contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
Messages : 24 Drachmes : 91 Avatar : seth (ennead) + avan jogia Age : 27 Statut : demi-dieu Parent divin : apollon Défaut fatal : le sacrifice Pouvoirs : - Poste et/ou Métier : gladiateur + fauconnier Particularité : - Notes : avatar par anamée ♡ Inventaire : - En couple avec : - Autres comptes : seren Discord : onewingedangel Gif :
is that true you really do voodoo ? / alexander Sam 17 Fév - 23:42
God is telling you and I there is death, for all of us But then we find that the scriptures also tell us that we have a great promise, that there is a better place for those who believe in the lord Jesus Christ
is that true you really do voodoo ?
il l’avait trouvé là, inerte couché sur le flanc, le corps à moitié dissimulé par les feuilles, après s’être inquiété de ne plus le voir percer le ciel depuis quelques jours. les ailes piteusement ouvertes face à l’ether, il semble accueillir la mort sereinement, ce qui pousse le fils de Râ à se demander est-ce que les oiseaux aussi se cachent pour mourir ? comme le font les bêtes ou les hommes. il aime à y croire, qu’il se savait partir et qu’il est mort sans agonie. le contraire l’aurait rendu plus triste encore. il y pense déjà assez souvent ; comme les oiseaux doivent mourir l’hiver ! et le printemps arrivé, il est déjà trop tard pour retrouver leur frêle squelette, déjà couvert par l’herbe. c’est bête et cruel, mais le voir gésir là par terre lui apporte un peu de réconfort.
Eshal aime les oiseaux et s’en soucie plus que les autres ; les siens autant que ceux qui ne lui appartiennent pas. c’est une passion solitaire qui lui est apparue très jeune quand il les observait voler aux bords austères du désert. les éperviers, les aigles, les perruches, il s’amusait à les répertorier dans de vieux carnets, à apprendre à les reconnaître à leur cri ou simplement à leur ombre au-dessus de sa tête. celui à ses pieds est un faucon gerfaut dont le duvet blanc est pareil aux neiges de saison quand elles commencent à fondre, son bec noir caché dans la courbe de sa gorge. le gladiateur se baisse, le cueille au creux de ses paumes comme s’il respirait encore. pendant un moment, il pense à l’enterrer, cherche même une pierre un peu jolie en sépulture et il aurait dû s’en tenir là, comme tous l’auraient fait. mais il se ravise, opte pour lui offrir l’inverse de ce qu’il pense être une fin décente. Eshal n’en fera pas une offrande à la terre, encore moins à un dieu. à la place, il décide de l’apporter à celui qui semble porter les parfums des embaumeurs ; d’aromates et antiputrides, des philtres forts qui font revivre les morts.
c’est comme ça qu’il se retrouve sur le pas de la porte d’Alexander, l’animal tendu devant lui ; il a l’image des chiens de chasse, de ces limiers aussi dociles qu’affamés, qui viennent rapporter le gibier pendu à leur gueule à qui voudra bien les gracier d’un os ou de quelques viscères. et comme eux, ce n’est pas par plaisir ou par amour, mais par crainte des coups ; par ce besoin urgent de satisfaire et tenter de mettre fin au malaise. puis de son bras tremblant, toque trois coups à la porte.
Pouvoirs : jouvence • renaissance • energie vitale
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is that true you really do voodoo ? / alexander Mar 20 Fév - 16:30
tes mains pieuses disent je t’aime en creusant les entrailles sans abîmer les organes, traçant le chemin d’une prière. tu murmures des obscénités en blessant les dieux, parjure à l’infinie des paroles sacrées pour tenir éveillé ton humour et ta passion ; mais pour le résumer avec moins de poésie il aurait fallu écrire le plus simplement possible que tu dissèques un mort. en récitant la bible, à ta façon.
rien de merveilleux ; mais assez de choses pour confirmer les absurdes rumeurs qui trainent ton nom aux portes de l’enfer. et c’est drôle ! si drôle, que tu te plaignes, d’en souffrir ! car ils ne savent pas, mais ils ont raison ! et tu aimes t’en étonner ! si seulement il y avait un dieu (ta mère), pour le voir, le dire, l’avouer ! ta détresse enfin serait réelle, reconnue, aimée. mais c’est impossible.
cette bécasse de divinité joue les sourdes.
te voilà déçu et sans plus aucun bonheur. tu récupères le cœur du cadavre, le dépose en lieu sain et sûr. de colère contre tes pensées volages tu ne parviens à vouloir continuer ton art, il ne te reste alors plus que les yeux pour admirer la mort, sans plus un mot pour meubler. c’est pourtant grâce à cela que tu entends ;
ça toque.
tu ranges tout ton gibier dans des cercueils gelés, te dévêtis de tes gants et de ta blouse ensanglantés, désinfecte une dernière fois tes mains et ton esprit. tu fermes à double tour la pièce de tes miracles, souffle pour expier les derniers outrages qui subsistent après l’acte. voilà.
tu as terminé ton autopsie et personne ne doit savoir que tu pratiques à l'hôpital comme chez toi.
« j’arrive. »
coup d’oeil sur le miroir, pas l’envie de faire jeune. tu es fatigué de ta journée, curieux de qui veut la conclure. tu ouvres la porte, laisse tu-ne-sais-qui découvrir un enfant d’hébé qui ne triche plus sur sa jouvence. et voilà eshal. sans regret.
« tien tien. » tu te recules, invite par un geste tendre à ce que l’ange entre dans l’enfer de ta demeure. « je ne t’attendais plus ; tu prends toujours tellement de temps. » une seconde te suffis pour remettre en place ce jeu absurde d’amour et de haine ; et tu adores qu’eshal n’en connaisse toujours pas bien les règles. « qu’est-ce donc ? un aigle pêcheur ? » tu mises sur l’absurde parce qu’un aigle pêcheur c’est plus grand que le faucon qu’il t’apporte, même si ça ne se ressemble pas — et ça te ferait plaisir qu’il pense que tu es déçu. « c’est pour moi ? »
tu fermes la porte, exprime dans un sourire tout ce qui fait un pervers narcissique. « un cadeau pour moi... » tu rejoins le salon de ton pas lent, débarrassant la table à manger des livres et cadres vides qui y trainent. « pose le. on va le disséquer. »
Eshal Al-Shennawi
Clan Sparte
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is that true you really do voodoo ? / alexander Lun 4 Mar - 22:46
God is telling you and I there is death, for all of us But then we find that the scriptures also tell us that we have a great promise, that there is a better place for those who believe in the lord Jesus Christ
is that true you really do voodoo ?
il ne se rend pas compte de l’épée de Damoclès qui s'érige au-dessus de sa tête, sûrement parce qu’il est un guerrier et qu’il a appris à ne plus les craindre. de ce fait, il ignore aussi les battements effrénés de son cœur lorsqu’il entend les pas lourds résonner de l’autre côté, ne baisse pas les yeux pour ne pas voir l’ombre se profiler sous la porte. le gibier n’est pas celui qu’il t’apporte ; le gibier, c’est lui. c’est l’agneau tremblant sur le palier, jeté comme offrande au néant pour te témoigner d’un amour et d’une fidélité qu'il s'efforce par immersion, avec la même ferveur qu’un croyant qui plonge dans les eaux froides et sacrées du Jourdain pour confesser sa foi. il t‘offre sa volonté et surtout il t’offre ce corps qui a déjà reçu assez de coups pour essuyer tes mains profanes jointes à la prière et tes versets empoisonnés.
la cloison s’ouvre et la lumière de l’intérieur vient baigner son front tandis que tes parfums âcres l’accueillent sur le pas de la porte, suivis de ta langue harpie. Alexander dis moi, qu’est-ce que ça fait de blesser une guerrier en étant désarmé ? et parce que tu n’as pas de glaive en airain entre les mains, Eshal y trouve difficilement son plaisir ; il n’a pas souvenir d’avoir autant baissé la tête, même devant son chef. il n’a pas trouvé d’explication à ce malaise que les contours de ta silhouette lui provoquent. lui n’est qu’une proie, c’est con et comme les lapins qui se jettent sur l’asphalte à la vue des phares, il entre dans ton tombeau.
Alexander, il salue sans l’enthousiasme habituel qu’il a pour le monde, ne comprend pas comment un homme si propre et lumineux peut avoir une si grande ombre que même un fils d'Apollon ne peut briller à tes côtés. malgré tout, il te trouve beau. le souffle un peu coupé, il murmure un désolé, se retient d’un je ferai mieux la prochaine fois alors qu’avec un autre, il aurait dit que c’est parce qu’il aime se faire désirer ! mais ton humour dévore le sien et tout le reste. il ne préfère pas s’y frotter. à la place, il a une moue boudeuse sur les lèvres. c’est un faucon. j’ai pensé que ça te ferait plaisir. et il mord à chacun de tes leurres, horrifié à l'idée de décevoir.
au moment où il va pour poser l’oiseau sur la table, il se fige en le retenant de justesse ; les plumes semblent peser lourd entre ses doigts. tu… tu ne l’empailles pas ? ses yeux se baladent sur les murs, là où les trophées y sont accrochés, sans réellement savoir ce que ça veut dire empailler. chez lui, on embaume les morts. je pensais que c’était ça, que tu faisais. que tu les figeais et seulement ça. c’est pour ça qu’il a voulu t’en faire cadeau ; il t’imaginait les pétrifier dans un faux-semblant d’éternité, en plein envol, presque vivant. lui ne sait pas comment ça marche, ton art. il a peur de ce que tu peux lui faire, une fois le ventre ouvert.
le sentiment de stupidité qu’il ressent ensuite suffit à lui faire lâcher l’animal. il ne veut pas se compter dans le on que tu formules puisque je ne veux pas t’embêter plus longtemps. c’est un demi-mensonge. je te gênerais plus qu’autre chose et en voici l’autre moitié, pour rendre sa fuite plus polie et jolie. il fait un pas en avant, croyant hélas pouvoir t’esquiver.
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