Naissance Le premier jour de l'été est celui où le petit est né. Il était calme, si calme que ça en devenait inquiétant, mais bien vite la divine mère entendit les cris de son nouveau-né, un autre enfant qui verra le ciel se lever sans elle et regardant les saison passer en attendant son retour avec impatiente. Elle lui donnera un nom avant de partir, Tammuz, un nom plein d'honneurs et d'ironie qui ne pourrait pas mieux lui aller. Après avoir été inspiré des parques, voilà que la déesse du printemps quitte son fils, allant la où le vent la portera.

8 ans Étrange vie que l'enfant est en train de vivre, entre une mère qui ne donne aucuns signes de vie et un père constamment soit dehors à vivre son art ou dans son studio à renifler du diluant à peinture des journées durant, Tammuz est le premier surpris à aussi bien s'entendre avec sa belle-mère et ses enfants...c'est pas comme ça que ça marchait dans Cendrillon pourtant.

10 ans On dit que simplement prononcer leur nom suffit à attirer l'attention des dieux, qu'il est facile pour eux d'entendre ce qu'il se dit sur eux. Peut-être que c'est comme ça que mère a su quand envoyer la nymphe le cueillir. Papa s'est mis en colère devant l'insistance de son fils à vouloir connaître sa génitrice et une dispute à éclatée qui s'est résolue avec la sonnette de la porte d'entrée. C'est avec le minimum d'affaires et la joue rouge que Tammuz a pratiquement été donné aux soins de la nymphe. En frottant la petite marque de dents sur son avant-bras, il a rencontré les yeux de son fils qui s'est tourné une dernière fois, un au revoir silencieux et tendu.

22 ans L'année du singe fut un an de chance pour Tammuz qui marquera le début d’une histoire idyllique destinée à devenir une tragédie. Clara était fille de la guerre, une flamme rayonnante qui brûlait avec l'intensité d'un soleil et ce fut le coup de foudre au premier coup d'œil. Après quelques semaines d'hésitation et de regards partagés, c'est en revenant d'une course à New-York, à bord du dernier wagon du train, qu'on lui a demandé un rendez-vous et grande fut la surprise quand elle avait accepté de prendre sa main et d’essayer ce qu’on appelait l’amour. Ils était si différent et se complétaient à la fois, comme si pour la première fois, Tammuz avait senti le vide dans sa poitrine être rempli. Avec elle la mélancolie se taisait et on pouvait profiter des petites joies de la vie. À vivre le bonheur un jour à la fois, on finit par oublier que le destin est toujours en avant de soi, prêt à mettre des embûche dans le chemin à défricher.

24 ans Ils avaient décidé de sortir de l'île cette nuit-là, la veille du jour de l'An et ce qui promettait être une nuit mémorable avait rapidement tournée de rêve à cauchemar. Tammuz avait insisté malgré les réserves de sa tendre, désirant partager avec elle l'extraordinaire vue des feux d'artifice. Dans l'euphorie de la nouvelle année, les deux jeunes demi-dieux avaient baissé leur garde juste assez longtemps pour permettre au monstre de s'approcher. La nuée était passée à l'attaque. Pris par surprise par un ennemi inconnu, le couple s'est battu avec acharnement, mais il était clair qu'ils ne sortiraient pas victorieux de cet affrontement comme ça. Tammuz aurait dû être celui qui aurait dû se prendre cette plume, celui qui aurait dû payer le prix de sa maladresse, mais Clara s'était jetée devant lui.

Effondrée dans ses bras et une plume traversant sa gorge, elle lui souriait une dernière fois avant que ses yeux s'éteignent une fois pour toute. À partir de là, Tammuz ne sait plus vraiment ce qui s'est passé, mais certains lui parleront d'un tremblement de terre et de la quantité inquiétante de vignes et de rosiers aux tailles impossibles. Recroquevillé au milieu du champ de bataille se trouvaient deux silhouettes humaines et un unique oiseau tombant en poussière. Séparer le fils de Perséphone de son aimée avait été dur et déchirant, pleurs et cris étranglés se mêlaient aux paroles confuses du pauvre homme sous le choc. À cause de l'adrénaline, Tammuz ne semblait pas se rendre compte de son état et ses blessure. Vêtements en lambeau et dans un état effroyable, seul son bras gauche ne pourra pas être sauvé et sera amputé, mais les cicatrices de l'évènement ne le quitteront jamais

24-25 ans Désespoir et Colère l'ont possédé, Tammuz n'arrivait pas à accepté le fait qu'elle soit morte et pas lui, leur rôles aurait dû être inversés et si seulement il était possible de la ramener auprès de lui. Utilisant sa nécromancie un nombre incalculable de fois, il alla chercher conseil auprès d'un nombre incalculable d'âmes plus ou moins recommandable pour simplement un simple espoir, mais il n'y avait rien à faire. Il avait bien essayé de demander de l'aide à sa mère, d'attirer son attention avec maintes prières et sacrifices, mais silence radio. Qu'est-ce qu'elle avait de mieux à faire au milieu de l'hiver que d'accorder une once de son attention à sa progéniture. Pourquoi l'avoir réclamé si ce n'était que pour l'ignorer dans ses moments de détresse? Reine des enfers? La grosse blague, il faudrait plutôt l'appeler reine des Deadbeat, car certains dieux sont peut-être des cas, au moins ils sont présents. Comme il l'a détestée, comme il voulait l'injurier et la maudire de l'avoir mis au monde si c'était pour simplement pour les abandonner.

25 ans Sur les conseils de son psy, Tammuz essaie de se trouver de nouveaux hobbies, quelque chose qui l'encouragerait à sortir de la maison dans laquelle il se terre depuis l'incident. Au vu de ses capacités et son ascendance, on lui propose d'aider à l'entretien des jardins de l'Olympus district. La tranquillité de l'endroit et la répétition des tâches l'apaise apporte gratification en voyant les résultats paraître. La douleur est toujours présente et ne pars jamais vraiment, mais peut-être qu'il y a encore du beau dans la vie. Il a failli faire plusieurs bêtises, certaines dont il ne serait pas revenu, mais ce n'était pas juste de fuir et laisser sa douleur aux autres. Clara avait tout donné pour sa survie, ce serait bafouer son nom de partir maintenant. Il y a encore beaucoup de chemin pour se débarrasser de la culpabilité et autre idées noires, mais avec son entourage, tout ira sûrement bien.

26 ans S'occuper des jardins l'apaisait, mais ça ne remplace pas la sensation de se rendre utile comme au temps où il était trappeur et ce n'est pas comme s'il pouvait y retourner après tout ça. On lui avait proposé un job temporaire à la colonie, à l'écart de la ville et des mortels, là où toute son énergie pourrait être diriger vers la culture des jeunes demi-dieux. C'était revigorant en quelque sorte et les voir comme ça lui rappelait pourquoi ils se battaient, pourquoi elle s'était battue. Peut-être que ce n'était pas si mal finalement et au fil du temps on le verra de plus en plus souvent à la colonie, aidant aux démonstrations martiales et guidant celles et ceux pouvant manier la terre comme lui. Se faisant, il voit ce que le futur de Nausikaa pourrait offrir et ça lui donne des envies de s'impliquer, de faire plus pour les siens et les yeux se posent sur le poste d'ambassadeur, peut-être qu'en le devenant il serait possible d'aider plus de monde. En prenant un poste un peu plus permanent à la colonie, on tient notre adelphe informé de ce qu'il s'y passe, travaillant de concert avec iel sur ce front.
28 ans L'ancien ambassadeur avait décidé de laisser sa place au conseil pour des raisons personnelles et la nom de Tammuz fut nommé parmi ceux qui avaient sa recommandation pour prendre sa place. Se serait un poste qui ne sera pas de tout repos et demandera beaucoup de nerfs, mais c'est à lui qu'il incombera de représenter ses adelphes au mieux de ses capacités. Sans être de tout repos, peut-être que c'est l'occasion pour lui de retrouver une partie de lui qui s'est perdue il y a longtemps.