contexte inspiré de la mythologie grecque et de percy jackson

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Les dieux de l’Olympe existent ! Depuis qu’ils ont créé le monde à leur image, ils règnent sur celui-ci, dominent le ciel, les océans et toutes les couches de la terre. Ils sont à l’origine des cataclysmes les plus connus et des guerres les plus atroces...

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(tw violences psychologiques) feu, mistral
Libellule Hoxha
Une parmi les Autres
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Libellule Hoxha
Messages : 115
Drachmes : 517
Avatar : misty sutton "cutegirl" (snotgirl)
Age : trente ans
Statut : monstrueusement et partiellement divine
Parent divin : héphaïstos
Défaut fatal : la cupidité
Pouvoirs : restauration (a), pyrokinésie (b) & immunité au feu (c)
Poste et/ou Métier : directrice d'une agence de management de talents
Particularité : maudite (ne peut voir que les choses qu'elle juge laides)
Notes : -
Inventaire : -
En couple avec : mariée à dana
Autres comptes : dionne, précieux, pascal, heidi & raf
Discord : nahimimi
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(tw violences psychologiques) feu, mistral Dim 25 Fév - 6:09
dans mon cœur le feu s'allume et brûle tout mon corpsJe prends des pilules tous les matins pour ne pas pleurer dans la rue. Je prends des pilules qui m'endorment car à défaut cela, je mets un terme brutalement aux choses qui comptent, je rêve de briser des nuques et je m'apprête souvent à le faire. Je prends des pilules autant qu'on m'en prescrit - plus qu'avant et tous les matins je demande à Dana de me les compter sans voir ses doigts. Je sais que l'heure venue, je verrai les tiens. Ils auront la même largesse que ceux de notre père mais toi je ne suis pas sûre que tu me prendras par les épaules, que tu me confronteras à ta laideur comme lui l'a fait, hurlant - ou peut-être que si. Peut-être que d'un mouvement commun, toutes les erreurs comme vous sortiront de leur mollesse et se révolteront contre la raison, la priveront de son regard.

Cela ne sert à rien de compter le nombre de fois qu'elle a pleuré de rage de faire des aller-retours inutiles. Ils disent qu'il est parti et qu'il ne sait pas quand il va revenir. Elle espère : jamais ! Elle espère qu'il s'est même jeté d'une falaise, à vrai dire, de préférence, même, car ce genre de désirs monstrueux ne change jamais. C'est à double tranchants ces aller-retours, c'est un soulagement de le savoir absent car cela le rapproche plus encore de la mort, cela la fait ne pas le voir, mais en même temps cela l'enrage de ne pas pouvoir serrer son cou de ses propres mains - le brûler - de ses propres doigts - pour que sa peau crame et qu'elle disparaisse en même temps que ses chairs tant elle les enfoncera -

Enfin bref. Cela pleure et cela saigne sur l'île. Peut-être qu'ils lui ont dit, à Mistral, qu'elle est venue le voir plusieurs fois ; c'est ce qu'elle s'imagine, du moins, malgré le chaos ambiant. Une fois de plus, elle voit les forges car elles sont laides. Ici le monde est clair, blanc et flou autour des contours du lieu mais sinon tout est très distinct. Cela lui prend toujours un moment de s'y enfoncer, canne en main sans être utilisée. Rien n'a changé chez elle, ou peut-être dans les détails mais personne ici n'est assez bon public pour remarquer l'agencement de ses bijoux vaguement différent, l'inversement des boucles d'oreilles toujours soigneusement enfilées pour plaire aux autres même dans l'absence de ses reflets.

Et aujourd'hui, pour la première fois depuis qu'elle vient, depuis que Mistral lui a volé la beauté du monde selon elle, on lui dit enfin qu'il est là. Les traits de son interlocuteur lui sont apparents mais elle demeure mielleuse et souriante, cela dégouline tant elle vomit cette politesse pour ne pas trop qu'on interroge son identité - Vous pouvez lui dire que sa petite soeur est là et que j'ai quelque chose d'important à lui dire. Mais la nonchalance de l'employé de la forge paie et Libellule est guidée à travers les couloirs jusqu'à des petits bureaux d'administration mal vieillis selon elle, on lui désigne la porte. Elle toque une fois et s'enfonce déjà avec une malpolitesse pressée - il suffit de le voir une seconde pour fondre en larmes.

Je pourrais décrire avec exactitude ses traits, le relief des cicatrices, la violence infligée - du travail physique, de l'absence de préciosité. Cela me fait pleurer. Je referme derrière moi et je crie déjà sans me soucier qu'on soit sur ton lieu de travail car je n'aurais pas pu venir chez toi, je n'en connais pas l'adresse. C'est un bel après-midi de février, je suppose, car je ne peux plus en voir le ciel bleu - C'EST DE TA FAUTE ! TU AS RUINÉ MA VIE !

Elle sanglote.
C'est immédiat, comme l'orage qui tonne avant d'être vu.
Dis-lui - dis lui - de retirer sa malédiction ! Je sais pas ce que tu lui as dit pour qu'il me retire la vue mais T'ES LE PIRE ! T'ES QU'UNE MERDE ! Elle tremble. Serre sa canne dans sa main et Héphaïstos a réussi son coup : elle n'aurait jamais voulu être plus aveugle qu'en cet instant. Elle s'en cache les yeux.
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Mistral Désorgues
Païen
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Mistral Désorgues
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Statut : demi-dieu
Parent divin : héphaïstos
Défaut fatal : l'indifférence
Pouvoirs : technokinésie (S) + restauration (A) + détection des pièges (B) + immunité au feu (C)
Poste et/ou Métier : responsable des forges + forgeron
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Inventaire : bâton de dédale + un crayon gris + une gourde remplie d'eau + une pièce de domino (3|6)
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(tw violences psychologiques) feu, mistral Dim 24 Mar - 23:13
feu
avec libellule | février 2024
on lui a dit : “ta sœur, elle veut te voir. elle est venue, souvent.” ses yeux se sont déportés sur le côté, un peu. il n’a pas su de qui il pouvait s’agir. il s’est dit que rithy ne se serait pas présenté ainsi, ni comme son frère, ni comme quoi que ce soit de ce type, car à défaut d’une décence, il aurait eu la distance, le goût pour ne pas dire ce genre de choses trop connues et trop vides de sens. il ne voyait pas qui se dirait sa sœur, qui se dirait son frère. il n’a pas vraiment compris, quand on lui a dit cela, lorsqu’il est revenu, cela fait, trois heures, trois heures à peine, et il n’a pas compris, il était dans le jus, dans sa marche, dans la cacophonie des forges qui a rempli ses oreilles à nouveaux, il n’a pas su quoi penser. si cela avait été un enfant de son père travaillant ici, sans doute se serait-il présenté de lui-même, ou par son nom, c’est ce qu’il s’est dit lorsqu'il y a pensé un instant, avant de se plonger dans la paperasse.

il y repense, il n’a pas vraiment cessé d’y penser. ses yeux se déportent à nouveau. il se dit qu’on lui a dit “ta sœur”, et tout ce qu’il a entendu, c’est un secret, tout ce qu’il a vu, c’est un angle mort. il n’est pas souvent confronté aux secrets ni aux angles morts, il sait seulement que les cadavres s’y cachent souvent. il pense au cadavre qu’il a été, un temps, au cadavre qu’il sera, plus tard, tangible, dans la terre, sans sœur ni frère. il pense au cadavre de précieux, il ne l’a pas vu, il a juste entendu dire qu’il était mort, ou tout comme. il n’a pas tout saisi, il n’a pas tout vu, il s’est pourtant dit qu’il voulait voir, il a vu, en arrivant, les bâtiments, enfin leurs ruines, les gestes, enfin leur frénésie, les gens, enfin leur absence ; il a vu sans comprendre, il a vu sans voir ce qui était encore là tangible et fiable et beau comme la mer comme le vert comme—
il n’a pas vu.

mistral prend sa tête entre ses mains, les paumes contre les yeux, il presse un peu, il lui semble avoir fait cela souvent, dans sa vie, dans ce bureau encore récent pour lui. il ne les rouvre que lorsque la porte s’ouvre brutalement, il a comme un grésillement dans le regard, la vision trouble, comme s’il faisait trop chaud, instinctivement, il s’est levé, il faut donner le change, ça n’est pas sa posture précédente qu’il veut cacher, c’est cette neige dans son regard, il ne veut pas qu’on sache qu’il n’y voit pas clair même un instant, et il essaie de faire le tri, c’est déjà d’entendre qu’on lui demande, il entend des hurlements, ça n’est pas strident, c’est trop articulé, trop dense, ces cris comme des bouts de verre d’un verre à fond épais, c’est facile à voir mais dangereux, pire qu’un rasoir, ah, ça y est, il voit, il voit, elle, elle, il se dit pas elle, il n’y pensait plus, à elle, il n’y avait jamais vraiment pensé à part quand elle lui tranchait la main comme le verre enfin elle non plutôt son truc c’était le feu le feu et les mots mais c’était tout pareil c’était grossier et tranchant et comme inévitable, mistral n’a jamais su ramasser les bouts de verre épais car même s’il les voit il n’est pas assez délicat et ses doigts trop lourdauds alors cela saigne il a mal et puis il ne casse plus de verres il ne casse plus de verres mais elle continue à crier et à enflammer et ça ne dépend pas de lui ça ne dépend pas de lui ça ne dépend pas de lui—
il se bouche les oreilles et il crie à son tour.

il crie il ne crie rien lui n’a rien à dire rien à faire comprendre mais il ne veut plus écouter plus écouter ça plus l’écouter elle alors il crie il lui crie de se taire et puis il crie sans rien dire, il crie comme il n’a pas crié il y a dix ans sur cette place comme il n’a pas crié il y a dix ans sur cet aqueduc comme il a crié il y a quelques jours sur le toit du monde enfin de son monde comme il a entendu crier ce soir-là en hiver après la mort le cri le cri le cri !!!!!

il cesse de crier, soudainement, et son torse lui paraît alors bien vide. il exhale, inspire. il cesse de se couvrir les oreilles. elle, elle se tait, elle pleure, mais elle se tait, un temps, elle reprend son souffle sa haine sans doute. il ne sait pas quoi faire. elle est venue se montrer coupable et c’est lui qui semble condamné.

« c’est toi, ma sœur ? »

il veut dire : la sœur dont on m’a parlé, car qui d’autre que toi décrirait aussi bien notre lien, tu es en effet ma sœur car tu n’as pas de nom ni d’identité et que tu me hais, ma sœur car tu connais rithy et viens au repas des enfants de ce père dont on dit qu’il est mien et dont je ne dis rien pas même le nom.

« c’est toi, ce cri, là-bas ? »

il veut dire : ce cri qui m’a tué ce soir-là plus que la pierre le silence la mer ce cri qui m’a tué qui m’aurait tué s’il n’y avait pas eu le reste tout le reste le peu de reste dans le monde, est-ce-que ce cri c’était toi ?
il y a toujours un peu partout des feux illuminant la terre

by emme


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