on siffle a la mort des suceurs de sangs ici
on met de côté son essence de parasite pour cracher sur celle des autres
mais quel champion
on dirait qu'il le pense pas
dans le ton, dans la voix
mais c'est pas vrai

il a les yeux sur l’écran à scroll jusqu’à la fin des temps et à mourir dans la chaleur, l'horreur de l'ennui qui décime les tripes, décime l'envie
on peut juste pas s’arracher la peau, il mourrait de désir de crever sans la moindre peur
quand dan lui parle il hausse les épaules dans un petit rire qui allège des mondanités sans trop de sens - le temps passe juste pas assez bien pour qui s’érige fondamentalité de son univers
(on ignore là, sur la table les reste de la bouffe
livrée et les sacs à n'en plus compter
ils n'ont meme pas semblant fait
d'essayer de nettoyer
il croit il a vu un ver par terre l’autre jour d'ailleurs
ça devait être lui parce qu’il a cassé un oeuf et la laissé dans la poubelle
dans un mouchoir
sans aller bruler la connerie d'un briquet
il devrait vraiment
s’y atteler)
grosse flemme là

rhys ne lève meme plus les yeux lorsqu’il entend daniel faire des siennes dans la cuisine,
les doigts à taper les memes applications en boucle, sans pertinence vraiment
certainement que quelque chose vienne le perturber fondamentalement qu’il ait un truc à dire dessus
il en sait rien -
il pourrait envoyer un message à quelqu’un, de venir le voir ou il sait pas de l’arracher d’ici
peut-être qu'il amènerait dan aussi
mais meme ça c’est trop dur là
c'est l'oeil vague qu'il garde sur certains messages laissés en distribué
l'audace de certain.es le font halluciner
enfin, il sait qu'il crée l'envie
alors un peu il sourit carnassier

il attrape la boisson sans trop de difficultés quand on la lui lance
ça explose en bulles quand il l’ouvre
et fait plaisir dans la chaleur du four

t’as clairement rien de mieux d’autre à faire, ça se voit cette fois l’ironie dégoulinante
(dan ne se cachait pas dans d'humilité l'hypocrisie,
rhys le voyait dans l’investissement des concerts à suer
ses morts, batteur se donne dans l’horreur
dans l’erreur, des addictions
hvbris portait presque son nom)
rhys sait ce qu’est se donner sans pourtant partager intimité
à dire vrai il saisit l’ampleur
qu’est sauver des vies sans les connaître
parce qu’on lui a déjà dit que sans lui-

on se demande pourquoi t’aurais pas le temps de répondre comédie surannée, se permet parce qu’il sait qu’il le voit courir entre les répèt, et la vie en saturation dans les plus absurdes boissons
une vie se crie dans un présent qui échappe autrement -
on n’a jamais le temps pour des investissements
jamais au delà de ce qui convient véritablement

fils d'hestia porte boisson à ses lèvres, presque sort la langue- par la chaleur étouffante on manque de tout on veut tout s’accaparer
regards s’y croisent, brièvement,
il passe outre les remarques sur les réseaux -
comme s'il n’avait rien avoir avec
comme si ça s'entretenait pas le désir
de messages, appels, sollicitation à outrance

tu l'as quand meme reconnue plusieurs fois la meuf, t'en as rien fais c’est qu’elle vaut se rincer l’oeil à le frapper à ce point qu’il s’en souvienne
le type qu’on oublie plus tard car on se marque dans le présent - dans les mémoires pas forcément -
fin il imagine que les bails qui veulent se noyer de dan l'intention, l'attention après les premières, troisièmes fois pullulent dans le privé
harcèlent en pensant
valoir son temps
lorsqu'ils s échangent contact

au final, de daniel le problème restait intact

elle t’interessait pas?

applis ont des noms bien brouillon, quand l’envie y est tout est medium, opportunité

(tw : langage cru un peu + ça parle de recevoir du contenu sexuel sans avoir r demandé et l'inconfort que ça crée et autres trucs compliqués)

les caprices y’en a toujours, dans les habitudes qui se confondent,
surtout que l’évident l’est un peu moins pour bien de monde.

pour elle qui attend, indécemment que son amant (imaginé ?) daigne lui tenir quelques mots
décide que c'est exécrable ne pas obtenir friandise pour la dévotion qu’elle lui porte
(en amour, ça il comprend pas, on se dévoue mais en vrai
on pense qu’à soi
cette pensée, il l’a à travers la trachée)
il comprend que dan la baise pas

et pour la star assise de l’autre côté-
l’univers pourrait bien lui aller, il l’a aperçu se parer des plus diverses satellites.
au bout de quels nombres de bras l’a-t-il vu,
à saisir les étoiles, leur dire qu’elles étaient siennes?
daniel en fait son planétarium, peut-être à espérer qu’elles viennent
au bout du compte lui aussi l’illuminer le long des projecteurs
plus longtemps, encore

rhys avait les pieds croisés sur la table basse quand coloc lui tint ses inquisitives
il a ri aux propos du batteur, le long de son cinéma - lui adresse un
sourire insolent, de pleines dents
j’sais pas ce que tu t’imagines -
te hype pas trop
rhys alors s’est levé dans la chaleur
fait enfin un effort
pour prendre place à côté de son coloc
et se glisser là où ils pourraient tout deux
vérifier les contenus des messages
qu’on pense privés

certains gens se sentent obligé.es
pas tous, dan le verrait
de se livrer à moi sur les effets que je leur fais
et on discute tout ça
des fois ça va loin d'autres pas
on vire sur d'autres applis aussi, il montre pas le pire
pas encore

il montre pas les pavés, mais les messages plus directs -
on ne perd pas le temps apparemment, alors qu’en personne
il ne serait certainement pas le type du quart
par de lui ou des autres le désintérêt
on m’fait des descriptions graphiques
des fois y’a des photos
des vocaux
des vidéos même
et comme j'prend leur argent au bout du compte j'suis là
“haha génial “
sur les tons de dire qu'on kiffe pas tout le temps
et c'est vrai, c'est vrai c'en est dément
on tait les fois ou ça plait et ou
il divague

avant ça étreignait son ventre, ses reins, d'une douleur
manifeste dans sa violence, peut-être qu'elle
lui voulait à lui aux autres, le bien
maintenant c’est juste l’usuel

on lui avait proposé de modérer son compte
deux modos du serveur ou il passait des fois,
il avait refusé pour se garder ça,
celleux qui se permettent des libertés en pv -
seraient jetés si ci partageait ce qu'il voyait
rhys se charge d’abus, des vrais
et ce genre de trucs ne compte pas après tout
c’est comme une offrande, non?
la validation sous forme d’un truc qu’il demande pas
ne peut pas être violente
et puis maintenant rhys est grand
il sait, il a tout vu
s'il s'adonnait à moralité pareille - ça serait dire qu'il
se sentirait attaqué seulement par ce qui lui déplait
mais c'est plus
plus compliqué
son avis change
se modèle et les plaisirs varient

y’en a des bonnes… et y’a les autres

il se retient de dire que certaines sont beaucoup
trop directes pour une accroche
ça serait mentir de dire ne pas sentir
son coeur s’accrocher, presque se retourner
à la vue de ce qu'on lui partageait
l’esprit fuse des fois entre le dégout
quand c’est pas le moment-
puis plus tard à engager la conversation
au dela des requêtes, de l'argent versé

il passe le téléphone
l’air de dire qu’il peut faire le tour
on m’a demandé vla des trucs
fin tu verras par toi meme

tw : mentions de prendre avantage de sa communauté

la boisson de l’autre main, il l'amène à la bouche avec entrain. sourire est indélébile maintenant qu’il a délégué un outil de destruction de ses mains. premiers propos s’enlisent de daniel l’air décontracté, les yeux rivés sur ses secrets qu’on aime que parce qu’on veut se les arracher. si rhys souligne l’audace surfaite, parfaite d’un non de tête, l’effronterie est toute peinte dans ses dents quand colocataire vient lui jeter les premiers coups d’oeil complices. c’est ces airs fier des compliments, l’attention se mange peu importe la qualité et la quantité.

quand la suite le saisit, c’est trop - il se confond dans un éclat de rires insensés, étreints de sincère dans les déboires - même d’humilité (d’humiliation aussi un peu, il est vrai). ça tonne dans le thorax le long du coeur, là affalé à ses côtés, ça se cogne un peu mais c’est bon jeu,  j’ai mal au bide, putain- un peu les larmes aux yeux devant le cinéma du dédain. t’abuses toi aussi, t’es pas obligé de ficha comme ça mais ça ne se plaint pas pour de vrai, ni souligne l’attrait d’être complice d’un crime contre l’intégrité.

rhys souffle, prend l’air en un soupir clair - et ça scintille à dire : mais mec t’as raison c’est des dingueries - qu’on ressaisit, se réapproprie autour de la légèreté, pour ne pas s’enfoncer son antonyme. la bière est continuée comme pour ponctuer la vérité qu’ils se font exutoire aux passions charnelles de sa communauté. c’était pas simple à écrire le truc des mariés là, il sait pas si daniel écrit, mais p’tete qu’il comprendrait l'engagement trop grand dans un travail dont on veut voir le bout peu importe, ‘fin c’est plutôt tame j’trouve mais grave bien que ce soit bon délire pour toi-

satisfait l’enfant d’hestia voit son colocataire se permettre les libertés au voyeurisme - mais peu importe ici, tout se partage. quelle démence, désillusion de penser qu’il devrait prendre ce qu’on l’envoie avec précaution. bien qu’on lui donne lui appartient et de fait, il en fait ce qu’il veut. pourquoi omettre à qui le méritait le partage?

j’le ferais ptet l’audio à deux voix - faut jla.e recapte,
naturellement, laissé, mais pas dans le vent. à la place lui
vint une idée.

tu crois je devrais faire des cam avec l’autre là?
j'ai vu son insta jtrouve qu'elle est giga bonne elle est
aussi de l'autre côté du continent, alors se croiser c'est
improbable, impensable - et au dela de ça
on ne pense pas aux conséquences autrement quand
provocations qu’on dépose soigneusement sont retirées
d’humour mal distingué au moindre procès

c’est pas important si c’est fait la tête vide si? rhys croit
qu’il trouve au malice plus d’honnêteté que la maladresse
volatile, malhabile.
c’est plus tard qu’il réfléchirait si c’est sérieux.

et de daniel il voit des choses il est vrai, du fait
d'excuser, de justifer, de donner les opportunités
mais il aimerait
t'as une histoire qui t'es arrivé recemment
à partager qu'est folle?
les écouter être les pires

profite bien de ton clown - qui le sera, si c’est pas lui - daniel trop occupé à amuser la galerie. plus que d'autres, lloyd avec daniel ni ne tolère ni joue le jeu, y'a là du fondamental, naturel dans la frivolité vorace.

rhys - risible le long des personnes auxquelles il évoque du désir - roule des épaules d’un souffle du nez. c’est demande et offre, pour lui, et c’est un peu tout. les rires de daniel ne feront jamais plus mal que d'autres parce que le batteur ne se permet pas d’expliciter d’opinion qui leur ferait prendre feu. à quoi bon quand l’air ambiant faisait le travail?

les confrontations c’est fatiguant, ça déchire pour ne laisser qu’un vide
à qui ne se dévoile ni se dessine tout à fait entier -
à la place, là dans un appartement
à l’état de loque, la bouffe qui traine et
dans des rires un peu forts et sa boisson
rhys tend à croire y trouver la flamme d’un foyer,
dans un rien, murmuré
un foyer dans une simplicité du moment,
et sans les amendements
demandant
de lui ou des autres être responsables pour autant

le canapé lorsqu’il décolle son bras
pour déposer la boisson sur la table basse là
avait l’air de le coller et l'empêcher de partir -
il capte le long de la suggestion de
daniel de doubler à deux
beaucoup de détachement.
si puisse-t-on parler d'émotions
fils d’hestia voit que daniel - si t'es chaud,
dis moi et on s’cale ça, frérot - ne calcule pas.

chaud pour le faire, non pas, chaud - sérieux - dans l’exécution
- sérieux pour se montrer et
venir s’amuser, peut-être meme l’écouter et puis de rire exploser -
même pas sérieux de le faire jusqu’au bout -
c’est difficile de leur demander
de s’exposer de requêtes fondamentalement sincères,
vulnérables et diligentes
c’est difficile de leur demander
de ne pas chercher la bête pour
tout tourner en ridicule
l’ennui est trop fort contre leur existence encore
qu'ils écoutent ce qu'on ait à leur dire

fils d’hestia devant l’admission qui suit a l'air de s'éclairer, tellement ça le sort
la femme d’un mec, carrément - la bouffonnerie s’arrête jamais quoi - pour
le mari, rhys ne pense pas là que tous sont libres dans leurs attachements
il croit à l’intégrité de ne pas aller détruire quelque chose que les autres ont fondé
pas par empathie mais par sens commun, si il faut détruire il pense qu’il faut
que ça se fasse consciemment, sciemment - assurément
attend de voir avant de demander - si c’était délibéré
et à quel point
j’ai du voir passer une histoire comme ça vitef,
ça a été etouffé.
l'anecdote n'est intéressante que des yeux
à qui trouve de la valeur dans la terreur
qu'on inflige
le mari ici n'est qu'un dommage collatéral
à de sa femme, et de daniel les envies
mais tu te l’es faite la meuf?

de daniel, à saisir les poignets -
avec tout fin peint agacement
plutôt, stupéfaction du contexte
rhys, son impertinence, aimait
et avec sa façon de prendre
sans distinction

ça voudrait, malheureusement, dire
que c’était vocation qu'éventuellement
le dévolu du batteur
se jette sur lui quand manque
autre chair à mettre sous la dent -
et l’attention lloyd trouve est
mal accueillie parce que d’un coup
ça le concernait et dans le vide
se perdait

peut-être qu’il aimait daniel si ce
dernier venait loin de lui
s’immiscer - et la proximité
de tolérer ses aléas n’est que
candide affection d’affirmation à
qui (bêtement) pense jamais on
n’oserait toucher

ah mais il se défendra - corps et
âme pour avoir la place là près (prêt)
et l’armure pour survivre sans
(contrairement au repas sur la
table) davantage pour autant pourrir

hein ? lache moi en fait? t’as cru on était
au cirque ou quoi adressé au clown
soudainement théâtral -
trop ennuyé peut-être d’être ennuyant -
qui voit d’engouement
que par la violence qu’il peut infliger.

entre ses mains rhys incapable
d’ignorer le ridicule
qui lui mord les entrailles -
(car des deux c’est lui -
aussi ancrée soit-elle dans le
sang de sa veine)
c’est lui qui a honte de la démence
d’un trop de dimension de démesure
celle qu’on ne sait pas sauver
celle qui change, détériore et
lui comme daniel les rendraient
indiscernables des deux jeunes hommes
qu’ils eurent été

j’vais ni te marave ni t'embrouiller.
il a eu la réponse qu’il voulait lui. t’en sais rien si tu l’as fais - tu prends, parce que t’as envie. ça te marque pas, parce que tu laisses pas - c’est que c’est ce que tu veux, non? ici et maintenant le saisir a l’air de dire que le batteur voudrait l’entendre lui crier le contraire. rhys devant ses justifications n’avait pas sourcillé ou moins bien pensé - tout ici se peint dans différentes réalités. j’me disais j’trouve ça a plus de gueule de pecho une meuf prise pour le thrill du truc. j'en pense pas plus que ça - maintenant, tu veux quoi ?

daniel pour qui tout est jeu n’a là même pas l’intérêt pour ce que rhys pourrait penser - dan ici ne crée des étincelles que parce qu’au milieu des yeux des flammes du fils d’hestia (lloyd, persuadé) c’est lui-même qu’il voit.

on le lache avec si peu d’intérêt - que rhys de contempler se permet
la monstruosité toute découverte à ses côtés
ces traits là décelés entre le manque de mépris magnanime,
le manque de tout, font le portrait déductivement,
d’un manque de “nous”.

le cirque c'est lui ! c'est lui - il n'écoute pas
alors que daniel il le connait
alors qu'il sait
rhys n'était pas différent parce qu'il lui
pardonnait leurs similitudes

daniel parle de se confier sans l’humilité,
sans même la honte qui fait la nature
même des plus protégés secrets
(contrairement à disons, à ceux
allégeant le cœur dans les violences
implicites du voyeurisme)
daniel parle de s’amuser si lui aussi le fait -
alors il ne pense qu’à tirer les gens au bord

le portrait du batteur est bien laid faut dire
apparenté de qui à tout se permet, qui aspire
dans toute sainte mondanité - sans distinction
peut on même parler de conviction
quand il ne sait qu’en rire

t’enchaines avec ça, vraiment?
abasourdi - le rire sort comme une
respiration. vite - qu’on le tire
de ce tout d’humiliation
c’est que, l’ego est déchiré
dans ses ambitieuses
prédictions
(dans l'histoire il vient ramasser son
rainphone
regarde la bouffe sur la table
l'air de penser qu'il est au stade
de préférer s'en occuper plutôt
que le batteur à côté)

ha, j’sais pas si j'penserais à toi non.
j'préfère pas. non - c’est mort,  
y’a rien à construire ici
s’il s’imaginait une maison, un foyer dans la chaleur
et sa puanteur, c’est qu’il s’est -
surtout heurté d’une projetée proximité
des réponses qu’il n’y avait