Tu aimes lorsque tes plans se déroulent sans accroc. Tu ne saurais expliquer pourquoi la fortune te sourit ainsi… mais tu n’as pas le temps pour ce genre de questions existentielles. Quelques mois seulement après avoir rejoint l’élite de l’île, tu vises encore plus haut.

L’appétit vient en mangeant, dit-on ; peut-être que tu ignores tout simplement ce qu’est la satiété. Lasse de zigzaguer, tu fonces tout droit, sans te retourner. Consciente de ton potentiel ; enfin les ailes sont déployées pour voler au plus haut. Il te semble alors que tous les sommets sont atteignables, qu’il n’existe aucun frein à ton ascension.

Celle-ci est tout aussi prompte que vertigineuse, peut-être même trop pour certain. C’est pourquoi tu fais des pieds et des mains pour rentrer dans les bonnes grâces des élitaires que tu as rejoints. Parfois, tu songes au chemin parcouru pour en arriver là ; à toutes les manœuvres entreprises… et tu jubiles.

Pourquoi s’embarrasser de la honte lorsque l’on est déjà plongé dans ses propres abysses ? La retenue jugule ton ambition, paralyse tes progrès et t’assomme d’introspection. Si tu devais fouiller dans tes entrailles pour y exorciser tous tes démons, il te faudrait bien plus d’une vie.

Contrairement à ta divine mère, ton temps est compté. Alors tu l’utilises à bon escient. D’ailleurs, avant que l’ambassadeur de Dionysos ne vienne te rejoindre, les préparations s’enchaînent à un rythme effréné.

Ce que tu vas lui cuisiner, ce que tu vas lui offrir.
Le cadeau de ta présence serait suffisant en temps normal.
Mais non, tu veux mettre toutes les chances de ton côté.
Et ne rien — absolument rien — laisser au hasard.

L’occasion est spéciale, la parure l’est tout autant. Les cheveux attachés en un élégant chignon ; la robe échancrée aux nuances de carmin ; seul le maquillage se veut discret. Ostentatoire, oui, mais tu es là pour séduire, pas pour conclure.

La nuance est fine, mais elle existe. Et pour toi la limite est claire. L’enfant terrible d’Aphrodite n’a pas besoin de vendre son corps au plus offrant pour obtenir les faveurs qu’elle cherche. Ce que tu veux, c’est un dialogue. Et même s’il est connu que les hommes se confessent plus facilement sur l’oreiller, tu emploieras tes propres moyens pour qu’il parle.

Le temps est écoulé.
Bellamy fait son arrivée.

Un sourire pour l’accueillir ; tes sens entrent soudainement en ébullition. Oh que tu aimes jouer à ce petit jeu. Les traits de ton visage restent figés dans une risette polie et avenante alors que tu l’accompagnes dans le salon.

— Je suis contente de te voir, Bellamy ; merci d’avoir accepté mon invitation.

Tu sais qu’il y a une chance qu’il te fasse la remarque… lui qui te voit souvent revêtue d’un costume dans ton quotidien, de même lorsque l’élite se rencontre. Il est en droit de se demander si l’occasion est spéciale. Si tu célèbres quelque chose. Alors tu devances la moindre observation de sa part.

— Oui, je sais, choquant… je porte aussi des robes. Le ricanement se veut mutin, mais pas railleur. Ma mère me dit souvent que je devrais troquer mes costumes pour ce genre de garde-robe. Je ne sais toujours pas si je devrais écouter son conseil. Tu crois que je le devrais ?

Subtile façon de demander si la tenue est à son goût ; impatiente d’avoir sa réponse. Les machinations débutent alors qu’il vient à peine de franchir le seuil. Tu n’as pas le temps.
 

L’homme impose une certaine distance ; prudent ou guindé, tu le ne sais pas encore. Mais là où tu devrais te sentir agacée de ne pas être flattée, tu t’en amuses. Tu ne te montres pas sous une telle parure dans l’unique but d’être complimentée. Ce n’est qu’une carte à jouer.

Et parmi toutes celles que tu as en main, celle-ci n’est clairement pas ta pièce maitresse. Le diable est dans les détails… c’est pour ça que tu observes l’attitude de l’ambassadeur avec la plus grande attention. Scrutant ses moindres faits et gestes, cherchant à stimuler un peu ce pouvoir que tu ignores trop souvent.

Tu tiques toutefois sur une petite portion de sa réponse.
« Mademoiselle De Maupas ».

— Malice, s’il te plaît. Malice.

Pas dans un but de vous rapprocher, mais plutôt parce que tu préfères qu’on t’appelle ainsi. C’est le prénom qui a été choisi par ta mère, tu le préfères à un patronyme qui te rappelle à l’homme de tous tes cauchemars, l’homme de toutes tes névroses.

— Le porte-manteau est sur ta gauche.

Tu le laisses se débarrasser, laissant le silence s’installer ; tu prends le risque de lui offrir l’initiative de relancer la conversation. Vous vous installez dans le canapé du salon et tu jettes une œillade à la bouteille qu’il a ramenée, te désintéressant complètement de lui.

Il faut dire qu’une amatrice de bons vins comme toi est aisément distraite par un tel présent. La bouteille dans ta main, tu la détailles, un sourire enfantin au visage comme une petite fille qui tient un nouveau jouet.

— Je suppose que je ne devrais pas être étonnée. Fils de Dionysos qui connait ses spiritueux… pléonasme. Hm. Tu te permets cependant de lui rappeler tes origines : je suis une fille d’un immigré français aux États-Unis doublé d'un sommelier. On peut dire que j’ai ça dans le sang. Affirmer que j’ai des connaissances est un doux euphémisme.

Tes iris ambrés bifurquent cette fois sur ton invité. Tu n’as pas pris le temps de…

— Merci. C’est une délicate attention.

C’est chose faite.

— Je me permets quelques questions… rouge ? Blanc ? Rosé ? Un autre poison peut-être ?

Tu lui trouveras difficilement d’autres alcools que ceux que tu consommes, mais peut-être qu’entre les trois premiers il aura déjà une préférence.

Tu vois sur les traits de son faciès, un homme vigilant, mais dont l’impatience finit par le trahir. C’est bien la première fois que tu arrives à déchiffrer une nuance sur un visage qui t’a l’air impassible au premier abord. Tu as encore des progrès à faire, mais c’est un début.

À réponse donnée, le verre servit, pour lui comme pour toi. Tu lui laisses le plaisir de déguster, tes iris ambrés le scrutant avec attention. Tu n’expliques pas pourquoi il est aussi direct avec toi avec un verre de vin à la main. Pour un enfant de Dionysos, c’est inhabituel. Ou peut-être que tu juges bien trop vite ce qu’il doit être ou ne pas être.

Sans doute parce que la ressemblance avec ta propre mère est si frappante que tu estimes qu’il doit en être de même pour toutes les autres divinités et leurs enfants.

— Hm. Je dois admettre que je suis surprise. J’imaginais qu’un enfant de Dionysos serait plus enclin à profiter du moment présent et d’un bon vin plutôt que de statuer d’entrée que je veux quelque chose de lui.

Tu joues sur son impatience et tu le taquines. S’il a raison sur le fait que tu cherches effectivement quelque chose de lui… tu ne l’aurais cependant jamais imaginé aussi direct. C’est aussi étonnant que rafraichissant. Une question te vient.

— Oh. Mais peut-être que tu n’es pas en assez bonne compagnie pour savourer l’instant ? J’en oublie facilement qu’on ne se connait pas suffisamment.

Ça viendra, tu te dis. Tu prends toi aussi une gorgée… tant que Bellamy reste dans une posture méfiante, tu n’obtiendras rien de lui. Il veut du concret, tu vas lui faire ce plaisir.

— Maintenant que je fais partie de votre cercle d’élitaires… il est attendu de moi que je prenne position sur certains sujets. On attend de moi que je joue votre mélodie ; un groupe désuni est fragile. Et si nous sommes fragiles, nous n’irons pas loin.

Bellamy milite pour l’arrêt de la libre circulation des demi-dieux en dehors de l’île. Et si tu es d’accord avec le principe, tu as toutefois envie de nuancer. À quel point est-il catégorique sur ses principes ? Et comment il les justifie… tu veux le savoir.

— Cependant. Je suis… perplexe quant à tes positions Bellamy. Tu veux forcer nos semblables à rester ici, à vivre dans ce qui ressemble très fortement à une cage dorée ; malgré tout le douillet de ce petit nid. Je peux te demander pourquoi ?

Tu joues là ta première carte. Certes, ça aurait été facile de lui dire que tu es dans son camp, que ses positions sont les tiennes… mais c’est bien là le problème. Pour un homme prudent comme lui ; voir quelqu’un qui acquiesce, qui se plie si facilement à sa volonté, quand on connaît ta réputation, ça serait te jeter dans la gueule du loup.

En adoptant une posture opposée à la sienne, tu sèmes les graines de nuance et surtout… tu lui laisses la place de te convaincre. Ainsi, ce n’est pas lui qui rejoint ton camp, mais toi qui rejoins le sien. Et la différence entre les deux est sans doute la clé pour entretenir de bons rapports avec lui.

Du moins, c’est ce que tu crois.
C’est un pari de plus.

Bellamy a raison sur ces deux points évoqués. Si au sein des enfants de son ascendance, il n’est pas n’importe qui… il en va de même pour toi. Cette ressemblance avec ta mère que tu as longtemps niée, tu as fini par l’assumer. Tu ne doutes plus de ton potentiel.

Mais si tes similitudes sont des armes, tes différences le sont aussi. Si l’homme reconnaît en toi un égal au titre d’un statut que vous partagez, tu as l’humilité de reconnaître sa réciprocité. Peut-être que vos ambitions diffèrent, peut-être qu’il ne se doute pas un seul instant des sommets que tu veux atteindre… mais qu’il le sache ou pas ne change pas tes plans bien au contraire.

Car avoir été acceptée par l’élite n’est pas une finalité. C’est une étape de plus. Et si tu veux grimper plus haut, tu dois savoir qui sont tes alliés, qui veulent freiner ton ascension… et qui veulent te clouer au pilori.

Ta position est claire, mais elle a aussi ses nuances.
Tu veux savoir jusqu’où le fils de Dionysos est prêt à aller.
Et il va te le dire.

L’homme n’est pas stimulé par ta plastique, elle ne l’incite pas à se dévoiler. Évoquer ce qui lui tient à cœur en revanche et… les mots s’écoulent comme le vin dans son verre. Tu n’es pas surprise, mais les arguments qu’il avance résonnent en toi comme un écho aux tiens.

Sa pensée est similaire à la tienne, mais elle manque cruellement d’une chose : la nuance. Bellamy est droit et catégorique. Toi tu es plus fluide, plus malléable. Et si tu te dois de faire l’avocat du diable pour stimuler la conversation, tu le feras.

— Je vois. Je dois avouer qu’il y a quelques arguments qui sont irréfutables. Je suppose que le fait que tu sois aussi catégorique ne vient pas de nulle part.

Un soupir, un sourire, une gorgée ; maintenant il faut animer les débats. Un ricanement s’échappe de tes lèvres alors que tu te remémores un souvenir douloureux.

— Nous sommes bien trop exposés en dehors de l’île. La seule fois où j’ai voulu m’aventurer plus loin que nécessaire… j’ai failli le payer cher. Très cher. Je comprends cette fermeté, Bellamy.

Mais ?

— Mais examinons notre situation sous un autre angle, veux-tu ? Mettons qu’un jour… par je ne sais quel moyen, nous cessons d’être protégés par les forces qui nous tiennent à l’abri. Tu réalises j’espère, que si un malheur pareil venait à se produire, un véritable festin attend nos ennemis ?

C’est invraisemblable, tu le sais pertinemment. Mais impossible ? Vraiment ? Pour toi, le doute est permis.

— Est-ce que l’île est un fort imprenable, l’assurance pour tous les nôtres d’être sains et saufs pour toujours ? Si une faille existe, la prétendue liberté que tu prônes n’est qu’un mirage, une illusion. Si une faille existe, Bellamy, au mieux, cette île est une prison, au pire… un abattoir.

Et vous, demi-dieux, vous serez le bétail.

— Qu’as-tu à répondre à ça ?

S’il y a bien quelque chose dont l’homme ne manque pas, c’est de la confiance. C’est évident, il en est convaincu, l’île lui semble imprenable. Il avance tous les arguments qui te semblent pertinents… dans une conviction inflexible. Une foi inébranlable qui t’apparaît dépourvue de scepticisme.

Tu l’as suffisamment assommé de nuances et de doutes pour te faire une idée de lui. En conclusion, tu n’as qu’une seule chose à dire :

— J’admire ta confiance.

Mais tu ne la partages pas pour autant. Pourtant, ses croyances sont les tiennes, indubitablement. Tu en as fait l’expérience, tu n’as plus besoin de statuer l’évidence. Nausikaa est l’unique refuge où les vôtres peuvent vivre en paix, sains et saufs.

Et si l’impensable se produit, l’île est le seul bastion où vous serez en mesure de vous protéger les uns les autres face à la menace que représentent les monstruosités qui veulent votre peau. Si l’extérieur n’est pas un sujet qui nourrit les inquiétudes… que dire des dangers au sein de votre petit paradis ?

— Donc ce que tu crains, plus que ce qui nous guette à l’extérieur… c’est les conflits entre nous ? C’est une communauté qui surplomberait la nôtre et nous déposséderait de notre statut ? Ou tu crains plutôt les dégâts qu’un manque d’unité pourrait engendrer ?

Et pour la première fois, il s’intéresse à toi. Pour la première fois, il soutient ton regard pour mieux te questionner. Ses iris inquisiteurs dansent avec l’ambre des tiens. Maintenant que tu as son attention, maintenant qu’il souhaite savoir ce que tu veux… il serait de mauvais goût de le décevoir.

Un maigre sourire s’esquisse sur tes lèvres, tu prends le temps de prendre une gorgée avant de répondre. Comme à ton habitude, le ton est suave, calme, posé. Il est surtout exempt du moindre doute.

— Mes ambitions… tu ricanes. Que les choses soient claires, je respecte ta position sur le sujet des portes de l’île, Bellamy. J’irais même jusqu’à dire que je suis prête à la soutenir. Si notre petit comité décide de s’unir sur ce point et si l’on me demande de vous défendre en public, je le ferai.

Parce que si le doute est visible, si les propres membres de l’élite se chamaillent plutôt que de faire front commun… vous vous ferez bouffer tout cru.

— Cependant. En privé, je serai toujours le doute raisonnable dont vous avez cruellement besoin. Je serai la nuance et je vous donnerai matière à réfléchir. Parce que parfois, il faut se servir de son imagination, envisager toutes les options… même les pires. Même celles qui nous tiennent éveillées la nuit. Celles qui nous font cauchemarder.

Et en tant que fille d’Aphrodite qui a longuement et intensément travaillé sur ses pouvoirs et leurs différents aspects ; tu peux leur offrir quelque chose que personne d’autre ne possède.

— Je n’ai pas besoin de porter la voix pour que l’on m’écoute. Je n’ai pas besoin de marteler mes arguments pour qu’on les adopte. Moi… je peux faire passer les choses tout en douceur, plier les esprits récalcitrants plutôt que tenter en vain de les rompre.

Tu conclus.

— Mon ambition est de vous offrir ce que vous n’avez pas : un murmure qui fera pencher la balance en notre faveur… lorsque plus personne ne voudra vous écouter.

Fascinant comme le temps qui passe peut changer une personne. Tu en es l’exemple parfait. Fut un temps, tu n’aurais jamais envisagé nourrir des ambitions, ni même te donner les moyens de les réaliser. Voilà où tu en es maintenant… à portée de main de tes objectifs.

C’est sans doute pourquoi la déclaration de l’ambassadeur te fait autant rire, lorsqu’il insinue un excès de confiance de ta part.

— C’est que notre ambassadeur est drôle quand il le veut.

Ce n’est pas tant une question de pouvoir, que d’envie et d’opportunité. Tu te sens capable d’être un élément déterminant ; tu es certainement prête à le devenir. Contrairement à d’autres qui nourrissent des scrupules, tu n’en as aucun. Ça te rend dangereuse, certes, mais le pouvoir entre les mains d’une mollassonne serait d’un gâchis…

Si tu peux influencer sur la volonté des autres et leurs prises de décisions… la tienne est inflexible. Car tu es convaincue, intimement convaincue que ce que tu fais, tu le fais pour le bien de tes semblables. Tu les aimes, Malice. D’un amour qui n’est semblable à nul autre. Un amour qui t’est propre.

— Ce sera « une » façon de procéder, oui.

Tu gardes tes cartes près de toi ; tu ne les joueras pas toutes aujourd’hui, c’est une certitude. Tu sais te servir de ton imagination, si l’en est de même pour ton interlocuteur, sans doute qu’il doit se douter que celle qui se vante de ne pas être n’importe quelle fille d’Aphrodite a d’autres tours dans son sac.

— Nous sommes d’accord… le poste d’ambassadrice ne m’irait pas.

Nul besoin d’épiloguer ; tu as tes raisons, Bellamy n’est pas assez curieux pour les connaître. Tu apprécies son pragmatisme. D’autant qu’il vient de faire mouche. Tu te redresses, t’adossant à un mur ; faussement pensive.

— Assister l’enfant de Zeus a du sens. Nous connaissons leur caractère… il nous faut quelqu’un qui saura arrondir les angles.

Quelqu’un comme toi.

— C’est un poste assez haut pour me donner suffisamment de crédibilité et de liberté pour manœuvrer. Amplement suffisant.

Un sourire, les choses avancent. Vite, très vite. Tu n’as pas besoin qu’il te fasse aveuglément confiance… et tu ne te risqueras pas d’abuser de ton pouvoir par avidité.

— Tu peux rayer Hazel de la liste. Au-delà de me faire confiance, elle… veut tout ce qu’il y a de mieux pour moi. Elle sera une alliée précieuse et me défendra bec et ongles ; comme je la défendrai si nécessaire.

Tu protèges ceux qui t’appartiennent.

— Si j’ai ton soutien, il nous faudra agir avec prudence, je veux que ma nomination soit considérée comme une évidence. Pour cela… il faut d’abord planter l’idée dans toutes les têtes ; que mon nom soit sur toutes les lèvres. Le plus sage serait que tu commences par ceux que tu penses hostiles à l’idée. Ensuite… nous aviserons.

D’une petite impulsion de ton dos, tu quittes le mur pour venir t’approcher de l’ambassadeur.

— Merci de ton aide, Bellamy. Je ne sais quand ni comment, mais je te rendrai la pareille.

Pas un seul instant tu n’imagines un refus de sa part. S’il était hostile à l’idée, il n’aurait jamais abordé le sujet. Tu ne le pensais pas aussi pragmatique… mais tu en es agréablement surprise.

— Mais la prochaine fois… parlons plutôt plaisirs, qu’affaires ? Je pense que ça ne te ferait pas de mal.