contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson
contexte
Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...
Notes : mort une fois (dévoré vif par l'aigle du caucase)
Inventaire : une hallebarde en bronze céleste (changée en stylo caran d’ache), un stylet de procuste
En couple avec : -
Autres comptes : tau & love
Discord : enfant_terrible
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Messages : 253 Drachmes : 922 Avatar : cale henituse, tocf ✵ lorenzo zurzolo Age : 26 y.o Statut : demi-dieu Parent divin : dionysos Défaut fatal : l'indolence Pouvoirs : illusions (A) ✵ alcokinésie (B) ✵ rythme cardiaque (B) ✵ folie (C) Poste et/ou Métier : findom Particularité : incarnation d'oreste Notes : mort une fois (dévoré vif par l'aigle du caucase) Inventaire : une hallebarde en bronze céleste (changée en stylo caran d’ache), un stylet de procuste En couple avec : - Autres comptes : tau & love Discord : enfant_terrible Gif :
hearts of filth ✵ ange Ven 25 Aoû - 21:28
à la sortie des limbes le silence y ressemble : absolu et bruyant, à réveiller les morts.
assorti à l’endroit - au séjour et son air de mausolée fendu - d’ailleurs un défunt y rouvre enfin les yeux ; même pas allongé, debout juste ; immobile, Lazare reparaît l’œil et les entrailles vides. comme s’il avait dormi d’un repos somnambule. il se retrouve là sans s’expliquer rien, l’apparence très vague : il est pâle, et ses pieds ressentent le froid du parquet. il est vêtu des fringues qu’il avait à sa fin - sont froissés mais intacts - ensanglantés au cœur ;
il remarque la tache.
c’est la première chose qu’il discerne chez soi : le cercle horrible et rouge incrustant sa chemise ; il la défait ensuite, un bouton à la fois, pour vérifier dessous s’il avait des organes. pourquoi pas ? puisqu’ils s’étaient rendus un repas d’amoureux, il serait cohérent de ne plus les porter ; ah… au-delà le coton, son ventre les couve, encore.
mais alors ; alors quoi ? qu’as-tu mangé de lui ?
il se demande un peu tandis qu’il se ranime, déambule brouillon ; est-ce qu’il t’avait comblé puis quitté jusqu’aux tripes ? assouvi seulement le temps d’une minute, ou deux, avant que sa dépouille ne disparaisse à trois ; lorsqu’il atteint la chambre, il se fige soudain.
il ne voit pas le mal - toujours pas - et pourtant ! le mal se voit partout : partout dessus les murs, éclaboussés cruor, en pointillés rubis il saute presqu’au visage : partout sent son odeur, aussi, ce parfum de limaille et de fer oxydé ; il en a mis partout, le mal en se goinfrant, et depuis il sommeille au milieu de ses draps ; mais Lazare ne voit pas. il ne revoit que Ange.
Ange ici - Ange ici ! - tel qu’il avait promis. une hallucination tant qu’on n’y touche pas, tant qu’on demeure au loin - quelques secondes inertes - après ça se rapproche. il piétine son propre plasma au passage, en allant à son lit, laisse un sentier pourpre où ses talons se posent ; s’étend tout doucement pour ne pas gêner Ange. ici, pour de vrai ; il le tient ! quand bien même sa tête a mordu ses viscères il la tient dans ses bras, la serre avec tendresse, à ce point précis où les dents l’ont percé - ensanglanté au cœur - j'ai pas menti, tu vois. boulotté par le mal, et malgré tout : il bat.
Pouvoirs : obsession (S) + forme monstrueuse (A) + aérokinésie (A) + électrokinésie (B) + rythme cardiaque (C)
Poste et/ou Métier : agent de sécurité en boîte de nuit et homme de main de Echidna
Particularité : créature
Notes : -
Inventaire : -
En couple avec : personne
Autres comptes : Simca Sugawara & Imogen B. Atkins
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Messages : 193 Drachmes : 850 Avatar : Mahito (Jujutsu Kaisen) + Dacre Montgomery Age : immortel depuis la nuit des temps Statut : monstre (aigle du caucase) Parent divin : Echidna Défaut fatal : obsession Pouvoirs : obsession (S) + forme monstrueuse (A) + aérokinésie (A) + électrokinésie (B) + rythme cardiaque (C) Poste et/ou Métier : agent de sécurité en boîte de nuit et homme de main de Echidna Particularité : créature Notes : - Inventaire : - En couple avec : personne Autres comptes : Simca Sugawara & Imogen B. Atkins Discord : banana pancake#9711 Gif :
hearts of filth ✵ ange Mar 5 Sep - 17:28
hearts of filfthlazare&ange
après la mort de lazare ※ appartement de lazareNul épuisement n’attrape les muscles - aucune sueur ne suinte - aucune fatigue ne semble prendre les traits clairs de sa peau lisse, seulement dérangée des cicatrices légats de souvenirs enterrés. On imagine post-prandial un sommeil léthargique ; pourtant dans les chairs il se gronde électriques des vigueurs à rendre extatique.
Ange n’est promis à nul Morphée lorsque Lazare piétine de ses deux talons, fermement, les giclées de sang qu’il a laissées là proprement. Le regard s’illumine quand bien-même le sourire ne fleurit pas ; Ange le regarde son étoile - sa lumière au milieu des allées noires.
Le souffle en suspends - les lèvres entrouvertes ; Le coeur s’arrête lorsqu’il grimpe au lit et ouvre l’espace de ses bras. Ange blotti garde les yeux ouverts.
Ange a cru que les promesses d’hier s’étaient envolées dans l’air ; La mort avait souvent cet effet ; De colère, de détresse, de désarroi lorsque les voix criaient “que m’as-tu fait” ; Pourtant Lazare est là et le palpitant s’excite au-dedans.
Lazare.
Les bras se lèvent dans une lenteur sans lourdeur ; Ils l’enserrent à la taille ; Ange s’assure de ne froisser ni ses côtes ni ses chairs ; Il l’enserre si fort comme pour remettre tous ses morceaux en place ; Il le voit encore en miettes - n’en regrette rien - mais soudainement Lazare lui apparaît plus fragile.
Lazare - Lazare - Lazare
Il ploie la tête contre lui et hume les odeurs, toutes celles qu’il lui offre. Cela ressemble à celle d’hier et Ange sourit, hébété.
Tu me rends - ah - comment disent-ils… HEUREUX, Lazare.
Il fait tourner ses épaules et ses hanches ; Ange le retourne pour que le dos de Lazare embrasse le matelas, se retrouve au-dessus de lui à l’emprisonner là. Il attrape son visage de ses deux mains et prend une seconde pour l’observer. Le dos est courbé, alourdi par le poids des ailes meurtries et de souvenirs qu’il ne veut plus regarder ; Il ne veut plus que voir Lazare.
Le coeur est plein et palpite - on dirait que je te dois un cadeau - un ou mille, choisis.
Le regard plonge obsessif.
Choisis ce que tu veux N’importe quoi - tu m’as rendu heureux. Je t’offre tout ce que tu demandes, maintenant, une chose ou mille - demande, je suis à toi.
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hearts of filth ✵ ange Lun 25 Sep - 18:55
Lazare
Lazare - Lazare - Lazare
c’est - ou plutôt - c’était : cinq litres de sève absorbés par le sol, le miel cinabre qu’avaient bu les boiseries et le papier peint, c’était ces lambeaux de corps, ces pans entiers de peau, ces bouts d’organes vitaux et leur hémoglobine, c’était les restes du meurtre et le cannibalisme, en indices épars, la flaque au pied du lit et les rideaux rougis, c’était infâme, et puis informe, c’était une chose abjecte qui n’avait plus de nom
Lazare - Lazare - Lazare
Lazare
c’est moi, tu dis ? tu m’as dit tant de fois que ça ne veut rien dire, Lazare, fait qu’un instant j’en cherche la définition. je me creuse l’esprit pour inhumer le moi, déterrer mon cadavre et l’appeler ainsi. Lazare. il me semble que c’est la dépouille d’un homme auparavant un môme dont on a tout bâclé, et depuis qui s’en vante, qui s’invente un adulte abouti, un vainqueur, alors qu’il rêve encore de lui-même à six ans en train d’attendre sa mère dans une chambre d’hôtel. c’est une fausse grande personne, un bohème qui ment, qui s’affirme indolent pour nier son déni, ses affres, sa dépravation lâche. c’est un macchabée las, malheureux pré-mortem. c’était moi mais moi je tiens un Ange qui me dis être heureux, grâce à Lazare, et c’est à moi qu’il parle et c’est sur moi qu’il couche ; Ange, c’est des contours brûlants qui m’écrabouillent tendres, me rassemblent gentils ; le visage de Lazare tient entre les mains d’Ange ; j’avais très froid, je crois, et comme de la nausée, un dégoût de ma mort dans les rainures du bois, dans un estomac vide ; maintenant j’ai cet Ange au cœur plein, il me jure. je n’ai plus de chagrins, ni mes humeurs noires, ni le regret sensé d’avoir nourri le monstre. une seconde j’ai comme un poignard sous mes côtes, une lame d’or au plexus ; c’est l’attendrissement provoqué par l’image, archangélique d’Ange, qui veut faire des offrandes.
ne recrache rien, tu veux ? quand bien même ta bouche s’est léger entrouverte, ne me rends surtout pas ma vie d’avant ce soir. ne régurgite jamais. avale, digère, et donne-m’en une autre - une neuve - j’en veux une comme la tienne, où l’on m’attend nulle part, où je n’attends personne, je voulais la vie belle, dionysiaque mais saine - j’avais tort - au fond je la veux folle, je veux une vie sans dieux. sans les ordres des dieux qui résonnent dans le crâne ; où je n’ai pas besoin, tu vois, de tout le bruit du monde pour les faire un peu taire ; où il n’y a pas les voix - où il n’y a que ta voix - ou la mienne, je m’emmêle - nous emmêle - m’en amuse et souris, je sais pas, soupiré, presqu’un rire, je sais pas ! je sais juste qu’hier je voulais en finir, de ce qu’était Lazare ; je veux pas y revenir, tu comprends ? je ne peux pas, je pense. est-ce que tu comprends ça ?
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Particularité : créature
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Discord : banana pancake#9711
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hearts of filth ✵ ange Mer 4 Oct - 18:46
hearts of filfthlazare&ange
après la mort de lazare ※ appartement de lazareAnge promet ; Ange exauce ; Car Ange n’a pas d’Ange que le nom ; Aux allures prophétiques, apporterait le ciel, Ange a la parole sacrée des enfants capricieux qui ne mentent jamais.
Lazare - Lazare - Lazare Ronde en échos mornes, beau aux lèvres lorsqu’il est articulé de sa vie d’avant, mais il a dit de ne pas la rendre alors Ange ravale les mots ; ravale le nom ; l’avale tout entier. Il n’en persisterait aucune syllabe. Il en lèche à ses lèvres jusqu’aux dernières cellules qui y restent.
Oui. Je comprends.
Les lèvres sont ouvertes, le souffle est fièvre ; Ange enfouit un visage qui sourit à son cou, entre les clavicules et le menton ;
Ange y respire ; juste là.
J’ai décidé que tu étais mon destin ; alors tu ne peux plus être l’hasard.
Lazare - Lazare - Lazare Il ne doit plus en rester rien.
Les mains courent à ses côtes puis à son cou, Ange se relève soudainement debout et rompt le contact ; Le corps de l’autre allongé et Ange ses deux pieds de chaque côté de ses hanches.
Le regarde de là haut. Un vent tape contre les vitres et fait s’ouvrir la fenêtre dans un fracas. Les rideaux s’envolent et Ange rit ;
Je t’emmène dans le ciel ; choisis le patronyme de ta nouvelle vie ; et on s’en ira baptiser ta nouvelle liberté.
Toute relative ; Car libre seulement entre ses serres. Ange ne le veut nullement libre autrement. A lui - à lui - à lui.
Choisis mal ou choisis bien ! Qu’importe ! Je t’appellerai comme tu as envie, tous les jours un différent si cela te chante, mais choisis celui d’aujourd’hui. Je veux t’aimer sous un autre nom ; pas celui du mort ; le nom de celui qui rit.
Lazare est mort ! Et comme si c’était la première fois ; A repris vie.