contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
Sous mes yeux ingénus, une mer de flammes courroucées siphonnait la voûte, teintant la clarté de cette pâleur crépusculaire : les reflets orangés d’un astre decrescendo coulaient entre les branches des arbres, couvrant le sol comme d’une couche de lave incandescente. Le soleil embrassait la pâleur de l’instant comme pour l’immortaliser en cette sublime éphémérité ; et si chaque seconde rapprochait cette vision d’une corruption ébène engloutissant chaque parcelle d’une beauté flamboyante dans un rideau d’étoiles, le coucher du soleil n’en était que plus beau. Les muscles détendus par la rareté de pareilles contemplations, je me surpris à clore mes iris avec une malencontreuse violence, cherchant à éluder le vermeil et les glauques souvenirs dont sa vision me hantait. (Corrodée par le déni, son pas s’accélère.) Tais-toi, pensais-je. Guide mes pas vers la nuit, déesse d’une sagesse oubliée. Et si je pouvais échapper aux souvenirs ; réminiscences apparitions de mes seuls regrets ! Et si, ô dieux à l’ingrate impuissance, m’octroyaient le bénéfice d’une clarté d’esprit ! Mes jambes agitées, pas saccadés par l’instant ; les paysages défilant, vision convulsant sous l’effigie de cet équilibre précaire ; physique, non seulement, mais à l’instar d’un esprit assailli par l’infinité du scepticisme. Le mérite, à la lueur d’une clairière. (La culpabilité, reflétée dans ce lac rutilant.) Où suis-je ? Ange, témoin d’inacceptables atrocités. (Démon, y immiscant le plaisir d’une violence justifiée.) Anael. Le ton est froid – mais n’y vibrait que la sévérité d’une aînée mécontente, gagnée par cette hypocrite justice ; non inébranlable, loin s’en fallait, mais vacillante, à mesure que le venin de ce reptile persiflait en mes oreilles, chaque jour que je lui survivais. Laisse-le tranquille. Et en mes yeux ne subsistait que la silhouette avachie qui lui faisait face : un être fébrile, gagné d’une incertitude muée en désespoir ; le paradoxe d’une sympathie corrompue en déboire. Qu’une si gracieuse personne cache une si profonde sordidité, tant ancrée en ses veines qu’il ne m’aurait étonné de les savoir emplies des sombres eaux du Styx. Qu’avait-iel encore fait ? N’as-tu d’autre plaisir que de tourmenter autrui ? Aux portes de l’enfer, les cris d’Asphodèle suffisaient à décrier l’horreur de la sempiternelle indifférence. Dusse-t-il se déchoir de sa grâce, Lucifer en conservait l'auréole. Comme une couronne d’épine, porteuse d’exigences. Anael, apôtre héritant de cette monstruosité.
Il était là à ma merci impuissant face à mon regard impérial Ses misérables yeux criant grâce mais moi je ne voulais le lâcher mais moi je m'ennuyais alors il ne s'en sortira pas ainsi alors il supportera ma présence jusqu'à ce que je me lasse
Ou qu'une personne vienne interrompre mon petit plaisir ; je me retourne à mon nom agacé.e d'être ainsi dérangé.e – mais très vite je me détends en voyant que ce n'était que toi Ne. a. la. je t'accueille articulant chaque syllabe avec un grand sourire me détournant de ma cible précédente qui me semblait maintenant des plus ennuyeuses et mornes Toujours là pour gâcher mon plaisir te dis-je avec un grand sourire innocent
Du coin de l’œil je vois mon ancien jouet te faire un signe de reconnaissance et s'enfuir la queue entre les jambes mais qu'il s'en aille ! j'avais trouvé bien plus intéressant à présent Tourmenter ? je feins l'incrédulité et je lâche un rire amusé léger comme l'air C'est un bien grand mot je tentais simplement de faire connaissance mais ça n'a pas vraiment pris comme tu as pu le constater Je mime l'attristement comme si j'étais sincèrement peiné de ne pas avoir réussi à me faire un nouvel ami ; mais au fond je m'en fichais pas mal surtout depuis que tu étais venu à ma rencontre
feat. la p'tite fennec
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sages flammes (anael) Jeu 30 Mar - 13:17
Tu étais là Réclamant sa merci Enivré⸱e par sa propre puissance Te voulant impérial⸱e D’ennui – de grâce, laisse-le tranquille ! Si misérable – substitut à ton infinie lassitude Et tu m’accueilles Décortiquant chaque parcelle de mon nom, Comme les rouages du plus fragile des êtres. Tu n’as rien de mieux à faire, Ana…el ? te dis-je, un maigre sourire innocent. Et de nos armes, les noms semblent les plus aiguisées. Et de nos sentiments, la haine semble la plus attisée. Le Bien, personnifiée en une violence enfouie Le Mal, réincarnée en cette doucereuse innocence Une bataille s’amorce, sous le signe de l’impuissance Faiblesse physique, lance acérée Faiblesse d’esprit, lame affutée Nos iris s’affrontent, dernier rempart de nos estimes broyées. Et ça te plaît d’être aussi invivable ? Tu feins l’innocence, et pourquoi faire ? Cette hypocrisie me dégoûte ! Et tu étais là, à la merci de mes principes (erronés.) Im(puissant⸱e) face à cette lame éternellement rengainée (Mes) misérables yeux criant grâce, et tu ne voulais me lâcher Tu ne t’en sortiras pas ainsi – me surpris-je à penser Alors tu supporteras ma présence – me surpris-je à espérer. Réponds ! Je ne veux plus de tes petits jeux ! L’amertume s’immisce, vil venin sur un palais asseché. Les muscles se tendent, face à ta frêle silhouette Le poids du mensonge, comme une langue de plomb. Si tu as un problème, suis-moi sur le terrain d’entraînement ! Ton hypocrisie n’a plus d’impact, sur ma droite volonté. (Ton hypocrisie n’a plus de sens, tant j’en suis imbibée.)
Je cache ma pointe d'agacement quand ce "Ana" résonne mais brave bête que tu es tu te rattrapes juste à temps car il aurait été bien dommage de gâcher mon humeur généreuse n'est-ce pas ?
Est-ce que ça te plaît ? tu demande naïvement ; mais dois-je vraiment me rabaisser à te répondre ? Quiconque avec un peu de jugeote aurait su la réponse depuis longtemps et il va sans dire que tu l'avais donc forcément – à moins que je ne me sois trompé.e sur ton compte Voyons, ne t'énerve pas ! je te réponds face à ta colère un peu dépassé.e Je voulais simplement me faire un ami comme je te l'ai dit ! C'était faux évidemment mais tu le savais déjà – d'où sûrement ton énervement mais il va s'en dire qu'il ne me faisait ni chaud ni froid
Mes yeux s'agrandissent alors que tu me proposes (oses m'ordonner) d'aller sur le terrain d'entraînement Ah, désolé.e je suis très mauvais.e combattant.e je te réponds avec un air peiné exagérant peut-être ma médiocrité au combat – car, cela me peine de l'avouer face à quelqu'un d'aussi entraînée que toi je n'avais que peu de chance de l'emporter e suis sûr.e qu'on peut régler nos différends autrement, pas vrai ? notamment sur un terrain que je maîtrise bien mieux que celui des armes : celui de la négociation et de la persuasion
feat. la bagarre ?
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sages flammes (anael) Ven 7 Avr - 22:55
Le dégoût. Une amertume hissée des tréfonds de sa gorge, lardant la salive de quelques goûts salés, immisçant en quelques immaculés esprits les plus sombres pensées ; dardant la haine entre les bras d’une innocence souillée, comme le vitrail d’un noble sanctuaire : le sentiment se dresse, comme l’autorité sous-jacente d’un cœur trop longtemps tu ; les émotions avivées sous l’égide de cette glaçante assurance. Diable ! Personnifié à même une frêle silhouette, un doucereux sourire : les réminiscences du Tartare dansaient au fond de ses clairs iris, précurseurs d’innombrables vices.
Autrement ? En écoutant ta langue de vipère ?
Que s’oublient les conventions de mondaines politesse, inhalées au cœur de la plus vive colère. Son corps, marionnette de ses moindres sentiments, tremblait – à la frontière de ce que d’aucuns qualifieraient de convulsions – à même le plus étrique de ses muscles, submergé par le désir erratique d’un soulagement personnel, égoïste, qu’elle se répugnait à qualifier de vengeance. Et pourtant ! Et pourtant ses lèvres serrées, en la plus ample retenue, laissaient perler ce fin liquide vermeil, comme l’esquisse d’une humeur vacillante.
Pourquoi crois-tu que quiconque se refuse à lever la main sur ta frêle personne ? Par honneur, nous refusons à opposer la violence à tes jérémiades ! Mais qu’importe : lie donc le courage à tes mots, et assume-les aux moyens d’une arme ! Je ne m’armerai pas ; ne me battrai que d’une main, si tu insistes—ton ignominie ne saurait rester impunie !
Ah ! Que face à l’injustice du manque d’entraînement, le courage gonfle les nerfs de cette nocive sotte ! Que – de grâce – la honte s’immisce, se gonfle – s’impose ! – au cœur de cette brume hérétique qui lui servait de pensée ! Que quelconque noblesse – toute infime soit-elle – trouve place à même un cœur damné, solitaire ; que la vérité, traduite à même cet acte de la plus profonde abnégation, supplante l’hypocrisie permanente secrétée par ses glandes buccales.
N’es-tu jamais fatigué·e ?
Aux échos de la colère se substituent les racines de la tristesse ; d’une profonde solitude, décelée à même les ombres de son visage. D’orgueil, Neala gonfle ses paroles par la folle assurance d’une empathie qu'elle présumait, à présent qu'elle prenait la peine de l'envisager, juste : la douceur colore les abords d’une voix d’antan guidée par une sentimentalité acérée, rutilante, la transformant pas à pas vers la plus hypocrite bienveillance.
Par le mensonge permanent, et l’impossible proximité du repos et de l’honnêteté. Qu’est-ce que tu détestes à ce point ?
Ah, s’il était possible d’émanciper ses paroles à toute leur hypocrisie, ôtant la primitive violence qui en obstruait toute véracité ! Que resterait-il à cette sage femme, sinon l’humidité grossière de quelques poings écarlates, les ongles ébréchées d’une frénésie immuable, innée, injustement associée à quelques souvenirs dont Neala avait, dieux seuls savaient, d’ores et déjà surmonté l’existence.
Ah, Neala, Neala Neala ! que de défiance envers ma personne — si j'étais un peu plus candide j'en aurais été à juste titre offensé.e ; mais je ne suis pas saint innocent et en diable tentateur je m'en sens comme flatté.e et je me régale de ton désarroi de ta rage difficilement contenue
Que de haine ! je me défend levant les mains en l'air comme bonne foi de mon innocence coupable ; N'es-tu donc pas capable comme tout personne avec un tant soi peu de raison d'utiliser des mots pour régler des différends ? Un léger sourire sur mon visage Es-tu fille d'Arès ou d'Athena ? Es-tu brute épaisse qui ne sait parler qu'en guerres sanglantes ou es-tu sagesse raisonnée qui réfléchis minutieusement chaque action ? Ah ! Je ne saurais guère dire en cet instant
Mon sourire s'agrandit à ta sotte question ; pensais-tu que j'allais m'en vouloir ? Que c'était naïf de ta part Le mensonge serait de me présenter comme âme bienveillante alors que je ne le suis pas ; j'ai simplement fait le choix d'une honnêteté qui t'échappes Je provoque ─ car je devinais bien cachée derrière cette façade assoiffée de justice une face plus sombre que tu ne montrais à personne et ça m'intrigue, tu sais Que dirais-tu de t'assumer pour une fois au lieu de me faire tous les reproches du monde ? Car Neala chère et tendre sœur ─ nous sommes en beaucoup de points des êtres similaires
feat. la bagarre ?
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sages flammes (anael) Jeu 3 Aoû - 20:59
Aux plumes ébènes ne s’accordaient jamais que la silhouette du démon ; aux vices de colère, le défouloir aveugle d’une personnalité si droite qu’elle se découvrait incapable de concession. Au cœur d’un esprit si immense qu’on eut pu le qualifier de désert, ses pensées rebondissaient dans l’étrique conception qu’elle accordait au monde.
L’immensité n’était qu’hypocrisie, diluait toute liberté dans cette vasque de sables mouvants qui la bridait hier, aujourd’hui, et pour l’éternité. Les propos se voulaient blessants ; blessants pour la justesse abjecte de cette attaque à demi-aveugle ; blessants par la portée de ce que d’aucuns adresseraient comme une simple pique : jetée à brûle-pourpoint dans la ferveur d’une discussion crescendo, déposée à même la marque au fer blanc qui enlaidissait cet esprit apôtre du Bien.
Une honnêteté ? Dans l’hypocrisie permanente de tes sourires ? Dans – que dis-je – le théâtre ridicule de ton quotidien, où ni la franchise, ni le bonheur, ni une once de relâchement ne parviennent à s’offrir le luxe ne serait-ce que d’une infime place ?
En cet instant d’une ridicule nudité sentimentale, elle fut tentée par l’élan d’un nouveau trait d’esprit : l’expression, quoiqu’assurément faussée, des valeurs indémodables qui régissaient son être, de ces vacillantes certitudes devenues piliers et auxquelles elle désespérait, sous le joug de ce qu’elle estimait comme le malin, de s’accrocher.
La myriade des émois qui transperçaient son cœur s’en trouvaient pourtant épurée ; et sous le doux sourire entiché sur son visage indescriptible d’intentions, on devinait davantage qu’on ne pouvait observer ; on déduisait des vacillations imperceptibles de ses traits lisses comme une opaline cascade, l’infimité de ses paradoxes, l’interminable scepticisme, l’incontournable dilemme de qui semblait désormais libéré du joug de la culpabilité.
En tes immondes jougs, je reconnais néanmoins la véracité. Je ne suis pas plus fille de Sagesse que tu n’es bienveillante, m'en pardonne ma mère, et pour autant je répugne la guerre. Mais la violence, je l’estime fer de lance de la justice, car les mots ne sauraient atteindre les abysses de ton esprit corrompu.
Un pas en avant, et sa main se lève à une allure presque alarmante pour y trouver le contact de sa joue : le contact brûlant de la paume et du visage se hérissent en un claquement retenu, car le coup n’est pas tant violent que destiné à la simple énumération de sa possibilité, au frôlement infime de cette satisfaction qui suit cette réalisation trop éphémère pour n’être offert aux faveurs du Léthé.
Par ce geste, ressens-tu de la honte ? De l’humiliation ?
Elle se recule d’un pas, jauge sa silhouette.
La satisfaction, peut-être due à la faiblesse du geste, en est entièrement exempte. Je ne prends pas davantage plaisir à la maltraitance qu’aux joutes hypocrites dont nous connaissons tous deux la vanité.
Immobile, prête à essuyer le revers de la violence, elle patiente.
Mais j’apprécie la violence, lorsqu’opportunité m’est donnée d’en justifier l’usage. Voilà l’aveu que tu désirais, la corruption de l’immaculée ! Alors, rends-moi cette faveur. Laisse-moi comprendre et sonder les méandres de ton âme crasseuse ; laisse-moi embrasser les répugnantes ressemblances que nous partageons, et dont je me garderai bien d’assumer l’existence.
Tu t'énerves plus encore et moi ça m'amuse, tu sais, de voir ta façade s'effondrer en quelques mots seulement dans ce quiproquo incessant entre ce que tu voudrais ce que je sois et qui je suis réellement ─ et il n'était guère bien moi, que de me conformer aux attentes des autres je me fichais bien de décevoir, de mentir, et autres félonies car si elles étaient moi, je les ferais autant de fois qu'il le faudra sans jamais me brider ─ et ne penses-tu pas que c'est cela, finalement, la vraie honnêteté ?
Et alors soudain ! une réaction bien inattendue, d'autant plus de ta part, après tous ces beaux discours ta main rencontre sans douceur ma joue et de cette rencontre ne reste qu'un picotement et une surprise visible sur mon visage je passe mes doigts sur la partie violentée, sûrement rouge, marquée par ta main, n'en revenant sincèrement pas, alors que tu continues à parler et si d'abord la stupéfaction ne quitte mes traits, lentement mes lèvres finissent par s'étirer en un sourire musé presque maniaque et très vite mon rire résonne Si on m'avait dit que tu irais jusqu'à de telles extrémités ! M'en voilà surpris.e ! Une violence et perte de tempérament digne des enfants d'Arès ! Et si j'étais quelque peu plus aventureux.se et un peu plus d'humeur taquine, je t'aurais demandé en te regardant droit dans les yeux si tu n'étais pas plutôt l'enfant cachée des deux dieux ─ mais il était inutile de t'énerver plus que cela, je savais très bien qu'en combat pur, je n'étais pas l'adversaire le plus intéressant pour toi ; au lieu de ça, plantant mon regard à la lueur malsaine dans le tiens bien plus pur, vilain sourire aux lèvres, je te demande Je n'ai éprouvé ni honte ni humiliation ni satisfaction mais... comment expliquer ? Est-ce que tu connais cette sensation, quand tu découvres quelque chose, et que tu as une terrible envie d'en savoir plus sur cette chose, peu importe le prix ? je m'approche, tournant presque autour de toi, d'un pas léger, comme s'il ne s'était rien passé de creuser un peu plus loin que la surface, d'en avoir toujours plus, encore et encore, jusqu'à s'y perdre entièrement ? Je m'arrête et me recule, t'observant ─ après tout, tu avais réussi à me surprendre en me giflant, qui sait ce dont tu étais capable ? Voilà ce que j'ai ressenti de l'excitation pure
Je hausse les épaules lorsque tu émet le désir de me comprendre, avec une moue lassée Vraiment ? C'était là bien fade, finalement, ce que tu souhaitais ; et s'il y avait une chose que je n'aimais pas spécialement, c'est qu'on essaie de me sonder mais peut-être que je peux toujours te laisser, comme un petit jeu, après tout ? En as-tu réellement envie ? Tu pourrais ne plus pouvoir en revenir dis-je avec un sourire narquois, faisant passer ton envie pour une idée dangereuse ─ car la vraie question était avais-tu vraiment envie de découvrir des choses sur toi-même que tu te refusais à voir ?