Ta naissance est un crime, Alexander Louis Anderson. Tu es l'incarnation même de la gangrène la plus prolifère et pourtant tu es un demi-dieu au coeur battant, battant bien trop fort par ailleurs. Dans ton sang trouble on y retrouve des origines américaines, hyspaniques & greco-divines, mais c'est surtout l'horreur que tu portes comme identité. du haut de tes 50 ans tu attrapes, féroce, chaque jour avec tes griffes pour les garder captifs et demeurer éternel, offrir ton existence toute entière à une élue, car tu crois en tes qualités d'époux mais surtout d'homme hétéro cis-genre. après tout, comment ne pas vouloir du directeur de la clinique ?

fils d'hébé tu es un sparte et ton défaut fatal se trouve être la vanité. tu voles ton apparence au charismatique claude von riegan de fire emblem mais n'a pas de référence IRL parce que j'ai la flemme pour le moment.

grand, long, et élancé • sinistre dans son sourire pourtant radieux • extérieurement lumière • intérieurement austère • lent dans sa démarche • maniéré et gracile • tâches de rousseurs plus éclatantes lors des saisons lumineuses • toujours bien coiffé • les mains irréprochablement toujours p r o p r e s • style vestimentaire classique et passe partout • les extrémités des membres toujours froides • le regard inquisiteur et intimidant • a les genoux qui grincent • une tresse qui tombe sur sa joue quelque fois, quand il y pense • très expressif du visage • regarde tout et partout

consumé de l’âme au corps, en passant par la voix et l’esprit – une bile noire qui s’engouffre... comme une bête famélique, caricature du vile cornu, emblème du diable et de ses appétences cadavériques. sous tes allures de mouton noir la foule ne voit pourtant qu’un homme, quand les plus téméraires y décèlent le diable.

voilà ce qui attire l’œil des curieux quand s’élève face à eux la gaieté de ton costume souriant. c'est là comme un cafouillis infecté de désirs brûlants, saignent alors contre tes doigts fins, les veines ouvertes des âmes à l’inconscience dominante alors que tu attires, s’attise, empoigne et gangrène tes vices dans les leurs, vile parolier.

la carcasse apathique de ta triste chair à l'allure lumineuse touche du bout des griffes les méandres pour nous répandre, le corps à nu contre la terre battue… alors les névroses deviennent nécroses, et le sourire crochu s’étire, dessinant avec sarcasme les ailes d’un corbeau qu’on oublie pas. tu prêches, somme la liberté ;
libre de vivre, libre de croire, libre dans l’harmonie du chaos.

qu’il appartienne à leurs cœurs empuantés d’être des bêtes écervelées ; obéir aux dieux la tête vide ne te correspond pas ; non.


miséricorde à l’enfant qui n’a jamais vécu un souffle distinct, alexander tu incarnes malgré toi ce que le Maudit insurge aux esprits chétifs – la crainte, le dégoût, l’absurde, mais aussi l'envie, la curiosité et la luxure. ce qui pullule en chacun de leurs défauts renaît plus frais chez toi ; s’en est même plutôt joli et ça plait. ça contente, ça amuse, ça prospère ; ça devient passion et abjecte, ça rend confus pourtant ça fricote avec le juste. oui, malin, tu danse sur les côtes des gens comme sur des bords de falaise, entre le sordide et le légitime, sous la brise oh si légère elle t’emmène et on se demande
qui es-tu ?


mais elle t’a vue. elle t'a regardé grandir lacéré dans les idéaux sadiques d'un père puissant, et elle t'a vue, enfant étouffé par le monstre qui grandissait par delà les travers de la maison - alors elle t’a scandé, pour que tu puisses un jour éveiller ta conscience et te punir seul de tes fantasmes macabres, et que d'Anderson, il n’en existe plus après toi.

jouvence (rang a) • Capacité à stopper son propre vieillissement pour prétendre à la jeunesse éternelle.

les rides sont lissées, la peau est ferme, le corps encore fort. alexander tu n’es un homme de ton âge qu’entre les 4 murs de ta bâtisses, quand de fatigue tu abandonnes le fantasme de ta jeunesse pour n’être qu’un garçon vieillissant.

renaissance (rang b) • Capacité de ramener à la vie des animaux décédés ou des plantes mortes. Il faut que le cadavre soit récent de quelques heures maximum.

après ta chasse, bien souvent brutale, tu réanimes le cadavre de ton butin pour en apprécier une chair plus fraîche ou bien simplement pour le plaisir de mieux la torturer. ce petit jeu morbide tu n’en profite qu’une fois dans la journée, et tu ne t’occupes guère des plantes. étrangement, ça te donne mal aux doigts.

energie vitale (rang b) • Capacité de manipuler l'énergie vitale pour la transférer à d'autres individus, rétablissant une harmonie physique et psychique.

plus souvent déguisé en vol, on te félicite rarement d’un moindre don généreux. souvent tu récupères un peu de douceur d’esprit chez les autres pour calmer les voix qui résonnent désagréablement en toi. les maux de crâne constituent le prix à payer pour être plus serein dans ta tête, ou plus fort dans tes muscles. quelques rares fois, il est notable, tu fais don de toi pour un patient.

hébé regrette alexander • alexander ne regrette pas hébé • quand ils se rencontrent c’est lui qui se moque d’elle • on raconte qu’elle-même ne lui céderait pas sa bénédiction pour le punir d’être vile • probablement atteint d’alzheimer • misogyne • d’une politesse exécrable • antipathique • décore son logis avec des restes d’animaux morts • strict, très, strict • dramatiquement curieux • opportuniste et sans gène • heureux auprès des enfants • maniéré • s’est tenté à la politique • cueille et fait sécher ses propres bouquets • earl grey, trois sucre • déteste le thym et l’aneth• taxidermiste comme passe-temps rigolo • cuisine ses viandes • très souvent à la limite de ce qui est réprimandable • socialement inadapté • toujours très calme en apparence • franchement ringard • vicieux • responsable méconnu (mais on se doute bien) d’une vague de disparition de chats, sur l’île • habile de ses mains • il y tient beaucoup d’ailleurs • se surprend souvent à relire un bouquin qu’il a déjà lu, généralement il s’en rend compte après 3 chapitres • macabre et ça le sublime bien • si vous aimez alexander vous avez un problème • il est d é t e s t a b l e malgré son charisme naturel • faux heureux • rire facile, moqueur • l’air insensible, et il l’est probablement • pas une grande mémoire des anecdotes ou des détails


a-t-il déjà reçu la bénédiction d'hébé ? non et tout le monde doute qu’elle te cède ce cadeau.

qui est son parent mortel ? adrian alex anderson, fils d’un père américain, d’une mère espagnol. il est un commercial, rigolo pour seule qualité. il ne veut pas d’un enfant.

quel est le souvenir le plus marquant de son enfance ? alexander tu ne te souviens du plus marquant tant les évènements se sont succédé à l’image d’un bombardement, mais ta rencontre avec thétis est une parenthèse dont les contours marquent encore ta mémoire.

à quel âge a-t-il rejoint nausikaa ? par quels moyens ? première fugue, la nymphe te fait face. les arguments pour que tu suives sont maigres, alexander sur le pas de la porte tu préfères rentrer aussi vite que tu étais sorti. mais thétis sait ; demain tu voudras t’enfuir encore. elle te récupèrera alors sous ta fenêtre, et tu suivras car la haine l’emporte sur la peur.

comment s’est déroulée sa cérémonie d’arrivée mal mal mal, vile brebis galeuse tu es encore marqué par les coups de tes adoptants. le corps parsemé de bleus comme un ciel se décorent d'étoiles, et dans ta tête tu ne veux pas qu’on te félicite d’exister. machine sauvage tu réponds comme on t’as toujours répondu : avec violence.

a t-il été réclamé ? si oui, quand ? hébé de peine à la cérémonie t’appelle son fils, elle croit qu’un peu d’amour saura panser les plaies mais pour toi c’est stupide et elle mérite ta rage.

quel relation entretient-il avec son parent divin ? alexander insulte joliment son nom et au fil des années quand elle se montre il la harcèle de ses mots, le sourire de plus en plus long à l’image des brimades qui lui chante. hébé le regrette. hébé ne voulait pas d’un monstre. hébé le fuit.


(0 - 10) hébé trouve drôle adrian — il a l’accent joyeux, le sourire exotique, l’humour d’ailleurs. elle rit, cède quelques-unes de ses nuits en échange d’amusement. puis elle lui donne un enfant.

et adrian le cède à son tour, puis ce que l’amusement se chine facilement.

alexander est laissé à l’abandon, baloté, colérique sans attache aux difficultés grandissante. il ne sait pas se concentrer, ne sait pas bien écrire, ignore s’il aura un jour un lit attitré.

et comme alexander ne peut pas taper les enfants il tape tout le reste. les adultes. les arbres. les pierres. les chats. les fleurs. les meubles. les chiens. les insectes. lui. et à chaque foyer qu’il abîme on le gronde, l’envoi ailleurs. quand thétis le trouve.

elle parle, évoque un lieu où il sera accepté. mais il a trop entendu ce discours pour s’y fier ; on ne l’a pas encore jeté de sa nouvelle maison alors finalement il fait tout pour y rester. jusqu’à ce qu’on le jette. alors il accepte sans broncher, la nymphe l'accueille à son tour.

(10 - 28) à l’île on lui promet fête et famille, de quoi expier sa colère et assez d’indulgence pour canaliser sa fureur.

mais alexander n’est pas prêt.

il sabote tout, se fait reprendre assez de foi pour que sur toute l’île on le reconnaisse et l’évite.

toutefois, il combat bien. dans ses poings sa force puise toute l'amertume de l’abandon, tandis que dans sa tête se développe toutes sortes de stratagèmes pour ne plus être trompé. les années s’entassent et mais lui grandit.

les rencontres se périment aussi vite qu’il les consume, les nouveaux visages s'enchaînent et perdent brutalement de leur sourire. parfois alexander retourne auprès de ceux qui lui ont dit non, parfois il les maudit et prétend ne plus les connaître.

pour donner sens à sa passion il s'exécute à y apprendre les fondements, la médecine lui semble être un terrain de jeu parfait où cacher ses mystères. c’est un homme tragiquement doué, encore frais dans ses capacités. il apprend par amour, agit par obsession. mais ce n’est pas assez. alexander veut plus que soigner les vivants.

(28 - 29) il s'entraîne, avant de passer le cap. le parcours du combattant est aisé ; quand bien même il n’est pas le premier. la résistance à la douleur est une vaste blague, alexander a mûri dans la souffrance. le test psychologique de loyauté est sans surprise, le plus facile. il n’a d’attache que pour sa haine et il a appris que la patience saura le récompenser. quand on torture sous ses yeux celle qu’il pensait être sienne, tout ce dont il pense c’est ; ah, quel dommage que je puisse le faire moi-même. l'humiliation en famille n’est qu’une réunion banale où les regards ne sont pas plus noirs qu’avant. la seule différence, c’est les coups ; pour une fois il reçoit. le duel toutefois fut l’épreuve la plus éprouvante, mais, heureusement, la dernière ; alexander enfin, est un sparte.

(29 - 43) excellent médecin, excellent sparte, cultive une bonne réputation dans les deux domaines et s’acharne à devenir meilleur.

(43 - 50) devient chef de l'hôpital par des moyens pas forcément louables, toutefois discrets. et il flex.

(résumé) orphelin baladé de famille en famille il est violent colérique et morbide • récupéré par thétis pour nausikaa, la fête est un échec, alexander ne se fait pas vraiment d’amis • fait médecine pour donner du sens à ses délires mais c’est pas assez • devient sparte • combine les deux, grimpe les échelons • sexy en blouse le jour mais pas autant que derek sheperd • cruel la nuit mais pas autant qu’hannibal • vit sa best life en étant détesté par plus de la moitié de la population mais chill • a juste des relations étranges avec quelques personnes hein les bro hein les sis’

salut ici votre otarie préférée otp ahri 2m points qui devrait se limiter à la league des légendes mais désolée il devait exister, après même pas 15 min de vie sur le discord j’étais pliée de rire alors je n’ai AUCUN regret et vous non plus, je, le, sais.