Naissance Trois ans après la première production de son arbre, Joey, petite Cercis rejoint le monde des vivants, sous les quelques pétales de cerisier, et les piaillements des oisillons.

Début de vie Tout est nouveau, et inné étant son côté protecteur de la nature, Cercis apporte une attention particulière à la faune, qui lui rend au centuple. On peut même dire qu’elle a été élevée par celle-ci. N’ayant aucune affection, ni ne serait-ce attache à son créateur, la nymphe se reporte sur Joey, et ces petits êtres qui vivent en harmonie.

Dire au revoir On s’y attache rapidement à ces bestioles, peut-être même trop. Cette capacité à avoir de l’affection pour un autre être vivant n’est pas réservée aux humains ; Cercis en a donc découvert tout le bonheur, mais également la chute, violente, que provoque la perte d’un être cher. “Ce n’est qu’un animal” diront certains. Cependant, lorsque cet animal est sous votre protection, et que vous ne pouvez rien faire contre la chaîne alimentaire, le destin, la fin certaine et inévitable ; le cœur se brise. Pour ce vieux lapin bien trop chanceux d’avoir vécu jusqu’ici, ce faon, malheureusement trop faible. mais également pour cette plante, ternie par le manque de connaissance, de capacité pour la faire prospérer.

Fêter la vie Créer, la vie. Ou du moins, avoir le pouvoir d’aider à la créer. C’est le premier pouvoir que la jeune dryade a développé, à chaque vie pleurée, différentes larmes venaient les remplacer, inscrivant l’arrivée d’une nouvelle âme ingénue, dont elle finira par faire le deuil, ainsi est le cycle de la vie. Un enchaînement de cœur brisé, réparé ; qui durera pour certains une éternité. Puis, un débordement, ce sentiment de : si les naissances apaisent le cœur, pourquoi ne pas en abuser. C’est ainsi que les lagomorphes, déjà rapides en besogne, se prolifèrent sur l’île.

Dernières années Terrée dans sa forêt, ignorant -consciemment ?- le reste de l’île, doucement décroche, s’éloigne de Joey, de son armée pelucheuse. Entend des bruits la nymphe, des mots, dont elle ne connaît parfois pas la signification, souvent des noms. Paraît il que les portes de l'île sont ouvertes. En retard sur les informations. Curieux demi-dieux s’aventurent, se font observer de loin, parfois poussés à sortir de ces lieux si un pas malicieux blesse, écrase. En apprend plus sur les humains, ou du moins, les bribes de conversations entendues la laissent rêveuse, curieuse. Quelques tentatives afin de se rapprocher du campement, observer de plus près ces êtres qui ne sont ni tout à fait dieux, ni tout à fait humains ; mais qui en savent certainement plus sur le monde inconnu que Joey et compagnie.

La porte, elle, semble lointaine, rêve, ou objectif hors de portée. Le plus important étant d’abord de recueillir informations, et connaissances.