour sa propre absence à relativiser, parce qu'il n'y croit pas, d'emblée. bref, pense-en ce que tu veux.

fils d’hestia entend les propos de la fin avec ça, se rendre sur sa tombe pour quoi? il n'a pas sa place la bas parce qu'il n'a pas aidé, et ça serait déplacé de s'y montrer à côté de maxine ou son oncle qui avait payé les soins. même pas l'envie de parler des souvenirs ternis d'un silence que la fille de déméter aurait du se garder. oui, les visites ne sont que pour les vivants, de tout ça, seulement, de maxine, comme d’abby, des tords au flan tant ils s’aggravent ne valent plus la peine (de s’être déplacé ni, d’être ici). c'est mort, casse toi. parce que c’est fini.