les pleurs on tourne sa tête de chagrin, en pensant "l'enfant n'est pas le mien" et que par conséquent, un amour d'un soir est abnégation à la dévotion qu'on s'est promis sur une vie. les autres soucis, on les oublie - qu'ils n'avaient pas de quoi fonder une famille, pas les moyens, pas la mentalité. ça a l'air si grand les problèmes devant nos yeux, on se dit - on ne surmonte les emballements de cœur ou de corps, ça ferait trop peur, de comprendre que malgré l'affront camilo l'aime encore.

les problèmes, à dire vrai remontaient de bien avant qu'elle soit né.e. intrinsèque au climat familial où elle est facteur d'un renouveau pour l'un, d'une trahison étouffée par la bienséance par l'autre. "l'élever après ce que tu m'as fais ! tu rêves ! tu m'as fais mal, je vais tout récupérer" et maman est partie, elle a tout récupéré - non, elle a abandonné le "notre" devenu "sien" pour se reconstruire à côté. elle a laissé camilo et ses enfants, parce qu'elle avait décidé que c'était la punition pour son affront.

la rage la voiture trop petite pour trois, on se dormait dessus sans de l'espace personnel l'état. son départ laisse le vide des absences auxquelles on ne pense pas à moins de tout perdre comme ça. le rock à la radio sonnait moins faux, les mêmes titres en boucle l'irritaient lui aussi. une fois camilo l'a regardé, il lui a demandé s'il ne devrait pas les laisser tous les deux son frère et elle à un commissariat de police. qu'ils aient un foyer, dans une voiture - où iraient-ils? l'idée d'être abandonnée lança lorelei dans une peur insurmontable et des pleurs à jamais en finir. sa fille lui avait hurlé s'il allait faire comme maman et camilo, l'a prise dans les bras en la rassurant.

le calme des services sociaux réussirent à placer la famille dans un hotel et contribue à les aider à payer le logement d'une petite somme en plus de la rémunération de camilo. la chambre est petite, mais plus grande que la voiture dejà qu'ils ont fait vendre pour garder des économies. à l'école on s'étonne quand lo' parle de l'hotel comme d'une maison, ça aliène certains, amène des questions. évidemment la dyslexie et le tdah complexifient son rapport à l'apprentissage - des enfants se montrent tolérants d'autres moins, lo' s'y fait plus ou moins sa place.

l'orage c'était un soir d'orage qu'ils se sont rendus à la boutique d'iris. elle était là de passage, exceptionnellement et camilo avait reçu un message de la part de la déesse, énonçait qu'il était temps. lorelei a demandé "c'est toi, qui m'a abandonné?" et iris a gentiment souri en disant que non. sans comprendre d'abord, sans assimiler peut-être - au final, sans croire - ce qu'on lui a dit lorelei a écouté. elle serait grande, et forte parce qu'on lui a demandé. ce n'était plus l'âge de pleurer en pestant ne pas devoir se séparer, camilo a pleuré cette fois pour elle et c'était deja de trop.

le sevrage c'est le rock qui l'unit à justice, henri et lou. c'est le podium et ses illusions qui aveuglent aubrey. hvbris est embryonnaire, ses ambitions ne vont pas plus loin que des souvenirs à créer en boute-en-train. aubrey se fait visionnaire - décisionnaire, dans les excès qui le font briller - et avec le recul, plein l'audace de les amener plus loin qu'ils ne voulaient. ça ne passe pas, on ne veut plus de lui.

la peur les derniers mois sont des immondices. secrets des tapis glissent et elle les regarde, dégouté.e de leur existence - plaide car à savoir elle n'était lae premier.e. qu'il y ait des secrets n'était pas le souci - mais de n'être inclu.e triturait son esprit des milles façon dont il était inadéquat, ouvre les plaies avec insolence - fait de lui la proie. vite ! qu'on s'en débarrasse, de l'embarras - qu'on trouve un exutoire ! que sa colère ne fasse pas peine à voir. et il avait hurlé contre ses choses qu'il ne contrôle pas. comme les monstres et leurs charabias, comme "des mortels et des demi-dieux sont tombés à cause de toi".

l'erreur le renversement des olympiens se fait presque tout bénin. et on parle des monstres dans les prisons, des comment l'ile n'est plus un abri et de la peur les frissons, de si vraiment les outils pour les dompter fonctionneront. lorelei choisit de tourner sa concentration vers l'intérieur suite aux nouvelles. le désarroi ployé des voix qui l'entourent, sceptiques du déroulement de ce qui se prépare ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd. ces voix doivent être entendues, la sienne également - ça n'a pas à être leur conflit, les demi-dieux ne sont que des dommages collatéraux.